Bonjour,
Je suis une femme, la quarantaine, mère d'1 enfant et en couple... et je n'ai toujours pas trouvé ma place.
Malgré une récente reconversion professionnelle, une psychotherapie de 6 ans, des bilans de compétences, je ne me sens pas toujours pas à ma place. J'ai changé 4 fois de métier et ça ne me convient toujours pas, le poste soit m'ennuie, soit me stresse, soit l'entourage est malsain (collègues et/ou supérieur) soit tout à la fois . Avec le temps et ces "mauvaises expériences" je doute de plus en plus de moi et en mes capacités.
Dans ma vie personnelle, je n'arrive pas trouver une activité qui me fasse réellement plaisir, quand je tente quelque chose je me lasse vite. Cette lassitude me fatigue.
Je ne connais pas de personnes avec qui j'ai des affinités et avec je pourrai partager les mêmes ressentis.
La seule chose que j'ai apprise sur moi c'est que je suis hypersensible : aux bruits, aux humeurs de mon entourage, aux stimulis extérieur au sens très large....etc J'ai compris maintenant que je dois impérativement en tenir compte (m'isoler pour me ressourcer) sinon je m'épuise et ça me rend irritable.
Ce qui m'inquiète, c'est mon manque de motivation dans une activité, mon travail ou un projet personnel. Pour moi, c'est comme ne pas avoir d'identité.
Est ce que quelqu'un aurait une piste à explorer ? Peut on vivre si l'on n'a pas d'envie, de projets dans la vie ?
Je ne suis pourtant pas dépressive en ce moment, triste certainement mais pas dépressive, je le saurais car je l'ai déjà été par le passé.
Une psy évoque une possible douance, je doute car je ne me trouve pas spécialement intelligente et les traits communs relèverait plus de mon hypersensibilité, il me semble. Mais seul le un test de QI pourrai le confirmer, je n'arrive pas à me décider à le passer.
Merci de m'avoir lu
Je m'éteins
Re: Je m'éteins
L'HYPERSENSIBILITE
L’hypersensibilité n’est pas un diagnostic, c’est une caractéristique qui doit s’interpréter dans un cadre plus large, en tenant compte de la personne dans sa globalité. Cela est dû la plupart du temps du temps a des problèmes de cognition qui se soignent par la TCC ou les TIP.
Il est parfois difficile de s’adapter à ce monde trop bruyant, que vous percevez rempli d’égoïsmes et d’autres doubles intentions.
Les personnes hypersensibles peuvent percevoir ce que les autres ne perçoivent pas, et le vivre si intensément que le monde leur présente alors un éventail de réalités qui échappent aux autres.
D’une certaine façon, elles portent des «lunettes invisibles» qui leur font voir le monde différemment, avec un coeur plus ouvert, mais aussi plus vulnérable.
les personnes hypersensibles disposent d’un cerveau émotionnel doté d’une grande empathie. Ils sont pleinement orientés vers la «sociabilité» et l’union avec leurs semblables.
En d’autres termes, les processus cérébraux des personnes hypersensibles se traduisent par une surexcitation dans les zones neuronales relatives aux émotions et à l’interaction.
Elles sont capables de déchiffrer et de deviner les sentiments des personnes qu’elles ont en face d’elles. Mais, dans le même temps, elles ont à gérer un problème très simple… les autres ne font pas preuve de la même empathie. Il y a donc un déséquilibre évident entre la sensibilité des personnes hypersensibles, et celles des personnes qui ne le sont pas. «Elles se considèrent comme étant différentes».
Les chercheurs ont exposé ces personnes à différents stimuli, afin d’observer l’activité biochimique qui s’opère dans les différentes structures cérébrales.
Les résultats ont été très concluants, et plus particulièrement à deux niveaux :
1) Les neurones miroirs
Ils remplissent une fonction sociale, étant surtout présents chez les humains et chez les primates.
Situés dans le cortex frontal inférieur du cerveau et très proches de la zone du langage, les neurones miroirs sont plus particulièrement liés à l’empathie et à notre capacité à capter, traiter, et interpréter les émotions des autres.
