Mal être, mal de vivre.

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El1194
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Inscription : 01 mars 2021, 11:41

Mal être, mal de vivre.

Message par El1194 »

Bonjour,

Je vais essayer d'aller à l'essentiel et d'être la plus claire possible.

- Psychologiquement je ne vais pas bien, je le sais depuis toujours. Comme si c'était pour moi une fatalité. Dans ma famille beaucoup souffrent de ce mal. Une sorte de malédiction. J'aurais honte de dire que j'ai eu une enfance malheureuse, je n'ai manqué de rien. Mais d'aussi loin que je me souvienne je n'ai jamais été une enfant simple et apaisée. Petite j'avais beaucoup de tocs, je me tapais la tête contre les murs.

J'ai toujours eu le sentiment d'être différente, on dit souvent que c'est pareil pour les autres.
Moi, je ne sais pas ce que je fais dans ce bas monde. La question de la vie m'angoisse autant que celle de la mort. L'existence me terrorise. J'envie les gens qui ne posent pas de questions. Dans le fond on est tous de passage sur cette terre alors il faudrait aller dans le même sens que les autres n'est-ce pas ? J'en suis incapable. Tout ce qui m'entoure me ramène à la complexité qu'est la vie. Le soleil qui se lève et se couche continuellement, les 4 saisons, la Terre et la mer, la reproduction, l'espèce animal, l'humanité, la nature, la précision du corps humain, l'immensité du ciel... la liste serait trop longue. Est-ce qu'il faut se persuader que tout cela n'est que le fruit du hasard ? Une suite d'évènements sans aucun sens ?

J'essaye de donner du sens à la mienne de vie, mais c'est pas facile. Je me sens tellement seule. Je ne trouve pas ma juste place. J'aimerais qu'on rentre dans ma tête, qu'on me comprenne. Rien ne me rend heureuse.

Je manque de confiance en moi, je n'ai aucun amour propre. En quête perpétuelle de considération, pour l'amour d'autrui je suis prête à tout. Je pense que je suis surement dépendante affectivement. Je n'ai aucun ami. Pour aimer et être prêt à recevoir de l'amour en retour il faut déjà s'aimer soi même, personnellement ce n'est pas mon cas. C'est un long cheminement, le travail de toute une vie. J'ai seulement 20 ans, j'ai conscience que le temps passe vite et j'ai peur de me retourner un jour en me disant qu'il est trop tard. J'ai peur de vieillir. Je voudrais aimer ce que je suis, être en paix avec moi même, ne plus être prisonnière de mon corps et mon esprit. J'ai viscéralement mal.

Je suis en permanence dans le contrôle, incapable d'être moi même. Toujours dans le paraitre, tout le temps mal à l'aise. Dans la rue je ne marche pas droit et pour me contenir je fais semblant d'être au téléphone. J'ai besoin qu'on me regarde, je ne supporte pas l'idée de passé inaperçu et en même temps le regard des autres m'angoisse terriblement. Je crois que je suis trop jolie pour être considéré comme moche mais pas assez belle pour être canon. Pourtant j'aimerais faire l'unanimité tout en sachant que c'est impossible. Je sais que je plais physiquement mais je suis pleine de complexes. Quand je suis mal à l'aise je fais des grimaces bizarres. Je me trouve moche pourtant je sais que ce n'est pas le cas. Je n'assume pas ce que je suis, mon identité. Je me donne un rôle, j'adopte différentes personnalités, mais mon naturel revient toujours, on n'échappe pas à ce que l'on est.

