Ne plus savoir où on en est dans la vie et déprime ou dépression

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vlad
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Ne plus savoir où on en est dans la vie et déprime ou dépression

Message par vlad »

Bonsoir,

Je tiens à préciser d'avance que je compte supprimer mon message dans un certains délais car je sais qu'il peut être lu et que je suis reconnaissable par les éléments que je compte décrire.
je tiens aussi à vous remercier sincèrement si vous acceptez de me lire et de répondre.
L'objectif de mon message est simplement de savoir si je dois consulter, si mon cas est grave, si possible, quel trouble aurais-je développé ?
e suis un homme et j'ai 25 ans et je suis dans la souffrance mentale, je ne sais plus où j'en suis. Je ne sais pas si je me suis trop enfermé dans un monde et m'est protégé de l'extérieur par timidité, manque de confiance en moi (j'ai subi des moqueries auparavant) et autre et que d'un seul coup, je suis face à la réalité complètement démuni, ou si je suis simplement en dépression ou si l'un a causé l'autre...
Je vous écris donc car je ne sais plus où j'en suis actuellement dans ma vie. Je n'arrive plus à rire autant, j'ai un stress immense dû à plusieurs éléments de ma vie qui ont changés trop brutalement (je n'arrive pas à m'adapter au changement de manière générale), dès que je suis seul, tout ce dont je pense, c'est de m'isoler dans une pièce pour écouter une musique triste et je pleure sans arrêt, sans véritables raisons, en faisant des rêveries compulsives m'imaginant un monde "parallèle" (tout du moins je crois que ce terme est exact)

Concernant mes changements :

* je suis passé du stade logement familial à logement seul pour les études. J'ai longtemps attendu ce stade car j'avais besoin de mon indépendance, je m'en plaignais sans arrêt (trop de bruit à des heures où j'aime lire, trop de présence dans le logement, besoin de me sentir seul, ce qui était impossible). j'ai donc vraiment été heureux dans cette nouvelle période d'étudiant dans un mon petit logement, même si j'ai eu cette phase de craquage où je me suis rendu compte que ça y est, j'étais parti.

*aussi, je suis récemment revenu dans le logement de mes parents (études terminées) mais ma soeur est devenue entre temps enceinte, a accouché, a déménagé, bref que du changement d'un seul coup. Déjà que pendant les vacances scolaires, j'étais devenu comme un extra terrestre dans la maison, il n'y avait plus cette insouciance, ce "je travaille très bien au lycée et à la fa par sécurité professionnelle pour plus trad, mais c'est bien plus tard, quand je serais vieux, pour l'instant : gâteau, série, rêveries/fantasmes, jeux vidéos sans se poser de question sur l'avenir car ça fait trop peur".
Le fait que je sois revenu dans le logement récemment de mes parents avec enfants en plus, donc attention de tout le monde sur un enfant qui braille et sans intérêts, plus la même ambiance où c'était plus cool, chacun faisait ce qu'il voulait avec des repas familiaux de temps en temps, j'ai vraiment été choqué (même si c'est pas réellement le mot) de voir que ce n'était plus la même ambiance. Certes, je leur disais souvent que je voulais éviter les événements familiaux avec eux car je voulais mon indépendance etc mais de là à ce que l'ambiance change totalement, c'est trop pour moi, je n'en peux plus.

