Les psys laissent faire les dominants

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Marc
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Les psys laissent faire les dominants

Message par Marc »

Bonjour à tous,

À regret, je tire le constat suivant :
- un père colérique m'a appris la peur et la soumission à coups de poings ;
- face à quiconque, mes efforts pour en sortir n'ont jamais été pris aux sérieux.

Les dominants peuvent s'en prendre à autrui.
Notre modèle performatif les craint ou les prend en exemple.

Une fois que le mal est fait, les démolis se font :
- reprocher de n'avoir pas deviné comment se défendre ;
- parler de pensée positive ou bienveillante par le psy,
qui prend l'argent à la fin de la consultation.

Bravo et merci.
Dubreuil
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Re: Les psys laissent faire les dominants

Message par Dubreuil »

Vous n'avez surtout ABSOLUMENT PAS COMPRIS ce qu'est le travail d'un psy.
Et vous n'avez certainement pas fait de psychothérapie avec un psy, encore moins de psychanalyse.
Par contre, si vous êtes allé voir un psychiatre, ce n'est pas un psy clinicien, et il ne peut en effet, en aucune façon vous écouter et vous aider psychologiquement. C'est un distributeur de drogues qui rendent plus malade que l'on est, et il n'est pas formé à la psychologie.
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Dubreuil
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Re: Les psys laissent faire les dominants

Message par Dubreuil »

Vous n'avez surtout ABSOLUMENT PAS COMPRIS ce qu'est le travail d'un psy.
Et vous n'avez certainement pas fait de psychothérapie avec un psy, encore moins de psychanalyse.
Par contre, si vous êtes allé voir un psychiatre, ce n'est pas un psy clinicien, et il ne peut en effet, en aucune façon vous écouter et vous aider psychologiquement. C'est un distributeur de drogues qui rendent plus malade que l'on est, et il n'est pas formé à la psychologie.

Parce qu'il est nécessaire, ou parfois vital, de " se " donner réponse à un trouble du comportement, un problème de couple, la signification d'un rêve, ou encore de passer un bilan psychologique, psychomoteur, d'orientation professionnelle, faire la différence entre angoisse, phobie, stress ou dépression nerveuse, dénoncer un harcèlement moral, une agression sexuelle vécue au présent, ou dans l'enfance, survivre après un deuil, comprendre et participer à la guérison de son cancer, gérer un conflit professionnel, affectif, ou familial... il est souvent impératif de consulter une personne non impliquée dans notre histoire, quelqu'un qui a appris à rester neutre, à écouter sans juger, à proposer sans imposer.

- " Peut-être, mais je ne vois pas comment un psy pourrait savoir ce que j'ai ! "

Parce que, " ce que vous avez ", vous le savez. Cette réponse vous la connaissez, c'est votre symptôme. C'est la souffrance que votre corps et votre esprit vous font ressentir, vous donnent à voir. Et votre réponse est très douloureuse, parce que vous ne vous posez pas " la bonne question " qui est à l'origine de ce mal-être.
Parce que vous vous arrêtez à la manifestation de cette souffrance, et que plus vous y pensez, plus vous voulez qu'elle s'en aille, plus elle vous pèse et vous angoisse. Alors que de cesser de lui donner de l'importance, déplacer votre intérêt ailleurs, dans les souvenirs où elle s'est insidieusement enracinée, vous aidera à en comprendre le message et traiter en priorité la cause, et non ses effets.
Un médecin ( généralise ou psychiatre ) donne des médicaments pour écraser la douleur mentale, pour qu'elle cesse. Mais elle reste tapie dans un coin de notre inconscient et reviendra dans d'autre manifestations somatiques.
Un psychologue clinicien ne prescrit pas de traitement psychiatrique, il accompagne pas à pas son patient pour l'aider à mettre des mots sur cette souffrance, à la faire monter à la conscience, la parler, la faire sortir enfin. A éradiquer cette douleur qui le paralyse et l'empêche d'être maître de sa vie et de son désir.
Et qui ne reviendra plus parce qu'elle aura été acceptée, comprise, assumée.
Le psy n'est qu'un témoin, un " passeur " du réel au symbolique, et à l'imaginaire. C'est par ses connaissances et sa propre analyse, qu'il avance des propositions de questionnement à son patient. Jusqu'à ce que ce dernier les reprennent à son compte, et arrive peu à peu à décanter, atteindre, et résoudre, à son rythme et dans le respect de sa personnalité, le cœur de son conflit psychique, qui n'est autre que le pourquoi de la réponse qui le fait tant souffrir.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
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Re: Les psys laissent faire les dominants

Message par Dubreuil »

