Je m'enfonce dans mes mensonges depuis des années
Publié : 19 nov. 2020, 16:07
Bonjour,
Je mens à mon entourage familial et social depuis des années. Je mens sur ma formation ( Tout mon entourage me croit psychologue alors que je ne suis pas allé au bout de mon Master 2 de psychologie, dépassé par mes angoisses, mon anxiété. Je mens également sur mon âge (sauf à ma famille évidemment). J'ai en réalité 36 ans mais je dis 30 à tout le monde pour masquer mon manque d'expérience et surtout le fait que je sois encore célibataire sans enfants ) Je fais croire aux gens que je suis la personne que j'aurai voulu être ou pensé être si ma timidité et mon anxiété ne m'avaient pas barré dans mes projets. (après je ne serai peut-être jamais devenu celui que je prétend être mais j'ai vraiment le sentiment de ne pas pu avoir démontrer de quoi j'étais capable à cause de ces barrière citée au dessus.) Je me suis fais un faux diplome de psychologue et j'ai pu grâce à cela occupper quelques postes en contrat à durée limitée. J'ai toujours réussi à donner le change. C'est plus facile de falsifier les choses que je ne l'aurai cru. J'ai même réussi à donner le change auprès de psychologue-collègue expéreimentés. Quelque chose en moi me diasais que, à court terme, je serai découvert, qu'il y a des indices évidents, que des vérifications seraient faites, que l'engrenage s'arrétereraient de lui même mais cela n'est jamais advenu. Je mens sur mes CV sur l'âge et sur l'expérience. Je masque des trous béants, pris par ce que peut être on pourrait apeller de l'anxiété sociale qui fait qu'il est pas période compliqué pour moi de sortir et de rencontrer du monde, de fais des démarches auprès de personnes ou d'organismes. Sans ces mensonges, jamais je ne serai engagé nul part.
Mes mensonges ont commencé petit. Mes deux parents sont deux personnes très fragiles, très isolés. Mon père était jaloux maladif (avec le recul peut-être même jalousie délirante) et a demandé à ma mère de ne plus travailler pour ne pas rencontrer du monde et s'émanciper, que le seul rôle d'une femme est de s'occuper de ses enfants. Pendant longtemps elle n'avait pas le droit de parler à sa famille ni de sortir sans lui sauf pour aller nous chercher à l'école. Ma mère est la personne la plus angoissée que je connaisse. Elle souffarit de la situtaion avec mon père, mais elle était fragile aussi avant cela. Quand j'étais petit (jusqu'à école primaire ou là ma mère m'a remis à l'école car heureusement pour moi, mes parents considérait que l'école primaire était très importantes et que je ne pouvais pas manqué l'école à ce moment là) ma mère me gardait la plupart du temps avec elle car elle se sentait mieux quand j'étais sous ses yeux. Elle me ramenait à l'école que quand les institutrices disaient à ma mère que je ne venais pas assez et que'lles menaçaient d'un signalement. Ma mère était dépressive de typoe mélancolique. Quand elle était pas bien par exemple suite à une dispute avec mon père, mon père m'envoyaiot auprès d'elle voir si elle allait bien et je la trouvai allongé sur son lit, le visage livide, scrutant le plafond et marmonant qu'elle serait mieux morte et que les gens qui se suicident sont plus courageux qu'elle. Mon frère et moi ont a été des enfants silencieux et très obéissant. Je pense qu'on ne voulait pas en rajouter avec quelque agitation ou bétise. Très tôt j'ai appris auprès de mes parents à dissimuler les choses. La parole était de toute façon plombée. Enfants, il nous était bien expliqué que nous ne devions pas parler à l'extérieur de ce qui se passait à la maison tout en nous jurant que tout allait bien à la maison. Il fallait cacher à mon père que mes grands parents allaient rendre visite à ma mère en cachette. On me mettait dans des situation pardoxale, ou la parole était vidée de sons sens comme par exemple mon père m'envoyait auprès de ma mère allongées sur son lit disant qu'elle voulait mourir et mon père qui m'expliquait que tout allait très bien pour elle et que c'étaient des histoires de grands que je ne pourrai pas comprendre - pourtant c'est moi qu'on envoyait 'faire qlqchose pour maman' sans que je sache ce que l'on attendait de moi (j'étais en maternelle primaire.)
