Sans avenir, besoin d'addiction pour vivre

[Colorore]

Bonjour,
Je me lance sur ce forum car en toute honnêteté je suis paumée.
On va lancer le cadre, enfant compliquée qui passait parfois ses récrés à juste se poser des questions existentielles dans son coin dès ses 5 ans puis on va dire que se demander à quoi sert de vivre depuis cet âge là annonce rien de bon, premières idées de mort vers les 8 ans, ne manger que deux fois par jour à cet âge là et passer à une fois par jour à 10ans ainsi que sa première ts complètement ratée ( tenter de se noyer dans sa baignoire c'est un peu con mdr) vers les 12 ans les moqueries de mon enfance du genre "intello, meuf cheloue" sont plus devenues un harcèlement moral et aussi physique, scarification mais toujours rien de diagnostiqué, vers les 13ans c'était la grosse descente donc grosse scarification, psy de l'école, ts ratée, très renfermée sur moi et en découvrant une lettre d'adieu mes parents découvrent tous ces soucis que je cachais plutôt bien (mon frère aîné à qui j'ai dit que ça servait à rien de vivre à mes 10ans n'a même rien vu venir haha). Du coup test de qi car ma psy pense que je suis HP, résultats 135 ou 145 je sais plus et m'en blc en vrai mais elle disait que c'était la cause de mes problèmes et ça plaisait pas à mes parents donc 2e psy qui elle le voyait pas vie un problème mais quelque chose à part mais elle m'a fait changé d'école à 14 ans et le temps de m'adapter on pouvait dire qu'à mes 15ans je remontais la pente malgré une agression sexuelle de mon premier copain donc repasser à deux repas par jour à 16ans et me sentir bien. Le problème c'est que vers 17ans et demi vient la fin de secondaire et la fameuse question de qu'est ce que je vais foutre de ma vie donc on se dit mais quelles sont mes passions? À part que j'écris des romans et poésies depuis mes 8 ans et que j'ai fait des études en art ouais je me rends compte que j'ai pas vraiment de passion alors quoi faire de cette vie?Le seul truc qui me passionnait c'était l'architecture, je faisais des plans pendant mes cours mais justement les études c'était pas mon truc, je travaillais jamais mais du coup je me dit quand même Inscription en études d'histoire de l'art qui me plaît quand même un peu et puis assez loin de la maison mais mon ex meurt et sur un coup de tête je vais à l'unif la plus proche pour pas partir et fais institutrice mais j'ai jamais rien fait en cours du coup après 3 mois je pars bosser en étudiante caissière et j'aimais encore bien mais je me vois pas faire ça alors j'ai 18ans et l'inscrit à l'armée ( j'ai jamais fait de sport et je ne leur raconte pas tout mon passé) je réussis, entre à 19ans et on est dans la situation actuelle.

Du coup là on a placé le cadre des antécédents psychologique et de ma vie. Le sujet est notamment le fait d'être perdue et d'être en addictions. M'étant blessée là l'armée c'est mort et je vais devoir recommencer tout du début si ma blessure se décide à aller mieux ( deux mois et demis se blessure actuellement =tendinite aiguë au talon d'Achille qui maintenant est descendue à l'os du talon donc c'est la merde) et je sais que là je vais devoir recommencer mais ça n'ira pas alors j'ai pas le choix de briser mon contrat. J'aime réellement l'armée, un cadre stricte et discipliné qui m'aide à rester droite et il s'est avéré que mise à part au sport oups je suis plutôt douée. Mais je sais que ça ne sera pas possible de recommancer d'ici moins de deux ans mais je peux bien faire quoi ces deux ans? Aucunes qualification et même pas le permis actuellement je cherche ce que je pourrais faire et bah tout simplement rien et me dire qu'à 19ans j'ai pas d'avenir bah ça met mal quoi... On me dit oui t'es jeune t'as pleins de portes devant toi mais je n'en vois aucune ouverte...

Là vient le deuxième problème, les addictions. J'ai l'impression que j'en ai besoin comme si je cherchais quelque chose pour me soulager. La scarification de ma jeunesse, la faim, le sexe et plaire aux garçons ( plan cul, nudes mais aussi sentimentalemeny c'est comme si j'étais amoureuse de 10 gars à la fois ouais pas ouf) , les jeux d'argent ( j'ai déjà perdu 100euros aujourd'hui, si c'était pas limité j'aurais continué), aussi au travail et au ménage ( un poil maniaque) puis surtout l'alcool. Boire juste pour cette sensation de planner un bref instant car après je déconne et c'est moins agréable haha. Ça me fait arrêter de souffrir en sois, je pense plus à ma vie de merde en sois, je sais qu'il y a toujours pire mais j'ai l'impression que j'ai besoin de tous ces petits trucs pour le sentir bien. Je pense que l'alcool je peux encore gérer actuellement mais je sais que ça va empirer. Depuis des années je sais que je finirais alcoolique ou droguée. Je sais au fond de moi que c'est mal que ça va finir en couille mais j'en ai besoin, la drogue j'ai pas encore atteint ce stade mais ça pourrait, je suis influençable, on me proposerait d'essayer je sais que ça y est ça deviendra nécessaire comme le reste, comme si il me fallait une addiction à tous prix pour avancer.

Franchement j'ai l'impression qu'à 19ans là bah ma vie est déjà gâchée et sans but. J'arriverais pas à stopper tout ça, c'est comme ça depuis toujours. Je cherche même pas vraiment de l'aide je suis comme résignée... C'est juste qu'en cette nuit j'ai besoin d'évacuer tout ça. Merci d'avoir tout lu pour ceux qui en auront eu le courage même si vous pouvez sûrement rien y faire et bonne soirée.

