rien ne va plus....

Forum crise existentielle, mal de vivre
Dubreuil
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Re: rien ne va plus....

Message par Dubreuil »

En général, vous êtes déjà dans le collimateur des Services sociaux si un signalement a été fait.
Bon ou mauvais rapport, vous aurez sans doute une prise en charge AEMO, pour un an reconductible si l'éducateur référent " trouve que ça ne va pas trop bien !
Présentez-vous TOUJOURS aux rendez-vous fixés.

AEMO
Les mesures d'action éducative sont des mesures judiciaires conçues spécifiquement pour les mineurs. Elles sont issues de l'ordonnance du 23 décembre 1958 et répondent au principe de traitement spécifique de l'enfance en danger qui place l'éducatif au coeur de la décision judiciaire.

La mission première de l'AEMO est de faire cesser le danger immédiat par l'intervention d'une équipe pluridisciplinaire qui apporte aide et conseil aux parents, à la famille, aux mineurs bénéficiaires de la mesure, afin qu'ils puissent surmonter les difficultés morales, matérielles et personnelles auxquelles ils sont confrontés.

Sa mise en oeuvre porte sur une approche globale de la situation du mineur qui s'inscrit dans une histoire, un parcours de vie et un environnement.
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perdue78
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Re: rien ne va plus....

Message par perdue78 »

[quote="Dubreuil"]En général, vous êtes déjà dans le collimateur des Services sociaux si un signalement a été fait.

Bonjour Madame. Non ce n'est pas un signalement mais une information préoccupante administrative. Un signalement peut bien sûr intervenir à la fin de l'évaluation...

Bon ou mauvais rapport, vous aurez sans doute une prise en charge AEMO, pour un an reconductible si l'éducateur référent " trouve que ça ne va pas trop bien !

Le problème est que tout cela est "subjectif" et dans l'intérêt des travailleurs sociaux de poursuivre les mesures éducatives, donc ça n'ira jamais trop bien ... et donc, si les AEMO ne sont pas concluantes, ce qui est généralement le cas (d'après ce que j'ai pu lire, mais encore une fois les gens s'expriment rarement quand ça va bien sur les forum etc .. donc j'essaie de ne pas être non plus trop pessimiste même si pas simple) et elles finissent la plus part du temps en placements... Ca personne ne s'en remettra si cela doit arriver..
En l'état les assistantes sociales qui nous suivent sont douces et n'effectuent pas de critiques, mais j'ai l'impression que c'est plus une tactique pour nous endormir et trouver des failles. Or, failles il y a car toute famille est imparfaite. Ma fille a eu des soucis en début d'année mais elle est suivie depuis et il n'y a plus d'incidents, cela dit , elle a toujours du mal à s'intégrer dans sa classe alors que nous arrivons à la fin de l'année ce qui la fait souffrir.. et à la rentrée elle va au collège donc oui la situation reste "critique" et ça, il vont sauter à pieds joints dans cette faille... De plus depuis qu'ils sont entrés dans notre vie, ma famille se sent mal. Il faut que je reste forte mais si cela doit perdurer j'ai peur de ne pas tenir, et hop, encore un motif pour en rajouter une couche : mère "trop fragile" etc.. ce qui me rajoute de la pression.


Présentez-vous TOUJOURS aux rendez-vous fixés.
Si on nous impose ce genre de mesures, cela va avoir des conséquences désastreuses en termes organisationnels et financiers. Je peine à trouver un CDI et depuis 2016 que je suis dans cette région je n'ai connu que 3 mois de chômage car j'ai toujours réussi à trouver du travail en CDD. Si l'on m'impose des rendez vous n'importe où n'importe quand, cela va m'handicaper fortement dans mon travail ou mes recherches de travail . Et si je comprends bien, je n'aurais pas le choix de refuser ces rendez vous même si cela me nuit professionnellement...

Mes proches et les animateurs de la garderie et du centre de loisirs ainsi que les parents d'élèves sont choqués et ne comprennent pas que cela ai pu prendre une telle ampleur... Jour après jour je prends conscience avec effroi de ce qui nous arrive...

Bien à vous
Dubreuil
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Re: rien ne va plus....

