L’alcool ne me fait plus effet

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Cali123
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Re: L’alcool ne me fait plus effet

Message par Cali123 »

Je sais pas d’où commencer y’a longtemps déjà que je suis dans une dépression forte je fais rien y’a que le vide je m’ennuie alors je devien plus anxieux du coup jour après jour mois après mois an après an ça m’a casser la tête je sais plus quoi dire j’ai fait plusieurs consultations chez des professionnel j’ai même sorti de Casablanca j’ai tout essayé je suis un sevrage de la toxicomani depuis plus qu’un an les médicaments 0 effets l’entourage aide pas y’a pas de progression.... je suis censé faire quoi dans cette situation je peut prendre n’importe quoi ça a un ptit effets du coup je prend 10(cp) Valium laroxyl 375 mg. Effexor 300mg largactile 2(cp) et des olinzapin je suis devenu comme une machine à essayer ni méthadone ni subutex et je prend plus que le maximum du traitement alors que ça doit être dans un hôpital hospitalisé ! Tout le monde parle ça ça machin quoi ferme ta bouche si tu te défonce avec un joint moi me faut 5 bouteilles chaque jours et 20 de 50(cl). Héroïne craque alcool psychotropes les timbres lsd cocaine la D. Quelqu’un peut m’aider s’il vous plaît je suis vraiment dans une situation pas facile à qui m’ouvrir y’a personne j’ai plus d’amies j’ai plus rien que mes parents et ma ptite soeur je l’es fait galèrer avec moi pendant 11 ans
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licornemagique
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Re: L’alcool ne me fait plus effet

Message par licornemagique »

Moi JE passe seulement par la, je me dit que le cœur n’étais peut être pas obligé, mais cela me donne l’impression d’un positionnement qui ne ferait qu’entretenir un état, je trouve la réponse pas adapté et tout me dérange dedans.
:!: Je ne suis pas psychologue :!:
Emynona4321
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Re: L’alcool ne me fait plus effet

Message par Emynona4321 »

Licornemagique, je ne comprends pas ta réponse, peux-tu expliquer stp?
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licornemagique
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Re: L’alcool ne me fait plus effet

Message par licornemagique »

Emynona4321 a écrit :Licornemagique, je ne comprends pas ta réponse, peux-tu expliquer stp?
C'est l'impression de prise en charge et de maternage qui me dérange. Cette approche de mettre un cœur comme si vous lui offrez l’illusion d'un amour qui est à mon sens exagéré et factice.
Je me dit pourquoi ne pas exprimer directement vos idées ou vos pistes, plutôt que de vous définir ainsi et d’influence, et de laisser planer des choses plutôt ambiguë. Le “on” me dérange aussi sachant que je ne partage pas votre approche.
:!: Je ne suis pas psychologue :!:
overstings
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Re: L’alcool ne me fait plus effet

Message par overstings »

"Elle a été prise non comme le souci d'un professionnel cherchant à " stopper " le début d'une rechute addictive, mais comme un manque d'empathie, du mépris, un jugement arbitraire.
Ma réponse était donc adaptée et bien fondée."

Donc si j'ai bien tout suivi Mme Dubreuil, vous trouvez "fondé" de descendre/agresser quelqu'un qui demande de l'aide ?(généralement lorsqu'on viens sur un forum c'est soit pour s'informer, soit pour demander de l'aide... m'enfin j'espère que je ne vous apprends rien, sinon c'est grave....)

En tant que praticienne, l'étique ne voudrais-t-elle pas que vous lui tendiez la main ? bénévolat ou pas n'êtes vous pas médecin ? (il me semble que le serment d'Hippocrate n'est pourtant pas relégué en titre "honorifique")en tant que médecin vous devez pourtant savoir qu'un rejet est difficile à vivre pour qui que ce soit. De plus je subodore que les personnes qui viennent sur ce genre de forum ne sont pas des personnes au top de leur forme, chose, d'ailleurs qu'il est difficile d'être en ce bas monde, bref je m'égare. Est-ce faire preuve d'empathie, de compassion, ou de professionnalisme que de parler comme ça à une personne de 23 ans ?

