Non-acceptation du monde et chagrin qui me pourrissent la vie...

Forum crise existentielle, mal de vivre
Aquarius37
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Non-acceptation du monde et chagrin qui me pourrissent la vie...

Message par Aquarius37 »

Bonjour Messieurs et Mesdames psychologues, psychiatres, et aux autres qui peuvent me lire...
J'ai 26 ans, de sexe féminin. J'hésitais à mettre mon message de détresse dans la catégorie "hypersensibilité" pour avoir un avis vu qu'à la base c'est du à ça, un conseil pour aller mieux, mais je pense que ça a atteint le cap du TOC, de l'obsession incontrôlable, de la crise existentielle... Alors je poste ici... S'il y a d'autres âmes sensibles je leur déconseillerais vivement de lire les lignes suivantes pour ne pas les entraîner avec moi dans ma déception du monde... Et désolée, c'est long... :oops:


Alors voilà... Je souffre tellement mentalement que j’ai plusieurs fois envisagé d’en finir avec ce monde cruel en me suicidant car je ne peux plus le supporter (le monde, la Nature, comment tout est fait)... Sauf que je suis trop peureuse pour essayer de passer le cap et d’attenter à ma vie ! Donc je me retrouve à souffrir tous les jours, tout le temps, même si j’ écoute ma musique préférée ou que je fais mes activités , que je suis avec mes amis... Bah non, cette tristesse, cette horreur et cette non-acceptation du monde tel qu’il est me hante nuit et jour, je fais des cauchemars tout le temps (même éveillée ! ça revient sous forme d'images, de flashs très troublants)...

Voilà, le problème est que je n’accepte PAS du tout qu'un être vivant puisse ressentir de la douleur. Au point où ça en est extrême chez moi : je suis une hypersensible/hyper-empathe. Que ce soit de la douleur physique ou du stress. Quand je vois un poisson étouffer longuement sous les yeux d’un pêcheur insensible qui ne veut pas l’achever pour abréger ses souffrances, quand je vois une souris finir par mourir d’une crise cardiaque ou de coups sous les pattes d’un chat qui l’a maltraitée depuis une demi-heure, quand je vois un être humain qui se fait lyncher ou torturer par un autre... Toutes ces vidéos ou voir ça sous mes yeux m’a donné envie de vomir : je ressens chaque seconde comme un enfer, avec la victime, mentalement. Même quand je sais que c'est un film, une fiction, des acteurs. Si je devais lister tout ce qui me fend le coeur et m'indigne dans ce monde, la liste serait d'une longueur pharaonique... Savoir que toutes ces horreurs fréquent, que ça fait partie du quotidien... Ça me donne envie de me poignarder. :cry:

Beaucoup d’humains et d’animaux me dégoûtent pour leur nature insensible et égoïste.
« C’est dans la nature humaine » pour expliquer le vol ou l’envie de manipuler les autres à son avantage.
« C’est son instinct, sa nature » pour justifier qu’un animal aime chasser même le ventre rempli et faire durer le ‘jeu’ au lieu de le raccourcir comme je le ferais.
« Ils sont programmés comme ça » pour défendre les deux...
"C'est leur culture, il ne faut pas s'en mêler" mais la torture ce n'est pas de la culture...
« Ce sont des enfants » genre, un enfant de 7 ans ne sait pas ce qu’il fait quand il ricane en tapant sur un autre comme si c’était un punchingball...
Quand j’entends tout ça pour défendre et justifier l’insensibilité de certains humains et certains animaux... Grr ! Ça me met hors de moi ! :x Je n’aime pas qu’on trouve des excuses à ce qui est moche dans ses actions, peu importe sa génétique ou ses pulsions ! Le monde serait moins pourri si tout le monde avait pitié de ses proies, de ses congénères ou des plus faibles ! Et paradoxalement je suis capable de les pleurer ces insensibles, quand c’est à leur tour de passer à la casserole... :(

Ce monde m’écœure à être empli de souffrance, et la moindre souffrance, je trouve déjà que c’est quelque chose qui ne devrait jamais exister dans un monde parfait. Il y en a qui me donnent évidemment plus le vertige que d’autre. Je ne regarde pas l’espèce mais la durée, l’intensité, la monstruosité de ce qu’il subit... Le nombre de souffrants aussi... Les statistiques...


