Tétichisme du nombril féminin et chatouilles

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Nombrilou
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Tétichisme du nombril féminin et chatouilles

Message par Nombrilou »

Bonjour,
J'ai un très gros fétichisme du nombril féminin. Je ne peux atteindre l'orgasme si je ne le vois pas pendant un acte sexuel.
Cela peut paraître anodin mais c'est quand même un gros souci, d'autant que seuls les nombrils "ressortis" m'excitent, et il ne représente que 10% des nombrils.
J'ai aussi un autre fétichiste, mais moins fort car je n'ai pas besoin de l'assouvir pour jouir: les chatouilles. J'adore chatouiller un joli ventre. Entendre les hurlements de rire d'une femme chatouillée m'excite vraiment beaucoup. Seule cette partie du corps m'attire, sans doute en lien avec le fétichisme du nombril.
J 'aimerai en parler :)
Dubreuil
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Re: Tétichisme du nombril féminin et chatouilles

Message par Dubreuil »

Que ce soit nombril ou pieds, ou autre partie du corps le fétichisme part toujours de la même problématique sexuelle.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
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Re: Tétichisme du nombril féminin et chatouilles

Message par Dubreuil »

Que ce soit nombril ou pieds, ou autre partie du corps, les couches, les vêtements, etc... le fétichisme part toujours de la même problématique sexuelle.

VOICI L'EXEMPLE DES PIEDS.
je vais essayer d'être claire dans mes explications. Aussi saugrenue que vous apparaitra ma réponse, sachez qu'elle a des bases bien solides, révélées et vérifiées par de nombreux patients qui sont venus en parler sur un divan en psychanalyse, et ce, depuis Freud ( années 1900 ).
Il y a bien sûr des personnes qui vivent fort bien avec cette déviance et ne connaissent aucun problème lié à leur goût érotique.
Dans la petite enfance, le petit garçon n'a pas connaissance de la différence des sexes. Il est naturellement persuadé que tout le monde possède un pénis comme lui : son papa, sa maman, tous les autres garçons et toutes les autres filles.
Arrivé à l'âge de 4 à 5 ans, ( fin de l'Oedipe ) il saisit que quelque chose est finalement différent dans le comportement des petits garçons qui jouent avec des voitures ( je schématise ! ) et les petites filles à la poupée, il accède également à la prise de conscience que sa maman n'est pas faite comme papa, que les petites filles ne sont pas faites comme lui. Il leur manque quelque chose !
Et dans cette fraction de seconde, dans ce laps de temps où la vue découvre l'impensable mutilation, la terrible différence, le psychisme du petit garçon est sidéré.
D'un coup il découvre qu'il manque quelque chose à sa maman, aux petites filles, et que s'il elles n'ont pas de pénis, c'est qu'on leur a coupé !
Et que cela va lui arriver aussi !
C'est ce qui s'appelle en psychanalyse " l'angoisse de castration. "
MAIS.. comme l'épouvante est insupportable et que le petit garçon ne peut accepter cette idée de mutilation, sous peine d'en mourir d'horreur sur place, IL REFUSE LA REALITE, il refus le vide qu'il voit chez la petite fille et IL " HALLUCINE " qu'elle a quand même un pénis !
C'est à dire, qu'il est sûr qu'elle a un pénis, alors qu'il sait qu'elle n'en a pas !
Il voit qu'elle n'en a pas, mais il voit qu'elle en a un quand même !
Il sait qu'elle n'en a pas, mais il est sûr qu'elle en a un.
C'est ce qui s'appelle en psychanalyse : le clivage.
Je sais, c'est un peu compliqué à intégrer, mais nous y sommes tous passés !!!!!!

SAUF..
que la majorité des petits garçons ne se sont pas arrêtés à cette façon de penser du clivage. Ils ont pu dans le même temps intégrer ( accepter ) le manque de pénis de la petite fille, et sont passés vite à autre chose, ils ont eu la chance " d'occulter " cette horreur. Ils ont refoulés.
C'est à dire qu'ils savent qu'ils ont un pénis, et que les petites filles n'en ont pas. Ils savent que c'est normal, que ce n'est pas un danger pour eux, que personne ne viendra leur couper, que c'est la nature, et qu'ils sont du côté des hommes, du côté du papa.