Adolescent j'ai commené à mentir. Mon frère aussi. On mentait car sinon jamais on aurait pu avoir de vie sociale. Mes parents controlaient nos emploi du temps. On inventaient des exposé à traviller en groupe, le soir (des mensonges souvent pas plausibles mais qui passaient - parce qu'ils préféraient faire semblant de les croire ou par naiveté? je penche plutot pour la première. ) Je cachais aussi mes mauvaises notes, échecs ou problèmes parce que cela les affectaient enconre plus que moi et que de toute façon ils n'auraient jamais été en capacité de trouver des solutions viables. Leur réponse était toujours 'oubli, laisse passer, c'est pas grave' J'ai pris l'habitude de ne jamais demander d'aide à qui que ce soit. Mon frère faisait la même chose mais cela c'est arrété là pour lui. Moi cela a pris des proportions autres. Arrivé à la fin de mes étude de psycho, l'anxitété a fini par prendre le dessus et j'ai tout stoppé sans en tenir informé qui que ce soit de mon entourage. Sur le coup c'etait la seule solution que je voyai persuadé que je serait pris rapidement. Ce n'était pas au départ un projet au long terme, réfléchi. Pourtant cela fait plus de 10 ans que cela tienT. Pire ce ne sont plus des mensonges qu'utilitaires, parfois je mens uniquement pour donner une image de moi aux autres que je voudrais être la vraie. Je suis devenu malheureusement habile pour cela. Après l'arret de la psycho j'ai été presque 2 ans sans quasiment sortir. Je vivais du RSA et me suis mis à boire seul par crainte de ne pas réussir à dormir en inventant un poste de psy plutiot haut placé à mes parents.
C'est long pour un message mais trop court purtant pour tout dire. J'avais besoin que vous ayez ces éléments. Aujourd'hui je me trouve dans une situation impossible. J'ai l'impression que ma vie est de celle qu'on entends seulement dans les faits divers en se disant 'la réalité dépasse la fiction' 'jamais je n'aurai cru que cela puisse exister'. Je me sens dans uns situation impossible. Je ne me vois pas revenir sur mes mensonges, cela fait trop d'années. J'ai le sentiment que jamais je ne trouverai d'alternative à ce que mes mensoiges m'apportent. Jamais je n'aurait la force de renoncer aux bénéfices que j'en ressors. Pourtant cela est épuisant. Cela m'oblige à des relations de surface avec les gens. Je ne peux pas être trop proche des gens. Je suis de toute façon toujours sur mes gardes. Je ne peux jamais être sincère et je controle même ma parole. Je me suis condamné par ces mensonges à ne jamais être moi et surtout à toujours être seul. J'aimerai trouver de l'aide mais je ne sais pas trop où. Je sais que l'on ai sensé avoir une parole libre en thérapie mais en 6 ans d'analyse auprès de trois analystes différents j'ai pu parlé de mon enfance mais jamais de mon actualité, de ma solitudes, de mes anxiétés, que je m'enfonçai dans mes mensonges... Je faisais avec mes thérapeutes comme avec tout le monde. Mes amitiers et mes amours fonctionnent par cycles. Je me fais assez facilement des connaissances mais cela ne peut être que de surface et au bout d'un temps je me sens comme obligé de couper les ponts. Honettement je crois à l'heure actuelle que je préfèrerait mourir que d'être découvert dans mes mensonges. J'avais même songé un long moment à me suicider mais que cela est l'air d'un accident pour ne pas perdre la face et ne pas faire de peine à mon entourage. Un ultime mensonge et partir avant que d'être découvert. Je sens que de l'aide me ferait du bien mais je ne sais pas où la trouver et si je suis prêt. Il y a aussi la question finacière qui entre en jeu. Je n'ai pas beaucoup de moyens.
J'aimerai vos idées, ce que vous en pensez. J'ai tellement la sensation que ma situation est sans issue, désespérée, surréaliste, inimaginable.
