déprime, baisse de motivation et anxiété
Publié : 09 juil. 2015, 18:21
Bonjour,
J'ai 45 ans et je suis actuellement sans emploi.
En fin d'année 2011 j'ai fait une dépression. Mon employeur ne m'apportais pas cette reconnaissance que je recherchais malgré les compétences que j'avais. En allant à la visite du travail, j'ai craqué devant le médecin. Celui-ci m'a alors aidé à quitter mon emploi en me déclarant inapte pour cause médicale, ce qui m'a permis de bénéficier de mes droits (après un an en intérim, je venais de signer un CDI dans cette boite).
Je suis alors passé par les anti anxiolitiques et autre calmants. Puis, avec l'aide de mon médecin, j'ai été voir un psychiatre.
Celui-ci ce contentait de m'écouter en répétant "oui" tout en regardant l'horloge de son ordi...
A la deuxième séance, alors qu'il m'avait annoncé que j'étais bipolaire et prescrit des médocs pour cela, j'ai décidé d'aller voir ailleurs.
Je me suis dirigé vers une psychothérapeute avec qui j'ai un peu progressé.
Elle m'a fais prendre conscience que mes problèmes étaient plus compliqués que cela (chose dont je me doutais mais que je me voilais jusque là).
Je suis né en région parisienne, et très rapidement, mes parents ont décidé d'aller s'installer dans la région centre.
Arrivé à amboise, nous y sommes resté quelques années. Mon père travaillais en tant que chauffeur poids lourds. On ne le voyais donc pas en semaine. parfois même pendant trois semaines. Lorsqu'il rentrait, il y avait les retrouvailles, mais rapidement il fallait lui ficher la paix (à l'époque, nous étions quatre enfants). Je me rappelle d'un jour ou il à soulever ma soeur de table par le col pour la sortir de table en la faisant passé par dessus la mezzanine ou nous étions parce qu'elle pleurait.
Bref ! Je n'ai pas eu de véritable père, et ma mère faisait ce qu'elle pouvait pour nous élever.
A huit ans, j'ai commencé à faire de l'allergie et de l'asthme. Peut de temps après, nous avons déménagé pour aller encore plus en campagne.
C'est là que les choses ont empiré. Etant l'ainé, j'ai je pense avoir fais le passage pour mes frères et soeurs (4 au total). Ont se moquait de mon nom, de mon problème de dentition, de ma voix nasillarde. Ca allait des moqueries aux coups. Pour couronné le tout, le collège ce trouvait aussi dans ce même village, donc ça à continué jusqu'en troisième.
Coté famille, mon père restait égale à lui même et ma mère était trop occupé pour s'attarder sur mes problèmes. lorsqu'on discutait à table, je préferais me taire vu qu'on se moquais de ce que je disais ou bien on me disais juste que j'avais pas mon mot à dire. Mon petit frère s'amusait à me provoqué ce qui m'attirait les foudre de ma mère, les quelques amis que j'avais étaient des enfants des classes inférieures, et je n'avait pas de petite copines (beaucoup trop introverti pour oser).
Ajoutons à cela ma mère qui me disait que "ce qui est bien avec toi, c'est que tu sais écouter", et mon père qui courrait les femmes (et qui à d'ailleurs trompé ma mère en ma présence un soir trop con qu'il était pour vérifier si il y avait quelqu'un dans la même pièce..).
Depuis, ma mère à divorcé et nous à dit que "plus rien ne la retiens ici", et est donc partie s'installer au maroc après avoir vendu la maison. Elle c'est trouvé un compagnon de mon age et c'est construit une nouvelle famille là bas (une maison, un commerce pour son nouveau mari...), et elle me reproche de ne pas prendre de ses nouvelles. Mon père c'est installé dans le sud de la France et je ne l'ai plus revu.
Mes frères et soeurs vivent chacuns de leurs coté, Bref il n'y à plus de famille.
Je n'ai plus que ma femme et mes deux enfants et je fait mon possible pour ne pas prendre le même plis que mes parents.
