Je m'enfonce dans mes mensonges depuis des années

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bob haris
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Je m'enfonce dans mes mensonges depuis des années

Message par bob haris »

Bonjour,
Je mens à mon entourage familial et social depuis des années. Je mens sur ma formation ( Tout mon entourage me croit psychologue alors que je ne suis pas allé au bout de mon Master 2 de psychologie, dépassé par mes angoisses, mon anxiété. Je mens également sur mon âge (sauf à ma famille évidemment). J'ai en réalité 36 ans mais je dis 30 à tout le monde pour masquer mon manque d'expérience et surtout le fait que je sois encore célibataire sans enfants ) Je fais croire aux gens que je suis la personne que j'aurai voulu être ou pensé être si ma timidité et mon anxiété ne m'avaient pas barré dans mes projets. (après je ne serai peut-être jamais devenu celui que je prétend être mais j'ai vraiment le sentiment de ne pas pu avoir démontrer de quoi j'étais capable à cause de ces barrière citée au dessus.) Je me suis fais un faux diplome de psychologue et j'ai pu grâce à cela occupper quelques postes en contrat à durée limitée. J'ai toujours réussi à donner le change. C'est plus facile de falsifier les choses que je ne l'aurai cru. J'ai même réussi à donner le change auprès de psychologue-collègue expéreimentés. Quelque chose en moi me diasais que, à court terme, je serai découvert, qu'il y a des indices évidents, que des vérifications seraient faites, que l'engrenage s'arrétereraient de lui même mais cela n'est jamais advenu. Je mens sur mes CV sur l'âge et sur l'expérience. Je masque des trous béants, pris par ce que peut être on pourrait apeller de l'anxiété sociale qui fait qu'il est pas période compliqué pour moi de sortir et de rencontrer du monde, de fais des démarches auprès de personnes ou d'organismes. Sans ces mensonges, jamais je ne serai engagé nul part.
Mes mensonges ont commencé petit. Mes deux parents sont deux personnes très fragiles, très isolés. Mon père était jaloux maladif (avec le recul peut-être même jalousie délirante) et a demandé à ma mère de ne plus travailler pour ne pas rencontrer du monde et s'émanciper, que le seul rôle d'une femme est de s'occuper de ses enfants. Pendant longtemps elle n'avait pas le droit de parler à sa famille ni de sortir sans lui sauf pour aller nous chercher à l'école. Ma mère est la personne la plus angoissée que je connaisse. Elle souffarit de la situtaion avec mon père, mais elle était fragile aussi avant cela. Quand j'étais petit (jusqu'à école primaire ou là ma mère m'a remis à l'école car heureusement pour moi, mes parents considérait que l'école primaire était très importantes et que je ne pouvais pas manqué l'école à ce moment là) ma mère me gardait la plupart du temps avec elle car elle se sentait mieux quand j'étais sous ses yeux. Elle me ramenait à l'école que quand les institutrices disaient à ma mère que je ne venais pas assez et que'lles menaçaient d'un signalement. Ma mère était dépressive de typoe mélancolique. Quand elle était pas bien par exemple suite à une dispute avec mon père, mon père m'envoyaiot auprès d'elle voir si elle allait bien et je la trouvai allongé sur son lit, le visage livide, scrutant le plafond et marmonant qu'elle serait mieux morte et que les gens qui se suicident sont plus courageux qu'elle. Mon frère et moi ont a été des enfants silencieux et très obéissant. Je pense qu'on ne voulait pas en rajouter avec quelque agitation ou bétise. Très tôt j'ai appris auprès de mes parents à dissimuler les choses. La parole était de toute façon plombée. Enfants, il nous était bien expliqué que nous ne devions pas parler à l'extérieur de ce qui se passait à la maison tout en nous jurant que tout allait bien à la maison. Il fallait cacher à mon père que mes grands parents allaient rendre visite à ma mère en cachette. On me mettait dans des situation pardoxale, ou la parole était vidée de sons sens comme par exemple mon père m'envoyait auprès de ma mère allongées sur son lit disant qu'elle voulait mourir et mon père qui m'expliquait que tout allait très bien pour elle et que c'étaient des histoires de grands que je ne pourrai pas comprendre - pourtant c'est moi qu'on envoyait 'faire qlqchose pour maman' sans que je sache ce que l'on attendait de moi (j'étais en maternelle primaire.)
