Honte d’avoir touché ma cousine

Forum inceste, forum viol incestueux
Samuel2946
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Honte d’avoir touché ma cousine

Message par Samuel2946 »

:cry:
Salut tous le monde! Je me présente, mon nom est Samuel, j’ai 38, et j’aimerais vous faire part d’une situation du passé qui me tracasse réellement dont j’en fais presque une dépression, vos réponse à mes questions seraient réellement apprécié!

Tous cela a commencé une journée chez mon oncle , j’avais 14 ans et ma cousine 7/8 ans je croit! Nous étions dans la chambre de mon cousin, elle et moi avions voulu joué à un jeu de lutte pour s’amuser comme on fesait souvent

Et la, quelque minute après avoir joué, elle prend mes deux mains et me fais toucher ces fesses ,les flattants, et moi comme un con, j’y prenait à moitié jeu, cela a duré pas plus d’une ou 2minute

Et a 15 ou 16ans je croit elle devait avoir 9/10 ans, avant q’elle s’assoit sur le lit à côté de moi j’avais placé ma main à la même place sur le lit qu’elle s’en allait s’assoir , bien sûr Elle ses assit sur ma main

Aujourd’hui tous cela a refais surface, je m’en veut d’avoir mal agit pendant c’est 2fois la

Même si ses elle qui m’a fais toucher ses fesses en me prenant les mains je m’en veut , car je n’avais pas à laissé faire cela

Et je m’en veut tellement aussi à 16 ans d’avoir agit comme cela, même si ce n’était pas une main aux fesses comme font les agresseurs je m’en veut

Aujourd’hui ma cousine vas d’après moi toujours bien elle est toujours heureuse comme elle l’était auparavant, seulement, je comprend pas pourquoi j’ai agit ainsi, je croit que j’avais l’âge pour comprendre qu’il ne faut pas agir ainsi

J’attend vos réponse à ce sujet, cela me fais tellement du mal
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: Honte d’avoir touché ma cousine

Message par Dubreuil »

Bonjour,

Je vous envoie ce message car une culpabilité me ronge depuis maintenant 1 an.
En effet, je regardais une vidéo sur youtube pendant les dernières vacances d'été qui avait pour sujet la pédophilie. Tout a coup un souvenir est ressurgit de ma mémoire de manière beaucoup plus violente qu'auparavant. En faite à l'âge de mes 14-15 ans j'ai eu des pensées salaces sur beaucoup de filles. Une libido exacerbé pour une culpabilité infinie..
J'ai organisé un cache-cache avec mes cousins. Alors ma cousine âgé de 8-9 ans s'est caché sous un lit et moi tel un abruti fini je me suis caché avec elle sous le lit et en est profité pour lui caresser/attoucher son sexe et ses fesses.. Sa s'est passé dans un placard pendant le cache-cache également, je me souviens avoir mimer des positions sexuel. Et tout cela en prétextant qu'il n'y avait pas assez de place dans nos cachettes.
Je suis un monstre, mais qu'est-ce qui ma pris !! Pourquoi j'avais des "vu" sur ma petite cousine, pourquoi l'ai-je toucher tel un "porc" juste pour satisfaire un plaisir égoïste qui n'est pas tolérable au vu de mon âge. Je l'ai manipuler et se me rend dingue!!
Aujourd'hui ma cousine a 14 ans, je ne sais pas si elle à des souvenirs de ce qui s'est passé. Elle fait de la musique, beaucoup de sports et on a de bon rapport. Je ne sais pas si elle se force à être bien, être rigolote et à rire en ma présence mais elle est toujours de bonne humeur et est celle qui fait rire la famille. Toujours est il que je ne voulais vraiment pas lui faire de mal et que je me foutrait bien une droite à mon moi du passé pour ne pas faire cette acte, mais le mal est fait. Je n'ai penser qu'à moi.
Pensez-vous que je doit demander pardon à ma cousine pour cet acte que j'ai commis? Elle est si gentille et si jeune je ne voudrais pas la brusquer. Que faire??
Je suis assez désemparé actuellement, ne me fustigez pas trop svp. J'y pense tous les jours depuis 1 an, c'est ma moral et ma conscience qui me le rappelle dès que je n'y pense plus.. Je crois avoir fait quelque chose qui me poursuivra jusque dans ma tombe, je ne sais plus quoi faire.
Merci de m'avoir lu,
Au revoir

