Ma mère me frappe
Publié : 18 sept. 2012, 23:22
Je suis morte...
Je vis mais à l'intérieur je suis morte. Ma mère m'a tué.
Psychologiquement.
Notre relation est un gâchis énorme! Petite déjà, lorsqu'elle se disputait avec mon père, elle me frappait pour me punir. De quoi? J'attends toujours...
Petite fille, 4 vers ou 5 ans , il m'arrivait de faire un peu pipi dans ma culotte car j'avais du mal à me retenir, elle me battait et m'obligeait à rester au milieu de pièce, sans slip, le sexe à l'air pour me punir de m'être "masturber" A cet âge, je ne savais même pas ce que c'était...
A 8 ans, avec mon père nous sommes aller en vacance à la mer, elle a eu une violente dispute avec lui, et elle a décider de se suicider en mer. Bien-sûr, cela n'aurait eu aucun intérêt, si je ne mourrais pas aussi, et elle a essayer de me mettre sur la barque avec elle pour aller en mer. Je hurlais... J'en hurle encore...
La même année, chez nous, re-dispute avec mon père, et elle décide de nous suicider. J'ai encore le souvenir de moi, à genoux, en pleurant de toute mes forces de me laisser "encore 1 jour, juste 1"...
Tous les jours elle me disait qu'elle allait mourir le lendemain. Ce qui me mettais dans une tristesse et un sentiment d'impuissance terrible.
Lorsque je faisais des bêtises, elle s'énervait et m'étranglais. Elle relâchait la pression pile au moment où je me sentais partir... Une variante, mettre le coussin sur ma tête pour m'étouffer.
Ado, j'ai développé des troubles alimentaires terribles dont je souffre encore. J'ai pesé de 41 kilos (mon record) à 93 (aujourd'hui). Je suis aussi claustrophobe et j'ai tendance à me blesser "discrètement" au pieds, je m'arrache la peau.
C'est d'ailleurs ce qui m'a poussé à écrire ce soir. J'ai 30 ans aujourd'hui, elle est chez moi depuis 15 jours, et sa négativité me tue. Je me tue, et m'arrache de nouveau la peau. Au point qu'aujourd'hui j'ai eu un mal de fou à marcher sur mes pieds. J'en peux plus.
A 12 ans mon père est parti. On le voyait que la fin de la semaine. Ma mère l'a très très mal vécu. Elle m'a accusé d'etre le problème. Puis comme mon père persistait à venir me voir, elle a raconté à tout le monde que je couchais avec lui!
Elle a sombré dans la déprime, et ne parlait que de lui à longueur de temps. Il a refait sa vie, elle a mis 10 ans à s'en remettre. Elle passait ses journée chez des sorciers et autres magiciens pour le "faire revenir" car, bien-sûr, si mon père est parti c'est forcément qu'il a été envouté... A partir de cet âge ma vie est vraiment devenu un enfer. J'étais seule avec elle.
Elle critique tout, tout le temps, avec une obsession pour le sexe glauque. Le seul magasine qu'elle lit, c'est celui qui relate les faits divers atroces. Plus c'est glauques, plus elle adore, plus elle me les raconte et plus on se dispute car je n'ai pas envie d'entendre parler de gosses violés et tués au petit déjeuner tous les jours)
La voisine sort son grand chien tous les matin et soir? Forcément, elle couche avec! (a 12 ans, je ne savais même pas que ce genre de relation existait!)
Mon père vient me voir? Mais je couche avec pardi!
Le bouquiniste (chez qui j'allais souvent pour fuir l'ambiance de la maison) me loue des livres à un prix modique? C'est que forcément, je le paie "en nature", etc etc...
Mon père lui a raccroché au nez? Elle enlève le haut, et va seins nus les montrer au passant dans une crise d'hystérie. La honte... Dans le quartier j'avais la honte...
Et ça a duré 6 ans...
Les relations étaient exécrables entre nous, mais en grandissant j'ai commencé à ne plus me laisser battre comme quand j'étais petite. On en est venu aux mains plus d'une fois!