CE QU'EST LA DEMARCHE DU PSY
La première raison qui me vient à l'esprit dans le fait d'entreprendre une thérapie quand on se sent " perturbé ", ( mais aussi quand on se sent bien, alors que l'on veut devenir un Professionnel de la Psychologie ), est d'ordre vital. Il parait évident à chacun de boire et de manger pour se maintenir en vie. Il me parait évident à moi de m'occuper de mon bon fonctionnement mental pour maintenir en vie " ma vie psychique " et mon équilibre psychologique.
L'esprit et le corps font un tout qui définit la personnalité de chacun. Avant même que de désirer aider les autres, il me semble essentiel de s'occuper de soi pour en avoir la force, les potentialités et les moyens adéquats.
Dès l'enfance nous étudions des matières propres à nous faire découvrir le monde où nous vivons, la terre, les animaux, le fonctionnement de notre corps, celui des animaux, des végétaux, etc.. quoi de plus naturel que d'étendre notre connaissance à ce qui se passe dans notre esprit, à comprendre les mécanismes de nos pensées, de nos rêves ?
Avant toute nécessité d'oeuvre charistique ( ou non ) l'étude de notre psychisme et l'utilisation des moyens proposés pour l'appréhender relève d'une curiosité naturelle et légitime.
Le " moi-je " en tant qu'individualité doit être appréhendé par son propriétaire, connu, accepté, habité le plus pleinement possible, compris enfin, pour devenir réceptif à l'autre, sensible à un dialogue tendant le plus possible vers une authenticité permettant alors, et seulement, une véritable écoute, un véritable échange, une aide, si telle se présente la demande de l'interlocuteur.
Aider. La notion d'aide est très complexe. Aider pourquoi ? Aider comment ? Aider pour qui ?
Dans son livre " la technique psychanalytique " Freud conseille :
- " une analyse didactique à tout futur analyste ( psychologue ) afin d'apprendre à connaître ce qui est en lui et acquérir ainsi des " impressions, et des convictions, qu'aucun ouvrage, aucune conférence n'eussent été capables de lui donner. "
Il dit également que :
- " toute personne sachant apprécier le prix de la connaissance et de de la domination de soi ainsi acquises, continue ensuite à s'analyser et reconnait de bon gré qu'elle ne cesse jamais de découvrir en elle-même, comme en autrui, des éléments nouveaux.
Au contraire, le psychologue qui aura négligé de se faire psychanalyser en sera puni, non seulement par son incapacité à dépasser un certain niveau de connaissance en analysant ses patients, mais par le risque encore plus grave de nuire à autrui. Car il cèdera facilement à la tentation d'attribuer à ses propres particularités qu'il perçoit obscurément, une valeur scientifique générale, jetant ainsi le discrédit sur la psychanalyse et induisant ainsi les patients en erreur."
Aider donc. Mais en définissant d'abord quelle aide demande la personne. Si elle a effectivement besoin de cette aide. Ne pas induire, parler ou projeter chez elle notre propre désir de secourir, notre propre besoin d'être secouru, aidé, compris.
On ne se sert pas de l'autre pour se guérir. Pour faire l'économie de notre propre thérapie.
Face au patient, notre propre analyse, quand elle est menée au terme de ce qui a été défini à son commencement, nous éloigne de la projection ou de nos situations conflictuelles non résolues. Elle nous apprend à faire la part du réel, de l'imaginaire, du fantasmatique, et la part qui est à " l'autre " qui ne nous appartient pas.
Aider comment ?
Par l'apprentissage de notre propre expérience en thérapie dans ce qu'elle comporte parfois de déprimant, d'exaltant, de culpabilisant, puis de pardonnant, de mortifère, de vivifiant..
C'est la compréhension de notre vécu, son acceptation, sa résolution, qui va nous permettre d'aborder celui de l'autre.
Ne plus se définir comme interlocuteur souffrant à sa place ou soucieux de lui donner des conseils, va lui restituer sa parole. Sa vraie parole, elle qui le rendait " malade " faute de ne pouvoir s'exprimer dans un lieu neutre et bienveillant.
Il pourra parler en son propre nom, se définir sans crainte d'être mêlé à des peurs ou des élans projetifs qui ne le concernent pas. Il fera sa propre guérison avec ses propres moyens, ses propres projections, son propre transfert.
Le Psy restant simplement un repère, un guide, un " recentrage."
Et si le psy n'a pas été aidé lui-même, s'il n'a pas fait sa propre thérapie auparavant, cette fonction sera impossible.
C'est également tout au long de notre propre analyse que nous prenons conscience de ce qui la constitue. D'une part dans ce " nous même " que nous lui apportons, mais aussi dans la technique du travail de l'analyste.
Au delà de sa remise en cause, le patient découvre une trame, un travail, une " connaissance " de la part de son analyste. Il perçoit peu à peu ses règles, ses impératifs, ses aspirations, ses buts. Qui sont ensuite dissociés de lui et deviennent structures de " sa " propre cure analytique.
C'est à cela, à ses connaissances psychologiques passant tout autant par la théorie que la pratique, au vécu de sa propre analyse, de ses propres " résistances ", de ses propres victoires, qu'un être peut prétendre en aider en autre dans sa mesure, sa dimension, dans son originalité, son unicité.
Aider pour qui ?
Parlant bien sûr en mon nom, je dirai que tout être qui s'interroge sur son existence, ses comportements, sa façon d'être avec lui-même et les autres, est déjà en thérapie. Son questionnement le place déjà " en auto-thérapie ".
Aller ensuite plus profondément en soi avec l'aide de techniques analytiques selon ses aspirations, ses goûts et ses besoins, démontre alors le respect que l'on se porte à soi-même. Et par truchement le respect que l'on porte à l'autre, le souci de vouloir véritablement sa propre harmonie, ainsi que l'authenticité des rapports que l'ont désire instaurer avec ceux que nous rencontrons.
Faire une thérapie, c'est d'abord s'occuper de soi, c'est nous aider en priorité, pour ensuite aider les autres pour eux-mêmes. C'est découvrir que nous sommes uniques et cependant multiples, partie intégrante de l'univers.
Pour ma part, souhaiter devenir " entier ", cohérent, conscient entre nos pensées et nos actes, c'est prendre soin de nous, de notre équilibre, et par extension, de celui de tous les autres hommes.
S'occuper de soi pour s'occuper ensuite de l'autre, c'est également s'occuper du devenir de l'humanité.
Aider l'autre, pour l'autre, sans projections, en ayant fait sa propre psychanalyse, l'aider dans ses besoins de réassurance, ou dans le marasme d'une dépression, l'enchevêtrement d'un état pathologique, c'est bien sûr savoir que nous sommes " vivant " et utile, mais surtout se sentir lié à une humanité qui avance et dont chaque membre est indispensable.
Parce qu'au delà de ce que nous sommes, de ce qui se dit, ne se dit pas, se fait ou ne se fait pas, existe une conscience universelle, un devenir qui nous dépasse, mais dont nous avons chacun en nous le début et l'aboutissement.
Et la responsabilité de mettre au monde, si nous en avons pris connaissance.[/quote]
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Dubreuil
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Re: Les psys laissent faire les dominants