Voilà pour le gros des évennements qui ont marqué ma vie: Une enfance à peu près correcte, une adolescence en sourdine et vécu tardivement (à partir du moment ou j'ai eu un job et mon chez moi), une vie amoureuse inexistante jusqu'à la rencontre avec ma femme.
La semaine dernière, j'ai été revoir une psychologue mais j'ai eu beaucoup de mal à sortir les choses (transpiration, voix qui tremble, bouche sèche main tremblante), peut être parce qu'elle est plus jeune que moi. Il faudrait peut être que je lui fasse parvenir ce texte...
Aujourd'hui, j'ai grand mal à reprendre un travail. lorsque mon portable sonne, je n'ose pas décroché, je regarde d'abords qui m'appelle et si c'est un numéro que je ne connais pas je laisse sonné. J'attends la messagerie car j'angoisse à l'idée de reprendre un boulot. Si c'est une agence d'intérim, je supprime le message. Je suis conscient que je fais un peu la technique de l'autruche mais je n'y arrive tout simplement pas.
Je suis également conscient que j'ai régressé professionnellement. J'avais un Brevet de Technicien en Bureau d'étude, et je me retrouve cariste limite manoeuvre (avec l'aide de mes parents cela dit).
J'ai beau savoir ou sont mes problèmes, je n'arrive pas à les démêler et j'ai l'impression que les psy que je rencontre ne se contente que de mettre le doigt dessus en me disant voilà c'est là que ça va pas, vas y!
Pour régler mes problèmes il faudrait que je parle que je sorte tout ça. Mais je n'arrive pas à le faire.
Il y a eu des changements toutefois. Je suis devenu plus sensible (j'ai la larme facile alors qu'avant j'encaissais tout et ça me dérange pas mal).
Voilà donc ou j'en suis aujourd'hui.
J'ai contacté d'autres psy pourvoir ce qu'ils en pensaient (par mail évidemment) et j'attends leurs réponse.
L'une d'entre-elle m'a suggérer l'approche comportementale et des exercices neuro linguistiques mais j'ai des doutes quand à l'éfficacité de cette méthode pour mon cas...
J'ai 45 ans et je suis actuellement sans emploi.
En fin d'année 2011 j'ai fait une dépression. Mon employeur ne m'apportais pas cette reconnaissance que je recherchais malgré les compétences que j'avais. En allant à la visite du travail, j'ai craqué devant le médecin. Celui-ci m'a alors aidé à quitter mon emploi en me déclarant inapte pour cause médicale, ce qui m'a permis de bénéficier de mes droits (après un an en intérim, je venais de signer un CDI dans cette boite).
Je suis alors passé par les anti anxiolitiques et autre calmants. Puis, avec l'aide de mon médecin, j'ai été voir un psychiatre.
Celui-ci ce contentait de m'écouter en répétant "oui" tout en regardant l'horloge de son ordi...
A la deuxième séance, alors qu'il m'avait annoncé que j'étais bipolaire et prescrit des médocs pour cela, j'ai décidé d'aller voir ailleurs.
Je me suis dirigé vers une psychothérapeute avec qui j'ai un peu progressé.
Elle m'a fais prendre conscience que mes problèmes étaient plus compliqués que cela (chose dont je me doutais mais que je me voilais jusque là).
Je suis né en région parisienne, et très rapidement, mes parents ont décidé d'aller s'installer dans la région centre.
Arrivé à amboise, nous y sommes resté quelques années. Mon père travaillais en tant que chauffeur poids lourds. On ne le voyais donc pas en semaine. parfois même pendant trois semaines. Lorsqu'il rentrait, il y avait les retrouvailles, mais rapidement il fallait lui ficher la paix (à l'époque, nous étions quatre enfants). Je me rappelle d'un jour ou il à soulever ma soeur de table par le col pour la sortir de table en la faisant passé par dessus la mezzanine ou nous étions parce qu'elle pleurait.
Bref ! Je n'ai pas eu de véritable père, et ma mère faisait ce qu'elle pouvait pour nous élever.
