Je suis un pervers et j'aimerais guérir

[Vincent3]

Je veux pas paraître emballé ou sur la défensive mais aïe aïe aïe...je crains un peu vôtre réaction comme je vous ai "répondu"...
Je veux pas enlevé leurs couronnes aux professionnels mais quand par exemple je vois un internaute qui souffre à cause de sont fétichisme, je me sens presque mieux placé qu'un professionnel pour lui répondre car j'ai vécu "la même chose", enfin l'autre c'est l'autre et moi c'est moi et l'autre c'est pas moi donc quand je dis avoir vécu la même chose c'est à prendre avec 30 guillemets...mais voilà quand on a vécu quelque chose de disons similaire à ce qu'un autre à vécu on peux quand même se servire de ça et arrivé à se reprensenter ce que cette autre vis et être aidant...sans être professionnel.
Quand vous dites " Faites confiance aux professionnels" ça me fais rire du fond du cœur...vous vous avez "ce truc" qu'on les bon psy et honnêtement j'aimerais bien vous avoir comme psy...vraiment.
Mais les professionnels franchement...c'est comme Djahane, cette internaute à qui je n'ai encore jamais répondu mais que je lis tout le temps...et qui comme vous dites n'arrête pas de tombé sur des psy qui travaillent à côté de leurs pompes...
C'est pas "Les pro sont compétents mais y'en à toujours un sur 10 incompétent qui travaille à côté de ses pompes" c'est plutôt "les pro sont incompétent et y'en à quelque uns sur je sais pas combien qui sont vraiment aidant"...
J'ai peur de me faite bannir car comme vous m'avez dit de ne pas insister et comme c'est le 3ème message de suite vous aller dire que je franchit les limites que vous m'avez fixé...j'ai peur de vôtre réaction...mais j'avais envie de dire ce que je penses...sur les professionnels...

[Minijeune]

Vincent3,
Je pense que ce qui est difficile à lire...
En fait, pour moi, je trouve ça difficile de lire des propos faisant preuve de déviance sexuelle... même si je sais que ça existe. J'ai du mal à saisir la différence entre l'exhibitionnisme d'une personne déviante... et les réponses qui veulent vraiment dire quelque chose au niveau psychologique. Alors, pour ma part, je crois qu'il faut faire la différence entre différents trucs... quand on est sympathique à la personne, et non dans l'empathie.. quand on ne fait plus la différence entre nous et l'autre, et qu'on encourage l'autre dans des fantasmes ou des fétichismes... il faut être prudent... vous semblez dire que vous êtes en mesure de vous retenir... mais, pour vrai, même si je sais que vous êtes souffrant, je réagirai toujours avec méfiance par rapport à vous... il ne s'agit que d'une fraction de seconde, d'une perte d'inhibition pour qu'un fantasme se transforme en passage à l'acte qui aura un impact monstre sur la ou les personnes victimes et les témoins...

Puis au niveau des psys, adéquats ou pas...
Et des autres internautes...
Je crois aussi qu'on doit se questionner personnellement. Oui, il y a des psychologues qui sont meilleurs que d'autres... et sûrement, c'est quand ils ont passé par une psychanalyse eux-même.
Mais ensuite, il faut comprendre qu'on a peut-être un rôle à jouer, à savoir, vers quel genre de psychologue on veut aller. On dit qu'on peut magasiner son psy...
Personnellement, j'allais toujours vers le même genre de psychologue avant... des femmes maternantes, qui dépassaient souvent les limites et qui embarquait dans mon transfert et leur contre-transfert... et souvent, je ne comprenais pas pourquoi ça m'arrivait tout le temps, et pourquoi ça me rendait vraiment anxieuse d'aller les voir. Et les psychologues qui instauraient une distance professionnelle... souvent, je les deletais après une rencontre... parce que ce n'était pas ce que je cherchais... en quelque part, je ne voulais pas vivre quelque chose de différent... je ne voulais pas travailler sur les vrais enjeux... c'était mes choix qui me poussaient à retourner là. Je ne voulais pas évoluer. J'avais une profonde envie de rester mal et de vivre les bénéfices secondaires qui venaient avec...

