addiction jeu de hasard

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momobac
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Inscription : 04 mai 2020, 22:46

addiction jeu de hasard

Message par momobac »

Bonjour,

je suis addict au paris sportifs,croyant trouver la solution.j'accepte tout les pensées déguellasses pour jouer:pensées sexuelles de soumission et autres.j'ai perdu ma virilité à cause de cela.je me sens plus homme.j'ai ressenti cela,lorsque j'ai vu que je trouverai jamais de faille au jeu de hasard.

je dormais plus,j'étais excité en me disant,ça y'est j'ai trouve une faille au jeu.toute sorte de pensées incontrolable arrive.je pense qu'à jouer et à jouer,jusqu'à j'ai vu que c'était pas bon,je cracke,j'ai envie de me suicider.je me sens plus homme.toute les pensées que j'ai accepté pour jouer.

j'ai envie de me suicider
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: addiction jeu de hasard

Message par Dubreuil »

La situation dans laquelle vous vous trouvez peut en effet conduire certaines personnes au désespoir et leur faire commettre l'irrémédiable. Cependant, si vous avez écrit votre détresse sur ce forum, c'est que cet acte de courage a été fait dans l'espoir de ne pas en arriver là. C'est à ce titre que je vous propose d'établir un dialogue sur ce forum, en partant des informations communiquées ci-dessous...

Plusieurs types d’approches thérapeutiques ont été décrites pour le traitement des personnes présentant des problèmes de jeu. Hormis quelques techniques très spécifiques développées en thérapie cognitive, aucune ne peut à ce jour être considérée comme réellement spécifique. Dans la pratique, les différentes approches sont combinées. Les modèles les plus courants sont les suivants :

*** Les traitements utilisant l’approche cognitivo-comportementale.
Ce type de traitement part du principe qu’un des éléments majeurs de développement et de maintien du jeu excessif réside dans les croyances du joueur concernant le jeu. D’une part, le joueur a tendance à surestimer les probabilités de gain, d’autre part il pense pouvoir influencer favorablement le jeu par ses compétences ou son expérience. Cette approche considère que les croyances, les comportements et les émotions des personnes sont intimement liés et s’influencent réciproquement. Le traitement consiste alors à remettre en question ces croyances inadaptées, avec pour objectif une modification du comportement de jeu.
Un autre aspect de ce type de traitement consiste à repérer les situations associées à l’envie de jouer, et à identifier et entraîner des stratégies qui
permettent de gérer ces "situations à risque". Les traitements utilisant l’approche cognitivo-comportementale peuvent se faire en individuel ou en groupe.

*** Les traitements pharmacologiques.
Dans le contexte des dépendances aux substances, les pharmacothérapies visent à 1) soulager les effets de sevrage ; 2) remplacer les effets de la drogue ; 3) bloquer les effets de renforcement ; 4) soulager des troubles associés, afin de réduire l’abus aux drogues indirectement. Dans le contexte du jeu excessif, les traitements visent à atteindre les deux derniers objectifs. Les études portent essentiellement sur 3 types de traitements pharmacologiques :
la sérotonine, les stabilisateurs de l’humeur et les antagonistes opiacés (les inhibiteurs des opiacés).

*** Les traitements d’inspiration psychanalytique ou psychodynamique.
Le travail d’orientation psycho-dynamique a pour but d’aider les personnes présentant un jeu excessif à accroître leur compréhension des besoins émotionnels inconscients en rapport avec le comportement de jeu problématique. Selon la perspective psychanalytique, le joueur peut par exemple présenter un désir inconscient de perdre qui créerait en lui un sentiment de culpabilité, notamment envers les figures d’autorité comme les parents.
L’approche psychanalytique recouvre des approches variées, avec pour point commun une démarche centrée sur l’analyse des mouvements émotionnels survenant dans le cadre de la relation thérapeutique appelée transfert et contre-transfert, ce qui suppose un cadre d’intervention régulier et selon une durée d’intervention de moyen-long terme (mois-années). Toutefois, ils offrent également des stratégies et techniques qui
peuvent s’intégrer à des interventions brèves, et se surajouter à d’autres approches spécifiques.

*** Les traitements basés sur les programmes en 12 étapes
Ce type de traitement s’inspire du mouvement des Alcooliques Anonymes et se base sur les mêmes principes. Il s’agit de rencontres fixes, hebdomadaires, pendant lesquelles les joueurs peuvent discuter de leurs problèmes réciproques, s’entraider, s’identifier à d’autres joueurs et remédier à un sentiment d’isolement. Selon cette approche, le jeu est considéré comme une maladie et seule l’abstinence totale peut conduire au rétablissement.
Le programme de changement se base sur 12 étapes amenant les joueurs à réfléchir à leurs problèmes et à modifier leurs comportements, leurs croyances relatives au jeu et la signification attribuée à l’existence.

