Persécuté

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Agapè
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Persécuté

Message par Agapè »

Bonjour à tous, voici mon parcours, et je tenais à l'écrire pour que cela me permette d'y voir plus clair.
Merci à ceux qui m'auront lu, et à ceux qui auront données leurs impressions ou conseils.


Il y a quelques jours j'ai pris un sacré choc. Je promenais mes pensées, jusqu'à ce qu'elles tombe à un endroit où il m'a fallu bien me pencher pour y voir clair.
Je découvrais que, au fil de mes intérêts pour la psychologie, le développement personnel, la spiritualité, j'avais en mains toutes les solutions du monde pour être bien, physiquement, psychologiquement, dans ma vie, sur tous les plans. Et pourtant je vis dans une sorte de mélancolie amère.
En continuant à me pencher, j'ai compris que je ne m'autorisais rien. Je donne souvent des conseils autour de moi, mais moi-même, c'est comme si je n'étais pas digne de les appliquer, je ne suis pas suffisamment important à mes yeux, je n'ai rien fait pour mériter d'appliquer ces solutions qui me permettront de vivre bien.

Retour des années et des années plus tôt.

J'étais un enfant plutôt naïf, très sensible aussi. Apprécié des adultes, mais rejeté par les pairs. Maigre, chétif, une voix très aigüe qui a mis beaucoup de temps à muer. Je passais souvent du temps avec des cousins. J'étais le dernier, le plus jeune et j'étais moins accepté, considéré (comme la plupart des "derniers") comme le "chouchou" des adultes. La complicité était entre eux et j'étais à l'écart de leur complicité.
Ce schéma s'est reproduit au collège. Tous les soirs, ou presque, un groupe restreint d'amis venait me chercher pour aller jouer au foot après l'école. Rien de bien méchant. Jusqu'à ce que cela tourne aux cauchemars. J'avais peu d'assurance, et je recevais énormément de critique lorsque je jouais avec eux. On me traitait de "merde" à chaque coup de pied dans le ballon. Au début, comme des taquineries amicales, jusqu'à ce que je devienne celui sur qui on se défoule verbalement, et moralement. Et chaque soir, j'étais incapable de dire non lorsqu'on me proposait de venir : le oui était un moyen d'éviter les reproches, les conflits.

Vous connaissez le jeu du cul rouge? C'est un jeu au foot où l'on joue chacun pour soi, avec un certain nombre de points. Le premier à perdre tous ses points, en fonction des actions de jeu, doit se faire tirer dans les fesses.
Ce soir là, alors que j'étais persécuté, devenu comme souvent leur sujet de persécution, ils en sont venus à tricher pour me faire perdre, et en arriver à une séance de tirage dans les fesses interminable. Évidemment la souffrance physique n'est rien en comparaison à la souffrance psychologique, l'humiliation, le sentiment de trahison... C'était trop, j'ai finis par m'enfuir en courant. Je courais plus vite qu'eux. Mais je me suis arrêté au milieux du chemin. Pourquoi? Je crois que j'espérais qu'ils s'arrêtent là. Dans ma tête, je leur avais montré que je pouvais m'échapper, donc c'était bon, et je les avais déjà pardonnés. Je crois que la vie sociale est extrêmement importante à cet âge, et quand on a que deux ou trois amis, on compte sur eux, on ne veut pas les considérer autrement. Mais ils sont revenus en courant vers moi, se sont lancés un regard complice dont je me souviendrais toujours, avant de me prendre chacun un bras comme si j'étais un prisonnier, avec un troisième pour me frapper derrière et me faire avancer. Le supplice a continué un moment jusqu'à ce qu'ils en aient eu marre. Je ne me souviens plus des jours suivants, mais cette journée était la pire. Bien sûr je n'ai jamais rien dit à personne.


Des critiques, sur plusieurs années, qui anéantissent l'estime de soi. Un même schéma, qui se répète pendant toute l'adolescence, sous plusieurs formes.
Plus tard je me suis rendu compte de ça. J'avais grand peine a donner mon avis: dans un groupe d'amis, si on me demande mon opinion, je ferais la synthèse de ce que chacun préfère dans ce groupe, je trouverai un moyen pour satisfaire tout le monde. Mais je serais incapable de ressentir ce que moi j'ai envie. Où suis-je donc passé?

Depuis, je me suis bien évidemment construit, je suis capable de contredire sans problème, de dire non, je ne suis pas complètement dépendant du regard des autres, j'ai une vie sociale très restreinte mais c'est plus par choix, les relations approfondies sont rares. En fait, quelques part, je suis incapable de faire le premier pas pour aller plus loin, que ce soit dans une relation amicale ou dans une relation de couple. Parce que, au fond de moi, quelque chose me laisse penser que je n'ai rien à décider, que je ne suis pas important, et que je ferais selon ce que l'autre voudra.