[Dubreuil]

?Le seul truc qui me passionnait c'était l'architecture, je faisais des plans pendant mes cours mais justement les études c'était pas mon truc, je travaillais jamais mais du coup je me dit quand même Inscription en études d'histoire de l'art qui me plaît quand même un peu et puis assez loin de la maison
*** Donc l'armée, pas possible pour l'instant, mais l'architecture, et/ou histoire de l'art par visuo-conférences et par correspondance ?

[Colorore]

?Le seul truc qui me passionnait c'était l'architecture, je faisais des plans pendant mes cours mais justement les études c'était pas mon truc, je travaillais jamais mais du coup je me dit quand même Inscription en études d'histoire de l'art qui me plaît quand même un peu et puis assez loin de la maison
*** Donc l'armée, pas possible pour l'instant, mais l'architecture, et/ou histoire de l'art par visuo-conférences et par correspondance ?

Si c'est faire ces études ça n'empêche que c'est au moins la moitié en présentiel voire plus pour architecture puis je sais que je pourrais pas suivre le cours, je ferais autre chose et je m'égarerais. Au fur et à mesure des années je bossais de moins en moins en cours. Puis je sais que je suis enclain à sécher les cours pour aller au bar, je le faisais déjà en secondaire alors dès que le corona sera parti j'irais même pas en cours, j'y arriverais pas.

[survivant60000]

J’ai également été diagnostiqué haut potentiel par défaut psychologues et j’ai subi le harcèlement à l’école avec ce sentiment de total décalage avec les autres. (Je suis aussi passé par l’automutilation)

Surtout ne perds pas espoir, il suffit que tu trouves ce qui te passionne et d’être persévérante, je suis certain que tu vas réussir.

***Si c'est faire ces études ça n'empêche que c'est au moins la moitié en présentiel voire plus pour architecture puis je sais que je pourrais pas suivre le cours, je ferais autre chose et je m'égarerais. Au fur et à mesure des années je bossais de moins en moins en cours. Puis je sais que je suis enclain à sécher les cours pour aller au bar, je le faisais déjà en secondaire alors dès que le corona sera parti j'irais même pas en cours, j'y arriverais pas.***

Je ne suis pas psy, mais je ne suis pas sûr que ce soit automatique, les cours dans le secondaire sont chiants, j’avais redoublé au lycée j’ai eu mon bac avec à peine un 11 mais ensuite à la fac dès que j’ai trouvé ce qui m’intéresse (et une promotion avec des gens plutôt corrects) j’ai apprécié ce que je faisais et depuis j’ai bien réussi. Trouves ce qui t’anime pas forcément dans les études, mais tu as du potentiel tu peux faire plein de choses.


Garde le cap

[survivant60000]

Sinon si le sport est ton point faible pour l’armée pourquoi ben pas t’y mettre ? En deux ans tu peux te construire une excellente condition physique, et on aura la version féminine du major Gérald

Pourquoi ne pas écrire des romans et essayer de les publier, celui qui écrit vie deux fois comme pensait camus, moi je suis nul dans l’écriture et pourtant j’aurais rêvé d’écrire quelque chose.

Plaire aux garçons, le sexe ... etc a ton âge je pense que c’est normal et que ce ne relève pas de l’addiction (l’alcool et l’argent si) mais faut voir ce qu’en pense madame Dubreuil je ne suis pas psy.

[Colorore]

Merci pour les réponses.
En effet le sport je m'y suis mise il y a un an mais pour l'armée c'est pas suffisant. J'ai vu mon médecin aujourd'hui par rapport à ma blessure et résultats 6mois de repos total puis réentrainement progressif. Plus qu'à voir avec l'armée si c'est possible de me faire travailler sans faire le sport et recommancer la formation plus tard que prévu initialement. Je ne lui ai pas parlé du reste et un ami a réussi à ne pas me faire jouer hier donc c'est déjà une victoire car c'était vachement tentant haha j'attends les résultats de mes tirages ça a dû aider à pas craquer je pense si l'armée est ok pour ce compromis je suis sûre que le moral reviendra car j'aurais plus à me poser toutes ces questions et je serais occupée. Mais la question est surtout quand va t il retomber? J'ai l'impression d'être genre instable et qu'au moindre truc ça va recommancer et je ne sais pas quoi faire pour y remédier.

[Colorore]

Sinon si le sport est ton point faible pour l’armée pourquoi ben pas t’y mettre ? En deux ans tu peux te construire une excellente condition physique, et on aura la version féminine du major Gérald

Pourquoi ne pas écrire des romans et essayer de les publier, celui qui écrit vie deux fois comme pensait camus, moi je suis nul dans l’écriture et pourtant j’aurais rêvé d’écrire quelque chose.

Plaire aux garçons, le sexe ... etc a ton âge je pense que c’est normal et que ce ne relève pas de l’addiction (l’alcool et l’argent si) mais faut voir ce qu’en pense madame Dubreuil je ne suis pas psy.

Le problème c'est que je n'arrive plus à écrire j'aimais vraiment ça et ça m'aidait mais y'a plus moyen.

Pour le sexe c'est surtout un problème affectif je pense... C'est pas surtout l'acte qui me plait mais c'est de plaire à pleins de gens me sentir désirée mais le problème c'est que sur le coup ça fait du bien à mon ego genre je suis bien puis je fini par déprimer me dire que je suis une sal*pe et me voir comme un objet utile uniquement à ça

[survivant60000]

Pour ce qui relève de l’addiction ou non, je pense qu’il faut attendre l’avis de dubreuil.

En tout cas moi je perçois une belle énergie, et de la fougue je suis sûr que canalisée ça fera de belles choses

[Dubreuil]

C'est quoi plaire aux garçons, l'addiction au sexe.. Je n'ai pas compris ?