*D'autre part, n'ayant jamais eu de réels amis avec une complicité (ce qui me stresse et me donne l'impression d'être seul), je m'en remettais avec ma soeur et donc j'avais souvent des délires avec ma soeur qui est quand même plus âgée que moi (on a une génération d'écart tout de même). depuis qu'elle a accouché, je n'ose pas dire mais je n'aime pas cet enfant, je ne sais pas pourquoi, mais je le trouve chiant, je ne le supporte pas quand il pleure, etc.
En plus, je suis triste car je trouve que ça l'a vieilli comme pas possible, mais je n'ose pas lui dire de peur qu'elle le prenne mal, sachant qu'elle a bcp de mal aussi avec la vieillesse et donc lui rappeler qu'elle est vieille en ayant accouché et que sa vie de jeune couple c'est fini, poubelle, lui serait pas supportable. En tout cas, mes délires avec elle où on prenait la voiture sans savoir où aller en écoutant de la musique avec insouciance, les fois où on se mettait à délirer en imaginant des scènes complètement grotesque des gens (mais gentiment) c'est fini, plus possible à cause de cet enfant ou alors ce ne sera plus pareil, elle sera devenue trop mature j'imagine.
La présence de ce nouvel enfant est devenu beaucoup trop présente de sorte que nos délires sont coupés, elle ne peut pas aller quelque part sans se demander où est son enfant, bref l'insouciance n'est plus là.

*il faut aussi cumuler avec mon stress de mon avenir professionnel, je sors des études (8 ans tout de même si je compte toutes mes "déviations") supérieures pour arriver au maximum que je puisse faire dans mon cursus, le M2. J'arrive à un tournant dans ma vie où je me dis : tout le monde a vieilli, mes parents sont devenu plus lents, ramollis, ma soeur a vieilli, a un enfant et donc plus beaucoup de délire et moi qui a 25 ans, je suis devenu vieux, je me rends compte que je dois m'ouvrir au monde professionnel (je n'ai jamais voulu de faire de stage professionnel par peur du monde professionnel, estimant à l'époque que j'étais jeune et que j'avais le temps, bref je retardais volontairement) tout en hésitant également sur des examens que je pourrais passer en plus (pour arriver à mon ambition professionnelle mais j'hésite encore à savoir si c'est mon ambition réelle ou non, (donc rumination en plus le soir) mais je ne sais pas si je vais y arriver, peur de l'échec, impression d'être nul surtout que je sais que les élèves de mon ancienne promo ont quasiment tous commencé à s'inscrire à ces examens, donc je me dis que ça doit être la voie naturelle de passer cet examen, donc je suis dans le doute entre suivre car ça me plait (réellement mais j'ai peur de ne pas y arriver) et le fait de suivre les autres par peur de rater une opportunité professionnelle et de déprimer encore plus. Mais du coup, il va falloir réviser, revoir certaines notions que je n'avais plus vu avant, vais je en être capable ? cette question, je la rumine tous les soirs, jusqu'à ne plus dormir.

*En plus du cumul, je me rends compte que je suis seul désormais : pas d'amis, pas de copine/copain car j'ai toujours mis l'aspect études et le plaisir de m'intéresser à certains autres domaines scientifiques (mes passions. je dois désormais vaincre ma peur des autres, ma timidité puisque ma famille est devenue vieille et m'a déçu (ce n'est pas vraiment le mot mais je ne trouve pas d'autres mots pour exprimer le sentiment que j'ai eu quand j'ai vu le changement trop brutal) dans le sens où j'ai été bouleversé complètement par ces changements trop brutaux et rapides pour moi. Je les aime quand même bien évidemment et leurs personnalités n'a pas changé non plus, mais la présence de cet enfant a changé l'ambiance, les projets d'une soirée, le fait d'être tous ensemble devant un programme télé, etc c'est fini maintenant. C'est comme une nostalgie d'avant qui survient mais de manière trop précoce pour moi, j'aurais dû resté pendant quelques années encore comme ça.
Je m'étais fait à l'idée que je rentrerai et ce serait exactement la même ambiance : cool, chacun fait ce qu'il veut, mange ce qu'il veut, tout en se réunissant de temps en temps quand on a le temps, ma soeur qui m'emmène dans ses délires parfois etc. Je m'étais convaincu de cela quand j'étais dans une phase très mauvaise dans mon logement où j'étais seul du coup ça me rassurait en me disant : "de toute manière tu en as pour 8 mois, tout redeviendra comme avant, le temps de me faire une expérience, d'être seul comme j'ai toujours voulu". J'ai l'impression de m'être menti/trompé et d'avoir eu de faux espoirs.
Bref, tous ces éléments font que je n'arrive plus à avoir de réels sentiments : les séries que je regardais ne me font plus réellement rire (pire, j'ai eu d'ailleurs récemment un deuil de part une de mes séries qui s'est terminée et qui m'a accompagnée toute mon adolescence les samedis après midi et les fins de journée avec mes gâteaux), la seule émotion étant la tristesse et les pleurs mais je me renferme encore plus dans ma bulle sans parler à quiconque par peur qu'ils me jugent parce qu'ils ont évolué dans divers domaines de leur vie privée et pas moi, je suis juste quelqu'un avec finalement un diplôme lambda mais sans vie privée, sans réseaux sociaux, sans club de sport (je n'ai plus fait de sport ou de loisirs collectifs depuis le collège) ou loisirs.