Chez les personnes hypersensibles, leur activité est continue et très marquante depuis l’enfance.
2) L’insula
L’insula est une petite structure cérébrale logée très profondément dans notre cerveau. Située dans le cortex insulaire, elle est liée au système limbique, une structure basique dans nos émotions qui nous apporte cette vision plus subjective et plus intime de la réalité.
C'est en quelque sorte «le siège de la conscience», puisqu’elle réunit la majeure partie de nos pensées, intuitions, sentiments et autres perceptions de tout ce que l’on peut vivre.
Cette étude montre également qu’en plus d’être réceptives aux stimuli visuels liés aux visages humains et aux émotions, les personnes hypersensibles sont également très réactives à de nombreux stimuli physiques, tels que les lumières intenses ou les sons forts.
Cela active chez elles les structures cérébrales relatives à la douleur.
Les personnes hypersensibles ont une façon de ressentir et de comprendre le monde qui passe par un système neurosensoriel plus pointu, plus fin. Ce n’est pas ce qu’elles ont, mais c’est ce qu’elles sont.
Restez courageux(e) et mettez " ce don " en faits concrets " créatifs " : l'écriture, la peinture, la musique, la sculpture des études sur les arts, l'apprentissage de la danse, le théâtre, par ex. Et sur le plan professionnel, tout ce qui touche à la psychologie.
Ne restez pas cantonnée à la seule appellation, allez vers une profession ( il n'est jamais trop tard ) pour vous familiariser avec des techniques vous permettant de canaliser vos émotions. Si vous apprenez à vous maintenir dans le " cadre rigoureux " du silence et de l'écoute de l'autre, vos potentialités feront des miracles, et loin de vous épuiser psychiquement, vous ressourceront sans cesse. Ne vous permettez pas de gâcher cette grâce dans des états louvoyant avec une complaisance pour les bénéfices secondaires de la plainte, ou vous maintenant dans des états pseudo-dépressifs. "
L’hypersensibilité n’est pas un diagnostic, c’est une caractéristique qui doit s’interpréter dans un cadre plus large, en tenant compte de la personne dans sa globalité. Cela est dû la plupart du temps du temps a des problèmes de cognition qui se soignent par la TCC ou les TIP.
Il est parfois difficile de s’adapter à ce monde trop bruyant, que vous percevez rempli d’égoïsmes et d’autres doubles intentions.
Les personnes hypersensibles peuvent percevoir ce que les autres ne perçoivent pas, et le vivre si intensément que le monde leur présente alors un éventail de réalités qui échappent aux autres.
D’une certaine façon, elles portent des «lunettes invisibles» qui leur font voir le monde différemment, avec un coeur plus ouvert, mais aussi plus vulnérable.
les personnes hypersensibles disposent d’un cerveau émotionnel doté d’une grande empathie. Ils sont pleinement orientés vers la «sociabilité» et l’union avec leurs semblables.
En d’autres termes, les processus cérébraux des personnes hypersensibles se traduisent par une surexcitation dans les zones neuronales relatives aux émotions et à l’interaction.
Elles sont capables de déchiffrer et de deviner les sentiments des personnes qu’elles ont en face d’elles. Mais, dans le même temps, elles ont à gérer un problème très simple… les autres ne font pas preuve de la même empathie. Il y a donc un déséquilibre évident entre la sensibilité des personnes hypersensibles, et celles des personnes qui ne le sont pas. «Elles se considèrent comme étant différentes».
Les chercheurs ont exposé ces personnes à différents stimuli, afin d’observer l’activité biochimique qui s’opère dans les différentes structures cérébrales.
Les résultats ont été très concluants, et plus particulièrement à deux niveaux :
1) Les neurones miroirs
Ils remplissent une fonction sociale, étant surtout présents chez les humains et chez les primates.
Situés dans le cortex frontal inférieur du cerveau et très proches de la zone du langage, les neurones miroirs sont plus particulièrement liés à l’empathie et à notre capacité à capter, traiter, et interpréter les émotions des autres.
