Vers quel chemin s'orienter et pourquoi on le fait, et l'attente envers le psy, cette autre...

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Vincent3
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Vers quel chemin s'orienter et pourquoi on le fait, et l'attente envers le psy, cette autre...

Message par Vincent3 »

Bonjour, en ce moment je suis en dépression, j'ai le désir de m'en sortir et j'ai bon espoir d'y arrivé quand je vais pas si mal que ça comme maintenant, mais quand je vais vraiment mal je fais des sorte de "crise de souffrance intérieur" et je vois ma vie sombre.
Mon suivis psychologique actuel ne m'apportes rien, je suis sous curatelle et je suis en difficulté niveau budget mais j'arrive bien à m'acheter des cigarettes donc en me sacrifiant un peu je pense pouvoir avoir les moyen de recommencer une psychanalyse, je dis recommencer car j'ai déjà eu des séances de psychanalyse mais c'était loin et plus personne ne voulait m'amener et comme je n'ai pas le permis j'étais coincé mais je suis dans une nouvelle ville beaucoup plus riche dans le sens où il y a plus de chose et en me renseignant sur internet j'ai appris qu'il y avait 2 psychanalyste et je peux y aller à pieds, l'un est un homme, l'autre une femme.
Je veux faire une psychanalyse sur une optique de soin, dans le sens soulager mes souffrances et aller mieux, tout simplement, mais aussi dans une optic d'avoir une meilleur compréhension de moi même et même quand j'allais bien je voulais faire une psychanalyse pour ça.
Seulement je me dis que si j'y vais et que ça mène nul part, je parle, je repart et puis voilà, comme pour mon suivis actuel quoi.
En plus j'ai pas totalement confiance en les compétences de ses deux psychanalyste que je n'ai pas encore rencontré.
Aller voir un psy et parler c'est bien mais écrire ses ressentis sur un cahier ou se les raconter à sois même devant un miroir aussi donc le rôle d'un psy c'est pas juste d'écouter, l'écoute est la base de tout mais juste écouter c'est vain.
Ce que j'ai compris du rôle d'un psychanalyste ce n'est pas de donner des réponse mais de donner des questions qui vont amené à des réponses, donc enfin si le rôle d'un psychanalyste et de donner des réponses mais en orientant l'esprit de la personne vers des endroit qui vont la faire se questionner et que ces questions vont amené le patient à trouver lui même ses propres réponses.
Mais j'ai peur de tombé sur un mauvais psy ou d'être un mauvais patient dans le sens que mes demandes ne soit pas adaptée, je suis perdu en ce moment je m'accroche à la psychanalyse, j'ai besoin d'aide je souffre et même si il n'y avait pas la souffrance je veux mieux me cerné.
Vincent3
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Re: Vers quel chemin s'orienter et pourquoi on le fait, et l'attente envers le psy, cette autre...

Message par Vincent3 »

Un autre gros problème que j'ai c'est mon incapacité à mettre des mots sur mes ressentis, des fois je visualise ma souffrance et je la ressens au niveau du cœur et je sais même pas si c'est une boule, un point, ou une oppression, c'est un peu comme si j'avais un acide à l'intérieur de l'âme qui ne touche que la zone du corps vers le cœur et qui tel que je le ressens maintenant j'ai autant envie de qualifier cette douleur à seulement 1 sur 10 un peu gênant c'est tout et en même temps comme à 8 sur 10 c'est l'enfer là je pourrais boire un café et discuter normal avec vous alors qu'une partie de mon âme est en train de se tortiller par terre rongé par l'acide et la dépression.
J'ai le fantasme du soulagement absolue je visualise ma souffrance comme une brique de verre coincé dans une vague flou qui représente mon esprit et j'essaye de la retirer en imaginant le soulagement.
Il y a le problème du "poison" dans mon esprit mais il y en a d'autres, je suis perdu, je sais pourquoi je vais mal des fois, d'autre fois j'ignore les causes.
En tout cas beaucoup de mal-être, associé à de la tristesse et ce "poison" que je prends comme la manifestation d'une angoisse.
Minijeune
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Re: Vers quel chemin s'orienter et pourquoi on le fait, et l'attente envers le psy, cette autre...

