Infidélité / Séparation / Questionnements

[Fleur4365x]

J'espère trouver ici des conseils de personnes qui aurait déjà passé par là ou qui comprendront ma situation.

Je suis en couple depuis 7 ans avec 2 jeunes enfants. J'ai eu un coup de foudre pour un voisin. Ce coup de foudre a été réciproque. Nous avons décidé d'entamer une relation extraconjugale. J'ai été suivi tout au long du processus par une psychologue.

Lors de mes séances de psychothérapie, je me suis rendu compte que je n'avais plus beaucoup d'amour pour mon conjoint. Mon amour et ma loyauté ce dirigeait plutôt vers ce voisin. Cela semblait réciproque puisque mon amant et moi parlions ouvertement de nos sentiments. Ce dernier était en couple, marié et avec des enfants.

Nous avons été découverts assez rapidement mais les dommages étaient déjà faits. De mon côté, mes sentiments se dirigeait vers ce voisin. Toutefois, lorsque nous avons été découvert, ce dernier s'est plutôt volatilisé, afin de sauver sa famille. Ses propos ont été méchants, qualifiant notre relation "d'erreur". Bref, il m'a sorti de sa vie assez rapidement.

De mon côté, ça a plutôt été le contraire. J'ai avoué à mon conjoint mes sentiments pour cette personne et j'étais prête à me séparer.

Aujourd'hui, je nage en pleine confusion émotionnelle. Mon conjoint souhaite réparer notre relation. Mon amant est disparu du décor. Je vis les effets du Covid-19 soit l'isolement et les problèmes avec les jeunes enfants. Mon conjoint vient tout juste de perdre sa mère. Je me sens à bout du rouleau, dépassé par tous ces événements.

Je me sens hypocrite envers moi-même et envers mon conjoint. Je ne peux pas contrôler mes sentiments. Je croise encore ce voisin par hasard et je pense souvent à lui malgré moi. Cela me fait souffrir. J'ai l'impression de ne plus rien ressentir pour mon conjoint mais je ne veux pas briser notre famille sans réfléchir. De plus, je ne veux pas lui rajouter de peine suite au décès de sa mère. Je me sens également incapable de me séparer en ce moment pour des raisons financières et techniques. Mon conjoint souhaite être rassurer sur mes sentiments et je me sens obligé de lui mentir pour éviter des confrontations et pour éviter de lui faire encore plus de peine.

Vivre à côté de la personne pour qui vous éprouver encore des sentiments alors que vous êtes en couple est très difficile. J'ai réfléchis au déménagement mais cela ne se fait pas rapidement. De plus, en période de Covid, le prix des maisons est très élevé.

Est-ce que quelqu'un aurait des conseils sages à m'apporter ? Cette situation me tourmente 24h sur 24h. Je me sens tellement mal avec moi-même.

[cleopatre]

Bonjour,

Avez-vous arrêté vos séances de psychothérapie ?
Qu'est ce qui vous paraît important dans une relation de couple?
Vous vous forcez à dire des choses que vous ne pensez pas et le fait de VOUS trahir est peut être la source de votre souffrance. Pourquoi acceptez-vous de vous trahir ainsi?
Une thérapie de couple vous paraît elle envisageable à tous les 2?

[Dubreuil]

Où en êtes-vous aujourd'hui ?
Ne prenez pas garde aux jugements et aux propos haineux de certains internautes, c'est qu'eux aussi ont des problèmes importants à régler avec eux-mêmes.

[survivant60000]

J’ai des problèmes à régler avec moi même.

Je suis sur ce forum, quel scoop. Par contre, la psychiatrisation des avis divergents c’est digne de la Stasi


Par ailleurs madame Dubrueil, en consultant certaines de vos réponses, vous analyses sont loin d’être similaires quand il s’agit d’infidélité masculine. Moi je me place du côté du trahi pas de celui du traître. Ça aurait été un homme trompant sa femme j’aurais tenu le même discours.

Dommage, j’aimais bien afficher un peu de soutien à des personnes en souffrance sur ce forum à défaut d’une aide professionnelle (enfin nous parlons d’une science molle soyons sérieux, pour moi il y a la sociologie puis la psychiatrie entre deux, rien de bien utile) bref je vais quitter ce forum avec un passage de houellebecq qui illustre parfaitement ce que nous lisons sur ce topic :


« Une femme tombée entre les mains des psychanalystes devient définitivement impropre à tout usage, je l’ai maintes fois constaté. Ce phénomène ne doit pas être considéré comme un effet secondaire de la psychanalyse, mais bel et bien comme son but principal. Sous couvert de reconstruction du moi, les psychanalystes procèdent en réalité à une scandaleuse destruction de l’être humain. Innocence, générosité, pureté… tout cela est rapidement broyé entre leurs mains grossières. Les psychanalystes, grassement rémunérés, prétentieux et stupides, anéantissent définitivement chez leurs soi-disant patientes toute aptitude à l’amour, aussi bien mental que physique ; ils se comportent en fait en véritables ennemis de l’humanité. Impitoyable école d’égoïsme, la psychanalyse s’attaque avec le plus grand cynisme à de braves filles un peu paumées pour les transformer en d’ignobles pétasses, d’un égocentrisme délirant, qui ne peuvent plus susciter qu’un légitime dégoût. Il ne faut accorder aucune confiance, en aucun cas, à une femme passé entre les mains des psychanalystes. Mesquinerie, égoïsme, sottise arrogante, absence complète de sens moral, incapacité chronique d’aimer : voilà le portrait exhaustif d’une femme analysée. » Michel Houellebecq, extension du domaine de la lutte.