Les approches thérapeutiques sont fréquemment combinées, par exemple une médication, ou des entretiens de famille, peuvent venir compléter un autre type d’intervention.
D’autre part, il est fréquent que les programmes de traitement pour le jeu excessif intègrent un volet socio-éducatif ou socio-thérapeutique, avec des conseils en matière de gestion de budget ou de désendettement par exemple, ou encore la mise en place d’un cadre d’activités de réinsertion
socioprofessionnelle.

COMMENT EVITER LES RECHUTES
Dans le jeu excessif, comme pour la plupart des conduites addictives, les rechutes sont fréquentes lors des tentatives d’arrêt du comportement
problématique. Par rechute, on entend dans le cas particulier un retour à une perte de contrôle du comportement de jeu. Les rechutes sont souvent interprétées par le joueur et son entourage comme un échec;
Une autre attitude assez fréquente de la part du joueur consiste à banaliser la rechute. Or ces deux attitudes (dramatisation/banalisation) ne favorisent pas la reprise de contrôle. En effet, le joueur qui banalise peut passer à côté d’un signal indiquant une perte de contrôle qui risque de s’aggraver. Inversement, le joueur qui dramatise une rechute peut l’interpréter comme une incapacité à changer durablement, et de ce fait
renoncer à ses efforts de changement.
Pour les professionnels, la rechute est considérée comme partie intégrante du processus de changement. Il est important de prendre le temps d’analyser dans quel contexte elle est survenue. Ce peut être en effet l’occasion d’identifier de nouveaux éléments pour la suite du processus de changement, et de mettre en place de nouvelles stratégies qui permettent de le maintenir.

Propositions :

- Ayez peu d'argent liquide sur vous.
- Laissez cartes de débit et de crédit à
la maison.
- Annulez vos cartes de crédit.
- Demandez à votre banque de fixer un montant de retrait quotidien maximal peu élevé.
- Apprenez comment gérer un budget qui soit en adéquation avec vos revenus et vos dépenses.
- Pour la gestion de l’argent et des dettes, demandez conseil à un service social ou de désendettement.
- Mettez en place des virements bancaires permanents pour les factures de base (loyer, assurances, etc.).
- Utilisez les services d'auto-exclusion des casinos ou les "convention de visite" limitant le nombre de passages et leur durée par période de temps.
- Pensez aux activités que vous avez aimées par le passé et que vous avez abandonnées à cause du jeu.
- Planifiez des activités autres que le jeu pour les jours où vous recevez votre salaire.
- Tentez de voir les pièges que vous vous tendez avant d'aller jouer.
- Évitez pour un certain temps de fréquenter les endroits de jeu.
- Modifiez vos trajets pour vous assurer qu’une occasion de jeu ne se présente pas sur votre route.
- Dans un endroit de jeu, placez-vous le plus éloigné possible des jeux, évitez de parler de jeu, essayez de modifier vos habitudes.
- Accordez-vous des moments de plaisir.
- Evitez de vous punir.
- Pensez souvent à ce qui vous motive à arrêter de jouer.
- Confiez les cartes bancaires à un proche digne de confiance.
- Demandez un co-signataire pour vos retraits bancaires.
- Parlez de votre problème de jeu à des personnes de confiance.
- Donnez le message à vos proches de ne pas vous prêter d’argent.
- Faites-vous accompagner de quelqu’un quand vous devez retirer de l’argent.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
momobac
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Inscription : 04 mai 2020, 22:46

Re: addiction jeu de hasard

Message par momobac »

vous m'aviez pas dit d'ou venait les pensées intrusives sexuelles.Je n'arrive pas à me controler,quand je surestime que j'ai trouve une faille.ce qui est dangereux,je me dis que j'en ai rien à foutre.rassurez moi s'il vous plait.est du à une dépression.tout les joueurs n'ont pas les pensées comme les miennes.

ça fait longtemps,que je n'ai pas joué.je ne suis pas un joueur capable de miser gros.c'est juste,que je pensais trouver une faille au jeu.je passais la journée a déchiffrer les historiques lotofoot.je n'arrivais pas à dormir tellement que j'étais excité par le jeu.j'étais aggressive envers mes proches.

ces symptomes ont disparu quand j'ai vu que ce n'était pas possible de trouver une faille.je voudrais juste me rassurer que les pensées que j'avais était du à autre chose.je me sens dépressif , pas bien.j'ai perdu virilité et perte d'estime de moi en me disant bordel de merde,comment j'ai pu continuer à jouer malgré les pensées comme cela,Même si je sais que ces pensées ne sont pas reels.

merci
Dubreuil
Psychologue clinicien
Messages : 19311
Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: addiction jeu de hasard

Message par Dubreuil »

