Je fanstasme sur mon psy... est-ce grave ?
Publié : 11 oct. 2015, 00:33
Bonjour,
Ceci mon premier post. Merci à celles et ceux qui l'accueilleront sans préjugés.
J'ai commencé une thérapie au mois de mai avec un psy clinicien. Je suis encore sceptique car je ne sais pas trop où ça va me mener, bien que je ressente le besoin de consulter. Je précise que j'ai vraiment du mal à me confier totalement, car je me restreins beaucoup. Je trouve assez difficile de raconter ma vie à quelqu'un que je ne connais pas du tout, même si c'est un professionnel diplômé bien sous tous rapports, qui a l'air de vouloir m'aider.
Lui ou quelqu'un d'autre, ce serait pareil, donc je voudrais quand même aller jusqu'au bout de ma démarche.
Franchement, je ne trouve pas que mon psy soit un beau gosse, c'est pas mon type du tout... il y a même des choses qui m'énervent chez lui (ex: son jargon de psy ou ses questions de psy), mais je fais la part des choses : il ne me veut pas de mal, il essaie de me comprendre et je reconnais que je ne l'aide pas toujours. En général, j'ai hâte que le rendez-vous se termine, tellement j'ai l'impression de subir ma présence dans son cabinet.
Récemment, je me suis retrouvée à fantasmer sur lui, en lui prêtant un corps beaucoup plus sexy et en imaginant des choses que je ne vous décrirai pas...
Je crois que c'est peut-être parce qu'une ou deux fois, il m'a dit des choses qui m'ont touchée, concernant certains épisodes personnels que je lui ai exposés. Je commence à ressentir des désirs bizarres, par rapport à lui, en dehors des séances.
Plus je me confie en lui, plus je me sens vulnérable. Et je n'ai pas envie d'être trop vulnérable parce que je veux garder le contrôle : je ne veux pas pleurer devant lui, je ne veux aucune dépendance... je veux garder la tête froide quand il exprime sa bienveillance.
Je ne me vois vraiment pas parler de ça avec lui, car ça m’embarrasse et en plus, c'est à des année-lumières de ce qui m'a poussée à le consulter.
Serait-ce le début d'un transfert amoureux... ?
Si oui, comment EVITER ça et reprendre mes esprits ?
Si non : pourquoi est-ce que je fantasme sur mon psy ? Serait-ce une déviance ? Dois-je consulter quelqu'un d'autre ?
Merci d'avance pour vos réponses.
Et encore merci pour ce forum, il m'a l'air pas mal et bien mieux que les grands sites bardés de pub où on lit tout et n'importe quoi, de la part de n'importe qui.
Ceci mon premier post. Merci à celles et ceux qui l'accueilleront sans préjugés.
J'ai commencé une thérapie au mois de mai avec un psy clinicien. Je suis encore sceptique car je ne sais pas trop où ça va me mener, bien que je ressente le besoin de consulter. Je précise que j'ai vraiment du mal à me confier totalement, car je me restreins beaucoup. Je trouve assez difficile de raconter ma vie à quelqu'un que je ne connais pas du tout, même si c'est un professionnel diplômé bien sous tous rapports, qui a l'air de vouloir m'aider.
Lui ou quelqu'un d'autre, ce serait pareil, donc je voudrais quand même aller jusqu'au bout de ma démarche.
Franchement, je ne trouve pas que mon psy soit un beau gosse, c'est pas mon type du tout... il y a même des choses qui m'énervent chez lui (ex: son jargon de psy ou ses questions de psy), mais je fais la part des choses : il ne me veut pas de mal, il essaie de me comprendre et je reconnais que je ne l'aide pas toujours. En général, j'ai hâte que le rendez-vous se termine, tellement j'ai l'impression de subir ma présence dans son cabinet.
Récemment, je me suis retrouvée à fantasmer sur lui, en lui prêtant un corps beaucoup plus sexy et en imaginant des choses que je ne vous décrirai pas...
Je crois que c'est peut-être parce qu'une ou deux fois, il m'a dit des choses qui m'ont touchée, concernant certains épisodes personnels que je lui ai exposés. Je commence à ressentir des désirs bizarres, par rapport à lui, en dehors des séances.
Plus je me confie en lui, plus je me sens vulnérable. Et je n'ai pas envie d'être trop vulnérable parce que je veux garder le contrôle : je ne veux pas pleurer devant lui, je ne veux aucune dépendance... je veux garder la tête froide quand il exprime sa bienveillance.
Je ne me vois vraiment pas parler de ça avec lui, car ça m’embarrasse et en plus, c'est à des année-lumières de ce qui m'a poussée à le consulter.
Serait-ce le début d'un transfert amoureux... ?
Si oui, comment EVITER ça et reprendre mes esprits ?
Si non : pourquoi est-ce que je fantasme sur mon psy ? Serait-ce une déviance ? Dois-je consulter quelqu'un d'autre ?
Merci d'avance pour vos réponses.
Et encore merci pour ce forum, il m'a l'air pas mal et bien mieux que les grands sites bardés de pub où on lit tout et n'importe quoi, de la part de n'importe qui.