Besoin d'aide et de conseil mais ne sais pas à qui en parlé !!

Forum mal dans sa peau, complexe
ced
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Besoin d'aide et de conseil mais ne sais pas à qui en parlé !!

Message par ced »

Bonjour,

Depuis maintenant des années, je suis mal dans ma peau et dans ma tête, un mal être qui s'exprime par de la colère difficile à maîtriser, de l'impuissance, isolement, des douleurs physique, vertiges, maux de têtes, douleurs à la poitrine, différentes blessures à répétition...

Depuis maintenant un peu plus d'un an, je ne suis même plus capable de voir et passer du temps avec mes amis, plus la force de faire comme si tout allait bien, peur qu'il se rendent compte que je n'ai plus la force de vivre, que je préférerais que tout s'arrête, qu'il découvre les marques d'auto mutilation que j'ai sur le corps (la seule chose qui me fait du "bien" et qui calme un peu les différents symptômes évoqué plus haut !!

Tout est compliqué pour moi même les choses les plus simples, sortir du lit le matin, prendre ma douche, manger et me faire à mangé, ménage, partir au travail... Je passe le plus clair de mon temps à regardé la télé ou à dormir pour fuir la réalité !! Souvent quand je dors, je rêve de mourir de façon "héroïque", pour que ma mort soit plus facile à vivre pour mes proches, que je n'en sois pas "responsable" et ça me permettrait de partir en faisant quelque chose de bien !!

Je n'ai pas envie de faire du mal à mes proches, je sais parfaitement que la mort d'un proche est difficile à vivre et que ça a des conséquences sur sa propre vie... en même temps j'ai tellement mal à l'intérieur, et j'arrive pas à prendre le dessus !! J'aimerais tellement pouvoir expliqué (et que mes proches comprennent que c'est la meilleure chose qui pourrait m'arriver) les raisons de mon mal être, mes envies de partir, qu'ils soient soulagé pour moi et que ça ne change rien à leur vie... mais malheureusement c'est impossible !!

Pour mes proches, je m'accroche depuis des années mais j'arrive à bout de force. Je pense pas que j'arriverais a m'en sortir un jour... je n'ai pas envie de me gavé de médicament pour aller mieux (pas envie d'avoir à prendre des médicaments à vie pour être "heureux"), si il existe un seul espoir c'est d'être hospitalisé mais je ne veux pas que mes parents, mes amis soient au courant car il ne se doutent pas de ce que j'ai pu vivre ou ce que je ressent, peur du fonctionnement de ses institutions, de l addiction au médicament...

Je ne sais pas si quelqu'un est déjà passé par là et pourrait m'aider à en savoir plus !!
Minijeune
Messages : 1985
Inscription : 06 janv. 2014, 00:47

Re: Besoin d'aide et de conseil mais ne sais pas à qui en parlé !!

Message par Minijeune »

Bonjour,
Je vous ai lu, je me reconnais un peu dans la souffrance que vous nommez. En fait, je me reconnais il y a quelques temps, moins maintenant... si ça peut vous aider à avoir de l'espoir pour le futur.

Vous semblez savoir ce qui vous cause tout ce mal, sans être capable de le nommer... comme si c'était menaçant de dire. Et je vous comprends aussi, si jamais c'est ce que vous ressentez. Ne pas vouloir que vos proches sachent la raison... pourquoi? Qu'est-ce que vous pensez qu'ils ne peuvent pas recevoir? Qu'est-ce que vous n'êtes pas capable de voir, ou d'entendre, une fois que ça serait sorti de votre tête, de votre bouche...

Avoir des idées suicidaires, avoir des symptômes dépressifs, s'automutiler... avoir de la difficulté à gérer ses émotions... être rempli de colère, de culpabilité... vouloir se couper du monde, se couper physiquement... être en mesure de passer à travers en se projettant morte et en pensant que c'est la seule chose qui fera en sorte que j'arrêterais de souffrir... j'ai passé par tous ces chemins là. J'étais complètement dépendante à l'automutilation... moi aussi, ça me calmait sur le coup... mais ensuite, c'était pire... ça ne calmait jamais l'émotion qui se trouvait au fond... et l'ntensité repartait de plus belle!

Qu'est-ce qui m'a aidé, ce n'est pas mes multiples hospitalisations... la médication ou l'étiquette de malade psychiatrisée de la vie... ça m'a même nuit x 1000...
C'est la thérapie!
Ma psychologue, en ce moment, travaille avec une approche analytique/psychodynamique, et avec la théorie des schémas. On m'a diagnostiqué en 2014 un trouble de la personnalité borderline. Avec une forte dépendance à la prise en charge...

Et on dirait que je me reconnais dans autre chose que j'ai lu ou ressenti... et en quelque part, on dirait que j'ai envie de vous partager une mise en garde.