Chez les personnes hypersensibles, leur activité est continue et très marquante depuis l’enfance.
2) L’insula
L’insula est une petite structure cérébrale logée très profondément dans notre cerveau. Située dans le cortex insulaire, elle est liée au système limbique, une structure basique dans nos émotions qui nous apporte cette vision plus subjective et plus intime de la réalité.
C'est en quelque sorte «le siège de la conscience», puisqu’elle réunit la majeure partie de nos pensées, intuitions, sentiments et autres perceptions de tout ce que l’on peut vivre.
Cette étude montre également qu’en plus d’être réceptives aux stimuli visuels liés aux visages humains et aux émotions, les personnes hypersensibles sont également très réactives à de nombreux stimuli physiques, tels que les lumières intenses ou les sons forts.
Cela active chez elles les structures cérébrales relatives à la douleur.
Les personnes hypersensibles ont une façon de ressentir et de comprendre le monde qui passe par un système neurosensoriel plus pointu, plus fin. Ce n’est pas ce qu’elles ont, mais c’est ce qu’elles sont.
Restez courageux(e) et mettez " ce don " en faits concrets " créatifs " : l'écriture, la peinture, la musique, la sculpture des études sur les arts, l'apprentissage de la danse, le théâtre, par ex. Et sur le plan professionnel, tout ce qui touche à la psychologie.
Ne restez pas cantonnée à la seule appellation, allez vers une profession ( il n'est jamais trop tard ) pour vous familiariser avec des techniques vous permettant de canaliser vos émotions. Si vous apprenez à vous maintenir dans le " cadre rigoureux " du silence et de l'écoute de l'autre, vos potentialités feront des miracles, et loin de vous épuiser psychiquement, vous ressourceront sans cesse. Ne vous permettez pas de gâcher cette grâce dans des états louvoyant avec une complaisance pour les bénéfices secondaires de la plainte, ou vous maintenant dans des états pseudo-dépressifs. "
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Re: Je m'éteins
Oui merci, j'avais déjà lu votre article sur le sujet.
"Restez courageux(e) et mettez " ce don " en faits concrets " créatifs " : l'écriture, la peinture, la musique, la sculpture des études sur les arts, l'apprentissage de la danse, le théâtre, par ex. Et sur le plan professionnel, tout ce qui touche à la psychologie."
C'est justement là où ça coince puisque je n'arrive pas à trouver une activité qui me ressource, comment est ce possible de ne pas avoir une occupation qui me plaise ? j'essaie et je me lasse très vite, je m'ennuie. Même un film, je décroche dès que l'on comprend le denouement de l'histoire avant la fin.
Je me fatigue à ne pas tenir sur la durée et à ne pas avoir une passion, ni de projet. Je ne comprends pas à quoi c'est dû
"Restez courageux(e) et mettez " ce don " en faits concrets " créatifs " : l'écriture, la peinture, la musique, la sculpture des études sur les arts, l'apprentissage de la danse, le théâtre, par ex. Et sur le plan professionnel, tout ce qui touche à la psychologie."
C'est justement là où ça coince puisque je n'arrive pas à trouver une activité qui me ressource, comment est ce possible de ne pas avoir une occupation qui me plaise ? j'essaie et je me lasse très vite, je m'ennuie. Même un film, je décroche dès que l'on comprend le denouement de l'histoire avant la fin.
Je me fatigue à ne pas tenir sur la durée et à ne pas avoir une passion, ni de projet. Je ne comprends pas à quoi c'est dû
Re: Je m'éteins
Peut-être êtes-vous à " haut potentiel " ?
Regardez ce terme et explications sur internet. Et revenez en parler si vous le souhaitez.
Regardez ce terme et explications sur internet. Et revenez en parler si vous le souhaitez.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Re: Je m'éteins
"Une psy évoque une possible douance, je doute car je ne me trouve pas spécialement intelligente et les traits communs relèverait plus de mon hypersensibilité, il me semble. Mais seul le un test de QI pourrai le confirmer, je n'arrive pas à me décider à le passer."
