Paradoxe déchirant

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Farore97
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Re: Paradoxe déchirant

Message par Farore97 »

Petite correction de mon premier message pour une meilleure lisibilité


Bonjour,

Je revient une fois de plus pour parler de mon mal être ; j'ai déjà été sur ce forum et j'en ai déjà parlé. Mais aujourd'hui il semblerait que mon mal être à muté et est prit la forme suivantes.

Il sera difficile de vous résumé en peu de mots ce que j'ai sur le coeur, car tout ne pourrait pas être compréhensible. C'est pourquoi si vous avez des questions sur des précisions à me demander, n'hésiter pas.

Je suis actuellement en école preparatoire ingénieur et le travail est exténuant. Que voulez vous j'ai signé pour cela et je l'assume entièrement.
Seulement je suis perturber dans mon travail actuellement par la raison pour laquelle j'ai voulu devenir ingénieur.

Certains penseront, que pour vouloir faire ingénieur, il faut aimer les math, la science, être passionné par le progrès, ... Se confier corps et âmes au domaines scientifiques. Tout cela je le suis comme tout le monde. À ceci prêt que pour moi ce n'est pas une finalité, c'est un moyen pour arriver à une fin personnelle.

Je suis entré dans cette école non pas dans le but de vivre pleinement un métier qui serai l'ultime réalisation de mon humanité. J'y suis entrer afin de pouvoir concevoir une ultime création. J'ai pour projet de réaliser du haut de mes 17 ans (et s'il le faut, j'y consacrerai ma vie) le corps d'un robot humanoïde qui imiterait le corps de celui d'un enfant dans lequel je pourrait intégrer mon esprit (chose aussi peu probable qu'etrange oO)

Mais pas n'importe quel enfant ; l'enfant que j'ai tjrs rêvé d'être.

Pourquoi donc ?

Je pourrais vous l'expliquer par la suite mais cela serai trop long et peut être inutile mais il semblerait que je soit tomber amoureux de certains enfants (souvent garcon, âge 12 à 14 ans impubères).
Je suis déjà tomber deux fois sur la situation dont l'une est actuelle...


Et je vois que à mesure que le temps passe, la possibilité de vivre ce que je souhaite devient impossible... Car même moi je me répugne de vouloir vivre a un tel âge un tel amour. Et pourtant j'en eprouve le désire.
Mais je me retiens et croyez moi je préférerai me suicider que de me livrer à une telle chose, même si l'individu serai consentant, voir m'inciterai.

Je ne pourrai pas me regarder dans un miroir.

Je n'ai pas choisi qui je suis ni choisi ce à quoi mon cœur est attaché. Et ne voulant pas détruire la vie d'un tel être (le traumatiser) j'ai décider de combattre cette pulsion par tout les moyens légal possible discret pour ne pas alarmée mon entourage.
Mais le temps passe et je faibli intérieurement
Et d'ailleurs qui pourrait arrêter la course du temps ?

Je pensais au début que j'allais vivre ainsi tout le long, à m'abstenir,... Jusqu'à ce que je découvre le transhumanisme. Tout ma vie est répartie de la, et l'idée entière d'un tel projet est né de cette découverte personnelle que j'ai fait, (en plus d'être un sujet qui me paraît être plus que fondamental).

Effectivement on ne choisi pas qui on est, mais tout comme l'enfant on choisi qui ont devient. Et je souhaite réaliser la perfection étouffée en moi, celle que porte en apparence et dans son attitude l'enfant que je rêve d'être.

Je sait vous allez me dire que je suis ambitieux, voir même fou. Oui ! Je suis même orgueilleux ! Et je souhaite par dessus tout cette réussite.

Qui plus est, si j'y parvient, imaginer ce que permettrait une telle invention au monde.

Je n'ai pas arrêté de rêvé ce qui je pourrais devenir en construisant ce corps et même ce que je pourrais faire pour l'autre, combien je pourrais me dévouer à son services, combien je pourrais l'émerveillé et par dessus tout je n'ai arrêté de rêver que je pourrais partager cette existence avec celui ou celle qui sera mon âme sœur.

Et je n'ai fait que avancer jusqu'à travers cette unique pensée, pendant 2 ans.