Depuis que j'ai 17 ans je suis conscient d'être dépendant à la sexualité. Je me masturbe généralement entre trois et une infinité de fois par jour.
Je ne pense pas que le lien soit compliqué à faire entre ces deux éléments...
Je colle parfois très bien à la description de la psychasthénie et de l'aboulie, mais bon, j'avoue que je n'ai pas trop envie de m'enfermer dans des termes et des descriptions souvent abstraites.
Derrière une apparence hyper nonchalante, je suis quelqu'un d'assez stressé, une phobie sociale quand même, le fait de téléphoner par exemple, ou de passer à l'oral pour des dossiers ou un concours quand ça m'arrive... Tout ça me met à mal physiquement.

Mais il me semble que je ne pourrai jamais changer tant que je n'aurai pas cicatrisé de ce passé.

Je pensais avoir pardonné, avoir accepté, mais visiblement il reste des traces très profondes; des traces telles que le cheminement de pensées : "j'ai toutes les clés en mains, pourquoi je ne les utilises par pour mon propre bien être? Parce que je ne me l'autorise pas? Parce que je ne suis pas important?" ait provoqué une crise de larmes comme je n'avais pas eu depuis bien longtemps.

( peut - être à suivre) merci d'avoir lu,

Bonne journée!

PS: je n'étais pas vraiment sûr de savoir où poster ce message, dans le doute j'ai mis dans une section plus générale..
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Azadeh
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Re: Persécuté

Message par Azadeh »

Et pourtant, avec un pseudo comme le tien, tu devrais avoir une idée du chemin à suivre ...

J'attends la suite .

Azadeh
« Sois comme l’eau courante pour la générosité et l’assistance, comme la mer pour la tolérance, comme le soleil pour l’affection et la miséricorde, comme la mort pour la colère et la nervosité, comme la terre pour la modestie et l’humilité... » Rûmî
Agapè
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Re: Persécuté

Message par Agapè »

Et pourtant, avec un pseudo comme le tien, tu devrais avoir une idée du chemin à suivre ...
Bien sûr !
Mais ça fait bloquage...
Comment ouvrir la porte verrouillée d'une maison dans laquelle se trouve l'unique clef...?
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Azadeh
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Re: Persécuté

Message par Azadeh »

Parfois, il suffit de croire sincèrement que la clef existe, qu'on la tient dans la main, et qu'on a le droit de sortir.

Azadeh
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Orchidee
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Re: Persécuté

Message par Orchidee »

Agapè a écrit :Comment ouvrir la porte verrouillée d'une maison dans laquelle se trouve l'unique clef...?
D'après ce que tu écris,je pense que tu es dedans, pas dehors. Maintenant à l’intérieur, il pourrait y avoir plusieurs portes à ouvrir. Il y a des portes plus lourdes que d'autres, des portes qui prennent plus de temps, et des portes qui exigent un effort, et l'essaie de plusieurs clés avant de tomber sur la bonne. Cependant, ce qui est sûre c'est que tu es le seul qui détient la clef.
Partir...
Agapè
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Re: Persécuté

Message par Agapè »

Merci pour vos réponses; effectivement, dire que je suis enfermé dedans est bien plus approprié pour la métaphore.
( peut - être à suivre)
Je reviens sur ce passé qui m'a amené à me faire petit, à ne pas me laisser vraiment m'exprimer et être moi-même.
J'ai une sorte de phobie sociale, en gros, toute situation qui apporte un peu de nouveauté est pour moi angoissante (donner un coup de téléphone à quelqu'un d'autre qu'à de la famille ou des amis très proche, aller dans une boutique où je ne suis pas habitué, rendez vous médical... hop le cœur bats la chamade).
C'est étrange, et je ne crois pas pouvoir vraiment parler de phobie sociale car il y a des situations qui ne me stressent pas du tout et qui seraient angoissantes pour un anxieux social. Par exemple, demander un renseignement dans la rue, ou dans un magasin, ça ne me stresse pas vraiment. Pour le reste, le problème c'est que mentalement, je ne stresse pas du tout. Je suis plutôt du genre nonchalant, à relativiser tous types de problèmes (et je relativise sincèrement, non par "déni" du problème).

