Je suis maso
Publié : 01 mai 2012, 22:35
Bonsoir,
Je suis nouvelle sur le forum, qui m'a été conseillé par une amie. Je suis un peu gênée d'aborder ce sujet, mais je pense qu'il faut prendre sur moi, et qu'il est temps que j'en parle.
J'ai 24 ans. Il y a 8 ans, j'ai été...hum...violée de façon régulière pendant 6 mois. Ils ont prit mon premier baiser, ma première fois, toutes mes premières fois. Outre les..viols (anal, vaginale et bucale), il y avait aussi des humiliations sexuelles dont je n'ai jamais parlé car j'ai trop honte de cela. J'ai eu de la "chance", on va dire ça comme ça compte tenu du fait qu'ils n'ont jamais prit de précaution avec moi, je ne suis jamais tombée enceinte, ni eu de mst (ma "mère", étant médecin, m'a fait faire tout un tas d'examens lorsqu'elle l'a sut)...
Je me suis hais, je voulais détruire mon corps, celui qu'ils avaient aimé, détruire mon âme, détruire tout ce que j'étais, me réduire à néant. J'ai commencé l'automutilation, des coupures d'abord sur les bras + avant bras, les cuisses, quelques cicatrices dans le dos, des coups, une tentative de suicide....
Je me suis enfuie de chez mes parents à 18ans après mon bac (je sais même pas comment c'est possible de l'avoir eu sans avoir révisé et en ayant séché les cours souvent, bref ce n'est pas le sujet), de toute façon, ils me détestaient et me le faisaient bien comprendre. Ils ne m'ont même pas rechercher. Je suis allée en foyer, je suis allée en fac de droit par dépit...
A la fac, j'ai découvert que je plaisais aux garçons, et là j'ai eu une révélation. Le sexe m'avait détruite, alors l'utiliser pour me faire encore plus de mal, pour me détruire encore plus, ça me paraissait brillant. J'ai donné mon corps à tout ce qu'il le voulait, acceptant toutes les pratiques même les plus humiliantes, allant toujours plus loin, cherchant toujours plus, et plus c'était douloureux physiquement, plus je prenais du plaisir. Si il n'y avait rien, si c'était plan plan, alors ça ne me faisait rien, j'en ai été même frustrée.
J'aurais pu tomber dans la prostitution, je commençais à y penser. Après tout pourquoi pas gagner de l'argent et se détruire, c'était nickel... Mais j'ai rencontré quelqu'un qui est tombé amoureux de moi (j'avais à l'époque 19ans et demi), et qui petit à petit m'a fait arrêter tout ça. Il n'y avait plus que l'auto-mutilation, c'est d'ailleurs une des raisons pour lesquels il m'a quitté 2 ans plus plus tard, bien que nous soyons resté très proche.
Sexuellement, c'était...fin j'ai aucun souci à donner mon corps, je ne lui disais non à rien (il était pas très exigent, il se contenter du minimum, on va dire). Je n'arrivais pas à avoir du plaisir avec lui. J'avais besoin d'avoir mal, j'avais besoin que ce soit violent, qu'il m'insulte, me frappe, et lui ne voulait pas...
J'ai rencontré quelqu'un. Ca n'a été qu'une relation physique. Mais c'était exactement ce que je cherchais. Il voulait que je sois soumise, il me faisait mal, parfois trop. Et même si il est arrivé que je sois en larmes, il ne s'arrêtait pas, pas tant que lui n'était pas venu. J'étais malheureuse, mais la bête qui était en moi, celle qui avait soif de destruction, était satisfaite.
J'ai rencontré mon compagnon actuel grâce à mon frère, c'est son meilleur ami... J'ai commencé à aller mieux à ce moment là. J'ai eu une espèce de révélation, j'ai comprit que ça n'était pas de ma faute, que je l'avais pas mérité, que c'était la faute à pas de chance. J'ai arrêté l'automutilation, (j'ai de temps en temps des petites rechutes mais sans gravité), et j'ai remonté la pente petit à petit. Mes proches disent que je me suis métamorphosée, que j'ai fait énormément de progrès.
Aujourd'hui, j'ai un job que j'adore, je dirige une assoc', j'ai un chéri que j'aime, des animaux dont je prends soin, un frère super qui veille sur moi et dont je suis très proche.
Niveau sexualité, ça se passe bien. Il m'aime et me respecte. Je prends du plaisir avec lui, c'est nouveau pour moi. J'ai comprit avec lui que le sexe ça pouvait être plus qu'un acte physique, que ça englobait plus de choses. J'ai appris avec lui, à me respecter un peu plus.
Mais...depuis quelques temps, je ressent ses envies d'auto-destruction. Je n'ai plus envie de lui, je suis maso et j'ai envie d'autres personnes, de pratiques plus humiliantes. Quand on le fait, j'imagine d'autres choses, je pense à cette personne que j'avais rencontrer et avec qui j'avais eu cette brève relation physique, mes vieux démons semblent être de retour, alors qu'il n'y a pas vraiment de raison à cela, alors que ça va plutôt bien niveau moral...
Est ce que c'est normal que ça revienne ? Est ce normal d'avoir eu une sexualité si malsaine, que j'aime avoir mal au lit alors que j'ai été violé ? parce que beaucoup de femmes c'est le contraire, elles refusent d'être touché et ont des difficultés...
Je sais pu trop ce que je dois faire...est ce que je dois en parler à mon chéri ?