Pendant ce temps.. le petit garçon qui est resté dans l'horreur du manque, du vide, du néant de la petite fille, va tellement avoir peur, que non seulement il va HALLUCINER qu'elle à quand même un pénis, mais qu'en plus, il va chercher un moyen REEL de le remplacer pour se rassurer.
C'est à dire qu'il va " inconsciemment " mettre en place dans son esprit, un SUBSTITUT de pénis chez la petite fille. Il va faire en sorte de se prouver qu'elle en a vraiment un. Ceci surtout au moment de ses premiers émois sexuels avec les jeunes filles, ou les femmes.

En somme, les pieds que vous adorez, que vous vénérez, sont les remparts contre votre épouvante infantile, du manque de pénis chez la petite fille. Tout simplement.

Vous savez toujours que la femme n'a pas de pénis, mais votre inconscient vous leurre sans que vous vous rappelliez pourquoi, il vous fait croire que LE PIED DE LA FEMME, C'EST SON PENIS QUI A TOUJOURS EXISTE ET QUI EST SIMPLEMENT DEPLACE AILLEURS.
Du coup vous êtes totalement rassuré, vous pouvez vivre sans crainte, vous avez tout seul " réparé " le manque, vous vous êtes consolé, réconforté tout seul.
Ainsi, ce plaisir à fantasmer sur les pieds de votre bien-aimée équivaut au soulagement intense, jubilatoire, de n'avoir rien perdu, ni de votre côté, ni du côté de la petite fille.

Cependant vous êtes resté dans le clivage. Vous êtes toujours ce petit garçon qui vit la peur intense de la castration. Vous voyez qu'il n'y a pas de pénis, mais dans le même temps vous en mettez un !
D'autre part, on peut aussi avancer que ce pied que vous vénérez est propre partie " symbolique " de vous-même. Que donc, vous vous auto-masturbez, auto-aimez, auto-jouissez. Que vous vous procurez du plaisir tout seul.
Sauf.. que vous n'êtes pas seul, que vous êtes avec votre compagne, et que vous lui donnez peut-petre aussi du plaisir ( est-ce le cas ? ) Ainsi vous n'êtes plus dans la solitude " masturbatoire ", mais le plaisir partagé.

Pour conclure, IL N'Y A RIEN DE MONSTRUEUX là-dedans, les conduites sexuelles sont de toute sorte.
La vôtre est ainsi, et elle reste particulière parce qu'elle ne provient pas véritablement du plaisir d'un fantasme, mais de L'IMPACT D'UNE DOULEUR PSYCHIQUE INTENSE. C'est en cela que vous mérites plus que quiconque respect et compréhension.
* Vous pouvez " vous en guérir " si vous le désirez. En retrouvant vos émotions de naguère dans des séances de psychothérapie analytique.
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Nombrilou
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Re: Tétichisme du nombril féminin et chatouilles

Message par Nombrilou »

Alors, cela aurait pu être possible si j'avais découvert cela vers l'âge de 4/5 ans sauf que j'ai vécu dans une famille assez libre qui ne cachait pas la nudité aux enfants. Je suis allé dans les plages naturistes dés la naissance. J'ai donc connu dés le 1er âge cette différence.
Mais il y a quelque chose: quand j'étais enfant, une dame me gardait la journée quand je revenais de l'école le temps que mes parents rentre le soir et viennent me chercher. Cette dame avait deux filles du même âge que moi et un jour à la piscine, j'ai découvert que l'une d''elle avait un nombril qui ressortait, comme le mien à l'époque avec lequel je jouait souvent en le tripotant. Je me souviens de ce jour comme si c'était hier et ça m'a beaucoup marqué. Depuis je suis en recherche de femme au nombril qui ressort. A l'adolescence, j'ai commencé à me masturber en regardant les catalogue La Redoute aux pages lingerie et maillots de bain. J'ai vraiment une fixation sur cette partie du corps. Les autres parties "classiques" (seins, fesses, sexe) ne m'intéressent pas.
Aujourd'hui j'ai des relations sexuelles avec différentes femmes et je parle assez facilement avec elles de cette petite "lubie" et elles acceptent souvent avec amusement que je joue avec leur nombril ou que je le regarde pendant l'amour. Mais quand celles-ci ont le nombril "rentré", j'ai les plus grandes difficultés à jouir et il m'arrive même de "débander". Même si j'assume parfaitement ce fétichisme, c'est assez compliqué si la personne n'a pas un nombril ressorti.
Je ne me sens pas "anormal", c'est juste compliqué pour l'acte sexuel.