Adolescent j'ai commené à mentir. Mon frère aussi. On mentait car sinon jamais on aurait pu avoir de vie sociale. Mes parents controlaient nos emploi du temps. On inventaient des exposé à traviller en groupe, le soir (des mensonges souvent pas plausibles mais qui passaient - parce qu'ils préféraient faire semblant de les croire ou par naiveté? je penche plutot pour la première. ) Je cachais aussi mes mauvaises notes, échecs ou problèmes parce que cela les affectaient enconre plus que moi et que de toute façon ils n'auraient jamais été en capacité de trouver des solutions viables. Leur réponse était toujours 'oubli, laisse passer, c'est pas grave' J'ai pris l'habitude de ne jamais demander d'aide à qui que ce soit. Mon frère faisait la même chose mais cela c'est arrété là pour lui. Moi cela a pris des proportions autres. Arrivé à la fin de mes étude de psycho, l'anxitété a fini par prendre le dessus et j'ai tout stoppé sans en tenir informé qui que ce soit de mon entourage. Sur le coup c'etait la seule solution que je voyai persuadé que je serait pris rapidement. Ce n'était pas au départ un projet au long terme, réfléchi. Pourtant cela fait plus de 10 ans que cela tienT. Pire ce ne sont plus des mensonges qu'utilitaires, parfois je mens uniquement pour donner une image de moi aux autres que je voudrais être la vraie. Je suis devenu malheureusement habile pour cela. Après l'arret de la psycho j'ai été presque 2 ans sans quasiment sortir. Je vivais du RSA et me suis mis à boire seul par crainte de ne pas réussir à dormir en inventant un poste de psy plutiot haut placé à mes parents.
C'est long pour un message mais trop court purtant pour tout dire. J'avais besoin que vous ayez ces éléments. Aujourd'hui je me trouve dans une situation impossible. J'ai l'impression que ma vie est de celle qu'on entends seulement dans les faits divers en se disant 'la réalité dépasse la fiction' 'jamais je n'aurai cru que cela puisse exister'. Je me sens dans uns situation impossible. Je ne me vois pas revenir sur mes mensonges, cela fait trop d'années. J'ai le sentiment que jamais je ne trouverai d'alternative à ce que mes mensoiges m'apportent. Jamais je n'aurait la force de renoncer aux bénéfices que j'en ressors. Pourtant cela est épuisant. Cela m'oblige à des relations de surface avec les gens. Je ne peux pas être trop proche des gens. Je suis de toute façon toujours sur mes gardes. Je ne peux jamais être sincère et je controle même ma parole. Je me suis condamné par ces mensonges à ne jamais être moi et surtout à toujours être seul. J'aimerai trouver de l'aide mais je ne sais pas trop où. Je sais que l'on ai sensé avoir une parole libre en thérapie mais en 6 ans d'analyse auprès de trois analystes différents j'ai pu parlé de mon enfance mais jamais de mon actualité, de ma solitudes, de mes anxiétés, que je m'enfonçai dans mes mensonges... Je faisais avec mes thérapeutes comme avec tout le monde. Mes amitiers et mes amours fonctionnent par cycles. Je me fais assez facilement des connaissances mais cela ne peut être que de surface et au bout d'un temps je me sens comme obligé de couper les ponts. Honettement je crois à l'heure actuelle que je préfèrerait mourir que d'être découvert dans mes mensonges. J'avais même songé un long moment à me suicider mais que cela est l'air d'un accident pour ne pas perdre la face et ne pas faire de peine à mon entourage. Un ultime mensonge et partir avant que d'être découvert. Je sens que de l'aide me ferait du bien mais je ne sais pas où la trouver et si je suis prêt. Il y a aussi la question finacière qui entre en jeu. Je n'ai pas beaucoup de moyens.
J'aimerai vos idées, ce que vous en pensez. J'ai tellement la sensation que ma situation est sans issue, désespérée, surréaliste, inimaginable.