Mais là où c’est devenu encore plus invivable pour moi, c’est quand j’ai lu des articles scientifiques récents et nombreux (donc dur pour moi de remettre en question même si oh combien je le voudrais pour retrouver mon insouciance) qui disent que les insectes souffrent et stressent exactement aussi fort que nous contrairement à ce qu’on a longtemps cru, et que même les plantes souffrent et pensent. Je vous laisse imaginer quand je vois depuis des proches tuer par noyade, hypothermie ou autre mort lente un mille-pattes ou une araignée... Ou quand je vois quelqu’un couper un arbre régulièrement...
Quoique encore, les plantes j’ai réussi à me convaincre que les scientifiques peuvent se tromper (le coup du rosier qu’on bouture et ça fait deux êtres : donc un peu perché), mais les insectes sont des petits animaux, avec un cerveau... Même primitif je pense que la douleur est universelle... Pas besoin d’être intelligent et ingénieux pour avoir mal...

Et on en vient à l'un de mes plus gros TOCs qui me pourrit la vie :
Je ne veux PAS faire souffrir le moindre être vivant en lui infligeant une mort lente...
Et pourtant je suis obligée, à chaque fois que je passe l’aspirateur ou que je lave les draps de mon lit, de faire avec de forts risques beaucoup de mal à des millions de mini araignées (acariens) chaque fois que je fais juste un pauvre acte tout banal comme nettoyer chambre ! C’est le nombre surtout qui me donne la nausée... 2 millions morts noyés ébouillantés dans la machine à laver à 60 degrés... Bon appétit, chouette la vie... Cette vérité de dingue me montre comme la vie est mal faite et comme pour un être vivant il faut faire souffrir un nombre incalculable d'autres être vivants... Je n'ai jamais voulu vivre dans un monde comme ça...


Je n’arrive pas à accepter, même quand je fais tout pour essayer de fermer mon cœur, ma conscience, de me centrer que sur moi-même... Je n’y arrive pas ! J’ai l’impression qu’il faudrait me retirer des souvenirs, des connaissances, ou qu’on m’opère d’une partie de mon cerveau pour que je puisse vivre normalement. Ce serait tellement plus facile si je redevenais insouciante, si j’étais une imbécile heureuse.


« Comment peux-tu être heureuse alors qu’en ce moment même, des milliards et des milliards d’êtres vivants continuent de vivre et mourir dans des conditions inhumaines ? Espèce de sale petite chanceuse qui est née humaine, en France, dans une famille aimante ! Tu aurais pu naître dans le corps d’un petit enfant handicapé et souffrant de malnutrition, en animal qui va connaître une mort lente après avoir été emprisonné à vie... Ne prends de repos que quand le monde aura changé !»
Sauf que le monde ne pourra JAMAIS être suffisamment beau pour moi. La Nature ne peut de toute façon PAS changer. Même si on change le comportement des humains, à quoi bon ? Les animaux, on ne peut pas changer leur comportement ou le fait qu’ils se reproduisent en surnombre.

Non, c’est à moi de changer, de lâcher prise, de me concentrer sur mes loisirs et mon monde imaginaire merveilleux que j’aime dessiner et écrire les scénarios... Mais ma pauvre imbécile de conscience ne veut pas me laisser tranquille... Je lui hurle pourtant que je ne suis pas Dieu, je ne suis ni scientifique, ni bouchère, ni magicienne, ni une personne influente... Je ne peux pas contrôler la façon dont tout le monde se comporte, ni leur nature profonde et niveau d’empathie, ni la façon dont chaque être meurt...

Je m’excuse pour ce très long roman...
A votre avis, puisque je ne peux pas lâcher prise et accepter, devrais-je utiliser l’hypnose, des antidépresseurs... ?
Dubreuil
Psychologue clinicien
Messages : 19311
Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: Non-acceptation du monde et chagrin qui me pourrissent la vie...