Tout ça pour dire que juger un message durement et répondre sans en chercher une seule seconde à être constructif est honteux, surtout en ce croyant supérieure à la personne que vous avez en face de vous, d'ailleurs je n'aimerai pas être votre patient.

En espérant qu'en 8 ans vous ayez changée, bien à vous.
ultra68
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Re: L’alcool ne me fait plus effet

Message par ultra68 »

Quel intérêt / plus value apporte votre message moralisateur / haineux 8ans après ?

Vous n'avez certainement pas du lire toutes les réponses de Mme Dubreuil sur ce post, autrement vous vous seriez évidemment aperçu de l'étendu des réponses professionnelles et parfaitement adaptées à la situation.

En tant que modérateur du forum je ne peux pas tolérer que des personnes fassent remonter des posts datant de plusieurs années pour demander des comptes alors qu'elles ne sont même pas concernées.

Prenez ce message comme un avertissement.
Modérateur forum et chat
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: L’alcool ne me fait plus effet

Message par Dubreuil »

"Elle a été prise non comme le souci d'un professionnel cherchant à " stopper " le début d'une rechute addictive, mais comme un manque d'empathie, du mépris, un jugement arbitraire.
*** QUAND ON EST PAS D'ACCORD AVEC CE QU'A ECRIT LE PSY ?
- Savoir que si ce qu'a écrit le psy vous interpelle c'est que vous l'avez pris pour vous, sur un point ou un autre.Il vous a nécessairement touché là où vous aviez quelque chose à régler avec vous-même ou quelqu'un d'autre. Sinon cela serait resté dans l'état.
- Savoir que les mots d'un professionnel sont ceux d'une expérience clinique, et s'ils vous paraissent insupportables pour l'autre, c'est vous qui devez alors vous demander où cela vous fait mal. Vous ne pouvez parler que de vous, qu'en votre nom, puisque c'est de vous dont viennent vos émotions.
- Savoir que les propos et termes choisis par le psy sont issus d'une expérience clinique, et que si le " raccourci " est trop abrupte, il vous appartient de demander la signification d'un mot, ou le sens général de la phrase en question.
- Savoir que la plupart du temps, les psys ont poursuivi d'autres études après leur diplôme basique de fac. Ils ont souvent des spécialisations, des qualifications autres. Quand ils parlent de techniques, c'est qu'ils les ont la plupart du temps expérimentées sur eux-mêmes.
- Savoir que vous avez tout à fait le droit de ne pas être d'accord avec ce qui se dit, mais que la langue française possède des milliers de mots pour rester poli et courtois.
- Savoir que parce que vous pensez que l'autre a tort, vous n'avez pas nécessairement raison.
- Savoir que les mots " psys " écrits par un psy ne correspondent pas toujours à ce que l'on a l'habitude de lire, ou d'interpréter. D'où la nécessité de ne pas hésiter à demander au professionnel ce qu'il a voulu dire.
- Savoir qu'il faut laisser à la personne à laquelle vous donnez votre point de vue, ( et surtout pas votre conseil ! ) la possibilité de réfléchir à sa propre réponse. Sinon, si vous écrivez à sa place, vous lui créez une dette symbolique, vous l'infantilisez en quelque sorte, lui faisant valoir qu'il, ou elle, n'est pas en capacité de trouver tout(e) seul(e) ses propres arguments.
- Savoir que sa façon de s'exprimer, de riposter va lui permettre d'extérioriser des émotions enfouies qu'elle seule est en capacité de connaître et ressentir. Ecrire en son nom c'est en quelque sorte lui " ôter " sa parole.
- Savoir que ce n'est pas en quelques lignes qu'un psy peut accompagner un questionnement. Vous ne pouvez non plus, lui donner en quelques phrases toutes les émotions et les explications nécessaires à son entendement. Donc soyez compréhensif. Et si sa réponse ne vous semble pas adaptée, Il suffit de mieux vous exposer, et il réorientera ses propositions.
- Savoir que quand un psy répond il ne donne pas des ordres. Il propose une, ou des solutions. Vous avez toute latitude de prendre ce qu'il vous convient dans ses réponses.
- Savoir qu'un psy est en capacité de vraiment tout lire. Rien ne le blesse venant de son patient. Il sait qu'il n'est pas concerné. Il est le " révélateur " d'une souffrance qui s'exprime parfois contre lui mais dont il n'est pas l'artisan ( cela s'appelle le transfert )
- Savoir que l'expérience de l'analyse permet à un psy de vraiment se différencier professionnellement de son interlocuteur. Il a appris à rester neutre et ne pas se sentir " entamé " par la souffrance de l'autre.
- Savoir que le psy n'est en aucun cas un sorcier ou un devin. Il ne sait de vous que ce que vous allez lui dire. C'est à partir de ce que vous lui direz que ses connaissances et son expérience clinique lui permettront de vous donner un éclairage différent sur vos problèmes. Des propositions d'interprétation différentes de celles que vous aviez jusque là l'habitude d'entendre, ou d'élaborer.
- Savoir qu'un psy reçoit autant de ses patients que ce qu'il leur donne. La façon dont réagit un patient peut lui permettre de se remettre en question, tout autant que d'aborder un autre patient d'une façon différente.
- Savoir qu'un psy a un superviseur qu'il va voir régulièrement pour parler de sa pratique, et justement ne pas " rentrer " dans l'histoire de l'autre. Ce qui ne lui permettrait plus de l'accompagner dans la prise de conscience de son propre désir d'évolution.
- Savoir que dans un forum le " psy " reste un professionnel quand il intervient dans un post, il est en son lieu et place, et doit être respecté en tant que tel.
- Savoir qu'il est évident et logique que le psy supervise les écrits des internautes, et qu'il efface tout écrit glorifiant des comportements ou des pensées contraires au respect des valeurs de la morale, et de la psychologie.
- Et le plus important, savoir qu'il n'intervient pas sur ce forum pour se faire dénigrer ou insulter,... sans être payé !