Merci
Dubreuil
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Re: Je m'enfonce dans mes mensonges depuis des années

Message par Dubreuil »

Le mensonge vient de l'enfance. Et dans nos douleurs et désespoirs de l'adulte, nous pouvons rester un temps dans cette " fuite " de la réalité.
On ne parle pas de mensonge chez l’enfant avant 6 ou 7 ans, l’âge dit "de raison". L’enfant jeune déforme souvent les faits ou en invente, mais on ne peut attribuer à cela la valeur d’un mensonge, car il n’a pas encore acquis une notion claire du vrai et du faux, de l’imaginaire et du réel.
- Le mensonge utilitaire
Il est naturel à l’enfant. Son premier mouvement est de faire correspondre la réalité à ses désirs et au besoin de la fausser, soit pour obtenir un avantage, soit pour éviter un désagrément. Ce n’est que l’intériorisation progressive d’une loi sociale et d’une éthique personnelle qui lui fera respecter la vérité. Un "certain respect" du mensonge de l’enfant jeune est capital : l’adulte doit savoir se laisser berner, abuser ("Ha bon ? Tu crois vraiment ?"). En effet, il importe de ne pas lui donner l’impression que l’adulte lit dans ses pensées, dévoile sa ruse ou sa manipulation. Le risque d’une grande intrusion psychique (mes pensées sont les siennes) est ici très grand. Le mensonge le plus fréquent chez l’enfant plus grand est celui de la dissimulation ou de la falsification de mauvais résultats scolaires. Elles peuvent conduire l'enfant à un enchaînement de mensonges et de falsifications de plus en plus angoissant.
Le mensonge "névrotique"
Il a pour fonction de compenser, au niveau imaginaire, une infériorité ou une insuffisance que l’enfant ressent. Il s’inventera un père beaucoup plus riche et puissant que la réalité, se vantera d’exploits imaginaires, etc. Cette forme de travestissement de la réalité mérite le nom de fabulation, plutôt que de mensonge. Il ressemble au "roman familial", plus tardif, où l’enfant dissimule sa déception vis à vis de ses parents en en imaginant de "meilleurs" et "tout puissants". Les constructions sont parfois riches (cf. le personnage d’Harry Potter, enfant carencé et maltraité dans la réalité, qui se protège en devenant sorcier). Au maximum, c’est le tableau de la mythomanie (rare). Une autre forme de fabulation est l’invention d’un double, en général du même sexe, le plus souvent un frère ou une sœur, parfois un ami. L’invention d’un double est fréquente chez l’enfant de moins de 6 ans, sans trouble psychopathologique notable. Chez l’enfant plus âgé, l’invention d’un double peut signifier un trouble profond de l’identité des personnes et de soi-même et peut prendre une allure inquiétante car elle fait craindre une organisation psychotique ou prépsychotique de la personnalité.
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Dubreuil
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Re: Je m'enfonce dans mes mensonges depuis des années

Message par Dubreuil »

Dans l'absolu, vous avez bien fait de falsifier la réalité, et de prendre le statut de psy. C'était je pense votre salut. Vous pouviez " dépasser " la folie " quotidienne de votre vie, tout ce que vous aviez subi de traumatique, cela vous a un temps " restauré ". Quelque part cela vous a " soigné " de soigner vos semblables. Il n'y a pas de grandes surprises à constater que vous étiez au même " niveau " que vos collègues psys. Vous, vous aviez déjà le " vrai savoir ", de la vie, sans doute l'écoute et l'intuition.
Je pense, bien sûr, qu'il est nécessaire de " vous guérir " de vos détresses infantiles en consultant un professionnel formé, non pas au travail analytique, car d'emblée cela vous écarterait de la réalité, et serait trop long et douloureux, mais vous diriger plutôt vers une thérapie " simple et douce ", comme l'hypnose humaniste. Je vous joins plus bas en quoi elle consiste. Si vous le souhaitez, je pourrais vous donner les coordonnés d'une professionnelle excellente thérapeute qui travaille par visuo-conférence. Toutes les personnes à qui je l'ai recommandé vont bien, voire très bien aujourd'hui !!
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
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Re: Je m'enfonce dans mes mensonges depuis des années

Message par Dubreuil »

L'HYPNOSE HUMANISTE

En l'espace de quelques années seulement, l'hypnose thérapeutique a gagné ses lettres de noblesse. Désormais bienvenue dans les hôpitaux et les maternités (où on l'utilise pour lutter contre la douleur, par exemple), les patients font également appel à elle en complément de traitements allopathiques, dans le cadre de certaines pathologies : fibromyalgies, cancer, sclérose en plaques...
Si l'hypnose thérapeutique la plus connue reste l'hypnose ericksonienne (du nom de son fondateur, Milton H. Erickson), des « variantes » existent : c'est le cas de l'hypnose humaniste.