Message par Dubreuil »

Si on nous impose ce genre de mesures, cela va avoir des conséquences désastreuses en termes organisationnels et financiers. Je peine à trouver un CDI et depuis 2016 que je suis dans cette région je n'ai connu que 3 mois de chômage car j'ai toujours réussi à trouver du travail en CDD. Si l'on m'impose des rendez vous n'importe où n'importe quand, cela va m'handicaper fortement dans mon travail ou mes recherches de travail . Et si je comprends bien, je n'aurais pas le choix de refuser ces rendez vous même si cela me nuit professionnellement...

Si vous ne pouvez vous présenter, à chaque fois envoye un recommandé à l'avance. Ou donnez une procuration ( une seule fois ) à quelqu'un de confiance.
Généralement, il y a malheureusement très souvent une obligation d'AEMO, mais si tout est rentré dans l'odre et que vos relations sont " bonnes ", l'affaire sera classée du jour au lendemain.
Avec surtout pour vous une prudence extrême si vous laissez votre fillette dans le même établissement.
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perdue78
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Re: rien ne va plus....

Message par perdue78 »

Dubreuil a écrit :Si on nous impose ce genre de mesures, cela va avoir des conséquences désastreuses en termes organisationnels et financiers. Je peine à trouver un CDI et depuis 2016 que je suis dans cette région je n'ai connu que 3 mois de chômage car j'ai toujours réussi à trouver du travail en CDD. Si l'on m'impose des rendez vous n'importe où n'importe quand, cela va m'handicaper fortement dans mon travail ou mes recherches de travail . Et si je comprends bien, je n'aurais pas le choix de refuser ces rendez vous même si cela me nuit professionnellement...

Si vous ne pouvez vous présenter, à chaque fois envoye un recommandé à l'avance. Ou donnez une procuration ( une seule fois ) à quelqu'un de confiance.
Généralement, il y a malheureusement très souvent une obligation d'AEMO, mais si tout est rentré dans l'odre et que vos relations sont " bonnes ", l'affaire sera classée du jour au lendemain.
Avec surtout pour vous une prudence extrême si vous laissez votre fillette dans le même établissement.
Merci pour ces informations
Ma fille passe au collège l'année prochaine, et n'aura pas les "enfants harceleurs" dans son nouvel établissement. J'espère que ça va aller.
Nous continuons le suivi psy et essayons avec le papa de nous arranger pour avoir des moments seules avec elle plus souvent (il a refait sa vie + résidence alternée, donc pas simple avec 2 enfants de 11 et 6 ans d'avoir des moments privilégiés avec chacun des deux). Il est évident que ma fille a des soucis mais elle a eu lourd à encaisser avec ce premier trimestre scolaire très difficile.
Ce que j'ai du mal à digérer ce sont les termes de l'IP où elle est présentée comme une enfant extra violente...
Bien à vous
perdue78
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Re: rien ne va plus....

Message par perdue78 »

Bonsoir,
Après nouveau rv de ma fille au CMPP avec la psychologue, je me suis décidée à rechercher un psy "privé". Je ne la "sens" pas cette psy du CMPP (la psychiatre par contre passe mieux) d'autant que le père de ma fille lui a parlé de cette IP et du coup elle m'a proposée de mettre en relation l'assistante sociale du CMPP avec ceux qui nous suivent pour l'évaluation :roll: . J'ai dit avec diplomatie que c'était aimable à elle mais que je devais déjà m'entretenir avec le papa pour prendre toute décision. ..
J'ai donc trouvé une psy qui propose des thérapies cognitives, entre autres, et j'ai rv pour ma fille mi juillet.
Dans la mesure où la psy du CMPP a évoqué un prochain rv qu'en septembre, cela va me permettre d'avoir une longueur d'avance, et ainsi nous désolidariser du CMPP.
Néanmoins j'ai peur de représailles éventuelles, sachant que les assistantes sociales risquent de prendre contact avec le CMPP...

Un avis ?
et aussi Mme Dubreuil, pourriez vous me donner votre avis éventuellement sur les thérapies cognitives ?
Dubreuil
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Re: rien ne va plus....

Message par Dubreuil »

Nous tombons des nues car notre fille y est décrite comme violente, et dangereuse pour les autres et pour elle même. Les faits retranscrits sont sortis de leur contexte et à la lecture on dirait une criminelle.
Quels ont ces faits ?

L'enquête sociale est en cours, et je le vit mal car ma fille est salie,
C'est à dire ?
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Dubreuil
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Re: rien ne va plus....