Ma réponse :
Nous avons tous plus ou moins un désir, une anedocte, voir en passage à l'acte concernant notre libido infantile.
À l’enfance, les jeux sexuels s’intègrent normalement dans le quotidien. A l'adolescence tout devient trouble et compliqué
Ce type d’exploration sexuelle est d’ordre spontané et intermittent. Cela veut donc dire qu’un jeu sexuel pourra se vivre à l’improviste, dans un contexte, ou non prémédité par les fautifs.
La sexualité de l’enfant se distingue de plusieurs façons de la sexualité adulte, et ce, tant sur les plans physiques que psychologiques. Les besoins liés à l’exploration de la sexualité sont bien différents. L’enfant explore surtout par curiosité, recherche d’information, de plaisir et de sensations. D’autant plus qu’un enfant cherche à comprendre les différences de genre (qu’est-ce qui fait de moi un garçon ou une fille? Quelles sont les différences avec l’autre sexe?), sans désirer séduire ou procréer.
Des jeux sexuels impliquant l’observation ou le toucher des organes génitaux ou encore, le partage de baisers sur la bouche ou sur les joues permettront aux enfants de se comparer et de se différencier par rapport à l’autre sexe.
Enfin, si certains jeux sexuels peuvent faire partie d’un développement sexuel sain, d’autres pourraient être plus préoccupants. Par exemple, si les enfants qui s’adonnent régulièrement à des jeux sexuels n’ont pas le même âge ou le même niveau développemental ce peut être questionnant. Ou encore, si l’un d’eux vit une détresse émotionnelle, de la colère, de la peur ou de l’anxiété à ce moment là, ou si le jeu implique l’insertion d’objets ou la pénétration d’une partie du corps, il serait alors important de se tourner vers des ressources professionnelles.

Messagepar Dubreuil » 15 sept. 2018, 10:53
Le cerveau se développe très rapidement durant la petite enfance puis adopte une vitesse de croisière assez lente jusqu’à l’âge adulte.
Le cerveau est formé à 95/100 dès l’âge de 5 ans, mais les secteurs les plus sophistiqués ne complètent leur développement qu’à la fin de l’adolescence. Dans le cerveau, la partie appelée corps calleux est un ensemble de nerfs réunissant tous les secteurs du cerveau qui participent à son bon fonctionnement, par exemple dans la prise des décisions
Cet ensemble de « câbles » est indispensable à l’intelligence, à la conscience, à la connaissance de soi.
Au tout début de l’adolescence le cortex préfrontal connait une poussée de croissance spectaculaire. L’essentiel de la maturation de cette partie du cerveau a lieu entre 12 et 20 ans.
Vers 20 ans le cortex est pratiquement maître du contrôle des émotions, de la maîtrise de soi, et de la rationalité des décisions.
Tant que le cortex frontal est inopérant les systèmes de compréhension de soi et des autres sont plus ou moins anarchiques.
Sport, musique, réussite scolaire, sens des responsabilités, conscience sociale, peuvent être câblés chez les adolescents.
Il se peut que les années de l’adolescence soient arqués par la rage, la dysfonction, et la désaffection, et ces aspects peuvent restés « gravés » dans la tête de l’adolescent à son passage adulte.
Tout comme le cerveau de l’enfant, celui de l’adolescent est parfois instable, dys-fonctionnel, et imprévisible. On pourrait dire qu’ils ont des circuits nerveux tout neufs qui se déclenchent souvent de façon inattendue. Ils sont momentanément inaptes à contrôler leur impulsivité, à anticiper, et à comprendre les conséquences probables de leurs actes.
Impulsivité et goût du risque sont extrêmement importants dans le développement de la maturité et de l’identité de l’adolescent.
Il est dangereux de demander à un adolescent de se conduire comme un adulte, ou qu’il le fasse en croyant disposer de tous les privilèges de cet état. Il ne sera pas encore en mesure de gérer son autonomie, l’indépendance de ses décisions, et l’évaluation de sa propre conduite, son cerveau ne maîtrise pas tout.
Les impulsions cérébrales l’emportent sur le jugement, le comportement souvent particulier est dû à des « ratés » du système nerveux, sans plus. Il faut attendre que ça passe.
La croissance désordonnée du cerveau peut se traduire par d’imprévisibles modes de pensée, où les réactions subites l’emportent sur le jugement rationnel.
Une déficience neurologique peut empêcher l’enfant, puis l’adolescent à bien identifier et se servir correctement des émotions sociales, telles que la peur ou la colère.
Tout ceci ne sont pas des défauts de caractère, de la méchanceté, de la perversion narcissique, mais le résultat transitoire d’un vice de « câblage » qui se réglera avec le temps !