Bref, ma vie de jeune est terminée, mon insouciance sur l'avenir ou le plaisir de ne pas s'en préoccuper tout en s'occupant l'esprit par le divertissement et la culture générale, est terminée, je n'arrive pas à l'accepter je pense. J'ai comme l'impression que le fait d'entrer dans le monde professionnel et d'être autonome, rime avec stress, angoisse, ne plus rire, délirer, ne plus se détendre etc...

Qu'en pensez-vous ? Dois-je consulter ? Pensez-vous que mon cas est grave ?

J'ai oublié de préciser que je suis quelqu'un qui rumine beaucoup, angoisse beaucoup, j'ai des tocs ,je pense due à une phobie de perdre mes connaissances acquises tout au long de mes études, oui, c'est ridicule, je le sais mais je ne peux pas m'empêcher de faire des gestes et dire des mots pour me rassurer en me disant que je n'ai rien perdu, peut être car c'est seulement ma seule fierté dans le sens où il n'y a que là où j'ai pu me développer personnellement ?
mais j'ai beaucoup travaillé sur moi en changeant ma vision des choses, d'interpréter autrement certaines choses ou en essayant au moins

Merci d'avance.
cleopatre
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Re: Ne plus savoir où on en est dans la vie et déprime ou dépression

Message par cleopatre »

Consulter un psychologue clinicien va vous permettre d'évoquer toutes vos souffrances et ce n'est pas "grave".

Dans la vie, on.doit en permanence faire le deuil de petites ou grandes pertes. Le passé n'est plus. C'est ainsi. Le temps passe irrémédiablement, les choses changent chaque heure, chaque seconde.
Il faudrait vous concentrer sur la construction de votre vie personnelle (trouver des amis, un travail, quitter vos parents...) pour pouvoir accueillir les changements heureux dans la vie des autres.
Dubreuil
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Re: Ne plus savoir où on en est dans la vie et déprime ou dépression

Message par Dubreuil »

*il faut aussi cumuler avec mon stress de mon avenir professionnel
impression d'être nul surtout que je sais que les élèves de mon ancienne promo ont quasiment tous commencé à s'inscrire à ces examens, donc je me dis que ça doit être la voie naturelle de passer cet examen, donc je suis dans le doute entre suivre car ça me plait (réellement mais j'ai peur de ne pas y arriver) et le fait de suivre les autres par peur de rater une opportunité professionnelle et de déprimer encore plus. Mais du coup, il va falloir réviser, revoir certaines notions que je n'avais plus vu avant, vais je en être capable ? cette question, je la rumine tous les soirs, jusqu'à ne plus dormir.
*** Moi, j'ai des potes qui avaient un métier, et qui ont repris leurs études à 40 ans ( d'autres plus ) pour en apprendre un autre !
Vous êtes en effet " un vieux bébé " dans votre tête. Un bébé qui d'un coup doit lâcher sa "tototte " pour marcher tout seul comme un grand !
C'est cela qu'il faut encore " travailler " !