Message par Dubreuil »

Et comme absolument comme dans toutes les professions il y a de mauvais professionnels, comme il y a de bons et de mauvais boulangers !
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Marc
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Re: Les psys laissent faire les dominants

Message par Marc »

Vous réagissez

- d'abord émotivement en capitales, me disant que je n'ai "RIEN COMPRIS"
- puis vous admettez qu'il existe de mauvais professionnels.

Je comprends que mon vécu dérange.

La question n'est pas ─ comme dans votre long texte ─ de deviner comment comprendre le psy.

Mais elle s'adresse à lui : que faites-vous concrètement pour réparer la nuisance des dominateurs ?
Dubreuil
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Re: Les psys laissent faire les dominants

Message par Dubreuil »

Nous tentons d'éveiller la conscience des dominés. C'était la vocation de mes écrits, et non un discours défensif.
Et c'est en effet au dominé de travailler sur lui-même afin de cesser de vivre dans la plainte et sur les bénéfices secondaires engendrés.

Je comprends votre révolte, cependant elle n'a pas sa place dans ce forum, si c'est uniquement pour en découdre avec les psychologues, et non nous exposer votre problématique afin que nous puissions en parler sereinement pour des solutions éclairées et constructives. Il est préférable qu'en toute courtoisie vous changiez de ton, ou ayez l'obligeance de ne plus insister.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Marc
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Re: Les psys laissent faire les dominants

Message par Marc »

Et voilà comment on inverse les rôles.
Le démoli vit dans sa plainte.
Elle déresponsabilise le démolisseur et fera votre rente.
Bonne chance à tous.
Dubreuil
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Re: Les psys laissent faire les dominants

Message par Dubreuil »

*** Depuis juillet 2013 vous ne vous êtes pas renouvelé.
Cela signe surtout un certain confort dans la revendication stérile.
Il n'y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre. Et plus on vieillit, moins la remise en cause personnelle est aisée.

