Il était une fois ...

Forum inceste, forum viol incestueux
Dubreuil
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Re: Il était une fois ...

Message par Dubreuil »

Soit gentil soit méchant , des fois c’est simple et des fois non .
*** Ca n'existe pas, ou tout blanc ou tout noir en psycho.
Alors, pourquoi ?
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ashwagandha001
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Re: Il était une fois ...

Message par ashwagandha001 »

Je n’ai pas compris votre question .

Je sais que je fonctionne de cette manière .
Soit une personne est bonne soit une personne est mauvaise .
Mais elle peut très bien être bonne et basculer en mauvaise en 5 minutes en fonction de son comportement avec moi .

Et c’est ça en partie qui va provoquer par moment des changements d’humeurs chez moi , pour m’adapter à son changement de comportement que je peux mal percevoir .

Quelqu’un de simplement gentil pour d’autre sera extrêmement gentil pour moi .

Quelqu’un un peu « con » par moment , sera pour moi vraiment un gros con .

Un autre problème , si une personne est un tout petit peu gentille avec moi , elle aura énormément de facilité à me manipuler car , je la verrais tellement comme quelqu’un de bon que je baisserais toutes mes barrières .
Le fait qu’elle soit un peu gentille pourrait me faire oublier qu’elle a été méchante .

Je suis très immature là dessus .
Dubreuil
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Re: Il était une fois ...

Message par Dubreuil »

Alors, pourquoi ?
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ashwagandha001
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Re: Il était une fois ...

Message par ashwagandha001 »

Parce que j’ai été élevé dans cet environnement .

C’est un peu l’image de mes parents que je projette sur l’extérieur .

Je suis peut être trop dans l’interprétation et le contrôle des autres , je prête trop d’attention à mon environnement .

Je fais en sorte que les autres soient gentils avec moi je suis très déçu quand ils sont mauvais .

Comme si c’était de ma faute si ils étaient mauvais , comme si j’étais responsable et que je le méritais parce que je n’ai pas fait ce qu’il faut .

Ça n’a pas de sens .
ashwagandha001
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Re: Il était une fois ...

Message par ashwagandha001 »

Noël est passé , avec la belle famille .

J’ai bien ressenti cette année plus qu’à la normale que je n’étais pas à ma place .

C’est pas grave , vas-y beau frère , resserre un verre .
Pour faire comme d’habitude , sourire quand il faut sourire , rigoler quand il faut rigoler , avec son plus gros faux sourire , pour faire plaisir , c’est bien le but de Noël .
Se retrouver et faire plaisir aux autres .

Faire comme ce père Noël , monsieur faux-semblant , et son costume couleur sang-blanc .
Dubreuil
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Re: Il était une fois ...

Message par Dubreuil »

Quitte à me répéter :