L'enfant est à votre soeur, ce n'est pas le vôtre, vous ne l'avez pas demandé ni désiré, c'est bien normal qu'il vous gave !
Mais il faut comprendre que le vieux bébé n'est plus à sa place dans le "youpala", il a grandit, la place est prise, il doit se dépatouiller TOUT SEUL !
Ce n'est plus votre place, cassez-vous !
Le reste viendra très vite ensuite.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
vlad
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Re: Ne plus savoir où on en est dans la vie et déprime ou dépression

Message par vlad »

cleopatre a écrit : 31 mai 2021, 07:29 Consulter un psychologue clinicien va vous permettre d'évoquer toutes vos souffrances et ce n'est pas "grave".

Dans la vie, on.doit en permanence faire le deuil de petites ou grandes pertes. Le passé n'est plus. C'est ainsi. Le temps passe irrémédiablement, les choses changent chaque heure, chaque seconde.
Il faudrait vous concentrer sur la construction de votre vie personnelle (trouver des amis, un travail, quitter vos parents...) pour pouvoir accueillir les changements heureux dans la vie des autres.
Donc selon vous, il n'y a rien de grave dans ce que je vis ? ça me rassure un peu. Je dois consulter d'urgence ou non ?
Merci de votre réponse. ce ne serait qu'un deuil ? peut être que c'est simplement ça, j'espère.


merci de votre réponse
vlad
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Re: Ne plus savoir où on en est dans la vie et déprime ou dépression

Message par vlad »

Dubreuil a écrit : 31 mai 2021, 18:04 *il faut aussi cumuler avec mon stress de mon avenir professionnel
impression d'être nul surtout que je sais que les élèves de mon ancienne promo ont quasiment tous commencé à s'inscrire à ces examens, donc je me dis que ça doit être la voie naturelle de passer cet examen, donc je suis dans le doute entre suivre car ça me plait (réellement mais j'ai peur de ne pas y arriver) et le fait de suivre les autres par peur de rater une opportunité professionnelle et de déprimer encore plus. Mais du coup, il va falloir réviser, revoir certaines notions que je n'avais plus vu avant, vais je en être capable ? cette question, je la rumine tous les soirs, jusqu'à ne plus dormir.
*** Moi, j'ai des potes qui avaient un métier, et qui ont repris leurs études à 40 ans ( d'autres plus ) pour en apprendre un autre !
Vous êtes en effet " un vieux bébé " dans votre tête. Un bébé qui d'un coup doit lâcher sa "tototte " pour marcher tout seul comme un grand !
C'est cela qu'il faut encore " travailler " !
Bonjour et merci de votre réponse.
j'ai bien conscience que je dois avancer, d'ailleurs je le souhaite vraiment je ne fais que rêver de ça et je me plaignais que mes parents me parlent trop. C'est ce que je recherchais quand j'ai voulu mon indépendance en prenant un logement pour poursuivre ma dernière année d'étude. Pourtant il y a ce paradoxe entre le fait de vouloir mon indépendance tout en ne voulant pas que les choses évoluent autour de moi ou plutôt, quand je reviens sur l'environnement passé, je n'ai pas envie qu'il change, pour garder cet aspect passé justement.
D'ailleurs, je m' empresse de rechercher un logement pour partir du logement familial quand j'aurais mon diplôme et un travail.
Mais j'ai vraiment cette impression que l'on m'a enlever mon passé. ça va très loin puisque ne serait-ce que pour un élément de décoration dans la maison de mes parents je l'ai ressenti comme "la fin d'une ère".
Donc il y a vraiment un paradoxe entre le fait de vouloir avancer tout en ayant peur mais en même temps garder les choses du passé pour garder un réconfort.
Si je comprends ce que vous avez écrit, je ne me suis pas construit personnellement d'où cette impression de vide et de peur ? mais par où commencer ? j'ai beaucoup trop de problèmes au niveau de ma sociabilité au sens où j'ai vraiment peur des gens sur deux points : peur d'essayer de parler aux gens et en me sentant encore plus bizarre car personne ne me plairait mais en même temps peur que l'on m'humilie. Donc m'inscrire sur un club de sport ou de loisirs, je ne suis pas trop pour, j'ai toujours été introverti, je ne m'exprime quasiment pas en public, voire pas du tout et je suis froid, j'ai peur de ne trouver personne comme moi et donc de pouvoir nouer des amitiés convenables.
Dubreuil
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Re: Ne plus savoir où on en est dans la vie et déprime ou dépression