Message par Minijeune »

Bonsoir,

En vous lisant aujourd'hui, j'ai ressenti un drôle de truc... j'ai du mal à vous comprendre. Dans la manière comment je sens parfois que vous vous identifiez... parfois, vous dites des choses qui me mettent hors de moi... et ça fait longtemps qu'on se parle, sous tous les différents pseudos que vous avez eu ici... je me souviens d'un Nicolas qui se disait malade aussi, mais à qui on avait mis un étiquette de l'ordre de la psychose... on avait voulu vous médicamenter il me semble... mais ça fait vraiment longtemps... il y a une époque où ce que vous projettiez, c'était l'image d'un narcissique, quasi pervers, avec des pensées et des fétichismes qui me donnaient froid dans le dos... je vous ai tantôt vu comme une menace, tantôt comme un provocateur... et là, vous arrivez avec un portrait différent... vous êtes en dépression... alors qu'il y a trois semaines, vous avez posé des questions théoriques... vous vouliez comprendre la névrose, la psychose, l'état limite... et la dernière fois qu'on a vu une interraction entre vous et Mme Dubreuil, c'est quand elle a mis des limites en mentionnant qu'elle ne voulait pas donner des cours théorique de psychologie 101 sur le forum...

Je me suis demandée si vous aviez senti que vous vouliez rentrer en communication avec Mme Dubreuil de manière plus adulte, en essayant d'avoir un langage commun avec elle... et qu vous vous en étiez ressorti déçu...? Parce que pour vrai, vous revenez 3 semaine plus tard, quasiment un mois... en disant que vous êtes dépressif... que vous voulez faire une psychanalyse... mais soit que c'est moi qui ne vous suit pas, ou que c'est vous qui partez dans tous les sens... mais est-ce que vous avez terminé de vouloir souffrir pour exister?

Vous parlez de poison...
Et je vous jure que c'est avec beaucoup d'empathie que je vous dis ça... parce que je me reconnais finalement un peu en vous... à comment vous interragissez socialement... comment vous avez une identité floue... comment vous avez besoin de solide, de vous catégoriser, pour vous apaiser... et vous parlez de psychologue ou de psychanalyste, comme si ça dépendait du psy qu'on se rétablisse... mais vous vous enlevez le pouvoir... j'aimerais vous dire que c'est possible... que je vois que vous êtes souffrant depuis des années... mais être en dépression pour être quelque chose, ou pour en avoir les bénéfices secondaires... exister à nouveau... ce n'est pas la bonne façon de faire les choses... vous alimentez la partie de vous qui fera tout pour vous empoisonner et vous laisser dans le noir, dans la souffrance.

Est-ce que je vous ai déjà dit que j'ai réalisé très tôt dans mes études que de lire toutes sortes d'affaires sur plein de troubles de santé mentale, ça m'a nui... parce que j'étais bonne pour user de ma créativité et utiliser tout ce que je lisais pour essayer de me trouver. Je me sentais tellement mésadaptée... je souffrais, je ne savais pas pourquoi... mais j'avais besoin d'exister...

Et comment je me suis sauvée, parce que je sais queje considère avoir fait un méchant bout de chemin... c'est en réussissant de me sevrer de toute cette mascarade... et en me nourrissant de réussites différentes... d'objectifs d'adulte... commençant par un travail, une vie relationnelle satisfaisante... être autre chose que ce que je lisais... c'était de me permettre d'être smart, d'être creative mais sainement. Pas pour me détruire encore plus, dans l'espérance que quelqu'un de maternant vienne me sauver.

Je sais que vous avez mal... je ne sais pas votre blessure est faite de quoi? D'orgueil, de peur, de tristesse... mais vous devez changer de disque... vous devez apprendre à vous connaître différemment qu'en vous identifiant à des problématique... ça m'a fait faire du surplace... que j'ai eu besoin de vivre... j'ai cuvé mon vin... et j'en fais actuellement quelque chose de concret... je vous souhaite de trouver une paix intérieure... que vous alliez mieux... sans avoir besoin de paraître comme un fou, un pervers, un pédophile ou whatever...

Qu'est-ce que vous aimeriez faire de votre vie?
Qui avez-vous envie de devenir?
Qu'est-ce que vous avez comme forces?
Parce que oui, quand on est brisé, se réparer, c'est un bon projet de vie... mais pourquoi vouloir faire une psychanalyse... la barre est haute pour quelqu'un qui n'a pas vraiment consulter dans sa vie... c'est comme quand j'étais petite et que je disais que je voulais être orthodontiste... à cause du standing... et de toute l'attention que je recevais. Je ne pouvais pas être danseuse professionnelle... ce n'était pas assez top, je me sentais mal aimé, même si c'est ce que moi j'aimais. Alors c'est pas parce que c'est la thérapie suprême que vous devez commencer par là... vous avez peut-être plus besoin de concret pour vous solidifier... et après, vous vous poserez les questions intenses... en voyant un psy 3x semaine pendant 10 ans, pour finir par comprendre ce que vous avez besoin de comprendre... mais je crois qu'il y a des therapies plus adaptées pour travailler des objectifs précis qui nous permettre d'aller mieux et de tolérer plus la détresse. Mais ce n'est pas l'avis d'une psy... ce n'est que mon avis... selon mon vécu...
Vincent3
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Inscription : 14 sept. 2020, 09:50