Et là je sens la prépa déjà me barrer le chemin.
Les notes qui tombent font mal, je bosse comme un tarrer. Mais bon ça c'est comme tout le monde qui fait prépa et je ne m'apitoie pas la dessus. J'ai signé pour cela.

Mais comme je l'ai dit, comparé aux autres, ce n'est pas ma finalité. Je ne suis qu'au milieux voir même au début du chemin alors que d'autres voit déjà à la lueur du tunnel et je sens que je rampe déjà dans les ténèbres. Je suis totalement aveugle ; je ne sais pas où je vais. Je sens que je craque à mesure que j'avance.

Si seulement mes parents apprenait ce pourquoi il payait mes études et que tout ceci n'était parti que d'une raison provenant du coeur ! ... Ma mère m'avait clairement dit à propos des pédophiles qu'il n'y avait que le fusil et une balle dans la tête comme solution.

Chez moi tout se concilie mais tout se met à souffrir en même temps dés que qqch va mal, car j'ai su lié toutes ma vie sous une seule et même égide ; ce but même.

Ça m'est vraiment mal à l'aise en plus de savoir que l'on vit dans un tel milieux familiale qui craint plus que tout ce que vous êtes en réalité ; leur propre fils.

Et pendant que ma raison me hurle d'arrêter cette folie, d'arreter de faire souffrir ceux qui s'emploie à me faire arriver à mon métier où encore me hurle de m'arrêter afin de ne pas causer l'irréparable et d'exploiter des gens qui me font aveuglément confiance, mon cœur me fait saigner de larmes et m'oblige à marcher parce que de doute façon il me dit que c'est trop tard et que il vaut mieux essayer plutot que de ne rien faire.

Et à la vue de ces notes, ce n'est pas l'espoir d'une vie aisé qui s'eloigne mais l'espoir de tout recommencer qui s'estompe.

Je n'ai d'autres choix que de me tourner vers un psychologue ; c'est le dernier recours que j'ai.
Dubreuil
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Re: Paradoxe déchirant

Message par Dubreuil »

.[/quote]" Je n'ai d'autres choix que de me tourner vers un psychologue ; c'est le dernier recours que j'ai.[/quote]

*** Sauf que votre culpabilité extrême semble vous entrainer dans un point de non retour ( délire ) et qu'en l'état, un psychologue ne pourra rien pour vous, à part s'engager dans votre exaltation. Et un pro ne le fera jamais.
C'est donc d'abord en psychiatrie qu'il faudra aller demander secours, non pour la déviance, mais pour juguler votre délire.


*** A votre attention, et à celle des internautes qui passeront par là...
En effet, la meilleure solution pour prévenir les agressions sexuelles sur mineur est de prendre en charge les pédophiles avant qu’ils ne passent à l’acte.
Un pédophile ne passe généralement pas à l’acte sans avoir d’abord éprouvé pendant des mois et souvent des années une attirance sexuelle pour des enfants à un niveau purement fantasmatique.
Dans la majorité des cas, les actes pédophiles adultes ont commencé dès l’adolescence voire parfois l’enfance. Beaucoup d’abus sexuels perpétrés sur des enfants sont le fait de jeunes enfants ou d’adolescents, l’âge moyen des premiers signes de délinquance sexuelle est de 14 ans. Il existe de grandes similarités entre leurs comportements et ceux du pédophile actif adulte.

En psychologie, l’enjeu majeur est ainsi d’arriver à faire en sorte que les pédophiles abstinents viennent consulter. Pour que ces personnes sortent du silence encore faut-il que l’on leur en donne la possibilité. Souvent bloqués par la honte, ils s’imaginent qu’avouer leur penchant les mettrait en position d’agresseur et donc les condamnerait immédiatement.
En reléguant les pédophiles au rang de monstres pervers, en faisant comme s’ils n’existaient qu’en marge de la société, nous contribuons à isoler cette population, et un pédophile isolé est un pédophile potentiellement dangereux.
En outre, le taux de suicide est particulièrement élevé au sein de cette population car, pour beaucoup, cela reste la seule solution pour mettre fin à leur souffrance.