Pour rappel :

Re: Refusant toute critique, notre époque est la première malade
Message par Marc » 24 juil. 2013, 21:47
Je vous comprends, Cenis,
Ce qui me souffle, c'est l'interdiction de critiquer. L'autre est toujours formidable.
Si un forum d'aide psychologique comme celui-ci avait été assailli par des Français critiquant l'arrivée de l'Occupant en 40, leur aurait-il aussi suggéré de collaborer ? Le groupe prend-il toujours la bonne direction ? Demain est-il toujours plus radieux et hier plus maussade qu'aujourd'hui ?
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Nullepart
Messages : 4
Inscription : 16 juil. 2013, 12:54
Contact : Contacter Nullepart
" ce qui me souffle, c'est l'interdiction de critiquer. L'autre est toujours formidable"
Tout a fait d'accord marc...! On vous dit toujours que l'on ne doit pas juger, ni mal interpréter , mais l'autre ça ne le concerne jamais ...!

cenis
Re: Refusant toute critique, notre époque est la première ma
Message par cenis » 25 juil. 2013, 13:02
Qui dit ça ?
Pas moi en tout cas .... Je critique et heureux ... Imagine un monde sans critique , un monde ouvert à toutes les dérives alors .. de plus, j'apprécie recevoir des critiques car c'est grâce à cela que je suis devenu Super Cenis :lol: ... Après il y a la critique positif et honnête qui sert à ameliorer et celle qui ne sert qua descendre ... Chaque prends ce qu'il veut ... :geek:
Aussi, ce n'est pas parce qu'on dit à quelqu'un une critique juste et intelligente que forcément la personne est prête à entendre cela et à recevoir cette "aide" ...
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Dubreuil
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Re: Les psys laissent faire les dominants

Message par Dubreuil »

- Savoir que si ce qu'a écrit le psy vous interpelle c'est que vous l'avez pris pour vous, sur un point ou un autre. Il vous a nécessairement touché là où vous aviez quelque chose à régler avec vous-même ou quelqu'un d'autre. Sinon cela serait resté dans l'état.

- Savoir que les mots d'un professionnel sont ceux d'une expérience clinique, et s'ils vous paraissent insupportables, c'est vous qui devez alors vous demander où cela vous fait mal. Vous ne pouvez parler que de vous, qu'en votre nom, puisque c'est de vous dont viennent vos émotions.

- Savoir que la plupart du temps, les psys ont poursuivi d'autres études après leur diplôme basique de fac. Ils ont souvent des spécialisations, des qualifications autres. Quand ils parlent de techniques, c'est qu'ils les ont la plupart du temps expérimentées sur eux-mêmes.

- Savoir que parce que vous pensez que l'autre a tort, vous n'avez pas nécessairement raison.

- Savoir que les mots " psys " écrits par un psy ne correspondent pas toujours à ce que l'on a l'habitude de lire, ou d'interpréter. D'où la nécessité de ne pas hésiter à demander au professionnel ce qu'il a voulu dire.

- Savoir qu'il faut laisser à la personne à laquelle vous donnez votre point de vue, ( et surtout pas votre conseil ! ) la possibilité de réfléchir à sa propre réponse. Sinon, si vous écrivez à sa place, vous lui créez une dette symbolique, vous l'infantilisez en quelque sorte, lui faisant valoir qu'il, ou elle, n'est pas en capacité de trouver tout(e) seul(e) ses propres arguments.

- Savoir que sa façon de s'exprimer, de riposter va lui permettre d'extérioriser des émotions enfouies qu'elle seule est en capacité de connaître et ressentir. Ecrire en son nom c'est en quelque sorte lui " ôter " sa parole.

- Savoir que ce n'est pas en quelques lignes qu'un psy peut accompagner un questionnement. Vous ne pouvez non plus, lui donner en quelques phrases toutes les émotions et les explications nécessaires à son entendement. Donc soyez compréhensif. Et si sa réponse ne vous semble pas adaptée, Il suffit de mieux vous exposer, et il réorientera ses propositions.

- Savoir que quand un psy répond il ne donne pas des ordres. Il propose une, ou des solutions. Vous avez toute latitude de prendre ce qu'il vous convient dans ses réponses.

- Savoir qu'un psy est en capacité de vraiment tout lire. Rien ne le blesse venant de son patient. Il sait qu'il n'est pas concerné. Il est le " révélateur " d'une souffrance qui s'exprime parfois contre lui mais dont il n'est pas l'artisan ( cela s'appelle le transfert )

- Savoir que l'expérience de l'analyse permet à un psy de vraiment se différencier professionnellement de son interlocuteur. Il a appris à rester neutre et ne pas se sentir " entamé " par la souffrance de l'autre.

- Savoir que le psy n'est en aucun cas un sorcier ou un devin. Il ne sait de vous que ce que vous allez lui dire. C'est à partir de ce que vous lui direz que ses connaissances et son expérience clinique lui permettront de vous donner un éclairage différent sur vos problèmes. Des propositions d'interprétation différentes de celles que vous aviez jusque là l'habitude d'entendre, ou d'élaborer.

- Savoir que dans un forum le " psy " reste un professionnel quand il intervient dans un post, il est en son lieu et place, et doit être respecté en tant que tel.

- Savoir qu'il est évident et logique que le psy supervise les écrits des internautes, et qu'il efface tout écrit glorifiant des comportements ou des pensées contraires au respect des valeurs de la morale, et de la psychologie.

Bonne route.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
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