C'est aujourd'hui, en qualité d'adulte, avec vos pulsions et votre morale adulte que vous posez un jugement sévère sur vos agissements d'adolescent. Pourtant, vous n'étiez pas à ce moment là en capacité totale d'anticiper et de prendre la mesure de votre responsabilité sexuelle.
Il me semble que vous devriez apprendre à relativiser ce qui se passe dans l'enfance, nous n'en sommes que des acteurs. Et cela dans un contexte familial et éducatif que nous ne maîtrisons pas.
Aller voir un psy pour en parler est une bonne solution. Prenez simplement note que l'on ne peut accompagner l'autre, plus loin que l'on est allé.
La culpabilité est inhérente à l'humanité, c'est grâce à elle que nous n'avons pas encore tuer nos voisins et qu'il y a encore du monde sur la terre ( ! ) mais elle ne doit en aucun cas pourrir la vie, l'esprit, et le coeur des personnes qui, comme vous, possèdent l'empathie, la sensibilité et le respect d'autrui.
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Dubreuil
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Re: Honte d’avoir touché ma cousine

Message par Dubreuil »

Ne paniquez pas ! Je me permets de vous joindre le message d'un autre internaute présentant la même problématique. Ainsi, vous y trouvez réponse également !

[quote="Dubreuil"]Bonjour,
Je vous envoie ce message car une culpabilité me ronge depuis maintenant 1 an.
En effet, je regardais une vidéo sur youtube pendant les dernières vacances d'été qui avait pour sujet la pédophilie. Tout a coup un souvenir est ressurgit de ma mémoire de manière beaucoup plus violente qu'auparavant. En faite à l'âge de mes 14-15 ans j'ai eu des pensées salaces sur beaucoup de filles. Une libido exacerbé pour une culpabilité infinie..
J'ai organisé un cache-cache avec mes cousins. Alors ma cousine âgé de 8-9 ans s'est caché sous un lit et moi tel un abruti fini je me suis caché avec elle sous le lit et en est profité pour lui caresser/attoucher son sexe et ses fesses.. Sa s'est passé dans un placard pendant le cache-cache également, je me souviens avoir mimer des positions sexuel. Et tout cela en prétextant qu'il n'y avait pas assez de place dans nos cachettes.
Je suis un monstre, mais qu'est-ce qui ma pris !! Pourquoi j'avais des "vu" sur ma petite cousine, pourquoi l'ai-je toucher tel un "porc" juste pour satisfaire un plaisir égoïste qui n'est pas tolérable au vu de mon âge. Je l'ai manipuler et se me rend dingue!!
Aujourd'hui ma cousine a 14 ans, je ne sais pas si elle à des souvenirs de ce qui s'est passé. Elle fait de la musique, beaucoup de sports et on a de bon rapport. Je ne sais pas si elle se force à être bien, être rigolote et à rire en ma présence mais elle est toujours de bonne humeur et est celle qui fait rire la famille. Toujours est il que je ne voulais vraiment pas lui faire de mal et que je me foutrait bien une droite à mon moi du passé pour ne pas faire cette acte, mais le mal est fait. Je n'ai penser qu'à moi.
Pensez-vous que je doit demander pardon à ma cousine pour cet acte que j'ai commis? Elle est si gentille et si jeune je ne voudrais pas la brusquer. Que faire??
Je suis assez désemparé actuellement, ne me fustigez pas trop svp. J'y pense tous les jours depuis 1 an, c'est ma moral et ma conscience qui me le rappelle dès que je n'y pense plus.. Je crois avoir fait quelque chose qui me poursuivra jusque dans ma tombe, je ne sais plus quoi faire.
Merci de m'avoir lu,
Au revoir