1-Pendant une séance, on est 100 % réveillé
C'est « la » différence principale qui existe entre l'hypnose ericksonienne et l'hypnose humaniste : pendant une séance d'hypnose humaniste, la personne reste 100 % consciente. On parle même de « conscience augmentée » !
« Les fondateurs de l'hypnose humaniste ont fait une expérience très simple, raconte Louis Monnier. Ils ont essayé de « réveiller » une personne se trouvant déjà dans un état « normal » (ou « état ordinaire de conscience »), en utilisant les techniques habituellement employées en hypnose ericksonienne. » Surprise : la personne est entrée dans un état de transe un peu différent, caractérisé par une conscience d'elle-même plus importante.
« Concrètement, alors que pendant la transe ericksonienne, on se sent un peu pâteux, un peu engourdi, pendant une transe humaniste, on se sent au contraire en pleine forme. Comme si on venait de se réveiller ! »

2 - On peut travailler sur tous les problèmes... ou presque
« L'objectif de l'hypnose humaniste, c'est surtout de stimuler les mécanismes d'auto-guérison du corps, de l'âme et de l'esprit. De comprendre tous les « nœuds » qui nous empêchent de fonctionner correctement, puis de les démêler »
Bien sûr, l'hypnose humaniste ne traite pas les problèmes mécaniques (fractures, arthrose, ostéoporose, tendinite, maladie virale...). En revanche, elle peut soulager la douleur et même aider à renforcer les défenses immunitaires de l'organisme pour favoriser la guérison. « On utilise aussi l'hypnose humaniste pour le développement personnel et le coaching professionnel : c'est une approche thérapeutique qui permet de mieux gérer ses émotions et son comportement. » Ou encore de trouver l'amour, de réussir sa carrière, de résoudre un conflit familial...
Cependant, l'hypnothérapeute précise quand même que « l'hypnose ne se substitue à aucun avis ni traitement médical. Les traitements en cours ne peuvent et ne doivent être suspendus que sur recommandation expresse du corps médical, même si vous constatez une amélioration au cours ou après vos séances d'hypnose. Les troubles psychologiques graves relèvent du domaine de la psychiatrie et ne peuvent, en aucun cas, être traités par l'hypnose. »

3 - « Les symboles, c'est le langage de notre inconscient ». C'est là qu'intervient l'anamnèse : cette longue discussion préliminaire permet à la personne de bien comprendre le contexte de sa problématique, afin de pouvoir se la représenter de façon symbolique pendant la phase d'hypnose. En clair, il s'agit de répondre à la question : « votre mal-être, vous le décririez comment ? » Ça peut être une boule noire, des piquants, une flamme brûlante... « C'est exactement la même chose que dans les contes de fées : le loup représente le masculin sauvage, par exemple. En langage symbolique, cela traduit une peur, une blessure... »
Ensuite, l'hypnothérapeute réutilise ces symboles pour nous permettre de communiquer avec notre « moi intérieur » : il s'agit alors de modifier (de « soigner ») ces représentations intérieures pour aller mieux... en profondeur !

4 - C'est le patient qui fait tout le travail
« Lorsque vous faites une séance d'hypnose ericksonienne, vous laissez les clés de votre inconscient à l'hypnothérapeute : vous êtes plutôt passif.
En hypnose humaniste, c'est l'inverse : c'est vous qui agissez. L'hypnothérapeute n'est qu'un guide, chargé de vous ouvrir les portes de votre esprit. »
Concrètement, c'est un peu comme un voyage intérieur : par la parole, l'hypnothérapeute guide la personne dans différents environnements imaginaires et symboliques, mais c'est cette dernière qui va réaliser mentalement certaines actions pour résoudre son problème.
Mieux encore : après 1 ou 2 séances, la personne peut réutiliser ce qu'elle a appris pour continuer à changer par elle-même. C'est l'autohypnose !

5 - Ça se rapproche de la méditation de pleine conscience
« L'état de conscience augmentée que l'on atteint lors d'une séance d'hypnose humaniste est proche de celui que l'on expérimente pendant une séance de méditation de pleine conscience ».
L'objectif n°1 de l'hypnose humaniste est d'amener la personne à prendre conscience d'elle-même, en lui permettant de communiquer avec son inconscient et sa conscience supérieure (ou conscience majuscule)
D'après Louis Monnier, « notre esprit, notre corps est comparable à une maison. Quand on ne la regarde pas, le temps fait son œuvre : elle se fissure, se ternit. En revanche, il suffit de porter son attention sur cette maison, en conscience, pour qu'elle commence à s'auto-réparer ».
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
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