Pour exemple j'ai récemment été chez le médecin. En prenant la tension il a vu que celle ci était très élevée mais le cœur battait aussi vite qu'après un effort ... Pourtant mentalement je ne suis pas du tout anxieux de cette situation! Je ne fais pas de fixation mentale sur le regard des autres, sur la peur de faire des erreurs etc.. Avant j'avais le sentiment que l'anxiété était directement liée aux ruminations mentales, mais là je me rends compte que je suis bien plus anxieux que ce que je croyais.
A l'époque où j'étudiais la semaine, j'avais régulièrement les dimanche soir des problèmes de digestion, et j'ai mis longtemps à admettre que c'était à cause de la reprise du lundi..! parce que mentalement ce n'était pas du tout stressant pour moi.

Comme dit précédemment, je lis beaucoup de choses sur le développement personnel, la spiritualité, et petit à petit j'ai amené dans mon quotidien des choses comme la respiration consciente, la contemplation. Ca aide pour calmer le mental, mais là, je me demande vraiment comment résoudre mon problème!
C'est bien beau de se dire "la manière dont tu te protégeais en étant enfant était peut être nécessaire auparavant, mais maintenant elle ne l'est plus, il faut la lâcher..." sauf que cette réaction est viscérale, et je ne sais vraiment pas comment travailler dessus.

C'est étrange, et je ne crois pas pouvoir parler de phobie sociale car il y a des situations qui ne me stressent pas du tout et qui seraient angoissantes pour un anxieux social. Par exemple, demander un renseignement dans la rue, ou dans un magasin, ça ne me stresse pas trop.

Merci de votre aide
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Jeannette
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Re: Persécuté

Message par Jeannette »

Hormis que l'ordre dans lequel on a fait les choses n'est pas exactement le même, j'ai l'impression de lire un texte que j'aurais pu écrire moi-même il n'y a encore que quelques mois...

J'étais comme toi. L'angoisse, présente physiquement, mais non ressentie. Comme tant d'autres choses que je ne ressentais pas...
Quant à tout ce qui est spiritualité, respiration consciente, et autres, je m'y suis mise, mais après, alors que j'avais déjà au moins partiellement ouvert la porte et détruit les murs... En fait, quand je te disais "qu'on a le droit de sortir", c'était à cela, aussi, que je pensais. Avoir droit au bonheur, avoir le droit de "croire"...

Pour moi, le déclencheur a été "involontaire". Un jour, j'ai commencé à resentir. Très violemment. Suffisamment pour comprendre et être obligée d'apprendre à l'accepter, que les sentiments soient agréables ou non.

Je ne sais pas te donner un "mode d'emploi" pour que cela se déclenche. Je comprends l'enchaînement qui l'a provoqué chez moi. Mais je ne sais pas le provoquer chez d'autres.

Je sais juste que, depuis, j'ai appris que la méditation contemplative est une bonne chose pour se détendre. Mais qu'il y a d'autres méditations, plus utiles, qui t'apprennent justement à ressentir au lieu de "t'oublier".
Celles qui, au lieu de se tourner vers l'extérieur, te font te tourner vers toi-même. A l'écoute de ce que tu ressens. Dû à l'environnement dans lequel tu es, ou dû aux souvenirs. Se rappeler à soi, revivre les moments passés, en étant à l'écoute des sentiments et ressentis de cet instant là. De ce que j'en sais, la sophrologie est proche de cela, même si ce n'est pas la technique que j'utilise.
L'intérêt est aussi que, une fois en paix avec toi-même, ce sont également ces techniques d'écoute de toi-même qui te permettent de mieux t'ouvrir au monde. Car l'on ne peut jamais percevoir du monde que ce que nos sens en transmettent à notre cerveau.

Mais aucune démarche de ce type ne peut être faite seul. Un guide est nécessaire. Comme une boussole sur le chemin, pour te donner la direction à suivre. Les psychologues, entre autres, sont là pour cela.

J.
Si quelque chose s’oppose à toi et te déchire, laisse croître, c’est que tu prends racine et que tu mues. A. de St Exupery - Citadelle
Il y a un moment où les mots s'usent. Et le silence commence à raconter. K. Gibran
Agapè
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Re: Persécuté

Message par Agapè »