Message par Dubreuil »

[quote="DUBREUIL"][quote="Aquarius37"]
Voilà, le problème est que je n’accepte PAS du tout qu'un être vivant puisse ressentir de la douleur. Au point où ça en est extrême chez moi : je suis une hypersensible/hyper-empathe. Que ce soit de la douleur physique ou du stress. Quand je vois un poisson étouffer longuement sous les yeux d’un pêcheur insensible qui ne veut pas l’achever pour abréger ses souffrances, quand je vois une souris finir par mourir d’une crise cardiaque ou de coups sous les pattes d’un chat qui l’a maltraitée depuis une demi-heure, quand je vois un être humain qui se fait lyncher ou torturer par un autre... Toutes ces vidéos ou voir ça sous mes yeux m’a donné envie de vomir : je ressens chaque seconde comme un enfer, avec la victime, mentalement. Même quand je sais que c'est un film, une fiction, des acteurs. Si je devais lister tout ce qui me fend le coeur et m'indigne dans ce monde, la liste serait d'une longueur pharaonique... Savoir que toutes ces horreurs fréquent, que ça fait partie du quotidien... Ça me donne envie de me poignarder. :cry:

*** OK, alors si vous savez que vous ne pouvez pas le supporter, soyez intelligente ne regardez pas toutes ces horreurs.
Nous en sommes pratiquement tous là, rassurez-vous, vous ne nous apprenez rien !
Car si vous persistez à le faire tout en criant au scandale, c'est qu'il y aurait en vous une jouissance sadique caressée par une bonne dose de complaisance morbide.

Beaucoup d’humains et d’animaux me dégoûtent pour leur nature insensible et égoïste.

*** Les mêmes qui vous émeuvent quand vous les regardez souffrir...

« C’est dans la nature humaine » pour expliquer le vol ou l’envie de manipuler les autres à son avantage.
« C’est son instinct, sa nature » pour justifier qu’un animal aime chasser même le ventre rempli et faire durer le ‘jeu’ au lieu de le raccourcir comme je le ferais.

*** Que feriez-vous ? Les achever, les tuer tout de suite ?
« Ils sont programmés comme ça » pour défendre les deux...
"C'est leur culture, il ne faut pas s'en mêler" mais la torture ce n'est pas de la culture...

*** Croyez-vous ? c'est du sadisme, mais d'où vient le sadisme ? Nous sommes tous des pervers polymorphes à la base, pensait Freud.

« Ce sont des enfants » genre, un enfant de 7 ans ne sait pas ce qu’il fait quand il ricane en tapant sur un autre comme si c’était un punchingball...
Quand j’entends tout ça pour défendre et justifier l’insensibilité de certains humains et certains animaux... Grr !

*** Si l'enfant " ne sait pas ce qu'il fait ", c'est qu'il a un trouble du comportement dû à ses instincts. Cela incombe en grande partie à son éducation, non ,

Ça me met hors de moi ! :x Je n’aime pas qu’on trouve des excuses à ce qui est moche dans ses actions, peu importe sa génétique ou ses pulsions !

*** OK. Alors que préconisez-vous pour pallier à la génétique et aux pulsions ?

Le monde serait moins pourri si tout le monde avait pitié de ses proies, de ses congénères ou des plus faibles ! Et paradoxalement je suis capable de les pleurer ces insensibles, quand c’est à leur tour de passer à la casserole... :(

*** Savez-vous d'où vient la pitié ?

Pleurer pour ces vilains méchants, quelle belle âme vous avez, en effet ! C'est trop.

Ce monde m’écœure à être empli de souffrance, et la moindre souffrance, je trouve déjà que c’est quelque chose qui ne devrait jamais exister dans un monde parfait. Il y en a qui me donnent évidemment plus le vertige que d’autre. Je ne regarde pas l’espèce mais la durée, l’intensité, la monstruosité de ce qu’il subit... Le nombre de souffrants aussi... Les statistiques...

*** Le monde parfait n'existe pas. L'harmonie de vos touches d'ordi non plus, d'ailleurs
On s'ennuierait à mourir dans un monde fait seulement de vos bonnes intentions. Le monde parfait, c'est la symbiose, le non-être. Avant que Adam et Eve se soit démarqués du sein de Dieu, que le père fasse coupure dans la relation exclusive du bébé et de sa mère...

L'équilibre est fait pour être recherché, une fois trouvé, il ne donne plus de place à l'espoir, au fantasme, au manque, on se re-casse la figure.

Mais là où c’est devenu encore plus invivable pour moi, c’est quand j’ai lu des articles scientifiques récents et nombreux (donc dur pour moi de remettre en question même si oh combien je le voudrais pour retrouver mon insouciance) qui disent que les insectes souffrent et stressent exactement aussi fort que nous contrairement à ce qu’on a longtemps cru, et que même les plantes souffrent et pensent. Je vous laisse imaginer quand je vois depuis des proches tuer par noyade, hypothermie ou autre mort lente un mille-pattes ou une araignée... Ou quand je vois quelqu’un couper un arbre régulièrement...
*** Et tous les petits organismes vivants que vous avez dans votre corps ? Et le sort des petits vers blancs dans les cerises ? Et vos desquamations qui pullulent de vie propre sur votre oreiller, et quand vous dormez ?

