la dépendance au porno

Forum porno dépendance
Jangolino
Messages : 2
Inscription : 25 juil. 2021, 09:40

la dépendance au porno

Message par Jangolino »

Bonjour,

La dépendance au porno c'est le shit.

Je ne suis pas sorti d'affaire mais ça va mieux actuellement.

Je dois combattre maintenant des crises d'angoisses.

C'est un long parcours de sortir d'une dépendance.

On ne choisi pas vraiment de tomber dedans.

Il faut faire avec même si c'est dur.

Courage à ceux qui se sentent concerné.

Salutations
Bichette nat
Messages : 3
Inscription : 17 août 2021, 11:50

Re: la dépendance au porno

Message par Bichette nat »

Au moins tu le reconnais c est déjà ça car beaucoup d homme nie ou se mure dans le silence
Dubreuil
Psychologue clinicien
Messages : 19311
Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: la dépendance au porno

Message par Dubreuil »

*** Je vous propose de lire les messages, et l'évolution de IN PROGRESS, sur ce forum. Voici le premier message qu'il avait envoyé :

Le kraken de mon subconscient
Message par InProgress » 09 janv. 2021, 13:09

bonjour à tous !

Je suis un homme et j'ai 23 ans.

Je suis actuellement dans un conflit psychologique et j'essaie de me reconstruire complètement.

Tout a commencé il y a 7 mois, je voulais arrêter de vivre, j'étais au fond du trou. Je ne sais pas comment j'ai fait pour me dire -> "je tente un dernier essai, je donne toute l'énergie qu'il me reste, au pire j'échoue, j'aurais vraiment 0 énergie et 0 espoir restant et le passage à l'acte pour mettre fin à ma vie sera plus simple, j'ai vraiment plus rien à perdre"

Mais j'ai réussi à capitaliser et à mener des petites actions quotidiennes qui m'ont transformées.

Je suis passé d'un état d'anxiété et de nervosité (que je ressens depuis mes 12 ans et qui s'est accentué énormément avec les années) à un état de dieu vivant. Je peux rester assis sans bouger, je comprends comment on peut rester sur place sans se gratter ou bouger, j'ai quasiment plus de pensées obsessives. Je suis beaucoup moins superactif et j'ai drastiquement réduit mes erreurs d'inattention. J'ai regagné une partie de mes sensations que j'avais durant mes jeunes années (12-18 ans). Je ressens à nouveau la vie. Je n'ai plus de brouillard mental et de problème pour me rappeler !

À 17 ans, j'étais déjà confronté depuis des années à de l'anxiété (diagnostiqué après coup par moi-même, mes parents ne croient pas vraiment aux problèmes psychologiques..), les insomnies (3 heures pour m'endormir, car mon cerveau voulait fantasmer de potentielles relations amoureuses ou il réfléchissait à ce qu'il voulait). J'avais également pour habitude de m'isoler et de jouer, enfermé chez moi, pendant de longues heures, aux jeux vidéos (5 h par jour, + ~25 heures par weekend). J'étais conscient que ce monde me rassurait et me donnait une illusion de vie sociale, je me sentais "en contrôle" et "important". Pendant cette période (de mes 7-11 ans à mes 20 ans), je tombais amoureux une fois par année environ, très fortement et intensément, je pouvais fantasmer des mois et des mois sur une fille qui connaissait à peine mon nom.. mais j'étais heureux en parallèle, je me suis toujours dit que si elle était heureuse, je serais heureux. Jusqu'à mes 16/17 ans je prenais sur moi, je contrais la frustration en me disant que je serais beau et que j'aurais une copine plus tard. J'ai fini par commencer à me dire que pour que les filles que j'aime soient heureuses, elles devaient être avec qqun de digne (qui en vaut la peine), et donc vu qu'on trouvait forcément mieux que moi (j'ai commencé à me dénigrer vers 16 ans), j'ai commencé à me dire que si je voulais qu'elles soient heureuses, je devais en tout cas pas espérer finir avec elles. Et c'est là où j'ai commencé à devenir fou dans ma tête, j'ai carrément acheter une toise médicale, je me mesurais matin et soir. Je faisais 1m86 et j'avais peur d'être ou de finir trop grand. Je mesurais bien trop souvent mon entre-jambe et j'étais devenu obsédé par mon front que je trouvais immonde. Je me suis répété jour après jour, pendant des années, à quel point je méritais ce qu'il m'arrivait et que je ne valais rien, en pleurant seul et triste le soir, frissonnant, parlant aux membres de mon corps pour me rassurer (ça paraît bizarre mais quand vous souffrez énormément ça aide de ce que j'ai ressenti, on se sent moins seul quand on considère un membre comme vivant, oreille, biceps, vous pouvez leur donner des petits noms..). Une vision du monde qui s'est déformée progressivement.