Un jour, j'ai commencé à resentir. Très violemment. Suffisamment pour comprendre et être obligée d'apprendre à l'accepter, que les sentiments soient agréables ou non.
Est-ce que tu peux m'en parler davantage (ou s'il y a un sujet dans lequel tu racontes cette expérience)?
Est-ce l'angoisse que tu as commencé à ressentir autrement que physiquement, ou bien les sens?
Je sais juste que, depuis, j'ai appris que la méditation contemplative est une bonne chose pour se détendre. Mais qu'il y a d'autres méditations, plus utiles, qui t'apprennent justement à ressentir au lieu de "t'oublier".
Celles qui, au lieu de se tourner vers l'extérieur, te font te tourner vers toi-même. A l'écoute de ce que tu ressens. Dû à l'environnement dans lequel tu es, ou dû aux souvenirs. Se rappeler à soi, revivre les moments passés, en étant à l'écoute des sentiments et ressentis de cet instant là. De ce que j'en sais, la sophrologie est proche de cela, même si ce n'est pas la technique que j'utilise.
L'intérêt est aussi que, une fois en paix avec toi-même, ce sont également ces techniques d'écoute de toi-même qui te permettent de mieux t'ouvrir au monde. Car l'on ne peut jamais percevoir du monde que ce que nos sens en transmettent à notre cerveau.
Oui tu as tout à fait raison, au début mes "méditations" étaient plus un moyen d'échapper à la réalité, d'être dans ma bulle. Mais une prise de conscience m'a fait comprendre ce que tu dis, et j'ai découvert aussi la méthode du Dr Vittoz qui est principalement basée sur l'instant présent et la "réceptivité".
Alors j'essaie de faire régulièrement ces exercices, et je sens parfois une différence dans la vie quotidienne; mais lorsque certaines situations se présentent, ça repart comme si de rien n'était! D'autant plus que mes études à domicile font que je sors très peu.
Mais aucune démarche de ce type ne peut être faite seul. Un guide est nécessaire. Comme une boussole sur le chemin, pour te donner la direction à suivre. Les psychologues, entre autres, sont là pour cela.
Malheureusement, c'est difficile , les psychothérapies qui seraient adaptées pour mon cas sont chères et non remboursée, pas faisables pour un étudiant..
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Jeannette
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Re: Persécuté

Message par Jeannette »

Est-ce que tu peux m'en parler davantage (ou s'il y a un sujet dans lequel tu racontes cette expérience)?
Est-ce l'angoisse que tu as commencé à ressentir autrement que physiquement, ou bien les sens?
Je n'ai jamais raconté l'ensemble en une seule fois. Alors je vais essayer...
J'écris, je mets au point, et je copie ensuite.
la méthode du Dr Vittoz qui est principalement basée sur l'instant présent et la "réceptivité".
Je ne connaissais pas. Je viens de voir un article en parlant. Je ne sais si il est exact, mais l'article insiste sur le fait de "contrôler". Ce dont je te parle est au contraire de ne plus contrôler. De ne plus faire que ressentir. Laisser les souvenirs, les sentiments, remonter sans contrôle. Les laisser s'exprimer. Ou, autrement dit, ouvrir la porte à l'inconscient, comme la nuit, dans les rêves.

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Agapè
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Re: Persécuté

Message par Agapè »

Je n'ai jamais raconté l'ensemble en une seule fois. Alors je vais essayer...
J'écris, je mets au point, et je copie ensuite.
Ce serait intéressant, je te remercie!

Je ne connaissais pas. Je viens de voir un article en parlant. Je ne sais si il est exact, mais l'article insiste sur le fait de "contrôler". Ce dont je te parle est au contraire de ne plus contrôler. De ne plus faire que ressentir. Laisser les souvenirs, les sentiments, remonter sans contrôle. Les laisser s'exprimer. Ou, autrement dit, ouvrir la porte à l'inconscient, comme la nuit, dans les rêves.
A ce sujet, il s'agit, dans la vie quotidienne, d'être capable de mettre de côté les pensées obsédantes, angoissantes, les émotions négatives.. Et de se fixer, sans jugement, sur le "réel", sur les sensations. Il ne s'agit pas de refouler, il s'agit d'accepter (par exemple, une peur) et de ne pas l'alimenter, en y pensant, mais de la mettre de côté afin qu'elle ne nous contrôle plus.
Enfin.. difficile de résumer Vittoz en quelques mots. Si à l'occasion, tu passes dans une librairie n'hésite pas à feuilleter les livres au sujet de cette méthode, cela te renseignera bien davantage :)

L'article wikipedia me paraît assez fidèle http://fr.wikipedia.org/wiki/Roger_Vittoz
Réceptivité : disposition à recevoir des sensations. Ce moment, généralement court, met au repos le cerveau cognitif. C'est l'exercice de base du Vittoz. Il s'agit de laisser venir une sensation en ne cherchant ni à penser, ni à juger, ni à faire venir une image. À ce moment, seules les zones sensorielles du cerveau sont activées. Les autres sont au repos. Il ne s'agit pas de ne plus penser, il s'agit de donner un « coup de frein » à la pensée pour, ensuite, penser plus juste. Pour ne pas se laisser déborder par le « trop affectif ». Mettre les émotions à distance, sans refouler.
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