La honte de soi, de son histoire, de son image, de ses origines ou, tout simplement de situations vécues, le sentiment de honte se vit, malheureusement, le plus souvent dans le silence. On s'en cache autant qu'on la cache. Pourtant, seule sa verbalisation permettrait de s'en défaire.
La honte est une émotion universelle qui possède sa propre physiologie et ses caractéristiques. Rougissement de la peau, regard baissé, nuque courbée, la honte se caractérise aussi par un sentiment d'indignité, des pensées d'infériorité et de dévalorisation. Elle est le sentiment ressenti lorsque nous, nos actes, notre identité, ne correspondent pas aux normes du groupe auquel nous appartenons, ou souhaiterions appartenir.
Emotion assassine, elle contribue à couper des autres, celui ou celle qui la ressent.
La honte peut, cependant, s’avérer être une émotion socialement utile, car elle, ou plutôt la volonté de l'éviter, nous pousserait à bien nous tenir dans le groupe, à en respecter les règles afin d'en être acceptés ou, tout simplement pouvoir y demeurer. La honte, selon des études menées, posséderait aussi quelques conséquences positives. En effet, des études ont révélé qu'elle rendrait notre interlocuteur plus indulgent et plus enclin à nous aider.
Il est essentiel, dans un premier temps, de savoir distinguer la honte de la pudeur et de la culpabilité. Si ces dernières, la pudeur et la culpabilité, ont, elles aussi, une utilité sociale, leurs conséquences, contrairement à la honte, ne menacent en rien l'intégrité de la personne. Comme l'écrit le psychiatre Tisseron dans son livre « Vérités et mensonges des émotions », « la pudeur protège, la culpabilité sociabilise, la honte désoriente. »
Lorsque le sentiment de honte est expérimenté, ce sont les trois piliers de l'identité, que sont l'estime de soi, l'affectivité et l'intégration dans le groupe, qui se retrouvent menacés.
L'estime de soi, car la honte se transforme en miroir déformant, au travers duquel la personne se perçoit, faisant d'elle une personne indigne d'amour. Une personne habitée par un sentiment d'être perpétuellement en faute. La honte tue toute chance de cultiver une bonne estime de soi. Elle l’entache un peu plus à chaque fois, pour finir par la faire disparaître.
La honte menace tout autant l'intégration sociale que l'affectivité, car ce sentiment provoque, non seulement une rupture avec l'environnement, mais surtout avec soi-même. Au cours de son développement, l'individu, bénéficiant d'un environnement aimant et sain, développe un partenaire privilégié intérieur, qui fonctionne à l'image d'une mère aimante et bienveillante. C'est ce partenaire intérieur qui permet à chacun d'établir ce que l'on nomme le « dialogue intérieur ». Ce dialogue intérieur nous permet le plus souvent de relativiser, d'analyser et de comprendre les expériences que nous vivons, mais aussi d'y faire face avec un certain aplomb. En résumé, c'est cette capacité au dialogue intérieur qui donne à chacun la sensation d'être maître de son monde. Or, la honte brise le contact avec ce qui sert de support à ses émotions, son partenaire intériorisé. ». Avec ce dialogue intérieur tranquillisant devenu impossible, la personne se retrouve privée de support intérieur et, par conséquent, de sécurité interne. Elle devient alors vulnérable, une proie facile pour toutes sortes d'abuseurs. Incapable d'entretenir un dialogue intérieur bienveillant, le sujet n'a d'autre choix que d'aller chercher cette consolation à l'extérieur, ou de se replier sur lui-même. Ainsi, dans des situations d'humiliation, le sujet voit son estime personnelle voler en éclats. Avec un dialogue intérieur apaisant rompu, il est enclin à donner le pouvoir à celui qui vient de le placer plus bas que terre, adoptant ses repères et ses croyances. On comprend pourquoi beaucoup de victimes d'abus finissent par croire qu'elles ne méritent pas mieux ! Car c'est ainsi que pensent leurs abuseurs !
La logique intellectuelle nous amènerait à penser que ces personnes n'ont aucune raison de ressentir de la honte, puisqu'elles ne sont pas à l'origine de l'abus subi. Pourtant, c'est bien ce sentiment de honte qui leur interdit, le plus souvent, de dénoncer l'abus ou même de se défendre. Dans son livre « La force des émotions », le psychiatre Christophe André avance des hypothèses formulées par des chercheurs en ce qui concerne cette honte ressentie par les victimes. L'individu intégrerait les notions d'autonomie et de contrôle comme faisant partie de sa dignité. Dans les situations d'abus, le sujet se voit privé de sa capacité de se défendre, de faire face à la situation, la honte s'installerait alors, car cette impuissance ressentie serait à l'encontre des valeurs de dignité humaine. Le sujet se retrouve honteux de n'avoir pas su se défendre !

« Formuler sa honte, c'est déjà la maîtriser ! », écrit le psychiatre André au sujet de la honte. Car si la honte désocialise, désoriente, il est essentiel de relancer le dialogue, de faire en sorte que la honte n'ait pas une chance de gagner la partie, en coupant l'individu de son environnement. Lorsque une honte est ressentie, il est essentiel de réinstaurer un dialogue avec l'extérieur pour pallier à la rupture de ce dialogue intérieur bienveillant.
En verbalisant l'émotion de notre passé, la honte cesse d'être un vestige morbide pour devenir un appel à la reconnaissance. Lorsque la honte se fait sentir, il est utile de choisir un interlocuteur neutre et bienveillant avec qui dialoguer ( un psy ) afin que ce dernier puisse offrir ce que la honte empêche : un regard accueillant et chaleureux sur son histoire, sur soi-même.
Car « la honte non dite accompagne le glissement vers une indignité toujours croissante, tandis que la honte revendiquée constitue le plus sûr rempart contre le risque d'envahissement. » (André)