Parfois dans la négation, on trouve un peu de vérité...
Quand je lis que vous mentionnez ne pas vouloirprendre de la médication, ne pas vouloir que vos proches s'en rendent compte... que votre seul espoir serait l'hospitalisation... je me reconnais dans ma façon où je me faisais des plans bidons... sans me l'avouer... faire une crise-me ramasser à l'hôpital-être internée en psychiatrie-tout perdre mes acquis-qu'on prenne soin de moi-avoir l'impression d'avoir un parent aimant (tout le personnel infirmier, les psychiatres, les intervenants)-régresser... avoir de l'attention-me sentir aimée-qie les gens se rendent compte que je ne suis pas bien... et avoir tous les bénéfices secondaires qui viennent avec ce mode de vie... cette dépendance, qui m'a amené vraiment beaucoup de problèmes, beaucoup plus que mon TPL lui-même...

On dirait que vous êtes comme en recherche de validation... qu'on vous dise que c'est correct d'aller là... c'est correct de fantasmer d'aller en psychiatrie et laisser tout le monde prendre les décisions à votre place, comme si vous étiez un enfant... mais n'est pas lui, l'enfant en vous qui est blessé? Alors n'est-ce pas légitime?

J'étais la meilleure pour dire que j'étais une victime et pour m'alimenter, me disant inconsciemment que ce que je voulais, c'était de me ramasser à l'hôpital... pour sentir que quelqu'un voudrait me sauver... comme on ne m'a pas sauver quand j'étais petite... mais je me suis retrouvée bien déçue... et un peu comme quand je m'automutilais... le sentiment d'apaisement ne durait qu'un court moment... et ensuite, qu'est-ce q7e tu veux, c'est retrouver ce moment d'apaisement là... et comment? En rentrant dans ce cercle de la dependance... et en recréant ce qui a fait que tu t'es ramassé là... en d'autres mots, pour retrouver la même attention à l'hôpital... j'ai usé de créativité pour montrer que je souffrais... pour me ramasser là, parce que je me détruisais... mais ça ne fait pas de sens...

La vérité, c'est qu'il n'y a personne d'assez fort pour nous arrêter, si on veut aller là... c'est notre décision de vouloir gacher notre vie, de ne pas prendre les moyens, de ne pas aller consulter. Vous semblez dire que vous continuez à aller travailler... dans mes plans d'intervention, continuer à travailler, même quand je souffrais ma vie, c'était primordial... parce que sinon, je perdais ma fonctionnalité totale, je devenais passive, je cherchais la prise en charge... mais je ne sais pas vous avez quel âge... mais à partir de 25 ans, ma vie, ça l'a été de la merde... et j'ai 31 ans. Et je peux dire que ma vie, c'est vraiment mieux maintenant. Mais pourquoi ça l'a été merdique... parce que je ne prenais pas les bonnes décisions, parce que j'avais peur. La journée où le vent a tourné, c'est la journée où j'ai fait le choix de sortir mes parents de ma vie... de payer ma thérapie sans dépendre de personne... que j'ai affronté les sujets douloureux, à mon rythme... ça ne s'est pas fait à l'hôpital... ça s'est fait à l'externe, en continuant d'avoir le rythme de vie le plus normal possible.

Alors de comprendre ce que vous nommez... et d'interpréter ce que je lis pas mais que je suis capable de m'imaginer, parce que j'ai vécu ça (et là, encore une fois, je vous parle de moi, maintenant... avec mes constatations, qui n'auraient pas été comprises ou intégrées de la façon dont je les intègre maintenant... parce que j'étais en réaction, je devenais colérique lorsqu'on me disait non... quand on me coupait l'accès aux soins... et que ça me faisait juste crier plus fort... quand on ne me validait pas... que ce que j'avais besoin, c'était qu'on prenne soin de moi à l'hôpital...) et je ne parle pas de vous, parce qu'on ne sait rien encore sur vous... mais je vous parle avec toute la bienveillance du monde... à espérer que vous ne viveriez pas ce que j'ai vécu... tout en sachant que quand l'enfant en nous a mal... et qu'on panique... on aurait envie que quelqu'un prenne soin de lui ou d'elle... c'est un réflexe normal j'imagine... c'est juste que quand on est rendu la personne qui nous fait du mal... il faut tenter de briser ce cycle de la violence... en trouvant des moyens qui vont nous décourager à retourner là... et nous encourager à prendre notre vie en main!

Vous avez tout le pouvoir et vous êtes le seul qui décidera jusqu'où vous voulez vous tester ou tester la vie. Mais gare à vous parce que tout n'est que mirage, sauf quand on développe des moyens personnels pour gérer la douleur, des moyens qui ne reproduisent pas la violence qu'on a vécu... même si on sait que ce qui est habituel est rassurant...
ced
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Re: Besoin d'aide et de conseil mais ne sais pas à qui en parlé !!