Merci
Je mens à mon entourage familial et social depuis des années. Je mens sur ma formation ( Tout mon entourage me croit psychologue alors que je ne suis pas allé au bout de mon Master 2 de psychologie, dépassé par mes angoisses, mon anxiété. Je mens également sur mon âge (sauf à ma famille évidemment). J'ai en réalité 36 ans mais je dis 30 à tout le monde pour masquer mon manque d'expérience et surtout le fait que je sois encore célibataire sans enfants ) Je fais croire aux gens que je suis la personne que j'aurai voulu être ou pensé être si ma timidité et mon anxiété ne m'avaient pas barré dans mes projets. (après je ne serai peut-être jamais devenu celui que je prétend être mais j'ai vraiment le sentiment de ne pas pu avoir démontrer de quoi j'étais capable à cause de ces barrière citée au dessus.) Je me suis fais un faux diplome de psychologue et j'ai pu grâce à cela occupper quelques postes en contrat à durée limitée. J'ai toujours réussi à donner le change. C'est plus facile de falsifier les choses que je ne l'aurai cru. J'ai même réussi à donner le change auprès de psychologue-collègue expéreimentés. Quelque chose en moi me diasais que, à court terme, je serai découvert, qu'il y a des indices évidents, que des vérifications seraient faites, que l'engrenage s'arrétereraient de lui même mais cela n'est jamais advenu. Je mens sur mes CV sur l'âge et sur l'expérience. Je masque des trous béants, pris par ce que peut être on pourrait apeller de l'anxiété sociale qui fait qu'il est pas période compliqué pour moi de sortir et de rencontrer du monde, de fais des démarches auprès de personnes ou d'organismes. Sans ces mensonges, jamais je ne serai engagé nul part.
Mes mensonges ont commencé petit. Mes deux parents sont deux personnes très fragiles, très isolés. Mon père était jaloux maladif (avec le recul peut-être même jalousie délirante) et a demandé à ma mère de ne plus travailler pour ne pas rencontrer du monde et s'émanciper, que le seul rôle d'une femme est de s'occuper de ses enfants. Pendant longtemps elle n'avait pas le droit de parler à sa famille ni de sortir sans lui sauf pour aller nous chercher à l'école. Ma mère est la personne la plus angoissée que je connaisse. Elle souffarit de la situtaion avec mon père, mais elle était fragile aussi avant cela. Quand j'étais petit (jusqu'à école primaire ou là ma mère m'a remis à l'école car heureusement pour moi, mes parents considérait que l'école primaire était très importantes et que je ne pouvais pas manqué l'école à ce moment là) ma mère me gardait la plupart du temps avec elle car elle se sentait mieux quand j'étais sous ses yeux. Elle me ramenait à l'école que quand les institutrices disaient à ma mère que je ne venais pas assez et que'lles menaçaient d'un signalement. Ma mère était dépressive de typoe mélancolique. Quand elle était pas bien par exemple suite à une dispute avec mon père, mon père m'envoyaiot auprès d'elle voir si elle allait bien et je la trouvai allongé sur son lit, le visage livide, scrutant le plafond et marmonant qu'elle serait mieux morte et que les gens qui se suicident sont plus courageux qu'elle. Mon frère et moi ont a été des enfants silencieux et très obéissant. Je pense qu'on ne voulait pas en rajouter avec quelque agitation ou bétise. Très tôt j'ai appris auprès de mes parents à dissimuler les choses. La parole était de toute façon plombée. Enfants, il nous était bien expliqué que nous ne devions pas parler à l'extérieur de ce qui se passait à la maison tout en nous jurant que tout allait bien à la maison. Il fallait cacher à mon père que mes grands parents allaient rendre visite à ma mère en cachette. On me mettait dans des situation pardoxale, ou la parole était vidée de sons sens comme par exemple mon père m'envoyait auprès de ma mère allongées sur son lit disant qu'elle voulait mourir et mon père qui m'expliquait que tout allait très bien pour elle et que c'étaient des histoires de grands que je ne pourrai pas comprendre - pourtant c'est moi qu'on envoyait 'faire qlqchose pour maman' sans que je sache ce que l'on attendait de moi (j'étais en maternelle primaire.)
