"les hommes" me donnent une mauvaise estime de moi ...

[dire.pour.oublier]

Avant de retourner faire la bronsette paisiblement sur la plage ensoleillée du bassin génétique de l'humanité, je voudrais ajouter quelques précisions :

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Me situant plus du côté asexuel qu'hypersexuel du spectre de l'hétérosexualité, j'ai tout a fait conscience de ne pas être un bon représentant de la moyenne des hommes qui, comme moi, au travers des généralisations dénoncées, pourraient se sentir insultés d'être mis dans le même panier que des monstres et des prédateurs.

Il est possible aussi que mon discours puisse donner le sentiment que je place la barre un peu trop haute (puisque je la place en tendant mes propres bras vers la direction qui correspond à ce que je concidère être mon propre ciel).

Cependant, je suis convaincu que le spectre de la saine hétérosexualité est assez large et diversifié pour permettre à chacun et chacune de trouver une saine-moitiée compatible.

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Concernant le message cité par Mme Dubreuil, et comme elle l'a rappelé elle même, l'aspect "extréme" que l'on peut trouver au discours de cette internaute ne retire en rien la réalité de la douleur et des blessures qui l'ont poussé à tenir ce discours pour mettre en garde ses congénères.

Face à ce type de discours (re)publié sans contexte, on pourrait avoir le reflexe de se focaliser sur le discours en oubliant d'avoir de l'empathie pour la personne qui le tient, en oubliant de faire l'hypothèse que, peut-être, son discours nous semble "extrème" parce que son desespoir, sa douleur et ses blessures le sont tout autant.

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Aussi, je peux comprendre que tout ces discours pourraient sembler incompréhensibles pour des personnes qui ont eut la chance de ne jamais croiser de dangereux prédateurs.

Comme je le précisais plus haut, moi, je n'ai pas été violé.

Mais j'ai failli l'être au moins 2 fois, et je connais deux personnes qui dans ma famille l'ont été.

Des prédateurs, j'en ai eu croisé au moins 3 :
- un prêtre qui avait déjà fait plusieurs victimes, et qui me lorgnait pour son quatre heure ;
- un collégien déséquilibré qui a fait une victime juste après que je lui ai échappé ;
- un prof de sport, qui en a fait plusieurs ;

Je me considère chanceux de leur avoir échappé.

Mais cela a eu un impact sur ma perception des risques de danger que l'on peut toujours encourir au sein même de notre société, quel que soit notre genre et notre âge.

Ajoutez à cela tout ce dont on peut être témoin dans son voisinage, tout ce qu'on peut lire dans les journaux, sur les réseaux sociaux, sur les forum de psychologie et parfois dans son cercle relationnel, et le sentiment d'insécurité devient aussi grand que le dégoût qui conduit à faire des généralisations où l'on met dans le même panier tout ceux qui nous évoquent les prédateurs connus ou identifiés.

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Concernant le mariage, moi ça me faisait rêver. Je trouvais ça beau l'idée de s'engager devant l'absolu (ou devant la République) à prendre soin l'un de l'autre et à s'aimer jusqu'à la fin.