C'est suite à cela que depuis des mois, je lis des articles, livres, que je suis des conférences sur le thème, que j'écoute des témoignages de hpi avec un besoin de décortiquer un maximum le sujet... clairement je ne me reconnais pas chez les hpi laminaire, je n'ai pas fait de brillantes études et je me sais limité dans certains domaines, par contre je me reconnais dans pas mal de caractéristiques mais peut-être est ce le point commun avec mon hypersensibilité uniquement ?
De plus, j'ai vécu des traumas dans mon enfance et un changement de pays et donc de langue alors je me demande si ça peut impacter sur la douance ou pas.
Concernant le test de qi, certains le critique dans le fait que l'on peut passer à côté d'une détection à cause de paramètres extérieurs perturbants ou sur le fait que le test ne détecte pas toutes les intelligences. Alors ça me met le doute sur son efficacité en plus du fait que je paraît bien prétentieuse de croire posséder de hautes potentialités.
Pourquoi vous faites le lien entre mon manque d'engagement dans une activité par exemple et la douance ?
C'est suite à cela que depuis des mois, je lis des articles, livres, que je suis des conférences sur le thème, que j'écoute des témoignages de hpi avec un besoin de décortiquer un maximum le sujet... clairement je ne me reconnais pas chez les hpi laminaire, je n'ai pas fait de brillantes études et je me sais limité dans certains domaines, par contre je me reconnais dans pas mal de caractéristiques mais peut-être est ce le point commun avec mon hypersensibilité uniquement ?
De plus, j'ai vécu des traumas dans mon enfance et un changement de pays et donc de langue alors je me demande si ça peut impacter sur la douance ou pas.
Concernant le test de qi, certains le critique dans le fait que l'on peut passer à côté d'une détection à cause de paramètres extérieurs perturbants ou sur le fait que le test ne détecte pas toutes les intelligences. Alors ça me met le doute sur son efficacité en plus du fait que je paraît bien prétentieuse de croire posséder de hautes potentialités.
Pourquoi vous faites le lien entre mon manque d'engagement dans une activité par exemple et la douance ?
Re: Je m'éteins
. Mais seul le un test de QI pourrai le confirmer, je n'arrive pas à me décider à le passer.
** Et que se passerait-il si vous étiez reconnue Haut-potentiel ?
** Et que se passerait-il si vous étiez reconnue Haut-potentiel ?
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Re: Je m'éteins
J imagine que l'annonce serait assez perturbante pour moi, par rapport à l'image que j'ai de moi, mais également celle que mes parents m'ont renvoyé ainsi que le système scolaire.
A l'inverse, je peux me poser la question ce qu'il se passerai si je ne le suis pas, ce serait une déception de ne pas avoir trouvé une explication à mon mal être et j'imagine que je pourrai transformer cette non validation en échec personnel même si je sais qu'il n'y a pas à réussir ou pas ce type de test, mais par rapport à mon fonctionnement je pourrai mal réagir.
Ce qui me freine aussi c'est que je suis vite stressée, je le gère assez mal et je peux vite me bloquer dans les situations de pression, des exercices chronomètrés par ex.
Je me sens coincée par mon propre fonctionnement.
A l'inverse, je peux me poser la question ce qu'il se passerai si je ne le suis pas, ce serait une déception de ne pas avoir trouvé une explication à mon mal être et j'imagine que je pourrai transformer cette non validation en échec personnel même si je sais qu'il n'y a pas à réussir ou pas ce type de test, mais par rapport à mon fonctionnement je pourrai mal réagir.
Ce qui me freine aussi c'est que je suis vite stressée, je le gère assez mal et je peux vite me bloquer dans les situations de pression, des exercices chronomètrés par ex.
Je me sens coincée par mon propre fonctionnement.
Re: Je m'éteins
Je pense beaucoup à ce test... comment être certaine que ce sera bénéfique de le passer ?
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