En Amérique il existe des " opérations du cerveau " touchant le centre même des pulsions sexuelles.
Chef de recherches à la clinique des comportements sexuels du centre de toxicomanie et de santé mentale de Toronto, le Dr. James Cantor a mené une étude de l’imagerie cérébrale des pédophiles qui a montré une sorte de «câblage croisé» dans leurs cerveaux, sans doute présent depuis leur naissance. Il espère que mettre en évidence les origines neurologiques de la pédophilie pourra un jour conduire à prévenir cette «malformation».

En attendant, l’un des meilleurs moyens de protéger les enfants serait d’entrer en contact avec les pédophiles de manière préventive, afin de leur donner les moyens thérapeutiques de se contrôler tout en menant une vie «normale». Mieux vaut avoir des pédophiles abstinents comme Spencer que des pédophiles contraints de se soigner après avoir commis un acte odieux, ou pire, des pédophiles jamais soignés parce que leurs actes n’ont jamais été découverts. L’opposé d’un pédophile abstinent n’est pas un non-pédophile, ce que préfèrerait évidemment tout le monde, mais bien un pédophile actif.
De bon résultats sont obtenus grâce à la psychothérapie. Celle-ci va s’axer sur la gestion des pulsions, l’apprentissage de la tolérance à la frustration (c’est-à-dire accepter que la réponse à sa demande dépende de l’autre), ou encore la correction de pensées erronées. Certains ont en effet tendance à s’imaginer que l’enfant est très excité à l’idée de découvrir la sexualité adulte.
Une grande partie du travail concerne également le développement de capacités empathiques.

A cet effet, l’association l’Ange Bleu propose des groupes de parole incluant pédophiles abstinents ou ex-criminels et victimes.
L’objectif est de permettre au pédophile de prendre conscience des séquelles psychologiques que peut entraîner une agression sexuelle sur un enfant.
Développer l’empathie passe aussi par la reconnaissance de ses propres souffrances. Renouer avec la victime que l’on a été, comprendre à quel point son enfance a pu marquer de façon si préjudiciable, permet de se sensibiliser au sort des victimes en général.