Pour les chatouilles, c'est autre chose et je ne sais pas d'où ça vient. Je n'ai pas besoin de chatouiller la personne pour jouir mais je peux être très excité après l'avoir chatouillée et même jouir en y repensant ou en regardant des vidéos de chatouilles du ventre.

Merci de votre aide :)
Dubreuil
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Re: Tétichisme du nombril féminin et chatouilles

Message par Dubreuil »

Alors, cela aurait pu être possible si j'avais découvert cela vers l'âge de 4/5 ans sauf que j'ai vécu dans une famille assez libre qui ne cachait pas la nudité aux enfants. Je suis allé dans les plages naturistes dés la naissance. J'ai donc connu dés le 1er âge cette différence.
*** Cela n'empêche en rien la "stupeur" de la castration.

Mais il y a quelque chose: quand j'étais enfant, une dame me gardait la journée quand je revenais de l'école le temps que mes parents rentre le soir et viennent me chercher. Cette dame avait deux filles du même âge que moi et un jour à la piscine, j'ai découvert que l'une d''elle avait un nombril qui ressortait, comme le mien à l'époque avec lequel je jouait souvent en le tripotant.
*** Chez le petit garçon, tout peut être prétexte à "la réparation" d'un pénis manquant chez la petite fille, ou les femmes. La consolation que ce petit nombril va "grandir", reste un fantasme qui permet d'accepter la différence et l'éloigne de la psychose.

Je ne me sens pas "anormal", c'est juste compliqué pour l'acte sexuel.
*** Simplement parce que vous n'avez pas dépassé l'acceptation de "la castration".
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
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Re: Tétichisme du nombril féminin et chatouilles

Message par Dubreuil »

J'ai aussi un autre fétichiste, mais moins fort car je n'ai pas besoin de l'assouvir pour jouir: les chatouilles. J'adore chatouiller un joli ventre. Entendre les hurlements de rire d'une femme chatouillée m'excite vraiment beaucoup.