Ma réponse :
Nous avons tous plus ou moins un désir, une anedocte, voir en passage à l'acte concernant notre libido infantile.
À l’enfance, les jeux sexuels s’intègrent normalement dans le quotidien. A l'adolescence tout devient trouble et compliqué
Ce type d’exploration sexuelle est d’ordre spontané et intermittent. Cela veut donc dire qu’un jeu sexuel pourra se vivre à l’improviste, dans un contexte, ou non prémédité par les fautifs.
La sexualité de l’enfant se distingue de plusieurs façons de la sexualité adulte, et ce, tant sur les plans physiques que psychologiques. Les besoins liés à l’exploration de la sexualité sont bien différents. L’enfant explore surtout par curiosité, recherche d’information, de plaisir et de sensations. D’autant plus qu’un enfant cherche à comprendre les différences de genre (qu’est-ce qui fait de moi un garçon ou une fille? Quelles sont les différences avec l’autre sexe?), sans désirer séduire ou procréer.
Des jeux sexuels impliquant l’observation ou le toucher des organes génitaux ou encore, le partage de baisers sur la bouche ou sur les joues permettront aux enfants de se comparer et de se différencier par rapport à l’autre sexe.
Enfin, si certains jeux sexuels peuvent faire partie d’un développement sexuel sain, d’autres pourraient être plus préoccupants. Par exemple, si les enfants qui s’adonnent régulièrement à des jeux sexuels n’ont pas le même âge ou le même niveau développemental ce peut être questionnant. Ou encore, si l’un d’eux vit une détresse émotionnelle, de la colère, de la peur ou de l’anxiété à ce moment là, ou si le jeu implique l’insertion d’objets ou la pénétration d’une partie du corps, il serait alors important de se tourner vers des ressources professionnelles.

Messagepar Dubreuil » 15 sept. 2018, 10:53
Le cerveau se développe très rapidement durant la petite enfance puis adopte une vitesse de croisière assez lente jusqu’à l’âge adulte.
Le cerveau est formé à 95/100 dès l’âge de 5 ans, mais les secteurs les plus sophistiqués ne complètent leur développement qu’à la fin de l’adolescence. Dans le cerveau, la partie appelée corps calleux est un ensemble de nerfs réunissant tous les secteurs du cerveau qui participent à son bon fonctionnement, par exemple dans la prise des décisions
Cet ensemble de « câbles » est indispensable à l’intelligence, à la conscience, à la connaissance de soi.
Au tout début de l’adolescence le cortex préfrontal connait une poussée de croissance spectaculaire. L’essentiel de la maturation de cette partie du cerveau a lieu entre 12 et 20 ans.
Vers 20 ans le cortex est pratiquement maître du contrôle des émotions, de la maîtrise de soi, et de la rationalité des décisions.
Tant que le cortex frontal est inopérant les systèmes de compréhension de soi et des autres sont plus ou moins anarchiques.
Sport, musique, réussite scolaire, sens des responsabilités, conscience sociale, peuvent être câblés chez les adolescents.
Il se peut que les années de l’adolescence soient arqués par la rage, la dysfonction, et la désaffection, et ces aspects peuvent restés « gravés » dans la tête de l’adolescent à son passage adulte.
Tout comme le cerveau de l’enfant, celui de l’adolescent est parfois instable, dys-fonctionnel, et imprévisible. On pourrait dire qu’ils ont des circuits nerveux tout neufs qui se déclenchent souvent de façon inattendue. Ils sont momentanément inaptes à contrôler leur impulsivité, à anticiper, et à comprendre les conséquences probables de leurs actes.
Impulsivité et goût du risque sont extrêmement importants dans le développement de la maturité et de l’identité de l’adolescent.
Il est dangereux de demander à un adolescent de se conduire comme un adulte, ou qu’il le fasse en croyant disposer de tous les privilèges de cet état. Il ne sera pas encore en mesure de gérer son autonomie, l’indépendance de ses décisions, et l’évaluation de sa propre conduite, son cerveau ne maîtrise pas tout.
Les impulsions cérébrales l’emportent sur le jugement, le comportement souvent particulier est dû à des « ratés » du système nerveux, sans plus. Il faut attendre que ça passe.
La croissance désordonnée du cerveau peut se traduire par d’imprévisibles modes de pensée, où les réactions subites l’emportent sur le jugement rationnel.
Une déficience neurologique peut empêcher l’enfant, puis l’adolescent à bien identifier et se servir correctement des émotions sociales, telles que la peur ou la colère.
Tout ceci ne sont pas des défauts de caractère, de la méchanceté, de la perversion narcissique, mais le résultat transitoire d’un vice de « câblage » qui se réglera avec le temps !