Voici pour vous ce témoignage pris sur internet :
Un beau jour d’été, au milieu des années 1990, Spencer Kaplan monta dans le bus qui l’emmenait au camp où il était moniteur. Il s’assit à côté d’un petit garçon de 9 ans environ et pensa:
«Mon Dieu, j’ai envie de l’embrasser!»
Spencer (c’est un pseudonyme) avait alors 14 ans. C’était un adolescent sensible, de petite taille, qui portait des baskets montantes et des casquettes de baseball. En tant que moniteur junior, il était chargé de veiller sur les 8-9 ans. Spencer avait déjà repéré ce jeune garçon auparavant, assis seul dans un coin, emprunt d’une timidité attachante. Dans le bus, Spencer parvint à le faire sortir de sa coquille. Durant le reste de l’été, il le prit sous son aile et savoura leur proximité. L’attraction qu’il éprouvait lui faisait tourner la tête.
Spencer a grandi dans un environnement stable, élevé par des parents aimants et éduqués. C’était lui-même un joli petit garçon, avec une coupe au bol parsemée de mèches blondes, de grands yeux marron et un sourire ravissant –sa famille plaisantait souvent sur son avenir de bourreau des cœurs. Il fit même un peu de mannequinat et de figuration dans des vidéos. On peut le voir notamment dans le clip de Don Henley The End of the Innocence (1989), en train de courir sous le soleil. Il n’a jamais été violé ni maltraité.
Avant cet épisode, Spencer avait déjà ressenti une attraction troublante vers d’autres garçons. Un jour, lors d’un rassemblement scolaire, il tomba en extase devant un jeune de son âge, qui était à ses yeux la plus belle personne qu’il ait jamais vue.
Lorsqu’il avait 12 ans, il tomba aussi amoureux de son meilleur ami. Ensemble, ils avaient l’habitude de s’endormir dans les bras l’un de l’autre et, bien que rien de sexuel n’arriva jamais, Spencer adorait cette intimité.
Il vieillissait, mais pas ceux qui l'attiraient
Lorsqu’il entra au lycée, ses désirs sexuels et romantiques lui semblaient aussi confus qu’ils le sont pour la plupart des jeunes qui traversent cette jungle qu’est l’adolescence. Il aimait les filles, mais elles ne faisaient pas battre son cœur autant que les garçons.
Il se demanda s’il n’était pas homosexuel, mais n’était sûr de rien. Il était seul.
Durant sa dernière année de lycée, il avait alors 17 ans, il se mit à jouer régulièrement au roller hockey avec «Josh», un garçon doux et intelligent de 13 ans dont il tomba «éperdument amoureux». Spencer et lui pouvaient passer des heures à discuter après leurs matchs. Ses amis du lycée le taquinaient à propos de son «petit copain». Spencer réalisa alors que, si lui vieillissait, ce n’était étrangement pas le cas du type de garçons qui l’attirait.
Fébrile, il passa toute la nuit sur Internet à faire des recherches sur ce mot qu’il commençait à envisager pour décrire son état: pédophile.
Sa confusion se transforma en terreur. Il ne parvenait pas à concevoir que la tendresse qu’il avait éprouvée pour Josh puisse être liée de quelque façon que ce soit à tout ce qu’il avait pu lire en ligne à propos de prédateurs, de psychopathes, de violeurs d’enfants, d’assassins...
Il comprit que les sentiments qu’il ressentait de manière on ne peut plus naturelle étaient bannis par la société et que, dès qu’il aurait 18 ans, cela pourrait faire de lui un criminel.
Des sentiments qui pourraient faire de lui un criminel
Spencer rejoignit l’université et tenta de se forcer à un semblant de vie «normale». Il sortit avec des filles et des garçons de son âge, mais au fond de lui, il lui manquait ce lien émotionnel qu’il avait ressenti avec des jeunes garçons.
Il sombra dans la dépression et commença à sécher les cours pour passer ses journées à fumer des joints, affalé devant la télévision. A la moitié de sa deuxième année d’études, il obtint un certificat médical pour quitter l’université et rentrer chez lui. Mais ses sentiments le poursuivirent. Errant dans le centre commercial voisin de la maison familiale, il s’efforçait vainement de détourner son regard des jeunes garçons.
Après avoir un jour éclaté en sanglots, Spencer décida qu’il était temps pour lui de s’expliquer auprès de ses parents, qui ne pouvaient comprendre pourquoi la vie de leur fils si prometteur semblait être en train d’imploser. Il s’assit avec eux dans le salon et bredouilla:
«Les petits garçons, au centre commercial... Je ne peux pas m’empêcher de les regarder. J’ai envie d’être avec un petit garçon. Ils m’attirent.»

Très alarmés, ses parents insistèrent pour lui trouver de l’aide. Cependant, durant les dix années qui suivirent, parmi toutes les personnes qu’ils virent pour aider Spencer, la quasi-totalité le considéra comme un criminel, alors même qu’il n’avait commis aucun crime si ce n’est celui d’avoir des pensées interdites.

Comment agir avec quelqu'un comme lui?
«Vous n’avez pas le droit!» lui hurla un jour une thérapeute lorsqu’il lui fit part de son attirance pour les jeunes garçons. Une autre lui suggéra de s’inscrire à un programme de traitement des délinquants sexuels. Un spécialiste des troubles du déficit de l’attention chez les jeunes voulut lui donner des médicaments.
Confier son attirance lui valait presque toujours des questions soupçonneuses. On lui demandait s’il avait abusé d’enfants et, lorsqu’il répondait que non, personne ne savait comment l’aider.
«La plupart n’avait pas la moindre idée du comportement à adopter avec quelqu’un comme moi», raconte-t-il.
Spencer est aujourd’hui un homme d’une trentaine d’années, aux traits nets et aux cheveux bruns bien coiffés. Il est intelligent, sympathique et sait faire preuve d’autodérision (au sujet du moment où ses parents ont réalisé que leur fils était un pédophile n’ayant pas fini ses études, il observe par exemple que: «Pour une famille juive, je ne sais pas ce qui est le pire»).