Alors on peut bien mettre toute la faute sur les psy qui ne sont pas bons, mais on peut aussi voir qu'on a bien plus de contrôle sur les patterns qu'on reproduit.

[Vincent3]

Bonjour Minijeune,
Sur youtube, il y a un reportage qui s'appelle "Pédophilie, de la pulsion à l'interdit" qui donne la parole à des pédophiles, je vous conseil de le regarder, je pense aussi au site ange bleu qui donne la parole aux victimes mais aussi aux pédophile, en ce qui me concerne, même si dans un post j'avais être "ébephile" ( quelque chose dans ce registre là, c'est l'attirance pour les ados de moins de 15 ans je crois), et que je pouvais trouvé attirant les fesses à moitié nu d'ados qui ont peut-être même pas 14 ans, ça reste secondaire et c'est surtout mes fantasmes de soumission qui prenait toute la place dans ma tête, ou c'était moi la victime.
Je n'ai jamais été abusé sexuellement sauf une fois quand j'avais 11 ans j'étais à la piscine et des filles plus grande ont enfoncées leurs doigts dans mes fesses et sont partit en rigolant, j'ai surtout été victime de moquerie et de violence physique, mais ont m'a aussi fais des choses totalement légal qui m'ont encore bien plus fait souffrir et les personnes qui m'ont fait du mal ne passeront jamais dans un tribunal car pas répréhensible par la loi, je veux pas dire que parce-que on m'a fait ceci ou cela ça justifie que j'ai développé tel ou tel mécanisme pervers, on en revient encore aux bénéfices secondaire, mais oui voilà clairement je suis souffrant.
Ces fameux mécanisme pervers comme vouloirs se sentir valorisé et être en quelque sorte supérieur aux autres ou du moins avoir ou possédé quelque chose me donnant un prévalu sur les autres..peut-être que je devrais revenir répondre aux autres personnes une fois que j'aurais réglé tout mes conflits...mais je viens ici plus pour être aidé que pour aider, mais je croyais pouvoir aider un peu quand même, des fois juste le fait qu'une personne vois qu'on lui a répondu ça peut lui faire du bien...quand vous vouliez savoir quelle cours j'avais suivis c'étais des cours de pdycho-éducation non pas pour devenir un expert mais pour s'informer sur ses propres problèmes de santé mentale...pour ce qui en est de ce forum il m'a beaucoup appris et peut-être que j'en attend trop...

[Dubreuil]

Bernard fantasme sur l'idée de mutiler le corps d'une femme, tandis que Paul fantasme sur des choses plus softs, comme peloter une paire de sein où Bernard le pervers grave ne lui fraulera même pas un cheveux car il respecte les limites de l'autre,
*** le pervers jouit toujours de dépasser les limites du supportable de sa victime.

Ensuite oui le voyeurisme ça peut-être considéré comme une perversion,
*** puisque vous avez l'air de vous y intéresser, voici un court extrait sur le voyeurisme... un passage du livre de Lucien Israel, « Le désir à l'oeil », : - - « Le voyeur se trouve habituellement être un bonhomme penché en avant et les fesses tendues vers l'arrière à qui voudra le sur-prendre. Etre surpris par derrière, c'est là que se noue la jouissance du voyeur. Ce qu'il veut, c'est être sodomisé, et du coup il occupera une place qui semblait manquer, une place qu'il recherchait dans ces choses à voir, une place de femme. Parce qu'il devient femme, voyeur homme, il supprime la redoutable différence des sexes et crée cette scène primitive désignée comme objet de la recherche de l'homosexuel. »
Vous conviendrez que nous sommes loin de vos élucubrations hasardeuses ( et projectives )

mais à ce compte là peloter une paire de seins ou de fesses aussi, dans un de ses écrits Freud dit qu'on peux même considérer un baiser comme étant pervers dans le sens où ça n'a pas pour but la procréation.
*** Hors contexte, vous êtes vraiment savoureux ! Retrouvez-moi ce passage SVP.