Je ne comprends pas pourquoi j'avais autant besoin d'amour. Ma vie était motivée par l'envie de donner et recevoir de l'amour. J'étais toujours heureux et rempli d'énergie jusqu'à mon déclin vers 18-20 ans. Je n'ai pas eu de traumatisme durant mon enfance. J'étais seulement un peu hyperactif, colérique (à cause des jeux vidéos) et peu attentif à l'école (scolarité moyenne globalement). Mon unique centre d'intérêt était de m'envoyer des shots de dopamine devant mes jeux pour me rassurer. Parfois je jouais et je regardais un film en même temps... je cherchais le plaisir où je pouvais le trouver. Surtout que la MODERATION dans certains domaines était ma plus grande FAIBLESSE.

En parallèle,
vers 17 ans, j'ai commencé à prendre des zolpidems (somnifères) de temps à autre, également des sirops pour la toux (avec une substance permettant de dormir) et des sédatifs. Je variais les molécules pour éviter l'addiction. J'ai fini par faire des mélanges avec de l'alcool. Mais j'ai vite contrôlé le processus quand j'ai vu qu'à partir de 3 zolpidems en 1 prise, potentiellenent vous en manger sans vous en rendre compte (amnésie partielle). Une fois j'en ai pris 4 et finalement j'en avais pris 10. Donc à nouveau, je faisais des cycles de molécule. J'ai commencé l'alcool à 18 ans (je n'avais jamais bu une seule goutte, ça allait contre mes valeurs, mais ces valeurs ont gentiment commencé à tomber car je me sentais pas aimer et n'ayant pas le mérite de l'être).
Le café à 20 ans (allant jusqu'à 1.5-2 litres de redbull quand je jouais chez un pote aux jeux vidéos). J'ai fait également 6 ans de fitness sans vraiment progresser, j'avais des problèmes de digestion à cause lactose et je vomissais violemment une fois par mois, mais je ne pouvais pas concevoir que le lait puisse être la cause, je me DEVAIS de prendre du muscle. Et pourtant je continuais d'exploser mon système nerveux 3 à 4 fois par semaine sans progrès. Je suis monté à 97kg à force de manger plus de 5000kcal par jour, mais avec que du gras. Au moins je suis obstiné et déterminé comme jamais. Je garde cet aspect dans ma tête pour avoir une mémoire positive de ces années.

J'ai commencé à mettre en place un plan pour me faire opérer en belgique pour me faire implanter des cheveux en greffe fue pour réduire la taille de mon front un peu bombé. Il fait 6 cm j'étais clairement dans l'abus, j'étais devenu fou je pense. Heureusement la vie a fait que je ne suis pas allé sur place de justesse.


MON COMBAT ACTUEL

je me suis guéri, en grande partie, tout seul, grâce à une force venue de nulle part, je remercie l'univers pour cela. J'ai vaincu toutes mes addictions, j'ai beaucoup moins d'insomnies et je suis libre de toutes substances ou mauvaises habitudes. J'ai une hygiène de vie et une santé mentale (de surface) de champion. Je suis hyper productif et j'ai découvert des sensations que je n'avais jamais ressenti (sérénité, tranquillité, petite confiance en soi, petite estime de soi, en progrès !). Je retrouve ma testostérone et mon énergie, je progresse enfin au fitness ! (avec le même entraînement) je deviens plus-que-parfait à mes yeux. Je fais 78 kg sec et plus qu'esthétique. La perception que j'ai de moi-même et du monde devient magnifique. Mes routines journalières sont solides (méditation, guitare !, journal de gratitude !!!!, beaucoup de lecture !!!!). Je travaille ma mémoire, mon bonheur et la connaissance de mes émotions en parallèle. Je mets en place également un système de valeur (à prioriser puis à cultiver). Et c'est juste une partie de toutes les actions que j'entreprends au quotidien. Je cours 3-4x par semaine. Tout devient plaisir ! Mon niveau en anglais a explosé également, je viens à me demander si la confiance en soi n'est pas ce qui m'a le plus manqué dans toute ma vie et que je découvre l'arme ultime de la vie. Je hallucine de jour en jour. Pour la première dans ma vie, je cultive autre chose que les jeux vidéos (malgré mes bonnes notes à l'école, pour vous dire, vers 15-18 ans, je ne pouvais pas situer le canada sur une carte, ni vous dire la capitale du canada, oui j'en ai eu des humiliations avec ma culture générale de 0, elle a un peu évolué, mais là depuis 3 mois elle explose, je vis ma première jeunesse j'ai l'impression d'avoir 9 ans et de découvrir le monde).