Message par Dubreuil »

Vous avez deux possibilités.
1) Aller exprimer votre mal-être chez un(e) psychologue clinicien(ne) qui vous écoutera et vous accompagnera à votre rythme vers la compréhension et la résolution de vos conflits psychologiques.
2) Vous inscrire à un groupe de parole, ou thérapie de groupe faisant également formation et vous permettant par le suite, une fois dépassées vos propres difficultés, de devenir à votre tour thérapeute. ( par exemple : Groupe de PNL, ou Groupe de Psychodrame de Moréno )
Et rien ne vous empêche de faire les deux, dans l'ordre où vous le ressentirez. Et même en même temps.
Le groupe vous mettra en présence de personnes toutes aussi impatientes d'aller mieux, mais toute aussi terrorisées de devoir surpasser leur peur de l'autre et du groupe. Mais vous verrez, toutes auront un point commun avec vous, et vous vous ferez des ami(e)s, tout en évoluant là encore à votre rythme, comme dans une "mini-société" bienveillante.
Courage !
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
vlad
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Re: Ne plus savoir où on en est dans la vie et déprime ou dépression

Message par vlad »

Bonsoir,

merci de votre réponse. Donc si je comprends bien, j'aurais quand même besoin d'un psychologue ou d'une thérapie quoi qu'il ensuite soit. C'est ce que je craignais.
Merci en tout cas d'avoir répondu.

Bonne soirée.
Dubreuil
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Re: Ne plus savoir où on en est dans la vie et déprime ou dépression

Message par Dubreuil »

La THERAPIE HUMANISTE
( ou l'hypnose humaniste )


*** En l'espace de quelques années seulement, l'hypnose thérapeutique a gagné ses lettres de noblesse. Désormais bienvenue dans les hôpitaux et les maternités (où on l'utilise pour lutter contre la douleur, par exemple), les patients font également appel à elle en complément de traitements allopathiques, dans le cadre de certaines pathologies : fibromyalgies, cancer, sclérose en plaques...
Si l'hypnose thérapeutique la plus connue reste l'hypnose ericksonienne (du nom de son fondateur, Milton H. Erickson), des « variantes » existent : c'est le cas de l'hypnose humaniste.

1-Pendant une séance, ON EST 100 % REVEILLE
C'est « la » différence principale qui existe entre l'hypnose ericksonienne et l'hypnose humaniste : pendant une séance d'hypnose humaniste, la personne reste 100 % consciente. On parle même de « conscience augmentée » !
« Les fondateurs de l'hypnose humaniste ont fait une expérience très simple, raconte Louis Monnier. Ils ont essayé de « réveiller » une personne se trouvant déjà dans un état « normal » (ou « état ordinaire de conscience »), en utilisant les techniques habituellement employées en hypnose ericksonienne. » Surprise : la personne est entrée dans un état de transe un peu différent, caractérisé par une conscience d'elle-même plus importante.
« Concrètement, alors que pendant la transe ericksonienne, on se sent un peu pâteux, un peu engourdi, pendant une transe humaniste, on se sent au contraire en pleine forme. Comme si on venait de se réveiller ! »

