Je réagis trop souvent en fonction de mes émotion

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Boohoy
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Je réagis trop souvent en fonction de mes émotion

Message par Boohoy »

Bonjour à tous,

Je suis actuellement en plein tournants dans ma vie professionnel et personnel . Je vais vous explique .
Niveau personnel : j’ai pendant mon enfance eu des attouchement sexuel ou été viole ( je ne saurai le qualifié car je fait une sorte de trou noir . Je me souviens absolument pas de ce qui c’est passé ) . Cela a durée de mes 8 ans à l’âge de 14 ans . J’ai vécu avec ce monstre dans le même toi pendant toute c’est année, jusqu’au jour où j’ai eu 18 ans et je suis partie étudié loins de chez moi. Ma mère était au courant de cela.Elle lui a dit d’arrêté. Il a arrêté, mais elle la quand même laisse vivre dans la même maison que nous. Je garder un lien fusionnel avec ma mère en faisant abstraction de cette décision qu’elle avais prise. C’est quand même ma mère elle nous a élever seule, jusqu’à sont arrivée. Je retournée souvent chez ma mère pour la voire, passer des vacances avec la famille et voire mes petits frère ( nais sous adoption). Je devais prendre sur moi et dormir avec ma mère pour ne pas faire de crise d’angoisse ou crise de nerfs car ce montre était toujours dans la maison. Mais en grandissant notre relation avec ma mère c’est cassé, car je ne comprend pas comment elle peut encore le laisser dans cette maison sachant ce qu’il ma fait subir .
Il y a quelque semaine maintenant, j’étais chez ma mère. Le monstre n’était pas la . J’ai affirmée à ma mère que « si elle voulais que notre relation redevienne comme avant (fusionnel) elle devais le faire partir. Parce que j’avais pris sur moi pour ne rien dire et vivre avec lui sous le même toi pendant toute ces années. » elle m’a répondu « que c’est moi qui avais cherchée tout cela » Après c’est mots j’ai voulu exploser de colère, mais j’ai juste hurler comme jamais en criant « putain » . Et après,je suis partie de chez moi . Je suis toujours aussi énervée, ma mère est revenu vers moi, ma explique que cela était pas ce que elle voulais dire etc.. Mais je suis toujours en colère et je ne veux plus lui parlée . Cependant je ne lui montre pas ma colère, je ne la montre pas . Et de plus, je veux tout de même restée en contact avec mes petits frères et les voire. Donc si je veux les voir je suis obligé d’aller chez ma mère et de dormir encore une fois dans la même maison que ce monstre . Personne est au courant dans mon entourage à part ma sœur jumelle, qui elle pense que je devrais reparler à ma mère après ses mots . Mais à part ça mes amis, mes collègues ne le savent pas. Je fait comme si tout aller bien, je ne montre absolument rien. J’ai l’impression qu’elle a choisi ce montre au détriment de sa fille . Tout cela me gêne à me rapproche de certain garçons qui peuvent me correspondre, même me plaire .
Niveaux professionnel : j’ai accepté un nouveau challenge dans mon entreprise . Et je cela me demande du temps et de la concentration. Mais avec ce qui se passe dans ma vie personnelle, je prends très souvent des dés ions en fonction de mes émotion . Comme par exemple : hier étant pas dans mon assiette, j’ai pris une décision : ne plus parlée avec mon collègue de travail . Avec qui je m’entend plutôt bien et que je rigole souvent avec lui . Parce que j’ai remarqué des petites choses comme ( il ne parle pas souvent de lui, j’essaye de faire la conversation mais lui n’ai pas ouvert . Quand je lui demande quelque chose une aide j’ai l’impression que je l’ennuis et il ne veux pas le faire) toute c’est petite choses sont là, mais nous rigolons (contraste mdr) souvent ensemble ( le plus souvent l’un regarde l’autre dans les yeux est nous nous mettons à rire .) S’il me plaît ? Je ne sais pas mais son comportement fait que je ne veux pas m’aventuré dans une pensée de plus qu’un simple « collègue de travail ». Donc j’ai décidé de ne plus rigolé avec lui . De m’arrêter à un simple bonjour, bonsoir .
Tout cela fait que je ne sais plus comment gère mes émotions, être avec les personnes masculins, je ne supporte pas que on me touche ou même un câlins de mon meilleurs amis me gêne. J’ai énormément de colère en moi, mais j’essaye de ne pas le montrer et surtout de ne pas l’extérioriser . Mais parfois j’ai l’impression que cette colère s’ajoute à mes décisions professionnelles et envers les mauvaise personne . ( collègue de travail, mes ami )
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: Je réagis trop souvent en fonction de mes émotion

Message par Dubreuil »

Vous devriez porter plainte contre le monstre.
Il a détruit votre vie, et il doit être puni pour tout ce qu'il a fait.