Adolescent j'ai commené à mentir. Mon frère aussi. On mentait car sinon jamais on aurait pu avoir de vie sociale. Mes parents controlaient nos emploi du temps. On inventaient des exposé à traviller en groupe, le soir (des mensonges souvent pas plausibles mais qui passaient - parce qu'ils préféraient faire semblant de les croire ou par naiveté? je penche plutot pour la première. ) Je cachais aussi mes mauvaises notes, échecs ou problèmes parce que cela les affectaient enconre plus que moi et que de toute façon ils n'auraient jamais été en capacité de trouver des solutions viables. Leur réponse était toujours 'oubli, laisse passer, c'est pas grave' J'ai pris l'habitude de ne jamais demander d'aide à qui que ce soit. Mon frère faisait la même chose mais cela c'est arrété là pour lui. Moi cela a pris des proportions autres. Arrivé à la fin de mes étude de psycho, l'anxitété a fini par prendre le dessus et j'ai tout stoppé sans en tenir informé qui que ce soit de mon entourage. Sur le coup c'etait la seule solution que je voyai persuadé que je serait pris rapidement. Ce n'était pas au départ un projet au long terme, réfléchi. Pourtant cela fait plus de 10 ans que cela tienT. Pire ce ne sont plus des mensonges qu'utilitaires, parfois je mens uniquement pour donner une image de moi aux autres que je voudrais être la vraie. Je suis devenu malheureusement habile pour cela. Après l'arret de la psycho j'ai été presque 2 ans sans quasiment sortir. Je vivais du RSA et me suis mis à boire seul par crainte de ne pas réussir à dormir en inventant un poste de psy plutiot haut placé à mes parents.
C'est long pour un message mais trop court purtant pour tout dire. J'avais besoin que vous ayez ces éléments. Aujourd'hui je me trouve dans une situation impossible. J'ai l'impression que ma vie est de celle qu'on entends seulement dans les faits divers en se disant 'la réalité dépasse la fiction' 'jamais je n'aurai cru que cela puisse exister'. Je me sens dans uns situation impossible. Je ne me vois pas revenir sur mes mensonges, cela fait trop d'années. J'ai le sentiment que jamais je ne trouverai d'alternative à ce que mes mensoiges m'apportent. Jamais je n'aurait la force de renoncer aux bénéfices que j'en ressors. Pourtant cela est épuisant. Cela m'oblige à des relations de surface avec les gens. Je ne peux pas être trop proche des gens. Je suis de toute façon toujours sur mes gardes. Je ne peux jamais être sincère et je controle même ma parole. Je me suis condamné par ces mensonges à ne jamais être moi et surtout à toujours être seul. J'aimerai trouver de l'aide mais je ne sais pas trop où. Je sais que l'on ai sensé avoir une parole libre en thérapie mais en 6 ans d'analyse auprès de trois analystes différents j'ai pu parlé de mon enfance mais jamais de mon actualité, de ma solitudes, de mes anxiétés, que je m'enfonçai dans mes mensonges... Je faisais avec mes thérapeutes comme avec tout le monde. Mes amitiers et mes amours fonctionnent par cycles. Je me fais assez facilement des connaissances mais cela ne peut être que de surface et au bout d'un temps je me sens comme obligé de couper les ponts. Honettement je crois à l'heure actuelle que je préfèrerait mourir que d'être découvert dans mes mensonges. J'avais même songé un long moment à me suicider mais que cela est l'air d'un accident pour ne pas perdre la face et ne pas faire de peine à mon entourage. Un ultime mensonge et partir avant que d'être découvert. Je sens que de l'aide me ferait du bien mais je ne sais pas où la trouver et si je suis prêt. Il y a aussi la question finacière qui entre en jeu. Je n'ai pas beaucoup de moyens.
J'aimerai vos idées, ce que vous en pensez. J'ai tellement la sensation que ma situation est sans issue, désespérée, surréaliste, inimaginable.
Merci