Il tient à insister sur le fait qu’il comprend la loi et qu’il n’a jamais abusé d’un enfant. Il se considère comme une «personne attirée par les mineurs» («minor-attracted person»), un terme que certains préfèrent à «pédophile». Avec d’autres personnes comme lui, il défend l’idée selon laquelle la société doit reconnaître qu’ils existent, qu’ils sont capables de contrôler leurs pulsions sexuelles et qu’ils ont pour cela le droit d’être soutenus et respectés.
«Faire vivre en marge de la société un groupe d’exclus que l’on stigmatise ne protège en rien les enfants, me dit Spencer. Si l’on souhaite vraiment protéger les enfants, il faut prendre en compte les besoins des personnes attirées par les mineurs.»
Bien entendu, il ne parle pas là de leurs «besoins» d’avoir des rapports avec des enfants, mais de leur besoin d’avoir facilement accès aux thérapies, de se sentir compris et de pouvoir vivre sans être considérés comme des agresseurs.
Ce point de vue est aussi adopté par un nombre croissant de praticiens, de chercheurs et de thérapeutes. Les atteintes sexuelles aux mineurs sont généralement considérées comme une question purement criminelle: la police intervient, les tribunaux jugent et tout le monde a peur.
Celui que je connais ne peut être ce «monstre»

Toutefois, plusieurs voix dans le monde psychiatrique commencent à s’élever pour dire que la prévention des abus sexuels passe nécessairement par une approche de santé publique plus large, afin d’entrer en contact avec les agresseurs potentiels et de les soigner avant qu’ils ne fassent de mal.
Dans son article du New Yorker consacré à la pédophilie, Malcolm Gladwell explique à quel point il est difficile de se rendre compte que l’on est face à un agresseur d’enfants lorsque l’on en connaît un.

Chercheuse spécialiste des agressions sexuelles sur mineurs, Elizabeth Letourneau, de la Johns Hopkins University, confirme que, même face à des indices très parlants, il est notoire que les gens sont incapables de reconnaître un agresseur d’enfants, tout simplement parce que l’image qu’ils ont des gens qu’ils respectent ne peut concorder avec celle qu’ils se font d’un «monstre» ou d’un «prédateur».
Compte-tenu de cet «aveuglement», assure-t-elle, il est primordial d’atteindre les agresseurs potentiels avant qu’ils ne passent à l’acte, voire après qu’ils ont commis une agression, pour éviter la récidive. Et cela implique en premier lieu de comprendre d’où leur viennent ces désirs néfastes.
D'où ça vient?
Comme l’a récemment rapporté Cord Jefferson sur Gawker, les dernières recherches menées sur le sujet laissent penser que la pédophilie (l’attirance pour les enfants et non le fait de les agresser) est pour l’essentiel impossible à changer.
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Farore97
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Re: Paradoxe déchirant

Message par Farore97 »

Y aurait il des psychiatre en ligne, où des sites de ce genre comme centreaide que vous connaissez et que vous me conseillerez qui me permettrai de poursuivre mon chemin ?

Comprenez moi je dois agir sans me faire repérer et un déplacement suspect pourrait faire effondrer tout ce secret que je dois à tout pris tenir loin des autres afin de ne pas les effrayer.

Le témoignage est intéressant mais contrairement à mon collègue spencer, je n'ai aucune envie de passer par la case "parent", compte tenu du fait de ce que je vous ai dit précédemment.
Dubreuil
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Re: Paradoxe déchirant

Message par Dubreuil »