Devant la loi, votre mère est complice. Elle devait vous protéger.

Vous devriez être plus simple avec votre collègue de travail. Vous n'allez pas vous marier avec lui ? Donc soyez naturelle et détendue s'il vous fait rire et change votre quotidien. Pourquoi vous faire du mal supplémentaire ?

Allez voir un psy pour lui parler de vos traumatismes. Vous avez besoin d'extérioriser vos émotions et votre colère, sinon vous n'arriverez jamais à être détendue et heureuse.
MAIS PORTEZ PLAINTE CONTRE LE MONSTRE
C'est à partir de là que vous pourrez vous regarder en face, avoir confiance en vous, et vous respecter sans vous faire de mal.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Boohoy
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Re: Je réagis trop souvent en fonction de mes émotion

Message par Boohoy »

Bonjour,

Merci de votre réponse .
J’ai pris du recule et coupée tout contact avec les gens de ma famille pendants une semaine . Pour Vraiment me concentrée sur moi et mes émotions . Parce que oui sans avoir de contact avec ma mère et les gens qui l’entourent le monstre ( je suis bien, contente et surtout souriante) .

*Il a détruit votre vie *. Je ne me considère pas comme
Une victime, je suis forte et j’ai réussi à lui montrer (indirectement) que justement il n’avais pas détruit ma vie. Sentiment parlant : oui je ne fait pas facilement confiance au homme. Mais je sais que cela arrivera. Quand j’ai rencontré mon meilleurs amis (qui au début n’étais pas mon meilleur amis) j’avais des sentiments amoureux à son égard et j’étais prête à me mettre en couple avec lui. Mais lui ne ressentez pas la même chose pour moi/ où il avait peur ( ça je ne le saurai jamais) . Puisque 4 ans après (2020) il veux que nous soyons plus que des meilleur amis. Mais maintenant c’est moi qui ne veux plus . Parce que tout simplement je le vois réellement comme
Mon meilleur amis... Donc ce qui veux dire que cela est possible lol. Mais bref.. cela appartient a une autre histoire assez compliqué .


Aller voir un psychologue... vous savez si j’écris ici c’est que je cherche des réponses et de l’aide sans que moi-même me dise « j’ai besoin d’aide pour surmonter cela ».
Porter plainte ? Cela est-il vraiment nécessaire ? Cela c’est passer il y a tellement longtemps, et comme je vous l’ai dit je me souviens absolument pas de comment cela a commencé. C’est vraiment un trou noir dans ma tête concernant cette histoire. Je ne vais pas me présenter au commissariat et dire cela, si il demande plus de précisions je ne saurais pas du tout quoi leurs répondre. Comme j’ai fait depuis le début de ma jeunesse j’avance en laissant cette histoire de côté comme si ce n’étais pas moi à qui on na fait cela .

Concernant le collègue de travail. J’ai essayé de rester juste polie (bonjour et au revoir ) mais cela na pas fonctionner, il as « cassé » ce mur que je voulais mettre entre nous . Et nous avons passée tout notre temps à rigolé et à passer de bon moments entre collègue (comme si nous étions deux bon vieux amis) . Tellement que je ne voulais plus finir quitte mon poste de travail . Mdrrrr
Ce week-end nous somme de gardent tout les deux, je verrais comme cela va se passe .
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: Je réagis trop souvent en fonction de mes émotion

Message par Dubreuil »