Ma scolarité a prit fin quand j'avais 15 ans, jusqu'à mes 18 ans je ne suis pas sorti de chez moi car l'extérieur me faisait trop peur. Aujourd'hui je travaille depuis 6 mois mais je n'arrive pas à me projeter dans cette vie. L'idée d'être dans 20 ans derrière un bureau à attendre le jour de paye me désespère. Vous trouverez peut-être mon discourt honteux ou méprisent, je dis ce que je pense. J'ai déjà du mal à voir le bout de la semaine. Le recommencement perpétuelle me rend malade.
La vie c'est un jour qui se répète sans arrêt, un éternel recommencement. Dans ma tête je chronomètre tout, les jours, les mois, les semaines. Je sais pourtant que tout peut s'arrêter demain. Que le temps des regrets arrivera. Trop lâche pour mourir bien qu'effrayer de vivre.

Depuis bientôt 1 an je fréquente un homme. Il est gentil avec moi, il me traite bien. Au début c'était très difficile mais maintenant j'arrive à le regarder dans les yeux. Je lui ai dis mon vrai prénom il y'a seulement 1 mois, il ne connait pas mon âge. Je reste très mal à l'aise mais quand on passe du temps ensemble je me sens un peu vivre. Je ne lui raconte rien sur moi mais on rigole bien tout les deux. Je n'arrive pas à être moi même, toujours dans le contrôle, peur de ne pas être à la hauteur... mais je crois que je l'intéresse. Ca me fait peur. Avec les autres hommes c'était différent, je ne prenais aucun risque, je me cachais derrière le sexe et je rentrais avant que le jour se lève. Lui j'ai peur qu'il m'abandonne, qu'il me laisse toute seule. Je sais que l'amour peut faire mal. Pourtant j'ai tellement à offrir. Je me donne sans arrêt un rôle. Je me compare avec les autres femmes, je les jalouse. J'ai peur qu'il trouve une fille plus belle, meilleure que moi. Je sais bien qu'il y'a toujours mieux mais je ne l'accepte pas. De toute façon je sais que notre "histoire" ne pourra pas durer à long terme car je suis bien trop torturée, pas assez simple. Il a 20 ans de plus que moi, nous avons une culture et un milieu différent. Au fond je ne sais pas si je m'accroche à lui ou à l'idée que je m'en fais. J'ai tellement besoin d'amour que je pourrais tomber dans les bras de n'importe quel connard.

La semaine dernière j'ai pris une semaine de vacances, j'attendais tout les jours qu'il me propose de venir le voir. Quand je travaille c'est possible seulement le week-end. Ca me pousse tellement à bout que j'ai envie de démissionner. Mais je me résonne et je me dis que je ne peux pas tout faire tourner autour d'un homme qui peut disparaitre aussi vite qu'il est apparu.
Je sais qu'on finira par ne plus se voir, je ne sais ni quand ni comment mais ça me fait mal. Je n'arriverais pas à combler cette absence, à tirer un trait sur les petites habitudes que je commençais à prendre. Comme si je ne dépendais plus que de ça. Comme si je trouverais plus jamais la même chose ailleurs.

Ma mère me dit souvent que le bonheur c'est des petites choses, des petits objectifs, des petits plaisirs. Ca nous aide à tenir, à se raccrocher à quelque chose. Je n'arrive pas à me projeter dans cette vie, tout me parait éphémère. Je crois que le bout du tunnel n'existe malheureusement pas. La vie est une longue épreuve, une mort lente.

J'espère que quelqu'un passera par là et pourra peut-être m'éclairer si vous avez eu la force de tout lire, je vous l'accorde c'est pas très réjouissant.
Aznek
Messages : 1
Inscription : 04 mars 2021, 14:55

Re: Mal être, mal de vivre.

Message par Aznek »

Bonjour
J'ai lu ce que vous avez écris et je vous conseille de suivre les étapes qui sont dans cette video ça va vous aidez comme ça m'a aidé beaucoup voici le lien https://shrinke.me/S1rhrxiV, je souhaite que cette video va vous aidez
A votre bonheur
https://t.me/pump_upp
Dubreuil
Psychologue clinicien
Messages : 19332
Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: Mal être, mal de vivre.

Message par Dubreuil »

En français SVP.
C'est plus simple et respectueux pour tout le monde. Merci.

Dubreuil
Modérateur
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
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