*** Exrait du roman " Sacred breath of fury "

Regardant le ciel s’embraser sous le départ du soleil, il lance joyeux :
— Et s’en allèrent poser des actes fous dans la lumière pourpre du couchant !
Il la voit sourire :
— Quand vous souriez comme ça, entre autre, comme vous le faites maintenant, on dirait des chatouilles, des chatouilles que vous feriez à l’enfant que je suis.
— « Entre autre » ?
— Quand je dis ça, dans la venue du crépuscule, avec du rose et du mauve, et cette tache bleue des montagnes... et là, à gauche, les petites lumières du village qui s'allument et s'éteignent au gré des volets rabattus, et puis... oh regardez, des lucioles ! Oui, quand je dis entre autre, je pense à l'absence, une compagnie de fantômes, comme si nous étions ici entre fantômes, mais pas les fantômes de mon enfance, ce soir c’est un compromis !
— « Un compromis », un moyen masqué par lequel le refoulé fait irruption dans la conscience.
— Et que dois-je en conclure ?
— Ce soir, peut-être vous apparaît-il que quitter votre solitude pour aller vers un autre vivant, soit le moyen le plus sûr pour vous ouvrir au désir de la rencontre, accéder à sa découverte, être « entre autres » humains ?
— C'est possible, mais n’ayant jamais été chatouillé jusqu’à ce jour, vous comprendrez qu’il me faut tout d'abord réfléchir aux données de cette divine occupation ! D'une part intégrer le fait que vous me chatouillez, d'autre part admettre que j'en sois séduit. Et m'accorder bien sûr, le temps de gérer cette nouvelle pratique, pour à nouveau me laisser chatouiller !
Elle marche sans rien dire.
— Remarquez, je prends également en considération que dans la chatouille, il y en a un qui agit, et l’autre qui est consentant. Forcément, sinon à deux qui se chatouillent on a pas le temps de rire à ce que l’on ressent. Et si je dis ce qui me passe par la tête, dans l'amour courtois la chatouille serait à la fois le plus chaste et le plus guilleret des compromis, pas de dénouement, pas d’issue salvatrice comme dans la masturbation, ça reste juste une petite caresse sans conséquence, on se la permet parce qu’elle n’engage à rien, ça fait rire gentiment.
— Un amour « courtois », où vous placez la femme comme objet de désir inaccessible, tout en vous convainquant que c'est vous qui y faites obstacle.
— Mais parce qu'avec vous c'est tout ce qu'il me reste !
Elle le regarde, il se hâte :
— Vous avez raison, ces privautés sur l’autre ont un je ne sais quoi de passage à l’acte sans le passer, qui s'avère ma foi fort troublant ! Je parle de chatouille, mais attention, si c’est fait brutalement ou trop longtemps, ou encore sans discernement, si c’est mal fait, si ça fait mal, la chatouille, c’est intolérable, ça devient très vite un supplice ! Je rejoins votre journaliste quand elle parle du transfert d'excitation, il y a un supplice comme ça, on met du sel sous les pieds d’un prisonnier et une chèvre vient lécher, au début il rit, mais ensuite il devient fou !
Elle demande :
— Cette mise en garde : — « Mais attention », ce dénouement brutal : — « Il devient fou », tout ceci aurait-il à voir avec ces « actes fous » de tout à l'heure, quand vous disiez partir les poser avec moi dans la lumière du couchant ?
— C'était une façon de parler.
Il se laisse dépasser :
— Mais je l'avoue, autant par ce que vous dites et la femme que vous êtes, tous ces dimanches à lier votre discours au mien vous me séduisez, ça me donne des fantasmes ! Mais rassurez-vous, c’est toujours la femme idéalisée qui les alimente !
— Pourtant vous dîtes que quand je vous souris « je vous chatouille »...
Le cœur lui serre :
— S'il vous plaît, ne gâchez pas tout.
— Qu'en qualité de mère, ce sont comme des chatouilles que je ferais à l’enfant que vous êtes : — « On dirait des chatouilles, des chatouilles que vous feriez à l’enfant que je suis »…
— Je vous en prie !
— Qu'également, vous chatouiller c’est vous séduire : — « D'autre part, admettre que j'en sois séduit »…
— C'est mon ressenti, vous savez que je ne suis pas encore en mesure de supporter ce bouleversement.
— Que dans cette divine occupation, il y en a un qui est consentant, vous, et l’autre qui agit, moi.
— Oui.
— Enfin, que prodiguer sans discernement cette petite caresse sans conséquence, peut très vite s’apparenter à « un supplice », et même « rendre fou ».
— Mais c’est vrai !
— Ainsi, quel rôle prétendez-vous m’attribuer dans cette inlassable redite de la chatouille, dans cet acte séducteur où vous n’êtes pas « en-corps » dans votre corps : — « Je ne suis pas encore en mesure de supporter ce bouleversement », dans ce fantasme, où chaque répétition vous ramène inexorablement à la frustration : — « Pas d’issue salvatrice comme dans la masturbation », où le « ça » reste, où vos pulsions restent : — C'est tout ce qu'il me reste » dans le complaisant constat de votre impuissance : — l’impossible dénouement ?
— Mais non, mais je ne joue aucun rôle, je vous parle d’amour !
— Vous me parlez de perversion.
Il dit d’une voix lasse :
— Najema, qu’est-ce que vous me racontez-la.
— Je dis, que tel que vous me le décrivez dans votre croyance, « ma foi », ce fantasme : — « Ce je ne sais quoi de passage à l’acte sans le passer », relève ici d'un comportement pervers.
Il est accablé :
— Soyons clairs, en vous parlant d’amour je vous proposais juste d’être avec moi dans cette précieuse illusion. Mais en effet, si je n’arrive pas à faire le tri dans mes émotions et qu’en plus vous me traitez de pervers quand j’essaie d’être sincère, je ne vois aucun intérêt à poursuivre cette thérapie !
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Champi15
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Inscription : 26 août 2023, 22:02

Re: Tétichisme du nombril féminin et chatouilles

Message par Champi15 »

Bonjour, j'ai le même soucis que vous ( personnellement je le vis comme un soucis et c'est assez dérangeant)....
Votre publication date de 2021.... mais si vous êtes toujours actif je serai ouverte pour qu'on discute de ce sujet :) .
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: Tétichisme du nombril féminin et chatouilles

Message par Dubreuil »

Discutez, discutons...
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
avertax
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Inscription : 28 sept. 2023, 20:37

Re: Tétichisme du nombril féminin et chatouilles

Message par avertax »

Champi15 a écrit : 26 août 2023, 22:06 Bonjour, j'ai le même soucis que vous ( personnellement je le vis comme un soucis et c'est assez dérangeant)....
Votre publication date de 2021.... mais si vous êtes toujours actif je serai ouverte pour qu'on discute de ce sujet :) .
Bonjour Champi,

Je serai ravi d'en discuter avec toi :) je suis aussi dans la même situation
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