Message par ced »

Oui je sais ce qui est à l'origine de mon mal être, sa fait maintenant une dizaine d'années que je le garde pour moi... et maintenant je suis incapable de mettre des mots et parfois même je me demande si tout ça est bien réelle mais la réalité finit toujours par me rattraper !!

Mais au fond de moi, je sais bien que si je n'arrive pas à en parlé (ou que je ne veux pas en parlé), c est parce que je n'assume pas les erreurs que j'ai pu faire, que je me sens coupable de ce qui c'est passé, de ne pas avoir été la pour les personnes qui comptais le plus pour moi, de leur avoir fait du mal, d'avoir gâché leur vie !!

Et aujourd'hui, je n'ai pas envie qu'on sache qui j'étais, ce que j'ai pu faire... Par peur d'être jugé, de voir le regard des gens changé à mon sujet, je serais incapable de regardé quelqu'un qui connaît mon histoire dans les yeux car j'ai peur de ce que je pourrais y voir... comme quand je me regarde dans un miroir !!

Et je ne veux pas non plus que mes parents soit au courant car je sais que ma mère (surtout) s'en voudrait énormément de ne rien avoir vu, de ne pas avoir été la pour moi.... j'ai déjà fait beaucoup de mal autour de moi et encore plus aux personnes qui m'ont été les plus chères !!

L automutilation me permet de resté discret sur mon mal être, d'éviter ou de réduire un maximum les malaises, vertiges, maux de tête, douleurs à la poitrine...

J'ai déjà été consulté à 2 reprises, la première fois ça m'as soulagé quelques mois (sans avoir partagé le plus profond de mon mal être avec la psy mais je sais aujourd'hui que je ne pas fait cette démarche pour moi mais pour la femme que j aimé sans pour autant partagé tout ça avec elle, à l'époque je ne me mutilé pas mais j'enchaîne les blessures et pb de santé) avant de replongé assez rapidement mais au final la seule chose que j'ai su faire c'est faire souffrir inconsciemment la femme que j aimé !!
La deuxième fois, ça c'est mal passé après une séance d'hypnose j'ai finit par faire un malaise et perdre connaissance pendant plusieurs heures !!
Et maintenant je me rend compte que les deux fois où j'ai été consulté ce n'était pas pour moi, la première fois pour mon ex et la deuxième pour mes amis !! Et maintenant je me rend compte que si je veux essayer de me "soigner" c'est pour ne pas faire de mal à mes proches car au plus profond de moi, j'ai juste envie de tout arrêter, de lâcher... je n'ai pas envie de faire du mal à mes proches mais c'est ce qui serait le mieux pour moi !!
Minijeune
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Re: Besoin d'aide et de conseil mais ne sais pas à qui en parlé !!

Message par Minijeune »

Bonsoir,
Je vais vous partager une partie de mon histoire...
Ou sinon, vous pouvez aller la lire dans mon baluchon (pas parce que je me trouve intéressante mais parce que je sais que vous pourriez y voir une possibilité d'évolution... même si la vie paraît toute noire, intense, souffrante...)

L'année de mes 7 ans, il s'est passé quelque chose dans ma vie... j'ai été abusée sexuellement de la part de mon père... et mon cerveau a fait en sorte que j'ai dissocié, j'ai comme fait un genre de black out. J'étais une petite fille à papa. J'étais en amour avec mon père. Je me rappelle très bien d'essayer de le séduire, parce qu'il n'y avait pas de limites qui avaient été mises niveau sexualité... pendant ce temps, ma mère, malade psychologiquement, voyait ce qu'il se passait, et au lieu de me protéger, elle s'est mise à être en compétition avec moi, à me voir comme une menace à son couple... donc elle était violente psychologiquement avec moi et elle me faisait sentir que j'étais responsable de son mal-être. Et tout ça se passait en cachette... parce que j'avais un potentiel intellectuel et que je voulais tellement plaire à mes parents, à mon père surtout, pour qu'il me fasse sentir que je n'étais pas que mauvaise... (parce que c'est ce que je voyais dans les yeux de ma mère)...que je pouvais même être désirable, et répondre à ses attentes. Alors je le nourrissait de réussite... personne ne pouvait penser ce que je vivais ça... ma famille avait l'air d'une petite famille parfaite!

