Bonjour je m'appelle Nassima j'ai 16 ans.
J'aurai vraiment besoin de conseils car j'avoue être perdue et dans le mal.
Tout ça a commencé en novembre 2019 au lycée (2nde).
J'ai fait une énorme bêtise qui ne sort plus de ma tête , une amie m'avait donné des cachets au lycée (2-3) plus elle m'a fait fumer du cannabis ( pas une entière) qui m'ont mis au plus mal, on aurait dit que je m'étais droguée du à mon comportement et à mon attitude après l'avoir pris et après avoir fumé .
J'ai du par la suite aller à l'hôpital par le lycée puis expliquer ce qui s'est passé mais je n'osais pas.
En revenant au lycée quelques jours plus tard, j'ai découvert par surprise que je ne pouvais plus vraiment y retourner car ils souhaitaient convoquer mes parents afin de pouvoir m'exclure 1 ou 2 semaines.
Par peur de cette exclusion qui resterait dans mon dossier scolaire et des réactions de mes parents j'ai décidé de demander un placement.
J'ai ainsi dit pleins d'informations complètements fausses à la gendarmerie puis à la juge des enfants. ( que mes parents me forçaient à être dans ma religion, qu'ils y avaient de la violence physique et morale , que je n'avais pas de soins...)
Actuellement je le regrette tellement , je me sentais prise au piège , je ne sais vraiment plus quoi faire pour retourner chez moi et que ce placement se met à terme.
Le pire dans tout ça, c'est que j'ai longuement continué à confirmer ces mensonges et aujourd'hui je culpabilise beaucoup , je ne comprends pas comment j'ai pu faire ça.
J'espère que vous pourriez m'aider en me conseillant.
Nassima.
Placement dans un foyer , regrets.
Re: Placement dans un foyer , regrets.
4 choses à faire :
- Aller à la gendarmerie et dans un procès verbal que vous signerez expliquer exactement ce qui s'est passé
- Ecrire au juge une lettre recommandée avec accusé de réception en expliquant là aussi exactement ce qui s'est passé, en formulant ce que vous souhaitez vivre maintenant
- Ecrire une lettre à vos parents pour leur demander pardon en leur expliquant exactement ce qui s'est passé, et ce que vous souhaitez maintenant
- Parler avec " votre amie " qui vous a mis dans ce dramatique problème, en lui demandant des excuses pour ce qu'elle a fait
Il faut que vous sachiez que les faits se sont passés quand vous étiez mineures, elle et vous. Tout s'arrangera assez vite.
Mais le préjudice causé à vos parents en les accusant de maltraitance est grave. Vous avez peut-être ruiné leur réputation, et ils peuvent avoir aussi beaucoup de peine.
- Aller à la gendarmerie et dans un procès verbal que vous signerez expliquer exactement ce qui s'est passé
- Ecrire au juge une lettre recommandée avec accusé de réception en expliquant là aussi exactement ce qui s'est passé, en formulant ce que vous souhaitez vivre maintenant
- Ecrire une lettre à vos parents pour leur demander pardon en leur expliquant exactement ce qui s'est passé, et ce que vous souhaitez maintenant
- Parler avec " votre amie " qui vous a mis dans ce dramatique problème, en lui demandant des excuses pour ce qu'elle a fait
Il faut que vous sachiez que les faits se sont passés quand vous étiez mineures, elle et vous. Tout s'arrangera assez vite.
Mais le préjudice causé à vos parents en les accusant de maltraitance est grave. Vous avez peut-être ruiné leur réputation, et ils peuvent avoir aussi beaucoup de peine.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Re: Placement dans un foyer , regrets.
Par peur de cette exclusion qui resterait dans mon dossier scolaire et des réactions de mes parents j'ai décidé de demander un placement.
*** Ceci est lié à l'éducation que vous donnait vos parents. S'il n'y avait pas beaucoup d'émotions affectives entre vous, si les conversations étaient axées principalement sur " l'obeissance, le respect, et les bonnes notes à l'école ", iln'y avait pas un climat de confiance permettant de dire la vérité.
J'ai ainsi dit pleins d'informations complètements fausses à la gendarmerie puis à la juge des enfants. ( que mes parents me forçaient à être dans ma religion, qu'ils y avaient de la violence physique et morale , que je n'avais pas de soins...)
*** Si vous en êtes allée jusque là, c'est que vous ne vous sentiez pas écoutée et heureuse. Vous leur en vouliez sans doute secrètement, et quelque part, même inconsciemment, c'était une " petite vengeance" que vous leur faisiez, mais sans en mesurer les conséquences sur le moment.
je ne comprends pas comment j'ai pu faire ça.
*** Parce que c'était tellement gros que vous ne pouviez plus reculer, vous aviez peur d'être jugée comme une grande menteuse, et vous ne l'auriez pas supporté.
Vous étiez allée trop loin dans vos accusations, c'était une trahison terrible qui vous culpabilisait tellement, que continuer était le seul moyen de garder la face, et vous aider à vivre. C'était une survie au jour le jour. Et plus c'est horrible, plus on s'y enfonce, parce que l'on croit qu'il n'y a pas de rachat possible.
Il y a également un sadisme de l'agresseur qui ne peut qu'aggraver sa toute puissance, quand rien ne vient l'arrêter. On vous a cru, et c'est cela qui vous a empêché de faire marche arrière.
*** Ceci est lié à l'éducation que vous donnait vos parents. S'il n'y avait pas beaucoup d'émotions affectives entre vous, si les conversations étaient axées principalement sur " l'obeissance, le respect, et les bonnes notes à l'école ", iln'y avait pas un climat de confiance permettant de dire la vérité.
J'ai ainsi dit pleins d'informations complètements fausses à la gendarmerie puis à la juge des enfants. ( que mes parents me forçaient à être dans ma religion, qu'ils y avaient de la violence physique et morale , que je n'avais pas de soins...)
*** Si vous en êtes allée jusque là, c'est que vous ne vous sentiez pas écoutée et heureuse. Vous leur en vouliez sans doute secrètement, et quelque part, même inconsciemment, c'était une " petite vengeance" que vous leur faisiez, mais sans en mesurer les conséquences sur le moment.
je ne comprends pas comment j'ai pu faire ça.
*** Parce que c'était tellement gros que vous ne pouviez plus reculer, vous aviez peur d'être jugée comme une grande menteuse, et vous ne l'auriez pas supporté.
Vous étiez allée trop loin dans vos accusations, c'était une trahison terrible qui vous culpabilisait tellement, que continuer était le seul moyen de garder la face, et vous aider à vivre. C'était une survie au jour le jour. Et plus c'est horrible, plus on s'y enfonce, parce que l'on croit qu'il n'y a pas de rachat possible.
Il y a également un sadisme de l'agresseur qui ne peut qu'aggraver sa toute puissance, quand rien ne vient l'arrêter. On vous a cru, et c'est cela qui vous a empêché de faire marche arrière.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Re: Placement dans un foyer , regrets.
Merci tout d'abord de m'avoir répondu.
Je vais essayer de me prendre en mains en faisant ces quatre démarches.
Ça me fait plaisir de lire une personne qui confirme tout ce que je ressens car dans ce que vous dites il n'y a pas de faux.
Je vais essayer de me prendre en mains en faisant ces quatre démarches.
Ça me fait plaisir de lire une personne qui confirme tout ce que je ressens car dans ce que vous dites il n'y a pas de faux.
Re: Placement dans un foyer , regrets.
Alors à bientôt de vos bonnes nouvelles !
Courage !
Courage !
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
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