C'est aujourd'hui, en qualité d'adulte, avec vos pulsions et votre morale adulte que vous posez un jugement sévère sur vos agissements d'adolescent. Pourtant, vous n'étiez pas à ce moment là en capacité totale d'anticiper et de prendre la mesure de votre responsabilité sexuelle.
Il me semble que vous devriez apprendre à relativiser ce qui se passe dans l'enfance, nous n'en sommes que des acteurs. Et cela dans un contexte familial et éducatif que nous ne maîtrisons pas.
Aller voir un psy pour en parler est une bonne solution. Prenez simplement note que l'on ne peut accompagner l'autre, plus loin que l'on est allé.
La culpabilité est inhérente à l'humanité, c'est grâce à elle que nous n'avons pas encore tuer nos voisins et qu'il y a encore du monde sur la terre ( ! ) mais elle ne doit en aucun cas pourrir la vie, l'esprit, et le coeur des personnes qui, comme vous, possèdent l'empathie, la sensibilité et le respect d'autrui.
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Samuel2946
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Re: Honte d’avoir touché ma cousine

Message par Samuel2946 »

Merci de ta réponse ! J’ai commencé à beaucoup être dépressif à partir d’un documentaire à propos des pedophiles , j’etais avec ma femme, en écoutant tous ce qu’il disait ‘ j’avais l’impression d’être pedophile avec tous ce qu’il disait

J’ai peur qu’on me considère comme un pedophile car a 15 ou 16 à cause que j’ai placé ma main en dessous ou l’endroit s’en allait s’assir ma petite cousine sur le lit

Cela ma traumatisé car il est écris dans un texte à propos des pedophiles que commettre un acte a 16 pourrait être considérer la personne comme pedo http://www.psychiatrissimo.com/quest-ce-quun-pedophile/

Pourtant je n’aime pas les enfants et j’ai jamais pensé à toucher un enfant !!

Aider moi j’ai besoin de vos avis au plus vite !
Minijeune
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Re: Honte d’avoir touché ma cousine

Message par Minijeune »

Salut,
Je pense que la personne qui était le mieux placé pour vous répondre professionnellement l'a fait un peu plus haut.

J'ai déjà écrit sur ce sujet aussi...
Je ressentais énormément de culpabilité face à un moment où pré adolescente, j'aurais pu commettre quelque chose que j'aurais considéré être grave... ça l'avait un lien avec des enfants que je gardais et oui un peu de sexualité... j'ai gardé ça en moi des années avant d'avoir été capable d'en parler, ici, sur le forum...

Ça fait moins peur quand c'est anonyme que d'en parler en face à face avec quelqu'un... la peur qu'un professionnel nous dise en pleine face qu'on est vraiment pédophile... cette peur que quelqu'un vienne confirmer ce que vous pensez de vous...

Je pense que plus on attend avant de parler de quelque chose qui nous tracasse, plus ça prend de l'empleur dans notre tête et tout devient distortionné...

Et je pense aussi que peu importe qui pourrait vous dire que vous n'êtes pas pédophile, si ça vous angoisse de l'être à un tel point que vous vous voyez comme un pédophile, personne ne pourra rien pour vous... et vous allez sûrement cogner à toutes les portes jusqu'à temps que quelqu'un vous confirme ce que vous pensez... puis bang... vous allez juste aller de plus en plus mal à mon avis...

En même temps, malgré le fait que j'aille pu mal agir dans le passé, selon ce que ma conscience me dit... je sais que je ne suis pas pédophile... je le sais au fond de moi que c'est une erreur de jeunesse... en fait, c'est une phase de l'exploration de la jeunesse et c'est justement ce ressenti d'avoir franchi une limite qui nous apprend vraiment la ligne entre ce qui est adéquat et ce qui est pathologique...

Alors que vous, vous semblez pris à un stade...

Je ne sais pas mais si ça vous perturbe autant... et que vous ayez aussi peur malgré le fait qu'on vous dise que vous n'êtes pas un abuseur d'enfant... pourquoi alors cette obsession sur le sujet... ça me fait penser à quelqu'un qui aurait vécu un traumatisme mais qui aurait oublié... puis qui se mettrait à se percevoir comme étant le "méchant" alors que le.vrai "méchant" n'est pas lui... mais son propre abuseur... la vision de devenir peut-être comme l'abuseur devient si intense qu'on déplace un peu l'étiquette sur soi... c'est plus facile de se percevoir comme un pédophile que de s'avouer qu'on a nous même été victime... ça protège du même coup le souvenir refoulé... tout en ayant de la haine... tournée contre soi... parce que le.corps et l'esprit s'en rappellent et c'est un moyen de faire sauter le presto sans se mettre à risque... comme.d'avoir accès à ce souvenir douloureux...