Le travail du psy n'est pas divinatoire, il consiste à aider le patient à se questionner sur le pourquoi de ses symptômes, car la solution est en lui, puisque c'est lui qui les a développé.
C'est à partir de ce que lui dit le patient qu'il va pouvoir faire " des liens " entre la passé et le présent de celui-ci.
Le rôle du psy n'est pas celui d'un médecin qui DONNE les bons médicaments, ni celui d'un père ou d'une mère, ou d'un parent ou ami, désolé de ce qui se passe, ou qui souffre de ne pas trouver la solution et les bons mots.
Il ne s'agit pas de sujet qui plaise ou non, le psy garde sa neutralité, et son rôle n'est pas de ressentir ou de ne pas ressentir de l'empathie pour le patient, il écoute la plainte, mais son rôle n'est pas d'y participer. Simplement de faire en sorte que la personne puisse en parler et comprendre que son trouble vient de quelque chose de plus profond que ce qui se voit ou se ressent dans la réalité.
Il est souvent impératif de consulter une personne non impliquée dans notre histoire, quelqu'un qui a appris à rester neutre, à écouter sans juger, à proposer sans imposer.
Votre " vérité", " vous la connaissez, c'est votre symptôme. C'est la souffrance que votre corps et votre esprit vous font ressentir, vous donnent à voir. Et votre réponse est très douloureuse, parce que vous ne vous posez pas " la bonne question " qui est à l'origine de ce mal-être.
Parce que vous vous arrêtez à la manifestation de cette souffrance, et que plus vous y pensez, plus vous voulez qu'elle s'en aille, plus elle vous pèse et vous angoisse. Alors que de cesser de lui donner de l'importance, déplacer votre intérêt ailleurs, dans les souvenirs où elle s'est insidieusement enracinée, vous aidera à en comprendre le message et traiter en priorité la cause, et non ses effets.
Un médecin ( généralise ou psychiatre ) donne des médicaments pour écraser la douleur mentale, pour qu'elle cesse. Mais elle reste tapie dans un coin de notre inconscient et reviendra dans d'autre manifestations somatiques.
Un psychologue clinicien ne prescrit pas de traitement psychiatrique, il accompagne pas à pas son patient pour l'aider à mettre des mots sur cette souffrance, à la faire monter à la conscience, la parler, la faire sortir enfin. A éradiquer cette douleur qui le paralyse et l'empêche d'être maître de sa vie et de son désir.
Et qui ne reviendra plus parce qu'elle aura été acceptée, comprise, assumée.
Le psy n'est qu'un témoin, un " passeur " du réel au symbolique, et à l'imaginaire. C'est par ses connaissances et sa propre analyse, qu'il avance des propositions de questionnement à son patient. Jusqu'à ce que ce dernier les reprennent à son compte, et arrive peu à peu à décanter, atteindre, et résoudre, à son rythme et dans le respect de sa personnalité, le cœur de son conflit psychique, qui n'est autre que le pourquoi de la réponse qui le fait tant souffrir.

Vous mélangez pédophilie et homosexualité.
Vous mélangez désir et fantasme.
Allez parler de cela en face à face avec un psy. Vous avez besoin de faire le point dans une thérapie.

Vous avez peur d'être homosexuel, mais pourquoi ? De par le monde ily a des centaines de milliers de personnes homosexuelles qui vivent tranquilles dans leur identité sexuelle, qui sont aimées et reconnues comme telles, des êtres puissamment intelligents et créatifs qui contribuent à faire avancer l'humanité dans la liberté et la tolérance.
Etre homophobe est aussi une pathologie, un trouble qui se doit d'être reconnu et travaillé s'il est source d'angoisse pour celui qui le vit.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
momobac
Messages : 12
Inscription : 04 mai 2020, 22:46

Re: addiction jeu de hasard

Message par momobac »

merci de m'avoir éclairé.Je pense que les pensées ont un lien avec mes peurs et mes pensées dérangeants de la vie réelle.ça a un lien un petit peu.Tout les joueurs n'ont pas tous ce genre de pensées.

je ne crains pas l'homosexualité.ce n'est pas ça.c'est que quand je suis exité par le jeu,quand je pense trouver une faille alors que tout le monde sait que c'est impossible,je ne contrôle rien et j'ai des pensées sexuelles qui accompagne celle ci.quand je n'ai pas l'excitation du jeu,ces pensées sont peu présentes en stress ou en dépression.

le jeu est une drogue.je voudrais juste être rassuré de la provenance de ces pensées.ces pensées ont elle une origine ou elle le produit d'une addiction au jeu?

merci
Dubreuil
Psychologue clinicien
Messages : 19311
Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: addiction jeu de hasard

Message par Dubreuil »

Il me semble que vous ne faites pas attention à ce que vous lisez. Calmez-vous, posez-vous, relisez. La réponse vous a été donné plusieurs fois.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
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