[Dubreuil]

« Une femme tombée entre les mains des psychanalystes devient définitivement impropre à tout usage, je l’ai maintes fois constaté. Ce phénomène ne doit pas être considéré comme un effet secondaire de la psychanalyse, mais bel et bien comme son but principal. Sous couvert de reconstruction du moi, les psychanalystes procèdent en réalité à une scandaleuse destruction de l’être humain. Innocence, générosité, pureté… tout cela est rapidement broyé entre leurs mains grossières. Les psychanalystes, grassement rémunérés, prétentieux et stupides, anéantissent définitivement chez leurs soi-disant patientes toute aptitude à l’amour, aussi bien mental que physique ; ils se comportent en fait en véritables ennemis de l’humanité. Impitoyable école d’égoïsme, la psychanalyse s’attaque avec le plus grand cynisme à de braves filles un peu paumées pour les transformer en d’ignobles pétasses, d’un égocentrisme délirant, qui ne peuvent plus susciter qu’un légitime dégoût. Il ne faut accorder aucune confiance, en aucun cas, à une femme passé entre les mains des psychanalystes. Mesquinerie, égoïsme, sottise arrogante, absence complète de sens moral, incapacité chronique d’aimer : voilà le portrait exhaustif d’une femme analysée. » Michel Houellebecq,extension du domaine de la lutte.

***Extension du domaine de la lutte intronise l’individu ordinaire en symbole de la déréliction moderne. Michel Houellebecq, prix Goncourt 2010 pour La Carte et le territoire, y décoche sa première approche du désarroi qu’il déclinera à l’envi dans son œuvre poétique et fictionnelle. L’atmosphère de ce roman fait écho au solitaire cerné d’absurde d’Eugène Ionesco, aux ballades mélancoliques de Luz Casal, à la tragique banalité des tableaux d’Edward Hopper.
Malgré ses gesticulations et son avidité, l’homme se distingue par une impuissance fondamentale. Impuissance à être heureux et à vivre en harmonie avec ses semblables.
En tant que révélateur distancié de la superficialité ambiante et indicateur sismique de l’atomisation du modèle civilisationnel occidental, Houellebecq est un écrivain qui dérange. Sans y paraître, au gré d’un désabusement débonnaire, il lacère les étendards sociaux et économiques que l’occident arbore fièrement. D’emblée, les récits de Houellebecq ressemblent à des étendues d’eau étales, à des lacs endormis. Mais, en profondeur, circulent des courants impérieux d’une puissance existentielle et sociologique proprement renversante. La singularité du style de l’écrivain apathique et goguenard réside dans le souffle las qu’il imprime à sa prose, indolente et langoureuse, comme une légère brise crépusculaire caressant la cime des immeubles de l’urbanité cavalante et froufroutant dans les frondaisons jaunies d’un consumérisme libéral totalisant.
D’inspiration autobiographique, il n’est pas inopportun de supposer qu’en lui mettant le pied à l’étrier littéraire, ce roman à succès a préservé Michel Houellebecq des affres du suicide.

*** Les nazis parlaient aussi des juifs en des termes à peu près similaires
Les homophobes aussi.
Beurk, Chacun ses références. Les vôtres sentent très mauvais. ( à moins que vous ignoriez où vous mettez les pieds, en quel cas, c'est encore plus pitoyable ) D'autant que vous les recopiez sagement en bon petit garçon outragé et crédule.
Il faut évoluer, tout de même !

Ce qui n'est pas le cas des détracteurs de la psychanalyse, puisque pour en parler ainsi ( au moins M.H ) 'ils n'ont pas eu le courage, ou le culot d'aller " s'impliquer ", voire de tester "honnêtement " et de perservérer pour savoir de quoi ils parlent.
Et aussi parce que ce genre d'individu pervers et haineux n'est pas reçu chez les psys honnêtes.

J'en profite pour rappeler tout de même, que outre le fait que les psychanalystes sont aussi TRES SOUVENT BENEVOLES dans des associations humanitaires, et leurs études comportent d'innombrables années supplémentaires de supervision, de recherches personnelles, de colloques, de

N.B Je ne parle pas des médecins-psychiatres, qui ont, et font toujours, des dommages psychologique épouvantables, sans aucune formation psychologique.
Il est là le vrai danger des drogues et de l'endoctrinement.

[Dubreuil]

Le ministère de la Sécurité d’État, dit la Stasi, était le service de police politique, de renseignements, d'espionnage et de contre-espionnage de la République démocratique allemande créé le 8 février 1950.
Wikipédia

[Dubreuil]

J’ai des problèmes à régler avec moi même.
Je suis sur ce forum, quel scoop. :roll: Par contre, la psychiatrisation des avis divergents c’est digne de la Stasi :?

*** C'est vrai, c'est une erreur, j'aurais dû laisser votre premier message bien gratiné de mépris. Dommage !