A 17 ans, je me suis fait volé mon cartable à la sortie du lycée avec une amie sous la contrainte d'un couteau. Je suis rentré chez moi en pleurant. Et vous voulez savoir la réaction de ma mère? Ma mère me frappe, elle m'a frappé de m'être laisser volé mon sac, avant de prendre un énorme couteau et de déballer dans mon lycée pour hurler qu'elle "va tuer le voleur" (qui n'étais pas un élève et qui avait déguerpi depuis belle lurette...) La honte...
A 18 ans, elle disait à tout le monde que jamais je n'aurais le bac (trop nulle). Lorsque je l'ai eu, et du premier coup, elle m'a craché au visage en disant à toute sa famille et voisins que j'avais couché pour l'avoir! (les copies du bac sont anonymes et c'est de l'écrit...)
Je m'habillais comme un sac de patate, car sinon, j'"étais jalouse de sa beauté et je voulais lui ressemblais", pour me faire la plus discrète possible, j'étais un vrai garçon manqué.
J'ai pas eu de sorties jeunes, pas eu de vrais amies (car à chaque fois que j'en avais une, elle l'attrapait à la sortie du collège puis lycée pour se plaindre de moi). Bonjour l'ambiance. J'ai pas eu de jeunesse, jamais eu de petits amis, jamais allé en colos ou autres ("pour me taper des mecs, jamais!" dixit ma mère
Dans ma ville, j'ai une sale réputation, parce que personne ne peut imaginer que la réalité soit différente de ce qu'ils entendent, quand c'est votre propre mère qui la raconte...
J'ai supplié mon père de m'aider à partir. A 19 ans, je suis arrivé à paris "enfin libre". Bien-sûr c'est la faute "à la magie" car mon père m'a ensorcelé pour que je la laisse... Pfff
Mais à chaque fois que je l'ai au téléphone, c'est pour qu'elle m'envoie sa négativité ou me dénigre. Quand elle vient c'est pareil. Je suis nulle, grosse et moche. Mes amis? Bien-sûr ils ne sont là que parce qu'ils obtiennent des services (en gros, je paie leur amitié). Etc, etc.
Elle se plaint A LONGUEUR DE TEMPS; de tout, tout le temps. Elle va voir le médecin au moins 3 fois par semaines. Son dos, ses pieds, ses cheveux, son foie, ses ongles, toujours quelque chose qui cloche. Elle a une peur terrible de la maladie et s'imagine toujours le pire. Toujours des analyses, des examens médicaux, elle parle de ca du matin au soir depuis 20 ans!
Elle se plaint de tout, mais elle ne change rien à sa situation. Lorsque je lui conseilles de trouver des solutions, elle m'ignore, ou fait semblant de ne pas l'entendre.
Elle m'étouffe à tous les niveaux. Même physique. Lorsqu'elle commence à me critiquer, je ressens une sensation d'étouffement physique. Je ne supporte plus les espaces clos.
J'en peux plus. J'en peux plus. J'en peux plus. Aujourd'hui j'ai 30 ans, et j'en peux plus. Rien ne change, elle est toujours égale à elle même, à critiquer, faire des sous entendu, à dire que tout le monde est jaloux d'elle, que personne ne l'a comprend, qu'on est des ingrats, etc etc.
J'en peux plus. Je ne vis pas. Si je l'appelle pas, elle appelle tout le monde, viens parler à mes voisins à tous ceux qui me connaissent pour leur dire à quel point je suis une fille ingrate, et qu'elle est en train de mourir et que je ne fais rien pour elle. Quand je l'appelle, elle me critique et m'humilie à LONGUEUR DE JOURNEE sans répit. Ce que je dis, ma silhouette, mon visage, mes cheveux, mon appart, mes voisins, TOUT TOUT TOUT; C'est un cercle vicieux.
Ce soir, après une ultime pique (la cinquième en une après midi), elle est allée se coucher et là je sens que la crise d'étouffement monte, monte. J'ai ouvert la fenêtre pour réussir à respirer. Et j'ai eu l'idée de chercher sur le net un endroit où parler. Je suis tombé sur ce forum.