Le sentiment de honte est pénible et angoissant à vivre, alors, il n'est pas rare que la honte se dissimule derrière d'autres manifestations, telle une immense ambition ou bien un ego survalorisé.
Il est aussi possible de projeter sa honte sur un tiers, à coup d'humiliation, ou sur un fait de notre histoire, sur un aspect de notre identité. Mais une chose est certaine, elle ne disparaît jamais, elle demeure tapie dans l'esprit et continuera de se manifester sous différentes formes.
Comme l'écrit le psychiatre Tisseron, « si les situations de honte peuvent facilement être oubliées, ses conséquences, elles, ne le sont jamais. Elles subsistent sous la forme de destruction et de fixations qui perturbent à jamais la vie psychique et relationnelle de celui qui en a été un jour marqué. » Ainsi en va-t-il de ce sentiment d'être perpétuellement en faute qui ne serait que la mise en scène de sa honte ressentie passée.
Il est donc primordial d'identifier la honte issue de traumatismes passés, d'accepter de la mettre à découvert en la partageant avec un interlocuteur de confiance et empathique, afin de s'offrir une chance d'en guérir. Car ce n'est pas la honte qui tue à petit feu, mais le silence auquel elle condamne.
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Dubreuil
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Re: Il était une fois ...

Message par Dubreuil »

Noël est passé , avec la belle famille .
J’ai bien ressenti cette année plus qu’à la normale que je n’étais pas à ma place .
*** Parce que vous n'êtes pas pervers.

C’est pas grave , vas-y beau frère , resserre un verre .
Pour faire comme d’habitude , sourire quand il faut sourire , rigoler quand il faut rigoler , avec son plus gros faux sourire , pour faire plaisir , c’est bien le but de Noël .
*** Absolument pas !
Et vous y êtes allé en hypocrite, en toute connaissance de cause, alors pourquoi vous plaindre ?

*** Au sujet du "sang-blanc"
Dans l'antarctique, autour du pôle sud, à 1000 mètres au profond de la mer, il y a la grande gueule ocellée, c'est un poisson vertébré avec un gros cœur au sang transparent. Cela est dû à sa trop basse température et son oxygène se dissout dans le plasma.
Personne ne vous force à aller vous faire pomper votre oxygène chez ces bêtes sauvages !

Et ne vous en prenez pas au pauvre Père Noel, qui s'éreinte chaque année à maintenir le taux de tolérance chez les êtres de bonne volonté.
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Re: Il était une fois ...

Message par ashwagandha001 »

Oui c’est vrai , je sais très bien comment ça va se passer à chaque fois .
Je n’y vais pas pour moi , mais pour ma compagne .
Car je sais que c’est normal de partager ça avec elle , que ça lui fait plaisir , c’est uniquement pour cette raison que je fais l’effort .
Elle est contente de retrouver sa famille , et je trouve ça normal de l’accompagner , quitte à faire semblant .

Il s’agit de m’adapter , et c’est peut être ces moments qui me sauvent .

Sinon je ferais comme d’habitude , je m’enfermerais dans ma coquille pendant cette période , un ours sauvage qui hiberne .

Il y a finalement des bénéfices secondaires .

Vous savez bien que je m’en prends pas à ce père Noël avec son gros ventre .
Dubreuil
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Re: Il était une fois ...

Message par Dubreuil »

Vous savez bien que je m’en prends pas à ce père Noël avec son gros ventre .
*** Je serai tentée de vous demander, qui, un jour, a (eu) un gros ventre dans votre famille ou votre proche entourage ? et que vous avez choisi CONSCIEMMENT " d'épargner"
Et pourquoi ?
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ashwagandha001
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Re: Il était une fois ...

Message par ashwagandha001 »

La 1ère personne qui me vient en tête c’est mon père , je pense que c’est une évidence .
J’ai le sentiment que toutes les personnes qui ont un gros ventre et qui représente une certaine autorité je ne les supporte pas . Je peux me tromper mais c’est une impression .
Ils me font sans aucun doute trop penser à mon père , et je ne supporte pas qu’ils essayent de me piéger , d’utiliser leur puissance sur moi , c’est des mots d’enfant que j’utilise mais c’est ce que je ressent . Je ne supporte pas qu’ils soient plus forts que moi ou qu’ils en donnent l’impression .

Que voulez-vous dire par épargner ?
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