Message par Dubreuil »

LA THERAPIE COMPORTEMENTALE

La thérapie comportementale cognitive (souvent appelée TCC) est une forme populaire de psychothérapie qui met l'accent sur l'importance des pensées sous-jacentes pour déterminer comment nous nous sentons et comment nous agissons.
Les spécialistes de la TCC travaillent avec les patients pour les aider à découvrir, à approfondir et modifier leurs propres schémas de pensée et leurs réactions : ce sont elles qui déterminent nos perceptions et nos comportements. L'utilisation de la thérapie cognitive et comportementale offre aux patients une perspective précieuse, qui contribue à améliorer leur qualité de vie et à mieux gérer leur stress, notamment dans des situations difficiles où il faut résoudre des problèmes.
L’un des principes fondamentaux est que les situations externes, les interactions avec d'autres personnes et les événements négatifs ne sont pas responsables de nos mauvaises humeurs et de notre problème dans la plupart des cas.
En fait, les spécialistes de la TCC considèrent que c’est tout le contraire. En fait, ce sont nos propres réactions aux événements, nos « interprétations » des événements qui sont sous notre contrôle – et qui finissent par affecter notre qualité de vie.

Grâce à la thérapie cognitive comportementale, nous pouvons apprendre à changer la façon dont nous pensons, ce qui modifie notre façon de sentir, et modifie à son tour la façon dont nous envisageons et traitons les situations difficiles lorsqu'elles surviennent. Nous pouvons améliorer les pensées perturbatrices qui nous rendent anxieux, isolés, déprimés, enclins à manger « émotionnellement ».
Lorsque nous pouvons examiner avec précision et calme les situations sans distorsion de la réalité, de jugements ou de craintes supplémentaires, nous sommes davantage en mesure de savoir comment réagir de manière appropriée afin de nous sentir plus heureux à plus long terme.

1. Réduit l'anxiété
Selon le travail publié dans Dialogues in Clinical Neuroscience, les études autour de la TCC conclut à son efficacité incontestable pour les troubles liés à l'anxiété, notamment les troubles paniques, les troubles anxieux généralisés, les troubles d'anxiété sociale, les troubles obsessionnels compulsifs et le syndrome de stress post-traumatique. Dans l'ensemble, la TCC démontre à la fois son efficacité dans les essais contrôlés randomisés et son efficacité dans des milieux naturalistes entre les patients atteints d'angoisse et les thérapeutes. (4)
Les chercheurs ont constaté que la TCC fonctionne bien comme un remède naturel pour l'anxiété, car elle comprend diverses combinaisons des techniques suivantes: psychoéducation sur la nature de la peur et de l'anxiété, auto-surveillance des symptômes, exercices somatiques, restructuration cognitive (par exemple déconfirmation) , L'image et l'exposition in vivo aux stimuli craints (traitement de l'exposition), le sevrage des signaux de sécurité inefficaces et la prévention des rechutes.

2. Diminue les symptômes de la dépression
La thérapie cognitivo-comportementale est l'un des traitements les plus efficaces pour la dépression. Des études montrent que la TCC aide les patients à surmonter les symptômes de la dépression, comme le désespoir, la colère et le manque de motivation, et réduit leur risque de rechute dans le futur.
On pense que la TCC fonctionne très efficacement notamment du fait des changements dans la cognition (pensées) qui alimentent des cycles vicieux de sentiments négatifs et de ruminations. La TCC s'est également révélée prometteuse comme approche pour aider à lutter contre la dépression post-partum et en complément du traitement médicamenteux pour les patients bipolaires. (3)

3. Aide à traiter les troubles de l'alimentation
Le Journal of Psychiatric Clinics of North America rapporte que les troubles de l'alimentation sont l’une des difficultés où la TCC peut se montrer la plus efficace. La TCC peut aider à résoudre la psychopathologie sous-jacente des troubles de l'alimentation et remet en question la surévaluation de la forme et du poids. Cela permet aussi d’améliorer le contrôle des impulsions afin de prévenir la frénésie ou la purge, réduire les sentiments d'isolement et aider les patients à se sentir plus à l'aise autour des «aliments déclencheurs». (5)
La thérapie cognitive est devenue le traitement de choix pour traiter la boulimie nerveuse et les "troubles de l'alimentation non spécifiés", les deux diagnostics les plus courants du trouble de l'alimentation. Il est également prouvé qu’elle sera utile pour traiter environ 60 pour cent des patients atteints d'anorexie, considérée comme l'une des maladies mentales les plus difficiles à traiter.