En tout premier lieu, la thérapie en ligne n'est quasi pas pratiquée par les psys.
Très peu de psychologues ou de psychiatres pratiquent cet outil souvent proposé par des professionnels au profil parfois douteux.
Alors, avant de vous laisser séduire par certains arguments chocs qui peuvent être avancés, ou une facilité évidente, prenez le temps d'une réflexion.
De plus en plus de sites vous déploient des trésors de séduction et d'imagination pour vous inviter à vous engager dans des séances de thérapie en ligne. Si des contacts en ligne peuvent se justifier dans certaines situations ( déplacement à l'étranger, impossibilité de quitter le domicile, handicap, tout premier contact pour se renseigner, etc. ), la thérapie en ligne reste injustifiée.
Il est probablement possible d'envisager des diagnostics ou pré-diagnostics médicaux par téléphone, ce qui d'ailleurs se fait déjà au niveau de certains services de garde afin de mieux dispatcher les patients (médecin de garde, urgences). Cela signifie-t-il pour autant qu'il faille se passer d'une visite chez le médecin ?
Pour faire du bon boulot avec un psychologue, il faut être motivé. Nous pourrions le paraphraser comme suit : il faut absolument se bouger. Se rendre chez un psychologue, c'est également s'exposer, prendre un risque. Là aussi se mesure la motivation au changement.
Le travail à distance n’est souvent rien moins qu'une manière de ne pas s'engager, de ne pas s'exposer, et finalement de ne pas aller mieux.
La question du cadre, essentielle, se trouve également mise à mal. Le cadre est beaucoup plus difficile à poser si vous êtes chez vous, interrompu, et qui sait aussi, ce cadre n'intéresse peut-être tout simplement  pas le "professionnel" qui vous répond.
Toute personne ayant des connaissances minimales en communication vous le dira: un aspect essentiel du contact entre deux personnes est lié à la communication non verbale. ( présence de l’interlocuteur, émotions, etc… ) Toutes ces informations, webcam ou pas webcam, sont beaucoup moins disponibles, dans un sens comme dans l'autre (patient psy et psy patient).
La thérapie à distance n’existe pas, ce sont des entretiens, rien de plus.
Vérifiez qui se trouve au bout du fil ou derrière l'ordinateur. Quelle est sa formation? Appelez-vous une personne spécifique au profil et à la formation bien définie, ou un numéro d'appel général vous parlant, par exemple, de professionnels certifiés ( ce qui ne veut, soyons très clairs, absolument rien dire ) vous répondant anonymement ?
Un cadre clair est-il fixé? Des durées précises envisagées? Une ponctualité respectée? Comment saurez-vous si votre interlocuteur semble 100% présent dans l'entretien? Si quelqu’un n’est pas à côté de lui et fait des recherches sur vous ? Si on ne se moque pas de vous en profitant des détails que vous donnez, etc, etc…
Prudence !  Méfiance !  Intelligence !
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Dubreuil
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Re: Paradoxe déchirant

Message par Dubreuil »

]C'est dans l'immédiat d'un MEDECIN PSYCHIATRE dont vous avez besoin ! Et un jour ou l'autre il faudra bien que vous en consultiez un de visu.
Comme je vous l'ai écrit,*** L’association l’Ange Bleu **** propose des groupes de parole incluant pédophiles abstinents ou ex-criminels et victimes.
Vous pouvez contacter cette association, ou une autre similaire, sur internet.
L’objectif est de permettre au pédophile de prendre conscience des séquelles psychologiques que peut entraîner une agression sexuelle sur un enfant.
Développer l’empathie passe aussi par la reconnaissance de ses propres souffrances. Renouer avec la victime que l’on a été, comprendre à quel point son enfance a pu marquer de façon si préjudiciable, permet de se sensibiliser au sort des victimes en général.
Mais c'est bous qui voyez...
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Farore97
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Re: Paradoxe déchirant

Message par Farore97 »

Et bien c'est parfait !... À ceci prêt que, si je fait comme vous me le conseillez, ce secret va se reprendre dans la famille, va avoir un impacte significatif sur leur vie (qui est loin d'être à la base un long fleuve tranquille), voir même les traumatiser (ex: mon petit frère de 11 ans apprend que son frère est pédophiles ; c'est génial vous en pensez quoi ?)

Ne le prenez pas mal, mais je ne vois que deux avantage à ce chemin que vous me proposez et sinon que des inconvénients; je ne vois comme point positif que ma possible et hypothétique guérison (en laquelle je suis obligé de bien m'accrocher) et une dizaines d'autres personnes troublées, qui pourraient devenir de potentiel patient de psychologue comme vous.

Je ne peux que causer le mal aise autour de moi voir même la nausée axes personnes que j'aime si j'agie ainsi. Ce n'est pas ainsi que je dois leur rendre ce qu'ils m'ont donné jusqu'à là ; c'est à dire leur attention et leur affection. C'est contre productif vous comprenez ?
J'ai le choix entre mon royal derche ou le leur.

