Je me souviens pas du moment où j'ai réalisé que j'étais manquant mais il a dû se passer un truc de pas clair dans ma petite tête et mon petit cœur à ce moment là, déjà quand j'étais gamin, j'imaginais une poussière qui tombe lentement et qui produit une force d'impact insignifiante et je la comparais à une méga météorite qui a une force d'impact inimaginable, ensuite je me disais que même cette météorite étais comme une poussière insignifiante face à une autre encore infiniment plus puissante et ainsi de suite.
Même avec l'intelligence et le savoir j'imaginais des espèces de bulles au dessus de la tête des gens qui reprensentait leurs connaissances et leurs degré d'intelligence et j'imaginais que la bulle spectaculaire d'un génie était toute minuscule face à une autre tellement plus grande mais elle même minuscule face à une autre...ect ect
Je pensais au nombre infiniment élevé de ressentis, de goût, d'odeur qui peux exister et mon fantasme c'était de tout ressentir, de tout comprendre, de tout saisir et d'atteindre la plénitude et l'infinie et d'aller dans un autre univers et de redevenir manquant dans cette univers et ainsi de suite, être un être complet mais quand même manquant face à un infini supérieur, d'atteindre cette infinie supérieur et un autre encore au-delà...ect ect
Ça me pousse à m'interroger sur les failles narcissiques et ce fameux moment où on apprends qu'on est manquant...
L'infini, la plénitude, et encore au-delà...
Re: L'infini, la plénitude, et encore au-delà...
Ce n'est certainement pas une faille narcissique. C'est surtout l'évidence d'un être intelligent et sensible, avec qui on aimerait bien être ami(e) pour parler ensemble du manque existentiel ( absolument nécessaire pour survivre et désirer ) inhérent à chacun de nous. Et de l'infini aussi...
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
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