4. Aide à améliorer l'estime de soi et la confiance
Même si vous ne souffrez pas de problèmes mentaux graves, la TCC peut vous aider à remplacer des pensées négatives et destructives qui conduisent à une faible estime de soi avec des affirmations positives et des attentes positives. Cela peut ouvrir de nouvelles perspectives pour gérer le stress, améliorer les relations et accroître la motivation pour essayer de nouvelles choses. (4)

5. Réduit les comportements addictifs et la toxicomanie
La recherche a montré que la TCC est efficace pour aider à traiter l’addiction au cannabis et d'autres dépendances aux drogues, comme la dépendance aux opioïdes et l'alcool, ainsi que d'aider les gens à cesser de fumer des cigarettes et des jeux de hasard. Les études publiées dans le Oxford Journal of Public Health impliquant des traitements pour cesser de fumer ont révélé que les compétences d'adaptation acquises au cours des sessions de TCC étaient très efficaces pour réduire les rechutes chez les personnes en sevrage tabagique et semblent être supérieures aux autres approches thérapeutiques. (6) La TCC est également efficace dans le traitement des dépendances problématiques liées au jeu (VS autres traitements témoins). (7)

Comment se déroule une séance de thérapie cognitive et comportementale ?
Votre psychologue ou votre psychothérapeute spécialisé en thérapie cognitive et comportementale aura reçu une formation spéciale et continue à se former en permanence.
Bien que les sessions puissent varier bien évidemment d’un thérapeute à un autre, elles suivent le plus souvent un schéma commun:
La session commence par une vérification de votre état/de votre humeur et de vos symptômes. Ensemble, vous et votre thérapeute fixeront un ordre du jour pour la séance. Une fois l'ordre du jour fixé, vous passez en revue la session précédente afin de pouvoir passer à la nouvelle. Vous examinez vos « devoirs » et discutez des problèmes rencontrés et de vos réussites. Ensuite, vous vous tournez vers les questions de l'ordre du jour. Les nouveaux devoirs sont fixés. La session se termine avec le thérapeute en résumant la session et en recueillant les commentaires. du patient. Une session typique dure 50 minutes à une heure.

Qu'est-ce que la restructuration cognitive?
La restructuration cognitive se réfère au processus de la TCC qui consiste à identifier et modifier les pensées négatives qui contribuent au développement de la dépression. Cela se fait en collaboration avec le patient et le thérapeute, souvent sous la forme d'un dialogue. Par exemple, un étudiant a peut-être échoué à son test de maths et conclut: "Cela me prouve que je suis stupide".
Le thérapeute pourrait demander si c'est vraiment ce que signifie le test. Afin d'aider l'élève à reconnaître l'inexactitude de la réponse, le thérapeute pourrait demander quelle est la note générale de l'élève en mathématiques.
Si l'élève répond: "C'est un B", le thérapeute peut alors souligner que sa réponse montre qu'il n'est pas stupide car il ne peut pas être stupide et avoir un B.
Ensuite, ils peuvent explorer des façons de refléter quelle est sa performance réelle sur le test.
La réponse «Je suis stupide» est un exemple de pensée automatique. Les patients souffrant de dépression peuvent avoir des pensées automatiques en réponse à certaines situations. Ces pensées sont automatiques dans la mesure où elles sont spontanées, négatives et ne sortent pas d'une pensée ou d'une logique délibérée. Elles sont souvent étayées par une hypothèse négative ou dysfonctionnelle qui guide la façon dont les patients se voient, la situation ou le monde qui les entoure.

Informations complémentaires sur la thérapie cognitivo-comportementale
La CBT a été créée pour aider les personnes souffrant de dépression, mais aujourd'hui elle sert à améliorer et à gérer différents types de troubles et symptômes mentaux, y compris: l'anxiété, le trouble bipolaire, le syndrome de stress post-traumatique, le trouble obsessionnel compulsif, les dépendances et les troubles de l'alimentation. (9)

Les techniques de la TCC sont également bénéfiques pour de nombreuses autres situations, et notamment aussi pour les personnes qui n’ont aucune forme de maladie mentale, mais qui souffrent de stress chronique, de mauvaises humeurs et d'habitudes sur lesquelles ils souhaitent travailler.
Le terme thérapie cognitive comportementale est considéré comme un terme général pour une classification des approches thérapeutiques qui ont des similitudes, notamment: la thérapie comportementale émotive rationnelle, la thérapie comportementale rationnelle, la thérapie vivante rationnelle, la thérapie cognitive et la thérapie comportementale dialectique.
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perdue78
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Re: rien ne va plus....