A huit ans, j'ai commencé à faire de l'allergie et de l'asthme. Peut de temps après, nous avons déménagé pour aller encore plus en campagne.
C'est là que les choses ont empiré. Etant l'ainé, j'ai je pense avoir fais le passage pour mes frères et soeurs (4 au total). Ont se moquait de mon nom, de mon problème de dentition, de ma voix nasillarde. Ca allait des moqueries aux coups. Pour couronné le tout, le collège ce trouvait aussi dans ce même village, donc ça à continué jusqu'en troisième.
Coté famille, mon père restait égale à lui même et ma mère était trop occupé pour s'attarder sur mes problèmes. lorsqu'on discutait à table, je préferais me taire vu qu'on se moquais de ce que je disais ou bien on me disais juste que j'avais pas mon mot à dire. Mon petit frère s'amusait à me provoqué ce qui m'attirait les foudre de ma mère, les quelques amis que j'avais étaient des enfants des classes inférieures, et je n'avait pas de petite copines (beaucoup trop introverti pour oser).
Ajoutons à cela ma mère qui me disait que "ce qui est bien avec toi, c'est que tu sais écouter", et mon père qui courrait les femmes (et qui à d'ailleurs trompé ma mère en ma présence un soir trop con qu'il était pour vérifier si il y avait quelqu'un dans la même pièce..).
Depuis, ma mère à divorcé et nous à dit que "plus rien ne la retiens ici", et est donc partie s'installer au maroc après avoir vendu la maison. Elle c'est trouvé un compagnon de mon age et c'est construit une nouvelle famille là bas (une maison, un commerce pour son nouveau mari...), et elle me reproche de ne pas prendre de ses nouvelles. Mon père c'est installé dans le sud de la France et je ne l'ai plus revu.
Mes frères et soeurs vivent chacuns de leurs coté, Bref il n'y à plus de famille.
Je n'ai plus que ma femme et mes deux enfants et je fait mon possible pour ne pas prendre le même plis que mes parents.
Voilà pour le gros des évennements qui ont marqué ma vie: Une enfance à peu près correcte, une adolescence en sourdine et vécu tardivement (à partir du moment ou j'ai eu un job et mon chez moi), une vie amoureuse inexistante jusqu'à la rencontre avec ma femme.
La semaine dernière, j'ai été revoir une psychologue mais j'ai eu beaucoup de mal à sortir les choses (transpiration, voix qui tremble, bouche sèche main tremblante), peut être parce qu'elle est plus jeune que moi. Il faudrait peut être que je lui fasse parvenir ce texte...
Aujourd'hui, j'ai grand mal à reprendre un travail. lorsque mon portable sonne, je n'ose pas décroché, je regarde d'abords qui m'appelle et si c'est un numéro que je ne connais pas je laisse sonné. J'attends la messagerie car j'angoisse à l'idée de reprendre un boulot. Si c'est une agence d'intérim, je supprime le message. Je suis conscient que je fais un peu la technique de l'autruche mais je n'y arrive tout simplement pas.
Je suis également conscient que j'ai régressé professionnellement. J'avais un Brevet de Technicien en Bureau d'étude, et je me retrouve cariste limite manoeuvre (avec l'aide de mes parents cela dit).
J'ai beau savoir ou sont mes problèmes, je n'arrive pas à les démêler et j'ai l'impression que les psy que je rencontre ne se contente que de mettre le doigt dessus en me disant voilà c'est là que ça va pas, vas y!
Pour régler mes problèmes il faudrait que je parle que je sorte tout ça. Mais je n'arrive pas à le faire.
Il y a eu des changements toutefois. Je suis devenu plus sensible (j'ai la larme facile alors qu'avant j'encaissais tout et ça me dérange pas mal).
Voilà donc ou j'en suis aujourd'hui.
J'ai contacté d'autres psy pourvoir ce qu'ils en pensaient (par mail évidemment) et j'attends leurs réponse.
L'une d'entre-elle m'a suggérer l'approche comportementale et des exercices neuro linguistiques mais j'ai des doutes quand à l'éfficacité de cette méthode pour mon cas...