Au cas ou...
Sous le terme « psychotraumatismes », on entend « toutes les conséquences psychologiques de la confrontation brutale d’un individu à une agression ou à une menace pour sa vie ou celle d’autres personnes présentes lors de l’agression ». Ce sont des troubles plus fréquents qu’on ne pourrait le croire. Ils vont concerner entre 6 et 10% de la population. Et dans certains cas, ils peuvent conduire à des souffrances psychiques majeures et très invalidantes.
Le psychotraumatisme est pourtant un trouble encore très méconnu et bien qu’on sache aujourd’hui qu’un pronostic favorable de l’évolution de la maladie dépend pour beaucoup de la précocité de la prise en charge, même les médecins n’ont pas toujours été formés à les reconnaître. On a tous, bien sûr, entendu parler de « cellules d’urgence médico-psychologiques » après les grandes catastrophes naturelles ou les attentats collectifs. Et les médias mettent volontiers alors l’accent sur le caractère potentiellement traumatique de ces évènements très marquants aussi pour le grand public. Mais, il existe d’autres types de violences plus quotidiennes et moins visibles pour le commun des mortels. Les violences individuelles et en particulier les violences sexuelles faites aux femmes et aux enfants sont aujourd’hui encore banalisées, et même quelquefois vécues comme stigmatisantes. Pourtant, les viols et violences laissent des séquelles indéniables et ont, en particulier, un retentissement sur le développement psycho-affectif des enfants.

Le psychotraumatisme
La réaction de stress immédiat qui se produit suite à un événement de grande violence que l’on aurait à subir est tout à fait « normale ». Elle est « adaptée » aux circonstances et dans la très grande majorité des cas, elle est de courte durée : on parle d’« état de stress aigu ». Parfois cependant, ces troubles vont s’installer dans la durée et de manière plus ou moins grave. Pour certains, ils peuvent être même très sévères. On va parler alors d’« Etat de Stress Post-Traumatique » (ESPT).
L’« Etat de Stress Post-Traumatique » est une pathologie psychiatrique à part entière (qui va concerner entre 6 à 10% de la population sur la durée de toute une vie). Il est deux fois plus fréquent chez les femmes que chez les hommes et est très souvent associé à une dépression et/ou un problème d’addiction à l’alcool ou à d’autres substances.

Au sens strict, on peut craindre un psychotraumatisme lorsque « la personne a vécu, ou a assisté à, un ou plusieurs évènements impliquant pour soi ou pour autrui, une menace, réelle ou évaluée comme telle, mettant en danger la vie ou l’intégrité physique ». La nature de l’événement traumatique constitue le premier facteur de risque d’un Etat de Stress Post-Traumatique. Très clairement, « les catastrophes d’origine humaine sous-tendues par une intention de nuire » sont davantage pourvoyeuses d’ESPT (attentats, agressions, braquages) que les catastrophes naturelles. Ainsi, le viol occasionne 60 à 80% d’ESPT contre 5 à 10% après une catastrophe naturelle et 10 à 30% après des attentats.

Face à un même évènement, chacun réagira différemment. Et même après un évènement traumatique d’une exceptionnelle gravité, tout le monde ne développera heureusement pas un Etat de Stress Post-Traumatique. Il n’y a pas de facteur de personnalité identifié qui prédisposerait à développer un ESPT. On peut même dire que toutes les victimes de violence sans exception sont susceptibles de développer de tels troubles. Tout va dépendre de la nature et des circonstances de l’événement traumatique et de la façon dont il est perçu par le sujet dans son histoire. Car certains évènements traumatiques antérieurs peuvent avoir un rôle vulnérabilisant. La notion de « support social » et « la façon dont l’événement traumatique est perçu par la société » revêtent aussi un rôle majeur. Par exemple, les combattants des deux guerres mondiales étaient considérés comme des « héros de la France » et il y eut (toutes proportions gardées) peu d’ESPT. A l’opposé, la guerre du Vietnam aura fait plus de décès par suicide aux Etats Unis que de morts au combat… C’est la « situation traumatique » qui est « anormale » et non la réaction de la personne face à cette situation. Et la majorité des personnes (75 à 80% environ, tout dépend du type de traumatisme) va réussir à surmonter l’événement traumatique.

En fonction de l’évolution des symptômes dans le temps, on va distinguer les troubles immédiats et post-immédiats (Etat de Stress Aigu) qui sont une réaction normale et adaptative face à un événement violent et grave, et les troubles chroniques (Etat de Stress Post-Traumatique) qui peuvent eux durer très longtemps, voire toute une vie en l’absence de traitement.
Dans les premières heures, différents comportements peuvent se manifester: la personne peut montrer une agitation anxieuse très expressive comme des pleurs, ou au contraire avoir un comportement hyper-contrôlé, apparemment calme et le risque alors est d’en sous-estimer la gravité. L’intensité des symptômes présentés n’est pas toujours en relation directe avec l’intensité de la violence de l’évènement traumatique ce qui peut participer à la sous-évaluation diagnostique. Cette phase de désarroi est transitoire. Mais les sentiments de peur, de culpabilité, de honte sont quasi constants même s’ils sont plus ou moins manifestes. Certaines personnes vont réussir plus facilement à surmonter le traumatisme car elles ont pu, durant l'évènement traumatique, mettre en œuvre tous leurs moyens de défenses physiques et psychologiques, par exemple crier, fuir, élaborer des stratégies. D’autres présenteront des manifestations cliniques initiales plus sévères et inquiétantes ("dissociation péritraumatique", "détresse péritraumatique").