MAIS ALORS POURQUOI ?

Vous allez donc me demander pourquoi je suis ici aujourd'hui à vous parler sur ce forum ? on pourrait croire que j'ai besoin d'en parler, très certainement, mais pour cela j'attendrai de voir un psychologue dans les prochains mois (c'est prévu). Mais aujourd'hui je suis ici pour le combat ultime de ma vie, la bataille finale contre le kraken enfoui dans mon subconscient. J'ai besoin d'aide, pour ne pas replonger, d'une compréhension psychologique du problème ou d'astuces temporaires. Je m'aide déjà d'un livre ("You are not your brain" expliquant comment se libérer des messages trompeurs de votre cerveau) et de techniques de visualisation pour ne pas céder à mes envies destructrices (je m'imagine comme un spartiate sur un champ de bataille, l'épée symbolise 2 livres que je possède, un sur l'amour de soi, l'autre est le livre dont je viens de vous parler. le bouclier est 2 stratégies que j'ai pour s'échapper avant de tomber dans le comportement non désiré). *Je me dois de m'auto-conditionner pour mener la guerre au niveau de mon subconscient, vous êtes croyant ou vous ne l'êtes pas, je dois injecter des socles solides dans mon inconscient pour combattre la bête.*



Mon analyse: ayant été habitué aux rejets de la gente féminine et à la frustration, appuyé par mes propos intenses et soutenus tenus à mon égard, haine de soi, se dire que l'on mérite ce qu'il nous arrive, etc.
Mon cerveau a dû se convaincre de ça et par une formule magique, associé un fetish (qui à la base n'était peut-être pas induit par le porno, ça j'en sais rien) avec un besoin psychologique qui a été tourmenté par ma situation et la vision que j'en avais (amplificateur gigantesque), pour donner lieu à un sentiment de soulagement et répondre d'une manière trompeuse à ce conflit psychique intérieur ambiant.
Ma frustration accumulée dans ma solitude s'est certainement ensuite transformée en fetish -> cage de chasteté, déni, se faire exciter volontairement par une femme puis n'avoir le droit à aucune stimulation sexuelle, "cuckholding", "bbc", "sissy" "sissy hypnose",
c'est un désir sans limite pour ma part, jusqu'à être complétement soumis, sodomisé h24, hypnotisé h24, féminisé au possible, etc. (dans l'imaginaire, le fantasme et la pulsion, je n'ai réalisé que 5% de cela, sans dépasser les frontières dangereuses, mais c'est un combat intense pour ne pas aller plus loin, quelque chose que vous ne voulez pas au quotidien je vous l'assure, la moindre faiblesse vous enfonce un cran plus bas)

Mon manque de cette partie féminine que j'avais envie (je tombais amoureux de filles, j'étais attiré par cette tendresse et cette féminité j'imagine). Ne l'ayant jamais eu j'ai dû la transporter dans un autre fetish -> feminisation (tu ne peux pas avoir la fille, il te reste qu'une option donc, tu deviens la fille, tu ne peux pas être avec cette partie féminine, donc tu deviens cette partie féminine) devenir une fille donc

Mon envie finale me dit -> porte une cage de chasteté avec un faux vagin par dessus, porte des faux seins (bien ronds) sous un crop top qui montre bien tes formes, moule bien tes fesses, porte une perruque, agis le plus possible comme une fille, ressemble le plus possible à une fille, orgasme seulement comme une fille en te faisant pénétrer, sois le plus dans la frustration, regarde une fille faire l'amour à d'autre gars, ensuite mange les restes et fais-toi soumettre au possible.
Croyez-moi, je me couperai la main en échange de la suppression de ces horreurs. Goûtez à cet enfer qui peut s'introduire dans votre cerveau.
FEMINISATION ET FRUSTRATION sont des points clés à travailler. je suis obligé de faire ce travail pour m'en sortir.. je vous fais pas une éloge de ma vie.. je sépare juste tout ça de qui je suis pour pas devenir fou.. c'est vraiment des pulsions qui vous attaquent comme si vous creviez de faim.. j'ai résisté toutes ces années pour ne pas dépasser des limites dangereuses (j'étais en plus en dépression et je m'envoyais des milliers de vidéos porno par semaine de 18 à 23 ans). Aujourd'hui j'ai les armes pour lutter, je vais en faire qu'une bouchée.