2 - On peut travailler sur tous les problèmes... ou presque
« L'objectif de l'hypnose humaniste, c'est surtout de stimuler les mécanismes d'auto-guérison du corps, de l'âme et de l'esprit. De comprendre tous les « nœuds » qui nous empêchent de fonctionner correctement, puis de les démêler »
Bien sûr, l'hypnose humaniste ne traite pas les problèmes mécaniques (fractures, arthrose, ostéoporose, tendinite, maladie virale...). En revanche, elle peut soulager la douleur et même aider à renforcer les défenses immunitaires de l'organisme pour favoriser la guérison. « On utilise aussi l'hypnose humaniste pour le développement personnel et le coaching professionnel : c'est une approche thérapeutique qui permet de mieux gérer ses émotions et son comportement. » Ou encore de trouver l'amour, de réussir sa carrière, de résoudre un conflit familial...
Cependant, l'hypnothérapeute précise quand même que « l'hypnose ne se substitue à aucun avis ni traitement médical. Les traitements en cours ne peuvent et ne doivent être suspendus que sur recommandation expresse du corps médical, même si vous constatez une amélioration au cours ou après vos séances d'hypnose. Les troubles psychologiques graves relèvent du domaine de la psychiatrie et ne peuvent, en aucun cas, être traités par l'hypnose. »

3 - « Les symboles, c'est le langage de notre inconscient ». C'est là qu'intervient l'anamnèse : cette longue discussion préliminaire permet à la personne de bien comprendre le contexte de sa problématique, afin de pouvoir se la représenter de façon symbolique pendant la phase d'hypnose. En clair, il s'agit de répondre à la question : « votre mal-être, vous le décririez comment ? » Ça peut être une boule noire, des piquants, une flamme brûlante... « C'est exactement la même chose que dans les contes de fées : le loup représente le masculin sauvage, par exemple. En langage symbolique, cela traduit une peur, une blessure... »
Ensuite, l'hypnothérapeute réutilise ces symboles pour nous permettre de communiquer avec notre « moi intérieur » : il s'agit alors de modifier (de « soigner ») ces représentations intérieures pour aller mieux... en profondeur !

4 - C'est le patient qui fait tout le travail
« Lorsque vous faites une séance d'hypnose ericksonienne, vous laissez les clés de votre inconscient à l'hypnothérapeute : vous êtes plutôt passif.
En hypnose humaniste, c'est l'inverse : c'est vous qui agissez. L'hypnothérapeute n'est qu'un guide, chargé de vous ouvrir les portes de votre esprit. »
Concrètement, c'est un peu comme un voyage intérieur : par la parole, l'hypnothérapeute guide la personne dans différents environnements imaginaires et symboliques, mais c'est cette dernière qui va réaliser mentalement certaines actions pour résoudre son problème.
Mieux encore : après 1 ou 2 séances, la personne peut réutiliser ce qu'elle a appris pour continuer à changer par elle-même. C'est l'autohypnose !

5 - Ça se rapproche de la méditation de pleine conscience
« L'état de conscience augmentée que l'on atteint lors d'une séance d'hypnose humaniste est proche de celui que l'on expérimente pendant une séance de méditation de pleine conscience ».
L'objectif n°1 de l'hypnose humaniste est d'amener la personne à prendre conscience d'elle-même, en lui permettant de communiquer avec son inconscient et sa conscience supérieure (ou conscience majuscule)
D'après Louis Monnier, « notre esprit, notre corps est comparable à une maison. Quand on ne la regarde pas, le temps fait son œuvre : elle se fissure, se ternit. En revanche, il suffit de porter son attention sur cette maison, en conscience, pour qu'elle commence à s'auto-réparer ».
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Plug2021
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Inscription : 13 janv. 2022, 19:33

Re: Ne plus savoir où on en est dans la vie et déprime ou dépression

Message par Plug2021 »

Pas de quoi stresser pour votre avenir professionnel, nul n'ignorera que vous débutez, qu'il faut se former lorsque l'on passe de la théorie à la pratique. Vous tournez en rond, vous vous posez des questions, vous vous faites les réponses (et les plus mauvaises). Respirez un bon coup. Notez au passage que le stress bien maîtrisé est un sacré stimulant et un élément prépondérant de votre comportement et de vos performances tant personnelles que professionnelles.
Courage
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