Dans tout ça, j'ai encore l'impression que c'est ma faute... en quelque part, ça fait parti du traumatisme... faire une association entre le plaisir, le désir, l'abus... tout se mélange... parce que sans savoir que ce n'était pas adéquat, avec les réactions du corps, les orgasmes... c'était juste un moyen d'être en relation avec mon père, de se câliner, d'avoir l'impression d'aimer et d'être aimée... c'est la journée où tu te rends compte que ce n'est pas habituel, que c'est de la violence, que ça frappe... et ça frappe encore plus la journée où tu as accès à des revivescences.

À 11-12 ans, je gardais des enfants, et vu que pour moi c'était normal, avoir un plaisir sexuel avec mon père, j'ai proposé aux enfants un acte assez indécent... que par froteurisme, on pouvait avoir du plaisir... et en voyant leur réaction, je me suis comme rendue compte que ce n'était pas normal... il ne s'est rien passé... parce que j'ai backé... mais je m'en suis tellement voulu. Et je leur ai demandé de ne pas en parler à leurs parents. La culpabilité que je ressentais était tellement intense. Mais je remettais tout en question... mais je me suis aussi coupée de mes émotions.

Et plus tard, quand j'ai été en âge de découvrir la sexualité "saine et faisant parti du développement", je me suis mise à avoir des comportements étranges. En fait, je faisais des crises d'anxiété à toutes les fois que je ressentais du désir... avoir du plaisir était pour moi impossible... j'avais une association entre la sexualité et la mort presque...

Le pire dans tout ça, c'est que j'ai toujours voulu me faire aimer par mes parents. Même si c'était un mirage, ça m'a fait survivre, quand mon esprit n'était pas capable d'accéder à ce que ce que j'avais refoulé...

Ce que j'aurais aimé... que mes parents mettent des limites, que ça soit moins violent... de pas être prise par la peur de nommer qui venait avec la peur de perdre ma famille... mais dans les faits, j'ai essayé de préserver cette image... mais je n'ai jamais vraiment eu de famille...

Et ça fait des années que je consulte, mais ça fait juste un an et quelques mois que je ne leur parle plus... et je ne suis pas prête à dénoncer... parce que j'ai le feeling que si j'en parle, je vais détruire ma mère... tout le monde sait, pourtant... mais j'ai tellement peur de me tromper. On m'a tellement fait croire que j'étais folle... petite, on me disait que j'avais un monde parallèle quand je parlais de souvenirs. Je doute de mes souvenirs dans un sens... et c'est une forme de violence/manipulation psychologique que les abuseurs utilisent pour acheter le silence...

En 2014, quand je suis arrivée sur ce forum, je venais d'avoir un flashback d'un acte sexuel complet, entre mon père et moi. C'est là que j'ai commencé à être suicidaire. Que j'ai commencé à m'automutiler. Je préférais me punir, plus que de dire pourquoi je n'étais pas bien...

Je ne suis même pas certaine à 100%, je me dis encore, en quelque part, que si je n'avais pas teasé mon père, ça ne serait pas arrivé... et je dois y aller au compte goûte parce que souvent, d'en reparler faisait repartir le processus de defense traumatique... dissociation, cauchemars, envie de suicide, culpabilité, flash back.. toutes des choses vraiment difficiles à vivre... et se remettre en question, c'est comme se protéger en quelque part... mais ce sont tous des mécanismes de défense, mécanismes de survie.

En 2014, j'ai essayé de faire de l'EMDR... qui sert à processer les émotions vécues lors d'un traumatisme. Mon cerveau et mon corps se sont aussi mis ensemble, et j'ai fait des malaises... j'ai vomi, chute de pression, difficiltés respiratoires, incapable d'aller là! Par la suite, je me.suis mise à faire de l'anxiété dans l'idée d'aller voir ma thérapeute. Dans l'idée que tout éclatte au grand jour. Que je ne puisse plus me le cacher, et de ne pas être capable de vivre avec la réalité...

Je sais, ça peut faire peur dit comme ça...
Mais c'est en prenant des décisions, de renoncer au mirage de la famille parfaite, ou de celui de moi qui est folle. Ce qui est fou, c'est de se rendre compte que de vivre tout ça, dans la balance de gravité ou de souffrance, ça pesait moins lourd que de juste nommer ce qu'ils s'est passé... c'était moins grave, ça avait moins de conséquence. Mais j'apprends le contraire, et depuis que j'agis là-dessus, je suis moins souffrante.

Est-ce que j'ai encore du mal à nommer les choses. Oui, ça me fait mal, à chaque fois que ça sort de ma bouche. C'est confrontant! Mais je suis mieux équipée maintenant. Je suis capable de gérer la détresse associée, parce que j'ai développé des outils à travers le temps. Je n'utilise plus l'automutilation pour gérer mes crises. Je tente d'être dans la bienveillance.

Lire sur la mémoire traumatique m'a vraiment aidé, surtout sur ce que Muriel Salmona a écrit.
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