Message par perdue78 »

Ma fille est accusée d'avoir "proféré des menaces de mort" aux enfants "harceleurs" et d'avoir donné des coups de pieds. Je ne cautionne en aucun cas ce qu'elle a pu dire et faire (gestes) néanmoins elle a cherché à se défendre comme elle le pouvait, dans la mesure où le corps enseignant ne disait jamais rien quand elle allait se plaindre. Etant rancunière surtout en cas d'injustice, elle a eu du mal à lâcher prise et les ignorer. Maintenant ça va. Je ne cherche pas à me dédouaner, mais elle a appris beaucoup d'expressions, grossièretés à l'école et elle a reproduit ce qu'elle a vu ou entendu. A la maison tout le monde fait attention à son langage à part quelques gros mots parfois lâchés par mégarde de ma part, et la télévision est "contrôlée", c'est à dire, interdiction de zapper, et dessins animés de son âge et chez son papa idem.
Quand je dis que je suis choquée, c'est qu'à la lecture de l'IP cela m'a donné l'impression de lire un "fait divers" dans un journal qui raconte une rixe entre bandes rivales dans la rue. Je trouve que les mots ne sont pas adaptés aux faits. Quand je dis "salie" c'est qu'elle est cataloguée comme une enfant violente qui s'est seulement rebellée à un temps donné ne supportant plus d'être la tête de turc. Les enfants en question, étaient eux aussi "violents" mais cela avait l'air normal. Pas ma fille..
Bien entendu je ne nie pas qu'elle puisse rencontrer des problèmes à son épanouissement et nous cherchons des solutions.
Les problèmes de violence résident à l'école. A la garderie et au centre de loisirs ils disent que c'est une enfant sereine. A la maison, elle peut être taquine avec sa petite soeur mais jamais violente.
Phobie scolaire ?

Merci pour votre suivi.
Dubreuil
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Re: rien ne va plus....

Message par Dubreuil »

[quote="perdue78"]Ma fille est accusée d'avoir "proféré des menaces de mort" aux enfants "harceleurs" et d'avoir donné des coups de pieds. Je ne cautionne en aucun cas ce qu'elle a pu dire et faire (gestes) néanmoins elle a cherché à se défendre comme elle le pouvait, dans la mesure où le corps enseignant ne disait jamais rien quand elle allait se plaindre. Etant rancunière surtout en cas d'injustice, elle a eu du mal à lâcher prise et les ignorer.
*** Une enfant dit ce qu'elle ressent en cherchant les mots les plus forts, les plus explicites pour faire comprendre à son agresseur qu'il doit s'arrêter. On ne peut en aucun cas avoir la bêtise de donner à la colère d'un enfant, la violence et le calcul d'un adulte. Qui d'ailleurs en est au même point, et dit très souvent des mots qui dépassent sa pensée et ne sont que l'expression de sa rage !

Quand je dis que je suis choquée, c'est qu'à la lecture de l'IP cela m'a donné l'impression de lire un "fait divers" dans un journal qui raconte une rixe entre bandes rivales dans la rue. Je trouve que les mots ne sont pas adaptés aux faits.
*** C'est évident. Dans les propos, c'est la personne qui a écrit le compte-rendu qui a un problème sans doute avec une violence rentrée, ou contenue.

*** Ce sera le psy chez qui elle ira en libéral qui pourra rapidement faire un " bilan " caractérologique ", et démontrer que votre fillette n'est en rien une enfant violente ou pervertie. C'est à lui qu'il faudra expliquer que ce certificat sera très important, en ce sens que vous pourrez le produire SI les choses s'enveniment.

Phobie scolaire ?
*** Pourquoi ?
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perdue78
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Re: rien ne va plus....