L’Etat de Stress Post-Traumatique
Au delà d’une période d’un mois, on va parler d’Etat de Stress Post-Traumatique, et à partir de 6 mois environ, d’Etat de Stress Post-Traumatique chronique. Parfois, il arrive que l’Etat de Stress Post-Traumatique se déclenche de façon différée chez une personne qui n’avait pas présenté de signes de stress aigu.
Dans tous les cas, l’Etat de Stress Post-Traumatique associe trois grands groupes de symptômes :

1) Le « syndrome de reviviscence »
il s’agit de souvenirs intrusifs de l’événement traumatique, suscités par tout ce qui peut y être associé : un bruit, une odeur, une image… Ces souvenirs sont sources de longues ruminations (ressassements), mais également de « flashbacks », de cauchemars et de réactions de peur. C’est « comme si » l’événement traumatique allait se reproduire. Ces ressassements sont toujours vécus avec une angoisse intense qui peut envahir parfois tout le quotidien.

2) Le « syndrome d’évitement »
la personne va alors éviter toutes les situations qui réactivent l’angoisse. Il peut s’agir aussi bien d’un lieu que de circonstances qui pourraient sembler trop similaires ou même de pensées. Le patient va chercher à « éviter » ses propres pensées en se repliant sur lui-même, dans un monde imaginaire, voire dans l’amnésie de l’événement traumatique.

3) Le syndrome d’hyperréactivité neuro-végétative
ce sont des signes d’« hyper-vigilance » ou d’« état d’alerte quasi-permanent ». La personne va alors pouvoir présenter des réactions de sursaut ou une grande irritabilité, ou encore une hypersensibilité, ou bien des troubles de l’attention et de la concentration, ou enfin un sentiment de profonde fatigue physique et psychique.

A plus long terme, **l’Etat de Stress Post-Traumatique** peut entraîner de véritables modifications de la personnalité avec une attitude méfiante et hostile, un retrait social, des sentiments de vide et de perte d’espoir, de menace et d’insécurité permanente, de détachement affectif.
**Dans 75% des cas, il existe une pathologie associée** et c’est bien souvent à cette occasion qu’est fait le diagnostic : - les dépressions sont très fréquentes (50%), mais également les troubles anxieux (attaques de panique, agoraphobie, trouble anxieux généralisé), les conduites suicidaires (particulièrement chez les victimes de violence sexuelle dans l’enfance), les troubles du comportement alimentaire, troubles du sommeil et les troubles sexuels. Les addictions (alcool, drogues) vont concerner 30 à 50% des patients.
Lorsqu’ils ne sont pas pris en charge, les psychotraumatismes peuvent avoir des conséquences lourdes sur la vie affective, sexuelle, professionnelle, sociale.

Dans la première période de stress aigu (état de stress aigu), il est important de consulter auprè d’un spécialiste. Celui-ci saura donner les premiers conseils et orienter sur les démarches à suivre. Il ne va pas prescrire en principe de médicament. Quelques consultations sont cependant souhaitables pour dépister précocement l’éventuelle apparition d’un Etat de Stress Post-Traumatique. La grande difficulté, dans les moments qui vont faire suite à l’événement traumatique, tient surtout au caractère assez peu prévisible d’une évolution de l’état de stress aigu à celui d’Etat de Stress Post-Traumatique.
Il est particulièrement important de faire établir un certificat médical initial, même en l’absence de toute blessure physique. Ce certificat doit être préférentiellement établi dans une consultation spécialisée. Il sera la pièce essentielle tant dans le contexte d’une procédure judiciaire que pour la prise en charge des soins ou pour faire reconnaître un éventuel accident du travail.
La psycho-éducation peut avoir également un rôle essentiel. Le simple fait de se voir expliquer par un spécialiste que les symptômes ressentis n’ont rien d’ « anormal », le fait de s’entendre décrire par avance les différentes possibilités d’évolution peuvent soulager considérablement l’angoisse légitime de la personne et de ses proches.
Il existe également des brochures explicatives qui sont disponibles dans toutes les consultations spécialisées. S’il s’agit d’un Etat de Stress Post-Traumatique constitué : Le traitement repose d’abord sur les psychothérapies spécifiques :
*** Thérapies cognitivo-comportementales surtout, la thérapie EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing, très utilisée dans cette indication. Cette technique apparue dans les années 90 permet d’aider au retraitement des informations dans le cerveau avec des résultats notables).
*** Les thérapies d’inspiration psychanalytique prenant en compte la spécificité du psychotraumatisme sont de plus longue haleine. Quelle que soit la psychothérapie utilisée, le praticien doit bien connaître les particularités du psychotraumatisme et il est préférable de s’adresser à des consultations spécialisées.
Au niveau médicamenteux : certains antidépresseurs, agissant sur la recapture de la sérotonine, sont souvent prescrits. Ils ne se substituent pas aux psychothérapies, qui sont indispensables à ce stade, mais complètent leurs résultats.