Re: Vers quel chemin s'orienter et pourquoi on le fait, et l'attente envers le psy, cette autre...

Message par Vincent3 »

Je suis apaisé.
J'ai du mal à cerner le rôle d'un psy en faite, le chirurgien c'est lui qui a le pouvoir on s'en remets totalement à lui, le psy ça à rien à voir.
Mme Dubreuil je l'imagine très bien c'est vrai.
Oui dans mon dossier psychiatrique ils ont parler de schizophrénie paranoïde mais finalement peu importe...
Moi je pense qu'on peux lire des livres de santé mentale presque sans limite c'est pas mauvais en soie mais si ont commencent à se chercher dedans pour imaginer être un diagnostic ambulant à 4 pattes comme vous dites là oui...
Je ne sais pas trop quoi vous répondre, je me cherche encore en faite...
Vincent3
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Re: Vers quel chemin s'orienter et pourquoi on le fait, et l'attente envers le psy, cette autre...

Message par Vincent3 »

Ce matin ça peut aller, j'ai juste mon ménage à faire, et cette après-midi je pense aller marcher un peu.
J'ai parler de ma souffrance au médecin, et que je voulais me refaire hospitalisé, pour lui l'hospitalisation c'est vraiment le dernier recours et il m'a dit qu'un retour à l'hôpital serait régressif, et il m'a demander pourquoi je faisait le mec souffrant, je lui est répondu que je faisais le mec souffrant car j'était vraiment souffrant, on a essayer de trouver les cause de cette souffrance, et on en est arrivé à la conclusion que c'était peut-être ma solitude et le fait de passer Noël tout seule.
Pendant l'entretient je n'étais pas en crise et je ne me suis pas présenté comme quelqu'un en train de s'effondrer, mais il a bien compris que c'était sérieux et que, avec ses mots, j'étais en proie à une "douleur moral brut que je n'arrivait pas à parler",et qu'ils allaient me soutenir dans cette épreuve et il a mis en place des visite à domicile tout les jours et à prévenu un service hospitalier qui m'a réservé un lit et j'ai le numéro du cadre de proximité qui peut aller me chercher même pendant la nuit.
Il m'a dit de m'accrocher aux petite routines de la vie, se laver, faire sont ménage, se balader...ect ect (à l'hôpital je me suis laisser aller jusqu'à l'incurie et je ne me douchait que si on me soutenait grandement)
Il m'a aussi dit que je devais m'appuyer sur les autres mais de manière satisfaisante, et que, je cite, j'avais tendance à "consommer l'autre, un peu comme ces gens qui viennent tocer aux portes pour trouver un compagnon de beuverie".
Il a remarqué que j'avais des changement de comportement comme tout un chacun mais que chez moi c'était asser spectaculaire et que il y avait "Vincent l'enfant apeuré" "Vincent le grand ado qui cherche les limites de l'autre", et "Vincent l'adulte souffrant".
Donc en conclusion pour ne pas sombré je dois éviter les drogues et prendre soin de moi, m'appuyer sur les autres mais de la bonne manière, et que la psychose apparaît quand on ne pense plus, et que même quand il ne se passe rien il y a toujours plein plein de choses à débattre...
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: Vers quel chemin s'orienter et pourquoi on le fait, et l'attente envers le psy, cette autre...

Message par Dubreuil »

Vous vous introspectez beaucoup. Beaucoup trop, mais je me doute que c'est parce que vous voulez vous rassurer.
Avoir plusieurs " humeurs " en soi, c'est normal et légitime. Je ne vois ( à mon sens ) rien d'alarmant dans ce que vous écrivez. D'autant que personne ne se bagarre dans votre univers, chacun vit sa vie bien pépère !
Vous êtes un grand sensible, curieux et ouvert sur vous-même et les autres, et c'est la solitude qui aggrave de beaucoup vos questionnements existentiels
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Vincent3
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Re: Vers quel chemin s'orienter et pourquoi on le fait, et l'attente envers le psy, cette autre...