Message par perdue78 »

Dubreuil a écrit :
perdue78 a écrit :Ma fille est accusée d'avoir "proféré des menaces de mort" aux enfants "harceleurs" et d'avoir donné des coups de pieds. Je ne cautionne en aucun cas ce qu'elle a pu dire et faire (gestes) néanmoins elle a cherché à se défendre comme elle le pouvait, dans la mesure où le corps enseignant ne disait jamais rien quand elle allait se plaindre. Etant rancunière surtout en cas d'injustice, elle a eu du mal à lâcher prise et les ignorer.
*** Une enfant dit ce qu'elle ressent en cherchant les mots les plus forts, les plus explicites pour faire comprendre à son agresseur qu'il doit s'arrêter. On ne peut en aucun cas avoir la bêtise de donner à la colère d'un enfant, la violence et le calcul d'un adulte. Qui d'ailleurs en est au même point, et dit très souvent des mots qui dépassent sa pensée et ne sont que l'expression de sa rage !

Quand je dis que je suis choquée, c'est qu'à la lecture de l'IP cela m'a donné l'impression de lire un "fait divers" dans un journal qui raconte une rixe entre bandes rivales dans la rue. Je trouve que les mots ne sont pas adaptés aux faits.
*** C'est évident. Dans les propos, c'est la personne qui a écrit le compte-rendu qui a un problème sans doute avec une violence rentrée, ou contenue.

*** Ce sera le psy chez qui elle ira en libéral qui pourra rapidement faire un " bilan " caractérologique ", et démontrer que votre fillette n'est en rien une enfant violente ou pervertie. C'est à lui qu'il faudra expliquer que ce certificat sera très important, en ce sens que vous pourrez le produire SI les choses s'enveniment.

*** Ce sera le psy chez qui elle ira en libéral qui pourra rapidement faire un " bilan " caractérologique ", et démontrer que votre fillette n'est en rien une enfant violente ou pervertie. C'est à lui qu'il faudra expliquer que ce certificat sera très important, en ce sens que vous pourrez le produire SI les choses s'enveniment.

Bonsoir. La psy libérale, ce matin, m'a proposé un rv pour demain suite à une annulation d'un patient. J'en suis vraiment très heureuse. D'autant qu'elle recoit beaucoup le samedi ce qui est très pratique du point de vue organisationnel. Je prends note de tous vos conseils et vous en remercie sincèrement.
Pensez vous que l'on doive dire aux assistantes sociales qui nous suivent actuellement que nous souhaitons consulter un psy privé et arrêter le CMPP ? et le CMPP doit-on les prévenir maintenant ou attendre septembre (pas de RV de pris mais la psy du CMPP m'a dit que la suite du suivi aurait lieu en septembre).



Phobie scolaire ?
*** Pourquoi ?
Elle n'a jamais trop aimé l'école (surtout les maths) , après c'est vraiment la première année où elle a rencontré de telles difficultés avec les autres enfants. Ca été dur à gérer ce premier trimestre , pour elle et pour nous parents, heureusement tout est rentré dans l'ordre mais elle n'est pas "sereine" à l'école. Scolairement cela se passe bien mais elle n'aime pas les contraintes du systeme scolaire. Il faut que tout soit ludique.
Elle a vécu aussi beaucoup de changements ; naissance de sa soeur, séparation entre son père et moi un an après avec rentrée au CP la même année. Visite chez un neuro pédiatre, rien trouvé d'alarmant. Je vivais seule à cette époque, et c'était difficile de tout gérer entre elle et sa petite soeur bébé. 3 ans après, déménagement en 2016 pour me rapprocher du père de mes filles et mettre en place de la résidence alternée (avec famille recomposée chez le papa et où cela se passe bien) où elle est arrivée dans une nouvelle école en cours d'année, puis deuxième déménagement 6 mois après dans la même ville pour avoir une maison plus spacieuse. Moi il a fallu que je retrouve du travail, que je m'occupe de tout un tas de choses etc bref on a eu beaucoup de choses à organiser. Quant au papa il a fait construire au cours de cette année scolaire et les enfants ont donc changé de maison cette année.
Raisons pour lesquelles avec discussion avec le corps enseignant, la directrice de l'académie, la psy scolaire, le maitre etc nous avons préféré ne pas faire changer d'école notre fille car trop de changements.
Je m'étale...


j'ai effacé précédent message car bug dans la mise en forme et moins lisible. désolée.


Phobie scolaire ?
*** Pourquoi ?
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