S'en sortir.
Pour les **états de stress aigus** : il s’agit d’une réaction adaptative et non d’une pathologie et l’évolution spontanée est dans 75 % des cas favorable.
Pour **l’Etat de Stress Post-Traumatique** : le taux de rémission est très variable selon les circonstances : de 8 à 89% selon le type d’événement traumatique. Plus la durée d’évolution augmente, moins bon peut être le pronostic.

A qui s’adresser ?
A l’INAVEM (Fédération nationale d’aide aux victimes et de médiation) qui peut fournir toutes les informations et coordonnées nécessaires, notamment des consultations spécialisées (sur tout le territoire national) dans la prise en charge du psychotraumatisme.

Quelques conseils à l’entourage
Laisser la victime d’un événement traumatique parler et répéter un nombre incalculable de fois la scène. Durant les premiers jours, il s’agit d’une réaction normale d’élaboration psychique, une recherche de sens. Ce « partage social » qu’offre l’expression verbale de ses émotions, même s’il est difficile pour l’entourage, contribue à une évolution positive. Autant que possible, il est important d’aider la victime à vivre normalement : les conduites d’évitement, en particulier, renforcent l’angoisse et peuvent faire le lit d’authentiques phobies.
L’information sur les suites possibles est primordiale. Si la personne victime d’un psychotraumatisme connaît les symptômes de l’ESPT, elle pourra comprendre ses réactions et oser s’exprimer dès l’apparition de certains signes cliniques. Elle ne craindra pas de paraître « faible ». Le silence ne peut qu’augmenter son niveau de détresse. Le soutien, la bienveillance vont aider la personne à mobiliser ses propres ressources.
Une hyper-protection même si elle est bienveillante n’est pas positive. Lorsque quelqu’un a « subi » dans une totale impuissance un événement traumatique, tout doit être fait par la suite pour lui permettre de reprendre le contrôle de sa vie.
Le « sentiment de culpabilité » et « la culpabilité » sont deux choses distinctes car « le sentiment de culpabilité » n'est pas rationnel. Bien que les victimes ne soient pour rien dans l’événement vécu et que le « sentiment de culpabilité » ne s’exprime pas de la même façon pour tous, ce dernier est constant et exacerbé chez toutes les personnes ayant subi des violences. Il fait partie intégrante du trauma.

Un ouvrage est mis à disposition du lecteur par l’Association « ABC des Psychotraumas », au nom du réseau français de recherche clinique et fondamentale sur les traumatismes psychiques.
Il a pour objectif de décrire les différents aspects autour du trauma, de le conceptualiser, d’en analyser les bases biologiques, d’approfondir sa clinique, d’en identifier les formes cliniques et d’explorer les stratégies thérapeutiques des troubles post- traumatiques. Il est destiné à un large public, mais plus spécifiquement aux étudiants en psychologie et en psychiatrie, et aux professionnels travaillant auprès des patients souffrant de troubles post-traumatiques (infirmiers, assistants sociaux, éducateurs, psychologues, psychiatres, etc.).
Ce livre ne comporte pas moins de 488 pages A4 et se divise en 6 grandes sections : Vers le concept de psychotrauma/ Neurobiologie du psychotrauma/Clinique du trauma/Formes cliniques du trauma/La prise en charge du trauma/Pour aller plus loin. Il ambitionne de donner une lecture complète et intégrative des connaissances sur l’histoire et la genèse des troubles jusqu’à la prise en charge thérapeutique spécifique.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
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