Mais bon, je ne suis pas psy, je n'ai pas les termes exact ou la certitude de ce que j'apporte comme théorie... tout ce que je sais c'est que c'est ça qu'il se passe dans ma vie... peut-être que ça pourrait l'être aussi dans la votre.

Soyez bienveillant envers vous et surtout, ne croyez pas tout ce qu'il se trouve sur des sites internet... allez voir un psy si vous en ressebtez le besoin. Ça.pourrait vous aider puis avec l'événement traumatique our vous, je crois que vous aurez aucune conséquence...
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: Honte d’avoir touché ma cousine

Message par Dubreuil »

Mini jeune, vos propos sont toujours très à propos et exacts. Merci de votre témoignage.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
Psychologue clinicien
Messages : 19311
Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: Honte d’avoir touché ma cousine

Message par Dubreuil »

Un autre témoignage. Et ensuite je pense qu'il sera inutile de tenter de vous rassurer. Si vous persistez dans la croyance d'être un pédophile, alors que des arguments humains et professionnels vous ont été donnés, allez consulter un psychiatre. Car je suis psychologue, et vous avez l'air de penser que c'est votre structure mentale qui ne va bien. Dommage.

Vous lirez en bas de page de ces pots, la réponse de Antony, qui est sexologue sur ce forum.

inceste, j'ai honte, j'ai touché ma soeur

Citer
Messagepar bluesdusoir » 20 févr. 2011, 18:44
Bonjour désolé si je ne suis pas dans le bon thème pour poster mais je ne savais pas trop ou poster.....
Voila bonjour, tout d'abord je me présente j'ai 16 ans, je suis en seconde, je suis un garçon
Voila ce que j'ai vais vous dire je ne l'est dis a une seul personne, un amis de classe de cette année car il a insisté pour que je lui dise pourquoi je me sentais mal et car je voulais me confier maintenant je regrette de lui avoir dis.... Voila il s’avère que ce garçon est le frère de ma vrai première copine ce qui n'est pas pour arranger les choses car j'ai peur que si un jour on s'embrouille il lui dise.
En fait il y a quelque temps j'avais environ 14,15ans j'ai dormis avec ma soeur car elle avait peur de dormir toute seul. Et un soir alors qu'elle dormais a cette époque le sexe me travaillais beaucoup j'ai voulu voir comment c'était de toucher un vagin donc je l'est caressait très légèrement juste effleuré, j'ai tout de suite regrette mon geste mais le problème ce que cela m'a excité et il s’avère que j'ai recommencé plusieurs fois. Ca s'est passé sur une longue période environ 1 ans car je dormais peu souvent avec elle et ça a dus ce reproduire 5 ou 6 fois a chaque fois de façon plus poussée. c'est à dire qu'une fois j'ai regardé et touché le sexe de ma soeur à travers le pyjama... La dernière fois que je l'est fais ca remonte a cette été.
A chaque fois que je le faisait j'avais un sentiment de honte et je regrette amèrement mon acte mais il s'avère que j'est recommencé plusieurs fois La dernière fois que je l'est fais je me suis sentie extrêmement mal pendant une longue période et depuis je n'est plus jamais recommencé me disant que je devais faire avec et que c’était une erreur de jeunesse. Le problème c 'est que depuis cette été j'ai extrêmement gagné en maturité et en réflexion et je me rends maintenant compte de mon acte plus qu'immonde, et depuis que j'ai ma première copine et que l'ont a fais des choses c'est pire il ne se passe pas une semaine sans que j'y pense et que je regrette mes gestes... Maintenant je me remet sans cesse en question sur n'importe lequel de mes actes normal ou pas, je me demande si je n'est pas un problème.
Je ne pense pas, je pense que a l'age ou je l'est fais je ne me rendais pas compte et que j’étais attiré par des pulsions sexuel, mais maintenant j'aimerais plus que tout revenir en arrière ou oublier ces gestes mais je ne peu pas. Maintenant je me dégoûte j'ai déjà pensé au suicide même si je sais que je n'arriverais pas a ca. Voila j'ai décidé d’écrire car ce matin je en sais pas pourquoi j'y est fort pensé en allant me coucher et ce matin je me suis sentis horriblement mal en y repensant, je me dégoûte. Alors voila je me dis d'un coté que la seul personne a qui j'ai fais du mal c 'est encore moi car j'en souffre psychologiquement et que personne appart mon amis n'est au courant, mais je en sais que faire....
Alors je voudrais savoir d’après vous suis-je malade ? est il possible que ce soit dus au faite qu'a cette époque le sexe me travaillais beaucoup et que j'avais des pulsions ? dois-je consulter un psy ( j'en ai envie mais j'ai peur, et je ne veux surtout pas que mes parents l’apprennent...) ? Et surtout, surtout dois-je en parlais a ma copine car nous sommes proche de franchir le cap et j'aimerais lui dire avant de le faire par respect pour elle mais j'ai tellement peur qu'elle me regarde différemment, qu'elle me quitte, je ne pourrais le supporter
Voila s'il vous plait dites moi ce que vous en pensez ? avez vous déjà eu des expériences similaire ? Il me semble qu'un de mes amis a fais la même mais je ne peu être sur.... Merci d'avance et s'il vous plait pas de réponse me disant que je suis un psychopathe qu'il faut que je me pende ou des trucs dans le genre si je pouvais avoir des réponses réfléchis s'il vous plait car c 'est sérieux et je suis extrêmement mal. Je précise que jamais je ne ferais plus une chose du genre et que je regrette amèrement mon geste et que plus jamais je ne ferais de choses aussi déplacé maintenant que je me rend réellement compte de la gravité de mon acte.
Merci d'avance
Haut