Donc si j'ai bien tout suivi Mme Dubreuil, vous trouvez "fondé" de descendre/agresser quelqu'un qui demande de l'aide ?(généralement lorsqu'on viens sur un forum c'est soit pour s'informer, soit pour demander de l'aide...
***LES PSYS NE SONT PAS LA POUR CHOUCHOUTER LES PATIENTS
Ce que l'on perçoit maintenant, et de plus en plus de la part des psys, ce sont des promesses de confort et de bien-être frisant parfois l’injonction.
Ces discours naissent des transformations sociétales: culture du self-care et du «soi» tout seul qui donnent une société horizontale… en perte de liens et de sens. Paradoxalement, en culpabilisant tous ceux qui n’arrivent pas à aller bien, être «normés», «performés», et cela génère chez beaucoup de la culpabilité, de la frustration et, donc, du mal-être.
C’est en effet beaucoup plus facile d’aller vers une promesse de confort ! Mais celle-ci n’est qu’un escamotage, car en réalité dans une thérapie cocooning on apprend à aller bien sans savoir pourquoi on va mal.
Le mode d’emploi qu’on n’y apprend ne peut durer qu’un temps. Car l’on y dénie ce mal-être et ce non-sens qui font partie de notre condition humaine.
Quand un tsunami se produit, on se cogne au «hors-sens». La psychanalyse, elle, propose de «faire avec», de savoir quoi faire de ce non-sens qui parfois surgit dans nos vies. Cela, c’est pérenne.
En même temps, beaucoup parlent de l’empathie nécessaire pour réparer les ravages de la froideur de certains psychanalystes…
Personnellement, même si certains de mes confrères n’ont pas cherché à être aimables, je m’inscris en faux contre cette idée reçue d’une froideur fréquente! Moi, je parle, je suis chaleureuse avec les personnes que je reçois. Mais je ne suis certainement pas dans l’empathie.
Pourquoi? Parce que l’empathie étymologiquement signifie à la fois «souffrir avec l’autre», ce qui serait dangereux dans le cas d’une séance ; ou encore «se mettre à la place de l’autre», ce qui est à la fois impossible et impliquerait qu’on n’accueille pas cette personne dans sa singularité. Il y a un risque de «miroir» dans l’empathie qui empêche le rapport dissymétrique entre patient et analyste.
Alors, se garder de la «fureur de guérir».
Savoir que nous ne sommes pas là pour «chouchouter» les patients ; que ce n’est pas en visant le «mieux-être» qu’on va l’atteindre.
Enfin, le psychothérapeute ne doit être ni un «sachant», ni un «gourou». En psychanalyse, celui auquel on suppose du savoir, c’est le patient lui-même.
Car iI faut toujours se méfier des bonnes âmes qui veulent le bien d’un autre… essentiellement selon leur propre définition de ce qui est bien !