Message par Vincent3 »

Je suis d'accord avec vous, c'était plus un pic de mal-être douloureux plutôt qu'une entrée dans la psychose ou autre maladie mental grave.
Mais je sais de source sûr que la mère de mon père (famille complètement "malsaine", on dirait pervers dans vôtre jargon), bien avant mes 3 ans, m'enfermais dans un lit à bareau comme toute petite enfant de 2/3 ans, et que j'ai hurler hurler pleuré pleuré et pleuré et hurler...ect et que cette grand mère n'est pas venu....
Il me semble donc que je suis en proie à une angoisse d'abandon ou quelque chose comme ça, et que je dois traiter ce problème car quand je consomme des produits toxiques cannabis ou alcool je le fais jusqu'à l'endormissement et ce n'est pas normal, les infirmiers me parle de toxicomanie, mais c'est plus profond que ça, l'avidité, l'appétence, et l'abandon sont des pistes qu'on a pu travailler avec mon ancienne thérapeute qui était une "adepte" (oui ce n'était pas une secte :lol: ) de la psychanalyse.
Donc oui rien d'alarmant mais il faut faire tout pour ne pas que ça le deviennent.
Si je leurs dit que j'ai pour symptômes l'abandon, l'appétence, et l'avidité, ils ne vont pas me prendre au sérieux.
Il s'en foute complètement de la psychanalyse, aucune personne de mon réseau de soin n'est apte à répondre à la thérapie que je demande.
Là je me sens très bien, mais je m'inquiète pour moi.
Je ne sais pas quelle est mon problème et vers quelles professionnel me tourner.
Vincent3
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Re: Vers quel chemin s'orienter et pourquoi on le fait, et l'attente envers le psy, cette autre...

Message par Vincent3 »

Sensible, certe, mais j'ai un problème GRAVE, c'est vous qui me l'aviez dit il y a longtemps quand je vous avais parle de ma fascination pour la perversion, et non ce n'est pas une fascination d'ado qui est fasciné par un personnage de film haut gradé dans la mafia car il est charismatique.
Dans mon cas à moi, oui, vous aviez raison, c'est grave, car le problème est que je suis fasciné par ça tout en en mesurant vraiment toute l'horreur.
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: Vers quel chemin s'orienter et pourquoi on le fait, et l'attente envers le psy, cette autre...

Message par Dubreuil »

" Mais je sais de source sûr que la mère de mon père (famille complètement "malsaine", on dirait pervers dans vôtre jargon), bien avant mes 3 ans, m'enfermais dans un lit à bareau comme toute petite enfant de 2/3 ans, et que j'ai hurler hurler pleuré pleuré et pleuré et hurler...ect et que cette grand mère n'est pas venu...."

Il me semble donc que je suis en proie à une angoisse d'abandon ou quelque chose comme ça, et que je dois traiter ce problème car quand je consomme des produits toxiques cannabis ou alcool je le fais jusqu'à l'endormissement et ce n'est pas normal, les infirmiers me parle de toxicomanie, mais c'est plus profond que ça, l'avidité, l'appétence, et l'abandon sont des pistes qu'on a pu travailler avec mon ancienne thérapeute qui était une "adepte" (oui ce n'était pas une secte :lol: ) de la psychanalyse."

*** Il s'agit donc de plusieurs traumatismes qui n'ont pas pu être pris en charge jusqu'au dénouement. ( stress psycho-traumatique sont les symptômes trop facilement et dramatiquement étiquetés dans le versant schizophrénique ) Pour que " tout " retrouve sa place, vous devriez effectivement continuer votre thérapie au plus vite, le principal étant déjà formulé. Il reste à travailler toues les émotions refoulées.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Vincent3
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Re: Vers quel chemin s'orienter et pourquoi on le fait, et l'attente envers le psy, cette autre...

Message par Vincent3 »

Tout ses infirmiers qui viennent me dire "le cannabis pour vôtre maladie vous savez que balablabla" et qui me réhospitalise quand je retombe dans la "toxicomanie" pour ne pas que "ma psychose" s'aggrave...ils n'ont pas l'air d'avoir compris la source de mes maux, je dirais même qu'ils sont à l'ouest.
Il faut que je trouve une solution pour ce problème, pas là ce soir tout de suite avec vous dans l'immédiateté.
Mais je ne sais pas comment faire, ça peut paraître un peu bizarre ce que je vais dire mais je me souhaite courage à moi même.
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