Impossible de trouver de l'aide

[marie0803]

Bonjour.

J'ai été suivie par un pédopsychiatre pendant 10 ans. J'ai avancé, j'ai construis et puis j'ai changé de pays. Je semblais sur la bonne voie.
Mais depuis environ 10 mois je sombre. Retour en arrière, les pensées suicidaires, les envies d'auto-mutilations, les pleurs , la souffrance. J'ai essayé de trouver du soutien, de l'aide. Une psychiatre m'a "prise en charge". Mais celle ci me demande d'aller voir une psychologue. Elle ne s'occupe que des médicaments. Les psychologues ne sont pas remboursés. J'ai besoin d'une prise en charge thérapeutique d'urgence. J'ai besoin d'aide avant que ça ne finisse mal. Je fais quoi ???? Je suis à bout de souffle, je n'ai plus d'énergie et ce post est ma dernière tentative de trouver une solution et une prise en charge.

Existe-t-il des solutions dans ce pays pour ceux qui n'ont pas 200E à mettre dans une psychothérapie tt les mois ?

[Azadeh]

Tu es en France ?

Certaines mutuelles prennent en charge les psychologues.
Tu peux aussi voir un psychiatre-psychanalyste : leur double compétence permet que tu sois remboursée au moins en partie, tout en suivant une thérapie.
Tu as aussi la solution des CMP (Centres Médico-Psychologiques) qui existent dans la majorité des villes et où tu pourras obtenir un suivi gratuit.

[marie0803]

Oui je suis en France.
Malheureusement pas de psychiatre psychanalyste autour de chez moi. Tres peu de psy déjà...Et les CMP ? Des infirmières psy ?

[Azadeh]

psychiatre psychanalyste autour de chez moi

Tout est relatif. Peut être as-tu la possibilité de te déplacer jusqu'au plus proche. Par tes propres moyens (voiture, vélo, ...), par les transports en commun (bus, train, ...), par du covoiturage (je ne veux pas faire de pub), etc.
Faire cet effort, c'est déjà prendre la bonne direction pour remonter la pente.

Et les CMP ? Des infirmières psy ?

Cela dépend des CMP, des équipes, de chaque personne, ...

[marie0803]

Effectivement tout est relatif. Faire deux heures de route aller retour pour 1h de séance me semble personnellement vu ma situation trop difficile pour moi.
Effectivement cela serait un début... mais appeler au secours, demander de l aide est déjà, vu ce que je suis, un grand pas. Après il est certain qu à force de me prendre des portes dans la gueule et de ne pas.avoir de main tendue je manque peut être de volonté...
Puis finalement je n en vaux peut être pas la peine et ça je peux l entendre.
Cette après midi j ai beaucoup réfléchi. J ai appelé la CPAM j ai appelé ma psy j ai appelé mon assurance santé... rien, pas de propositions de solution. Je n ai plus la force de me battre, encore moins seule. Je vais prendre une autre route, plus simple.
Merci de votre attention et de vos conseils. Je ne vous fais pas perdre plus de temps.

[Dubreuil]

Je ne vous fais pas perdre plus de temps.
*** Chantage ou non, voilà qui est insultant pour le temps et l'attention que nous vous témoignons.

[marie0803]

Absolument aucun chantage. Je m excuse sincèrement si mon message n était pas bien tourné. Je ne voulais pas mal faire. Désolée.

[marie0803]

Effectivement en me relisant, ce que j aurais du faire avant, mon message est ambigu. Quand je parlais de route plus simple j envisageais les médicaments.. ceux qui m empêche de penser trop.
Je suis une idiote irréfléchie, en aucun cas je n ai voulu manquer de respect à qui que ce soit. Ça me met très mal à l aise cette situation.
Encore toutes mes excuses

[Déméter]

Bonsoir,
Je ne comprends pas très bien quelque chose... Vous étiez suivie ailleurs qu'en France avant, ou pas ?
Si vous êtes en difficulté en France après avoir fait une "expérience" à l'étranger sans suivi, vous êtes revenue dans la même région ?
Est-ce une région très rurale, y a-t-il un projet de réinsertion envisagé (ou pas du tout) et/ou un job actuel ?

Je pose beaucoup de questions parce que ça me semble important pour évaluer votre situation...
De mon point de vue, là vite fait, ça me semble pertinent pour vous vous interrogeriez sur un "projet thérapeutique" personnel.
Pour maximiser vos chances de ne pas faire le yoyo ou même tout simplement pour améliorer la qualité du suivi dans la durée.

Là, pour aiguiller plus vite, ça peut valoir le coup de dire si un diagnostic d'ordre "médical" (oui c'est "moche" mais ce n'est pas ça qui compte) a déjà été précisé depuis tout ce temps, ou pas, de manière affirmée je veux dire. Et lequel, sachant que cette plateforme est anonyme... Parce que là j'ai bien une idée efficace, mais je ne sais pas du tout si ça correspondra.

[marie0803]

Bonsoir
Je.ne suis pas française. J ai donc été suivie dans mon pays de naissance de l âge de 16 ans à 26. Quand j ai quitté mon pays pour venir en France, j allais mieux, tellement mieux. Je pensais avoir suffisamment travaillé sur moi même, être suffisamment forte. Ça fait 5 ans que je suis ici et ça allait super. Mais comme.vous avez pu le voir, même le choix de mes mots et la manière dont je m exprime ne.sont de nouveau plus les plus adaptés, la souffrance et les sentiments sont de.nouveau ingérable..en gros je me suis effondrée et je ne sais pas très bien si c est de ma faute où non.
Pour l étiquette collée, oui il m a parlé un jour de personnalite borderline. Je n ai jamais vraiment voulu en savoir plus...
Merci