Excusez moi si ce que je vous raconte est trop long et trop lourd...
Je vis mais à l'intérieur je suis morte. Ma mère m'a tué.
Psychologiquement.
Notre relation est un gâchis énorme! Petite déjà, lorsqu'elle se disputait avec mon père, elle me frappait pour me punir. De quoi? J'attends toujours...
Petite fille, 4 vers ou 5 ans , il m'arrivait de faire un peu pipi dans ma culotte car j'avais du mal à me retenir, elle me battait et m'obligeait à rester au milieu de pièce, sans slip, le sexe à l'air pour me punir de m'être "masturber" A cet âge, je ne savais même pas ce que c'était...
A 8 ans, avec mon père nous sommes aller en vacance à la mer, elle a eu une violente dispute avec lui, et elle a décider de se suicider en mer. Bien-sûr, cela n'aurait eu aucun intérêt, si je ne mourrais pas aussi, et elle a essayer de me mettre sur la barque avec elle pour aller en mer. Je hurlais... J'en hurle encore...
La même année, chez nous, re-dispute avec mon père, et elle décide de nous suicider. J'ai encore le souvenir de moi, à genoux, en pleurant de toute mes forces de me laisser "encore 1 jour, juste 1"...
Tous les jours elle me disait qu'elle allait mourir le lendemain. Ce qui me mettais dans une tristesse et un sentiment d'impuissance terrible.
Lorsque je faisais des bêtises, elle s'énervait et m'étranglais. Elle relâchait la pression pile au moment où je me sentais partir... Une variante, mettre le coussin sur ma tête pour m'étouffer.
Ado, j'ai développé des troubles alimentaires terribles dont je souffre encore. J'ai pesé de 41 kilos (mon record) à 93 (aujourd'hui). Je suis aussi claustrophobe et j'ai tendance à me blesser "discrètement" au pieds, je m'arrache la peau.
C'est d'ailleurs ce qui m'a poussé à écrire ce soir. J'ai 30 ans aujourd'hui, elle est chez moi depuis 15 jours, et sa négativité me tue. Je me tue, et m'arrache de nouveau la peau. Au point qu'aujourd'hui j'ai eu un mal de fou à marcher sur mes pieds. J'en peux plus.
A 12 ans mon père est parti. On le voyait que la fin de la semaine. Ma mère l'a très très mal vécu. Elle m'a accusé d'etre le problème. Puis comme mon père persistait à venir me voir, elle a raconté à tout le monde que je couchais avec lui!
Elle a sombré dans la déprime, et ne parlait que de lui à longueur de temps. Il a refait sa vie, elle a mis 10 ans à s'en remettre. Elle passait ses journée chez des sorciers et autres magiciens pour le "faire revenir" car, bien-sûr, si mon père est parti c'est forcément qu'il a été envouté... A partir de cet âge ma vie est vraiment devenu un enfer. J'étais seule avec elle.
Elle critique tout, tout le temps, avec une obsession pour le sexe glauque. Le seul magasine qu'elle lit, c'est celui qui relate les faits divers atroces. Plus c'est glauques, plus elle adore, plus elle me les raconte et plus on se dispute car je n'ai pas envie d'entendre parler de gosses violés et tués au petit déjeuner tous les jours)
La voisine sort son grand chien tous les matin et soir? Forcément, elle couche avec! (a 12 ans, je ne savais même pas que ce genre de relation existait!)
Mon père vient me voir? Mais je couche avec pardi!
Le bouquiniste (chez qui j'allais souvent pour fuir l'ambiance de la maison) me loue des livres à un prix modique? C'est que forcément, je le paie "en nature", etc etc...
Mon père lui a raccroché au nez? Elle enlève le haut, et va seins nus les montrer au passant dans une crise d'hystérie. La honte... Dans le quartier j'avais la honte...
Et ça a duré 6 ans...
Les relations étaient exécrables entre nous, mais en grandissant j'ai commencé à ne plus me laisser battre comme quand j'étais petite. On en est venu aux mains plus d'une fois!