C'est simplement une de mes hypothèses. Tout ce que je sais c'est que quand je me livre à quoi que ce soit en rapport avec mes désirs trompeurs, je procrastine le reste et je fuis la réalité en quelque sorte, ça m'offre un soulagement mais en échange je deviens bancal. Cela doit être en lien direct avec le sentiment d'insécurité/sécurité.
Le fetish me dit "je t'offre un sentiment de sécurité, la vie est trop dure, viens ici on est bien !", mais c'est tout l'inverse, ça insinue que la vie est désagréable alors qu'est c'est stimulant et c'est ce qui fait qu'on se sent vivant (quand on affronte sa vie). On se livrant totalement à mon fetish je contre-balance, compense et donc développe en réalité un sentiment d'insécurité profond et non l'inverse..


Mon combat: Mes pulsions destructices. Mes envies sexuelles déviantes associées à un besoin psychologique négligé. Tout a commencé vers 12-13 ans il me semble. Ou peut-être déjà à 10 ans, je me rappelle d'un déclic, quelque chose m'a perturbé avec un film nommé wallas & gromit (je suis pas sûr que c'était dans ce film) ou chicken run. J'ai de la peine à me rappeler mais je crois qu'une scène avec des poulets qui sont emballés à la chaine et mis dans des couches-culottes m'a fait quelque chose mentalement (je me force d'aller rechercher tous mes déclics même si ça peut faire peur..). Le fetish pour les habits féminins ou quelque chose de similaire peut donc être potentiellement inné (ce qui rendrait encore plus dangereux le conditionnement pornographique qui a suivi).
J'ai dû commencer à me masturber vers 10 ans, Je ne sais plus exactement si j'ai commencé le porno avant ou après mon envie de porter des sous-vêtements féminin. Puis vers 12 ans, la pornograhie. Grâce au porno, j'ai vite découvert et je suis vite passé sur des contenus féminisants (catégorie "sissy" donc féminisation pendant 2 ou 3 ans et seulement après "cage de chasteté" donc la frustration). Je n'ai pas envie d'aller chercher pendant de longues heures dans mes souvenirs sexuels (à cause de mon combat actuel, je suis à 77 jours d'abstinence sans masturbation, porno et orgasme. Je vais éviter de rafraîchir des souvenirs oubliés par millier).
Bref dans tous les cas, vers 12-13 ans, j'étais déjà en compagnie de flux pornographiques rentrant et d'envie de porter des sous-vêtements féminins. J'ai commencé avec ceux de ma mère. Ça me répugnait donc j'ai vite switché pour des sous-vêtements de filles que je connaissais. En grandissant, j'ai pris l'habitude de voler quelques habits de temps en temps chez les filles que je connaissais. Chez celles qui n'étaient pas organisées et juste quelques habits pour que ça passe pour de simples pertes ou oublis. Je me pardonnais en disant qu'elles avaient droit à des relations amoureuses, et que moi j'étais seul et que j'avais le droit à me petite part de bonheur à travers cela, je me disais que je faisais aucun mal de toute manière.. Bon je vous rassure toute suite, j'ai continué avec cette démarche et j'ai également acheté des habits en lignes mais c'était le pire que j'ai fait (voler des habits). Les habits portés par les filles que je connaissais avec un impact beaucoup plus grand que ceux achetés en lignes. Un impact + féminisant.
Bon je vais accélérer, je suis un jour tombé sur une vidéo porno où un trans se mettait sur un poteau pour se faire... bon vous voyez. De là est arrivé mon envie de l'anal. Mais c'est surtout l'envie de se faire pénétrer par une femme portant un "objet sexuel permettant de pénétrer" ou de me faire forcer par une femme de faire des choses avec un homme. Heureusement cela n'est rester qu'un fantasme et je ne suis jamais passé à l'acte ! j'ai essayé à quelques reprises de m'enfoncer certaines choses. À part le sentiment de me faire féminiser et dominer qui m'excite énormément, je déteste la sensation de pénétration et ne suit pas du tout excité par cette dernière (je trouve ça très désagréable). Certains me diront que je n'ai pas assez essayé ? je n'ai vraiment pas envie d'essayer + sachant où ce délire me mène..