Quoique encore, les plantes j’ai réussi à me convaincre que les scientifiques peuvent se tromper (le coup du rosier qu’on bouture et ça fait deux êtres : donc un peu perché),
*** C'est à dire, perché ?

mais les insectes sont des petits animaux, avec un cerveau... Même primitif je pense que la douleur est universelle... Pas besoin d’être intelligent et ingénieux pour avoir mal...
*** Alors, que comptez-vous faire pour soulager toute ces douleurs que vous dénoncez ?

Et on en vient à l'un de mes plus gros TOCs qui me pourrit la vie :
Je ne veux PAS faire souffrir le moindre être vivant en lui infligeant une mort lente...
Et pourtant je suis obligée, à chaque fois que je passe l’aspirateur ou que je lave les draps de mon lit, de faire avec de forts risques beaucoup de mal à des millions de mini araignées (acariens) chaque fois que je fais juste un pauvre acte tout banal comme nettoyer chambre ! C’est le nombre surtout qui me donne la nausée... 2 millions morts noyés ébouillantés dans la machine à laver à 60 degrés... Bon appétit, chouette la vie... Cette vérité de dingue me montre comme la vie est mal faite et comme pour un être vivant il faut faire souffrir un nombre incalculable d'autres être vivants... Je n'ai jamais voulu vivre dans un monde comme ça...
*** Allez en Inde, vous y trouverez un écho à toutes vos pensées. Une partie du bouddhisme partage en effet vos convictions.
Par ex : chaque soir au moment où les moustiques sortent des hommes se mettent torse nu devant un grillage pour nourrir ces petites bestioles...

Je n’arrive pas à accepter, même quand je fais tout pour essayer de fermer mon cœur, ma conscience, de me centrer que sur moi-même... Je n’y arrive pas ! J’ai l’impression qu’il faudrait me retirer des souvenirs, des connaissances, ou qu’on m’opère d’une partie de mon cerveau pour que je puisse vivre normalement. Ce serait tellement plus facile si je redevenais insouciante, si j’étais une imbécile heureuse.
*** Je ne vous demande même pas quelle partie. Oui, enfin la c'est sûr, vous n'êtes pas heureuse !

« Comment peux-tu être heureuse alors qu’en ce moment même, des milliards et des milliards d’êtres vivants continuent de vivre et mourir dans des conditions inhumaines ? Espèce de sale petite chanceuse qui est née humaine, en France, dans une famille aimante ! Tu aurais pu naître dans le corps d’un petit enfant handicapé et souffrant de malnutrition, en animal qui va connaître une mort lente après avoir été emprisonné à vie... Ne prends de repos que quand le monde aura changé !»
*** Ca me rappelle les religieux qui se flagellent, qui se supplicient, qui jouissent de leur souffrance...

Sauf que le monde ne pourra JAMAIS être suffisamment beau pour moi. La Nature ne peut de toute façon PAS changer. Même si on change le comportement des humains, à quoi bon ? Les animaux, on ne peut pas changer leur comportement ou le fait qu’ils se reproduisent en surnombre.
Non, c’est à moi de changer, de lâcher prise, de me concentrer sur mes loisirs et mon monde imaginaire merveilleux que j’aime dessiner et écrire les scénarios... Mais ma pauvre imbécile de conscience ne veut pas me laisser tranquille... Je lui hurle pourtant que je ne suis pas Dieu, je ne suis ni scientifique, ni bouchère, ni magicienne, ni une personne influente... Je ne peux pas contrôler la façon dont tout le monde se comporte, ni leur nature profonde et niveau d’empathie, ni la façon dont chaque être meurt...
*** Oui, mais quand ON SAIT, on devient COMPLICE !

A votre avis, puisque je ne peux pas lâcher prise et accepter, devrais-je utiliser l’hypnose, des antidépresseurs... ?
**** Pourquoi faire ? Vous ne faites de mal à personne.
Et vous portez tellement bien tout le poids de la culpabilité du monde.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Laly974
Messages : 2
Inscription : 07 août 2018, 12:07

Re: Non-acceptation du monde et chagrin qui me pourrissent la vie...