Est ce justifié ou justifiable de vouloir se guérir à défaut de rendre malade plusieurs autres personnes qui n'ont rien demander à cela ?
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: Paradoxe déchirant

Message par Dubreuil »

Il n'y a pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.
Il y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.
Il n'y a pire malade que celui qui ne veut pas guérir.

Vous avez dans ce post un avis professionnel.
Qu'il ne vous convienne pas n'engage que vous.
Au vu de votre réponse, il semble évident que la jouissance que vous prenez à prendre les internautes comme voyeurs de votre pathologie est bien plus jubilatoire que la volonté d'aller vous faire soigner.

Je laisse votre post jusqu'à demain soir.
Juste de le temps pour vous de tout relire.

N.Dubreuil
Modérateur
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Lyandrael
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Re: Paradoxe déchirant

Message par Lyandrael »

Si je peux me permettre, je dirais que quand on souhaite vraiment changer, le premier geste est de se regarder en face, sans spectateur et sans gloire et se dire avec conviction que l'on souhaite changer, et se poser la question de "comment".

Ensuite vient le temps des questions et de la recherche, prendre des avis, en parler aux personnes de confiance ou aux professionnels. Parfois sans en parler, mais en restant lucide face a soi même, toute vérité blesse forcement quelqu'un.

Tout ne peut pas venir des autres, mais doit venir de vous même, et commence par savoir dire "j'agis d'une manière qui ne me convient pas, je souhaite changer."

Il s'agit de changer pour vous, parce que cet état ne vous convient pas. Si c'est parce que la société dit que c'est mal, que la morale dit que c'est mal, que vous risquez de déraper et d'être puni ou de blesser, vous n'arriverez probablement a rien si vous ne regardez pas d'abord en face d'ou vient ce que vous pensez et ressentez. Après ça seulement vous pourrez avancer, ou pas selon votre réponse.

Si vous aimez vos proches, vous pouvez aussi le voir d'une façon différente, faire en sorte qu'ils soient en mesure de se protéger de vous si cela doit être le cas, et les permettre de vous aider.

Je ne suis personnellement pas pour le "consulter un psychologue" pour tout et tout le temps, il y a des situations dont on arrive a sortir seul en étant lucide, mais il y en a d'autres ou c'est vrai, les choses sont trop primaires ou trop ancrées, et il y a besoin d'aide, d'avis, d'en parler, de confronter les ressentis pour évoluer, avec un psychologue ou non.
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Jeannette
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Re: Paradoxe déchirant

Message par Jeannette »

A ton âge, je suppose que tu as quand même la possibilité de passer quelques heures de liberté sans la surveillance de tes proches.
Pourquoi ne pas profiter de ces heures là pour rencontrer un professionnel ? Éventuellement en t'arrangeant avec lui pour le voir à la pose de midi s'il est à proximité de ton école.
Et je te rappelle que les psychiatres sont soumis au secret professionnel... Et que cela peut être gratuit dans le cadre d'une association.
Si quelque chose s’oppose à toi et te déchire, laisse croître, c’est que tu prends racine et que tu mues. A. de St Exupery - Citadelle
Il y a un moment où les mots s'usent. Et le silence commence à raconter. K. Gibran
Peter_pan
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Re: Paradoxe déchirant

Message par Peter_pan »

Comme je l'ai dit je suis en prépa ingénieur. Le temps je l'aurai peut être eu en terminal. Aujourd'hui mes échéances sont trop courtes pour me rendre à des endroits différents comme ça.

Par ailleurs je ne suis pas majeur ce qui veut dire que j'ai toujours ma carte bancaire mineur que mes parents sont libre de contrôler mes dépenses. Je ne sais pas quel arrangement il est possible de faire avec le professionnel (tout dépend de la personne) mais je risquerai de retarder bcp ce que je lui dois et ceci pourrait aggraver les tensions...

J'ai pour l'instant de bonnes relations au sein de mon ecole. Mon absence risque aussi de se faire remarquer et ceci pourrait contribuer à les dégrader... Enfin je n'en sais rien mais je n'ai pas envie de prendre le risque de me confronter aux rumeurs qui pourraient naître d'un tel comportement suspect.

Bref. Cela n'est pas aussi facile que cela en a l'air.
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