Vincent, lire, c'est se mettre devant un texte, et essayer de comprendre le mot, puis le sens de la phrase. Mais c'est aussi saisir le sens du texte, pourquoi il est écrit, et dans quel but.
Et lire, ce n'est SURTOUT pas " survoler " en étant sûr d'avoir compris avant même d'être en capacité de restituer INTELLIGEMMENT un résume de ce qui s'est dit.
Visiblement, vous n'avez pas pris la peine de lire, dans ce post, ou ailleurs, dans d'autres informations, ce qu'est LA PERVERSION.
C'est un sujet grave. Les personnes qui en parlent ont le droit d'être respectées dans les réponses qu'elles attendent. Même si ces réponses ne sont pas professionnelles, elles se doivent d'être sérieuses et réfléchies, avec une réelle empathie pour la personne qui demande une aide.

Non, vous ne serez pas banni, mais ne lancez pas n'importe quelle réponse pour vous rendre interessant, c'est sans intérêt pour les internautes. Vérifiez vos sources, et maitrisez votre sujet si vous voulez vraiment vous rendre utile. Et essayez la modestie, c'est finalement agréable pour tout le monde, et chacun vous appréciera à votre juste valeur.

[Vincent3]

J'arrive pas à retrouver le passage ni dans l'article qui parle directement des perversions sexuel ni dans "le fétiche est le pénis absent chez la mère", Freud parlait des perversions sexuel et dit dans ce passage mot pour mot "et personne ne viens repousser le baiser comme étant pervers", je suis sûr de ce souvenir.
La perversion psychologique pour moi c'est "manquer de respect à l'autre de façon profonde et en tiré une jouissance"
Et perversion sexuel c'est le fait d'obtenir une jouissance sexuel sans passer par l'organe génitale.
C'est deux choses complètement différente.
Je vais essayer de mieux comprendre le sens réel des mots et le sens que la personne qui emploie ce mot y mets et aussi de ne pas prendre les mots à ma propre sauce car si on parle d'un même mot et qu'on y mets chacun un sens différent voilà le chao comme vous l'aviez dit.
Je suis d'accord avec absolument tout ce que vous dites, j'ai juste retenu que pour se guérir d'un trouble où d'une souffrance il faut renoncé à certaines jouissance pour un plaisir plus différé mais plus assuré, le chapitre "Du plaisir à être une exception" aussi, et que ce qui était déplaisir pour un système était plaisir pour un autre, et c'est presque tout...
Je m'excuse auprès des internautes...

[Dubreuil]

mais voilà quand on a vécu quelque chose de disons similaire à ce qu'un autre à vécu on peux quand même se servire de ça et arrivé à se reprensenter ce que cette autre vis et être aidant...
*** Aidant en étant rassurant. Ce qu ne résout pas la guérison du symptôme, qui a parfois son ultime raison d'être, et auquel il ne faut pas toucher, à part dans un suivi médical ou paramédical.

Mais les professionnels franchement...c'est comme Djahane, cette internaute à qui je n'ai encore jamais répondu mais que je lis tout le temps...et qui comme vous dites n'arrête pas de tombé sur des psy qui travaillent à côté de leurs pompes...
*** Vous pouvez également vous poser la question des demandes de soins récurrentes. L'inconscient y trouve son compte, les bénéfices secondaires de la plainte, l'inertie psychique à mettre en place ce que l'on sait être bon pour nous. La résistance (involontaire) au mieux-être, le manque d'assiduité aux soins, etc... et la naïve croyance d'attendre une solution de la part de l'autre, alors que c'est impossible, il a les outils parfois, mais il ne peut pas travailler à votre place.

C'est pas "Les pro sont compétents mais y'en à toujours un sur 10 incompétent qui travaille à côté de ses pompes" c'est plutôt "les pro sont incompétent et y'en à quelque uns sur je sais pas combien qui sont vraiment aidant"...
*** Lincompétence vient souvent de l'ignorance. Il suffit d'accepter d'apprendre, de chercher, de se documenter, de lire beaucoup, d'aller dans des séminaires, des colloques, etc... et surtout, pour être psy, d'être passé en analyse, d'avoir parler de SOI, et de son histoire avant, à un autre psy expérimenté ( superviseur ), pour ne pas donner à son patient, ses propres émotions et ressentis, des jugements et des conseils qui ne regardent que soi.