Message par Laly974 »

Bonjour à tous après tout ce temps j ose venir sur un forum car je crois que j'ai besoin de savoir, comprendre ou peut être accepter ce que je ressens régulièrement.
Depuis toute petite j'ai toujours eu le sentiment d'être différente incomprise " d absorber" la souffrance et d en être parfois tellement rempli que je craque.
Pendant des années je me suis fais une armure n acceptant pas ou plutôt qui m empêcher de ressentir de l amour car j en avais peur peur de m attacher de me livrer de dire les choses comme je les ressentais je me suis toujours comporter comme si j étais invisible de l intérieur ne laissant paraitre que ce que les autres voulaient ou attendaient de moi. Et je me suis rendu compte qu au fur et à mesure des années cela m as épuisé psycologiquement et rendu malade meme physiquement par moment. J'ai été diagnostiqué deux fois bipolaire par deux psychiatres diffèrent et actuellement je suis suivi par un psychologue et c'est la première fois. Lui me dis que je suis hypersensible et que c'est pour cela que parfois je craque parce que je ne sais pas comment gérer toutes les émotions que j'ai à l intérieur de moi..Moi je n en sais rien tout ce que je sais c'est que ça me pourri la vie j'ai beaucoup de mal professionnellement car je m arrive pas a définir ce que je pourrais faire ou ne pas faire car je n ai aucune idée de ce que j'aime ou pas de ce que je suis réellement. Je suis actuellement avec un compagnon que j'aime plus que tout mais j'ai tellement peur qu'il m abandonne ou qu il me fasse souffrir que j'ai peur du reste du monde que ce soit par réseau sociale ou amicale et j'ai conscience aussi que cela doit le peser car ce sont des craintes irrationnelles la plupart du temps. Je suis constamment rempli d idées négatives et devalorisantes envers moi et mon parcours de vie un sentiment de toujours subir plus que D agir en changeant les choses mais j'ai aussi des périodes où je me sens normale et à ce moment c'est comme si j'étais une autre personne et j'ai du mal à comprendre...
Laly974
Messages : 2
Inscription : 07 août 2018, 12:07

Re: Non-acceptation du monde et chagrin qui me pourrissent la vie...

Message par Laly974 »

Bonjour à tous après tout ce temps j ose venir sur un forum car je crois que j'ai besoin de savoir, comprendre ou peut être accepter ce que je ressens régulièrement.
Depuis toute petite j'ai toujours eu le sentiment d'être différente incomprise " d absorber" la souffrance et d en être parfois tellement rempli que je craque.
Pendant des années je me suis fais une armure n acceptant pas ou plutôt qui m empêcher de ressentir de l amour car j en avais peur peur de m attacher de me livrer de dire les choses comme je les ressentais je me suis toujours comporter comme si j étais invisible de l intérieur ne laissant paraitre que ce que les autres voulaient ou attendaient de moi. Et je me suis rendu compte qu au fur et à mesure des années cela m as épuisé psycologiquement et rendu malade meme physiquement par moment. J'ai été diagnostiqué deux fois bipolaire par deux psychiatres diffèrent et actuellement je suis suivi par un psychologue et c'est la première fois. Lui me dis que je suis hypersensible et que c'est pour cela que parfois je craque parce que je ne sais pas comment gérer toutes les émotions que j'ai à l intérieur de moi..Moi je n en sais rien tout ce que je sais c'est que ça me pourri la vie j'ai beaucoup de mal professionnellement car je m arrive pas a définir ce que je pourrais faire ou ne pas faire car je n ai aucune idée de ce que j'aime ou pas de ce que je suis réellement. Je suis actuellement avec un compagnon que j'aime plus que tout mais j'ai tellement peur qu'il m abandonne ou qu il me fasse souffrir que j'ai peur du reste du monde que ce soit par réseau sociale ou amicale et j'ai conscience aussi que cela doit le peser car ce sont des craintes irrationnelles la plupart du temps. Je suis constamment rempli d idées négatives et devalorisantes envers moi et mon parcours de vie un sentiment de toujours subir plus que D agir en changeant les choses mais j'ai aussi des périodes où je me sens normale et à ce moment c'est comme si j'étais une autre personne et j'ai du mal à comprendre...
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