A 17 ans, je me suis fait volé mon cartable à la sortie du lycée avec une amie sous la contrainte d'un couteau. Je suis rentré chez moi en pleurant. Et vous voulez savoir la réaction de ma mère? Ma mère me frappe, elle m'a frappé de m'être laisser volé mon sac, avant de prendre un énorme couteau et de déballer dans mon lycée pour hurler qu'elle "va tuer le voleur" (qui n'étais pas un élève et qui avait déguerpi depuis belle lurette...) La honte...
A 18 ans, elle disait à tout le monde que jamais je n'aurais le bac (trop nulle). Lorsque je l'ai eu, et du premier coup, elle m'a craché au visage en disant à toute sa famille et voisins que j'avais couché pour l'avoir! (les copies du bac sont anonymes et c'est de l'écrit...)
Je m'habillais comme un sac de patate, car sinon, j'"étais jalouse de sa beauté et je voulais lui ressemblais", pour me faire la plus discrète possible, j'étais un vrai garçon manqué.
J'ai pas eu de sorties jeunes, pas eu de vrais amies (car à chaque fois que j'en avais une, elle l'attrapait à la sortie du collège puis lycée pour se plaindre de moi). Bonjour l'ambiance. J'ai pas eu de jeunesse, jamais eu de petits amis, jamais allé en colos ou autres ("pour me taper des mecs, jamais!" dixit ma mère
Dans ma ville, j'ai une sale réputation, parce que personne ne peut imaginer que la réalité soit différente de ce qu'ils entendent, quand c'est votre propre mère qui la raconte...
J'ai supplié mon père de m'aider à partir. A 19 ans, je suis arrivé à paris "enfin libre". Bien-sûr c'est la faute "à la magie" car mon père m'a ensorcelé pour que je la laisse... Pfff
Mais à chaque fois que je l'ai au téléphone, c'est pour qu'elle m'envoie sa négativité ou me dénigre. Quand elle vient c'est pareil. Je suis nulle, grosse et moche. Mes amis? Bien-sûr ils ne sont là que parce qu'ils obtiennent des services (en gros, je paie leur amitié). Etc, etc.
Elle se plaint A LONGUEUR DE TEMPS; de tout, tout le temps. Elle va voir le médecin au moins 3 fois par semaines. Son dos, ses pieds, ses cheveux, son foie, ses ongles, toujours quelque chose qui cloche. Elle a une peur terrible de la maladie et s'imagine toujours le pire. Toujours des analyses, des examens médicaux, elle parle de ca du matin au soir depuis 20 ans!
Elle se plaint de tout, mais elle ne change rien à sa situation. Lorsque je lui conseilles de trouver des solutions, elle m'ignore, ou fait semblant de ne pas l'entendre.
Elle m'étouffe à tous les niveaux. Même physique. Lorsqu'elle commence à me critiquer, je ressens une sensation d'étouffement physique. Je ne supporte plus les espaces clos.
J'en peux plus. J'en peux plus. J'en peux plus. Aujourd'hui j'ai 30 ans, et j'en peux plus. Rien ne change, elle est toujours égale à elle même, à critiquer, faire des sous entendu, à dire que tout le monde est jaloux d'elle, que personne ne l'a comprend, qu'on est des ingrats, etc etc.
J'en peux plus. Je ne vis pas. Si je l'appelle pas, elle appelle tout le monde, viens parler à mes voisins à tous ceux qui me connaissent pour leur dire à quel point je suis une fille ingrate, et qu'elle est en train de mourir et que je ne fais rien pour elle. Quand je l'appelle, elle me critique et m'humilie à LONGUEUR DE JOURNEE sans répit. Ce que je dis, ma silhouette, mon visage, mes cheveux, mon appart, mes voisins, TOUT TOUT TOUT; C'est un cercle vicieux.
Ce soir, après une ultime pique (la cinquième en une après midi), elle est allée se coucher et là je sens que la crise d'étouffement monte, monte. J'ai ouvert la fenêtre pour réussir à respirer. Et j'ai eu l'idée de chercher sur le net un endroit où parler. Je suis tombé sur ce forum.
Excusez moi si ce que je vous raconte est trop long et trop lourd...