[Vincent3]

J'ai connu une seule psychiatre avec qui j'ai pu vraiment avancé, dans mon ancienne ville.
Parler pour se plaindre où pour déverser sans avoir aucune demande...quelle est le rôle du psy...le transfert et le contre transfert...comment on demande de l'aide et qu'est-ce qu'on attends de celui qui nous accompagne dans nôtre cheminement...comment on s'investit dans une thérapie...ce qui nous pique ou qui nous fait plaisir de la part du psy...ce qu'on va projeter sur le psy...ce qu'on va ressentir pour lui où elle...c'est tout un tas de question que je me pose...
J'aime bien cette phrase ou un patient dit à sont psy "c'est nôtre combat" et le psy répond "non c'est VÔTRE combat, mais je suis de vôtre côté".
Je suis aller voir une psychalyste, seulement 3 fois, pour des raison de moyen de transport j'ai pas pu aller plus loin, mais cette psychiatre dont je vous ai parlé était vraiment top pour moi.
Là avec mon réseau de soin actuelle, il suffit que j'emploie le mot "psychanalyse" et ça y est limite ils vont me dire que je suis perché, car pour eux il ne faut pas aller trop loin, il faut juste penser à bien prendre sont traitement et à se trouver un travail pour avoir une place dans la société...oui le travail c'est important et structurant mais réglé nos conflits et nos problèmes de fond souvent issu de l'enfance ça aussi c'est important...et ces problèmes là peuvent justement nous empêcher de travailler !
Après même si on peux pas être sont propre psy, comme vous me l'aviez dit un jours, on peux quand même, tout seule, prendre soin de nous, surveiller nos comportements, nous bonnifier, nous questionner, lire...ect ect
Du coup j'essaye d'avancé comme je peux, à ma manière...un peu livré à moi même et sans être dans une analyse psychanalytique avec un professionnel qualifié, il y a des émission comme "tout une histoire" "ça commence aujourd'hui" "mille est une vie" où des personnes vont témoigner sur divers sujet, la perversion, l'addiction...ect ect, et où des professionnel sont présent sur le plateau et donnent des éclairage, comme Jean Charles Bouchoux par exemple mais il n'y a pas que lui.
Il y a aussi ce forum, ça fait déjà pleins de choses pour nous donner des outils qui vont nous aider à avancer.
Pour ma part, j'ai encore beaucoup de boulot à faire, en ce qui concerne ce forum, je vais faire très attention à ce que mes réponses peuvent produire chez l'autre internaute, et la quantité de mes intervention va sûrement nettement diminué, comprenant un peux mieux que effectivement on ne deviens pas qualifié dans l'aide et le soin juste en s'étant un peut informer et que des fois au lieu d'aider on peux faire le contraire, même en voulant faire bien...

[Vincent3]

Ouais c'est ça d'après ce que j'ai compris dans le langage des psys la perversions c'est plus une structure ou un aménagement, une organisation des défenses du moi pour que le pervers qui se situe à la limite de la folie continue à tenir debout en projetant ses vices sur les autres et en voulant les rendrent fou à sa place, je crois aussi qu'on peux développer des mécanismes ou des défenses perverses sans être "un pervers profond et incurable qui s'est structuré et figé dans le mal autour de défense perverse depuis toujours et qui ne pourra jamais changer".
Mais pour aider l'auteur du post il faudrait qu'il nous dise exactement ce qu'il appelle "être un pervers".
Vous voyez bien on a tous des définitions différente de la perversion, et ce mot a tellement été détourné qu'on a vite fait de s'emmêler les pinceau, mais pour ma part j'ai vraiment compris la leçon et je pense que c'est mieux que je m'arrêtes là.

[écoute]

Puisque Monsieur est immature en effaçant mon message, je vais me trouver un autre forum.
C'est triste que vous soyez psychologue (en admettant que ce soit véritablement le cas au vu de vos posts..)

[écoute]

On va même faire mieux : puisque votre plateforme n'offre pas la possibilité d 'effacer son compte, merci de vous en occuper en vertu de la protection des données.