En tant que praticienne, l'étique ne voudrais-t-elle pas que vous lui tendiez la main ? bénévolat ou pas n'êtes vous pas médecin ? (il me semble que le serment d'Hippocrate n'est pourtant pas relégué en titre "honorifique")en tant que médecin vous devez pourtant savoir qu'un rejet est difficile à vivre pour qui que ce soit.
*** Non, un psy clinicien n'est pas médecin, il ne prescrit pas de médicaments. Il ne fait pas le serment d''Hippocrate non plus !
Et sur ce forum je n'ai pas de patients ! Mes patients PAIENT chacune de mes séances parce qu'ils savent que leur parole est secrète et ne regarde qu'eux.
Evitez de parler de sujet que vous ne maitrisez pas, vous aurez l'air moins ridicule.


De plus je subodore que les personnes qui viennent sur ce genre de forum ne sont pas des personnes au top de leur forme, chose, d'ailleurs qu'il est difficile d'être en ce bas monde, bref je m'égare.
m'enfin j'espère que je ne vous apprends rien, sinon c'est grave....)
*** En effet vous vous égarez ! Quel mépris, quelle suffisance pour les professionnel(le)s. Et la majorité des internautes sont intelligents et réfléchissent...

Est-ce faire preuve d'empathie, de compassion, ou de professionnalisme que de parler comme ça à une personne de 23 ans ?
***L'EMPATHIE PSY
Pour le praticien, il importe de comprendre que le fait de rencontrer et d’accorder de la reconnaissance, compte bien plus que le projet de résoudre quoi que ce soit. Cela compte bien plus que de chercher à apaiser. La volonté d’apaiser serait même une maladresse extrême, car elle reviendrait à vouloir faire taire ce qui attend écoute et reconnaissance.
Rencontrer et non chercher à apaiser, voilà ce qui compte. L’apaisement suit naturellement cette reconnaissance, mais on ne peut commencer par la quête de cet apaisement. Vouloir apaiser met de la gravité et de la superficialité, alors que rencontrer met de la légèreté et de la profondeur.
La rencontre se fait par le tact et le contact. Rappelons-nous que l’empathie est initialement Einfühlung (tact psychique). De ce tact émerge la chaleur humaine, la reconnaissance, et surtout le fait d’être touché (feeling). La réjouissance authentique du praticien vient du fait qu’il « est touché ». Je rappellerai la différence fondamentale entre le fait « d’être touché » et celui « d’être affecté » : on est touché par l’individu, on est affecté par son problème ou son histoire. Selon la direction où le praticien porte son attention, il sera soit touché, soit affecté. Comme nous l’avons déjà vu s’il est affecté il ne peut produire d’effet thérapeutique… il risque même d’être déstructurant et d’aggraver ce qu’il prétend résoudre…, la thérapie en devient insatisfaisante et surtout interminable. S’il porte son attention vers le sujet, si il est touché par le fait que celui-ci manifeste une part de lui, il aboutit spontanément à cette réjouissance, si nécessaire à l’effet thérapeutique.

Tout ça pour dire que juger un message durement et répondre sans en chercher une seule seconde à être constructif est honteux, surtout en ce croyant supérieure à la personne que vous avez en face de vous,
*** C'est exactement ce que vous venez de faire...
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
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