nicole dubreuil
Psychologue clinicien

Citer
Messagepar nicole dubreuil » 20 févr. 2011, 18:55
Tout d'abord commencez par vous calmer.
Si ce que vous racontez est la stricte vérité, vous n'avez pas lieu de vous angoisser à ce point et de croire que vous êtes un psychopathe !
La seule chose qui me semble primordiale dans cette histoire, et dont vous ne parlez pas, c'est votre soeur.
Que sait-elle ? S'en est-elle rendue compte ? Si oui, comment réagit-elle ?
Pourquoi ne parlez-vous pas d'elle qui est la principale intéressée ?

J'attends votre réponse pour vous répondre clairemnt, et rassurez-vous, d'une façon strictement professionnelle.
A plus.

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Messagepar bluesdusoir » 20 févr. 2011, 20:26
Non elle n'est pas au courant elle dormait j'en suis sur, et elle ne c’était pas réveillée
Haut

Messagepar nicole dubreuil » 21 févr. 2011, 01:16
Vous avez tout au plus commis un acte de voyeurisme. Et cela ne peut s'appeler ni viol ni inceste.

Quand on est jeune et que la sexualité s'éveille il y a une recherche de " comment s'est fait " le sexe de l'autre, " et comment ca se passe ", etc, etc..
Beaucoup de jeunes gens et jeunes filles font des " expériences " volontaires entre eux, sans violence, sans forcément de façon perverse ou vicieuse.

La curiosité est légitime, la vôtre n'a rien d'exceptionnel, ce sont les circonstances qui ne le sont pas.
Votre trouble est normal, mais vous vous êtes " traumatisé " tout seul.

Il me semble qu'il n'y a pas à polémiquer sur un sujet aussi léger dans les dommages causés à votre soeur, qui n'en sait rien, n'en souffre pas et à qui vous ne devez rien dire pour lui éviter un quelconque traumatisme a posteriori.
Même chose pour votre petite amie, ne lui parlez de rien. Elle non plus n'a pas à être traumatisée ( ? ) par vos actes infantiles.
Vouloir " vous libérer " de ce secret serait surtout considéré comme un pur acte d'égoïsme de votre part.
C'est justement en cela et dans cela que vous devez assumer votre inconséquence.
C'est tout.

Par contre, si cela n'a pas de gravité, je pense que pour votre propre équilibre psychologique, vous devriez tout de même en parler à un psy pour apprendre à " vous pardonner ", retrouver votre équilibre psychologique en atténuant votre culpabilité.
Bien à vous.
Nicole Dubreuil. Psychologue Clinicienne.


Antony
Sexologue à la retraite
Messages : 2357
Messagepar Antony » 21 févr. 2011, 11:20
Bonjour,
J'abonde dans le sens des propos de Nicole. Il n'y a pas lieu de culpabiliser à ce point. Vous n'étiez qu'un "petit polisson", rien de bien méchant puisque le seul mal que vous faites c'est à vous même. Vous avez compris ce qu'il ne faut pas faire, cela me semble essentiel, alors vivez votre belle jeunesse avec votre copine sans vous faire des "noeuds" au cerveau, sans vous prendre la tête. Vous beaucoup trop jeune pour regarder dans le "rétroviseur", regarder devant vous ce que vous avez à vivre et accepter ce que vous avez fait comme faisant partie de l'expérience et l'apprentissage de la vie, l'apprentissage d'une conduite responsable.
Antony
Sexologue à la retraite (plus de cabinet) depuis de nombreuses années.
Je réponds aux MP et je suis navré de voir que l'on ne vient pas lire les réponses que je fais au MP.
Merci de m'écrire sur mon adresse mail : antony.sxlg@gmail.com plutôt que de m'envoyer des MP. Je suis aussi sur Facebook : https://www.facebook.com/antony.rucy.7
Coach gratuitement en sexologie clinique.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
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Re: Honte d’avoir touché ma cousine