Je suis nouvelle sur le forum, qui m'a été conseillé par une amie. Je suis un peu gênée d'aborder ce sujet, mais je pense qu'il faut prendre sur moi, et qu'il est temps que j'en parle.
J'ai 24 ans. Il y a 8 ans, j'ai été...hum...violée de façon régulière pendant 6 mois. Ils ont prit mon premier baiser, ma première fois, toutes mes premières fois. Outre les..viols (anal, vaginale et bucale), il y avait aussi des humiliations sexuelles dont je n'ai jamais parlé car j'ai trop honte de cela. J'ai eu de la "chance", on va dire ça comme ça compte tenu du fait qu'ils n'ont jamais prit de précaution avec moi, je ne suis jamais tombée enceinte, ni eu de mst (ma "mère", étant médecin, m'a fait faire tout un tas d'examens lorsqu'elle l'a sut)...
Je me suis hais, je voulais détruire mon corps, celui qu'ils avaient aimé, détruire mon âme, détruire tout ce que j'étais, me réduire à néant. J'ai commencé l'automutilation, des coupures d'abord sur les bras + avant bras, les cuisses, quelques cicatrices dans le dos, des coups, une tentative de suicide....
Je me suis enfuie de chez mes parents à 18ans après mon bac (je sais même pas comment c'est possible de l'avoir eu sans avoir révisé et en ayant séché les cours souvent, bref ce n'est pas le sujet), de toute façon, ils me détestaient et me le faisaient bien comprendre. Ils ne m'ont même pas rechercher. Je suis allée en foyer, je suis allée en fac de droit par dépit...
A la fac, j'ai découvert que je plaisais aux garçons, et là j'ai eu une révélation. Le sexe m'avait détruite, alors l'utiliser pour me faire encore plus de mal, pour me détruire encore plus, ça me paraissait brillant. J'ai donné mon corps à tout ce qu'il le voulait, acceptant toutes les pratiques même les plus humiliantes, allant toujours plus loin, cherchant toujours plus, et plus c'était douloureux physiquement, plus je prenais du plaisir. Si il n'y avait rien, si c'était plan plan, alors ça ne me faisait rien, j'en ai été même frustrée.
J'aurais pu tomber dans la prostitution, je commençais à y penser. Après tout pourquoi pas gagner de l'argent et se détruire, c'était nickel... Mais j'ai rencontré quelqu'un qui est tombé amoureux de moi (j'avais à l'époque 19ans et demi), et qui petit à petit m'a fait arrêter tout ça. Il n'y avait plus que l'auto-mutilation, c'est d'ailleurs une des raisons pour lesquels il m'a quitté 2 ans plus plus tard, bien que nous soyons resté très proche.
Sexuellement, c'était...fin j'ai aucun souci à donner mon corps, je ne lui disais non à rien (il était pas très exigent, il se contenter du minimum, on va dire). Je n'arrivais pas à avoir du plaisir avec lui. J'avais besoin d'avoir mal, j'avais besoin que ce soit violent, qu'il m'insulte, me frappe, et lui ne voulait pas...
J'ai rencontré quelqu'un. Ca n'a été qu'une relation physique. Mais c'était exactement ce que je cherchais. Il voulait que je sois soumise, il me faisait mal, parfois trop. Et même si il est arrivé que je sois en larmes, il ne s'arrêtait pas, pas tant que lui n'était pas venu. J'étais malheureuse, mais la bête qui était en moi, celle qui avait soif de destruction, était satisfaite.
J'ai rencontré mon compagnon actuel grâce à mon frère, c'est son meilleur ami... J'ai commencé à aller mieux à ce moment là. J'ai eu une espèce de révélation, j'ai comprit que ça n'était pas de ma faute, que je l'avais pas mérité, que c'était la faute à pas de chance. J'ai arrêté l'automutilation, (j'ai de temps en temps des petites rechutes mais sans gravité), et j'ai remonté la pente petit à petit. Mes proches disent que je me suis métamorphosée, que j'ai fait énormément de progrès.
Aujourd'hui, j'ai un job que j'adore, je dirige une assoc', j'ai un chéri que j'aime, des animaux dont je prends soin, un frère super qui veille sur moi et dont je suis très proche.
Niveau sexualité, ça se passe bien. Il m'aime et me respecte. Je prends du plaisir avec lui, c'est nouveau pour moi. J'ai comprit avec lui que le sexe ça pouvait être plus qu'un acte physique, que ça englobait plus de choses. J'ai appris avec lui, à me respecter un peu plus.
Mais...depuis quelques temps, je ressent ses envies d'auto-destruction. Je n'ai plus envie de lui, je suis maso et j'ai envie d'autres personnes, de pratiques plus humiliantes. Quand on le fait, j'imagine d'autres choses, je pense à cette personne que j'avais rencontrer et avec qui j'avais eu cette brève relation physique, mes vieux démons semblent être de retour, alors qu'il n'y a pas vraiment de raison à cela, alors que ça va plutôt bien niveau moral...
Est ce que c'est normal que ça revienne ? Est ce normal d'avoir eu une sexualité si malsaine, que j'aime avoir mal au lit alors que j'ai été violé ? parce que beaucoup de femmes c'est le contraire, elles refusent d'être touché et ont des difficultés...
Je sais pu trop ce que je dois faire...est ce que je dois en parler à mon chéri ?