L'anal, la feminisation (sissy) et la frustration (cage de chasteté, cuckholding) sont arrivés après le porno, tout était lié à la féminisation et la frustration, tout est arrivé en masse. Forcément.. quand vous vous tapez des heures de pornographie.. votre cerveau demande plus de stimulation.. comme un alcoolique qui augmente la dose... bah vous vous pouvez augmenter la dose mais aussi l'INTENSITÉ. Ma dopamine ne réagissant plus de la même manière aux contenus habituels, l'ascension a commencé rapidement ! Connaissant mes prédispositions à la modération.. vous voyez venir l'escalade ? À 15 ans, j'ai commencé à me masturber plus que simplement le soir en rentrant des cours, j'ai commencé à le faire aux toilettes durant mon apprentissage. Le matin au réveil, à 10h au boulot aux toilettes, à 12h aux toilettes, à 15h à la pause, à 18h en rentrant et 1-2 fois dans la soirée. À 20 ans j'ai drastiquement augmenté, je suis passé de 5-7 sessions (une session = de 10 à 50 minutes) à 10-15-20 sessions (une session = 5 minutes à 2-3h). Parfois je devais arrêter à cause du frottement. Quand vous avez des ouvertures et vous saignez, vous pouvez encore le faire 1-2 fois mais ça devient vite horrible. Vous devez réduire temporairement 1 jour ou deux. RÉDUIRE ! Je ne me rappelle pas avoir arrêter plus de 1 ou 2 jours en 5 ans. Je me masturbe depuis 10 ans en partenariat avec du porno. Pour combler mon besoin sexuel et psychologique et gérer le stress. Sachant que je n'ai jamais eu de copine et de relations sexuelles donc mon cerveau s'est branché d'une certaine manière vraiment pas naturelle.


MA STRATÉGIE ACTUELLE

J'ai arrêté le prono, la masturbation et donc l'orgasme depuis 78 jours (aujourd'hui à 12h ça fait 78j.)
Je suis sorti d'un état de zombie profond, sans aucune sensation à une vie remplie de sens. J'ai l'impression de vivre un film. Je vous assure c'est indescriptible.
J'ai l'impression d'avoir vécu les 2 mois et demi les plus longs et les plus intenses de ma vie. Mon cerveau n'est plus complètement embrouillé, je peux réfléchir clairement et me sentir pleinement.
Mais avant, j'avais des palpitations énormes, sueurs et tremblements au début de mon arrêt. Aujourd'hui je suis enfin capable d'avoir le contrôle physique ! Mais le contrôle psychologique est bien plus profond et il mérite une attention toute particulière. Je prévois de voir un psy, mais dans l'attente je prends tout ce qui est bon à prendre ! C'est un combat énorme au jour le jour, chaque action est crucial.

À chaque pulsion entrante, je m'imagine étant le spartiate avec un pied à terre sur le champ de bataille, je tiens mon bouclier et je fais des calculs mentaux. Je me répète en même temps "si tu t'y livres, tu acceptes la frustration et le fait que tu n'es pas assez bien, Tu mérites une copine autant que n'importe qui et tu es quelqu'un d'estimable ! Si tu te livres à la feminisation, tu acceptes d'abandonner tout espoir de toucher un jour cette part féminine chez un partenaire féminin. Tu es aimable, je t'aime et tu mérites cet amour ! Si tu t'y livres tu acceptes cet Ersatz de la sécurité qui ne développe en réalité que ton sentiment d'insécurité ! Reste fort, crois-en toi, affronte la vie et les challenges avec envie et c'est comme ça que tu développes ton sentiment de sécurité, bats-toi et ne t'échappe pas!" Mon bouclier

Ensuite je me relève et je lis un peu (livre sur comment apprendre à s'aimer et à gérer correctement ses émotions) et mon autre livre pour réussir à ne pas répondre aux messages trompeurs du cerveau. Mon épée



Voilà pour mon cas, un peu mélangé, sans réel fil directeur, mais j'espère que cela suffira à quelqu'un pour trouver une clé, un exercice, une prise de conscience ou une astuce temporaire pour me permettre d'éviter de rechuter le temps que je rencontre mon psy, le combat actuel est très intense et à la frontière de m'en sortir ou de replonger (je sors tout juste de dépression, que j'ai traité seul). Merci d'avance pour votre aide ! Je veux bien verser 100 chf (92 euro) à celui qui me fournira un conseil utile.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
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