Message par Dubreuil »

De la part de Minijeune :
" Et je pense aussi que peu importe qui pourrait vous dire que vous n'êtes pas pédophile, si ça vous angoisse de l'être à un tel point que vous vous voyez comme un pédophile, personne ne pourra rien pour vous... et vous allez sûrement cogner à toutes les portes jusqu'à temps que quelqu'un vous confirme ce que vous pensez... puis bang... vous allez juste aller de plus en plus mal à mon avis…"

Vous continuez à demander de l'aide malgré le réponses intelligentes et sensées. C'est donc, comme le dit Minijeune, que c'est ailleurs qu'il faut chercher. Ce n'est finalement qu'un alibi, qu'un pretexte a aller mal pour OUBLIER quelque chose quivous est sans doute ( peut-être ) advenu.
Sinon, soyez vigilant vous risquez d'aller vers un délire obsessionnel. ( médicaments psychiatriques/internement )
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Samuel2946
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Inscription : 17 sept. 2018, 00:27

Re: Honte d’avoir touché ma cousine

Message par Samuel2946 »

Merci pour vos réponses , je vais cependant un peu mieux ! J’utilise vos conseil, je crois que mon problème est que je croyais tout ce qui était dis sur internet, quand cela même j’en crois ne m’adresse sûrement pas!

J’aurais une dernière question pour en finir avec le dernier questionnement qui me trotte en tête

le deuxième geste que j’avais commis, à 16 ans, d’avoir placé ma main au même endroit sur son lits ou elle placa ses fesses , (Ma cousine, elle avait 9ans) Est-ce extrêmement grave? Est-ce un geste vraiment déplacé ?

Je n’avais pas voulu commettre un acte grave , je voulais juste savoir , j’étais curieux , ce n’était pas dans un but sexuelle comme dit plus haut ,

J’avais quand même 16ans, je n’avais pas à faire cela , je crois que ma mentalité était quand même différente que aujourd’hui, d’une part, je savais qu’il ne fallait jamais toucher quelqu’un sans son accord , mais d’une autre part, je n’en me rendais pas compte là différence d’âge entre moi et elle , et de deux , on dirais quand j’y pense , je croyais plus d’en mon adolescence que quand ce n’est pas un toucher brusque , du genre foutre une main aux seins ça ne passait pas , mais si c’était un geste du genre faire exprès de tombé sur Une filles pour touché ses seins, cela passait plus ou example si c’était elle qui me fessait toucher ses fesses comme dans ce que je vous est décris en haut à propos de mon première mauvais geste à 14ans, je ne comprend pas m’a mentalité d’avant.

Je sais aujourd’hui sauf que ce que j’ai fait avant n’était pas bien , mais je sais aussi que je ne suis pas un pedophile ou agresseurs, car c’est garce à vous qui m’avez allumé la tête , mais je regrette surtout le dernier mauvais geste que j’avais commis car j’avais 16ans et j’aurais dû savoir un peu plus

Bref, donner moi votre avis et merci pour vos réponse précédente cela m’aide beaucoup!
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: Honte d’avoir touché ma cousine

Message par Dubreuil »

[quote="Samuel2946"]
J’aurais une dernière question pour en finir avec le dernier questionnement qui me trotte en tête
le deuxième geste que j’avais commis, à 16 ans, d’avoir placé ma main au même endroit sur son lits ou elle placa ses fesses , (Ma cousine, elle avait 9ans) Est-ce extrêmement grave? Est-ce un geste vraiment déplacé ?
*** C'est déplacé en ce sens que cela ne se fait pas, mais ce n'est pas grave !
En effet, être pédophile ce n'est pas ça !
( et les pédophiles ne regrettent JAMAIS leurs gestes. Au contraire, cela les excitent et ils veulent recommencer, et aller plus loin en profitant de la naïveté des enfants. Ce n'est absolument pas votre cas )
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