Intense tristesse incompréhensible

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Mediterre
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Intense tristesse incompréhensible

Message par Mediterre »

Bonjour,

Je suis un homme de quasiment 27 ans qui aurait tout pour être heureux, 2 enfants et un troisième prochainement, une maison en cours de construction, un travail plutôt bien rémunéré et un cadre de vie assez idéal, des parents présents et aimant, peut être parfois de trop, mais malgré ça je me sens triste, inutile, ma femme veux me quitter pour des choses faite ou justement pas faite de ma part. Je n'ai plus d'enthousiasme pour rien, mon travail ne me plait plus, je suis constamment nerveux, enervé parfois sans raison, je n'arrive plus a supporter la critique alors que j'était le premier a dire que chaque critique est constructive. Je me sens comme piégé dans un monde hostile sans savoir à qui donner ma confiance. J'aime mes enfants par dessus tout et je donnerais ma vie pour eux mais même avec eux je sais que je n'ai plus de patience, j'ai un sentiment d'échec quoi que je fasse, je suis constamment épuisé. J'ai énormement de mal a structurer mes pensées, je ressasse constamment le passé aux point que souvent j'ai envie de me faire mal, très mal voir de me mettre dans une situation de danger pour que l'adrénaline me fasse oublier mes songes, ne serait-ce qu'un instant. J'était un passionné de musique, guitariste depuis ma plus tendre enfance, cela fait maintenant des années que je n'ai plus touché cet instrument. J'ai déjà eu une période comme celle-la durant mon adolescence, on m'avait dit que c'était qu'une crise d'ado, une recherche identitaire qui passerait avec le temps, c'est effectivement passé en entrant dans la vie active mais aujourd'hui cela revient en force. Je n'ai plus le coeur a me battre j'encaisse chaque critique chaque reproche sans en tiré aucune leçon, je me sens seul et vide de tout sentiments si ce n'est la tristesse et l'incompréhension. Chaque jour j'espere que demain sera un jour meilleur, mais ça ne l'es jamais..
Pourquoi je suis si triste alors que j'ai tout pour être heureux, je me sens nul et égoïste parce que je sais que d'autre ont bien moins que moi.

Merci d'avoir pris le temps de me lire
Dubreuil
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Re: Intense tristesse incompréhensible

Message par Dubreuil »

Pourquoi je suis si triste alors que j'ai tout pour être heureux,
*** Non, si vous êtes ainsi c'est bien que vous n'avez plus rien pour vous rendre heureux.
Peut-être avez-vous tout fait pour répondre au cliché du bon mari, du bon père, du bon professionnel, vous vous êtes "oublié" pour correspondre à l'image que vous aviez de l'homme sur qui on pouvait compter, tout cela pour être accepté et aimé. Cependant, ce n'était peut-être pas votre voie, vos désirs, vos aspirations.
Vous souffrez peut-être beaucoup d'avoir "déçu" votre épouse. Pourtant vous n'êtes pas tenu d'être son homme idéal et de répondre ) ses attentes.
Définissez d'abord la situation qui vous désole le plus, qu'est-ce qui vous est le plus triste, le plus désagréable, ce qui vous désespère au plus haut point, c'est à partir de là que vous pourrez retrouver le fil de votre colère et de votre immense tristesse.
J'attends de vos nouvelles...
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Mediterre
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Re: Intense tristesse incompréhensible

Message par Mediterre »

Je pense que vous avez raison, aussi loin que je me souvienne j'ai toujours agis comme ce qu'on attendait de moi, mon comportement changeait donc selon la personne qui m'influençait le plus a ce moment la, ce qui m'attriste le plus et ce qui me met le plus en colere c'est que malgré qur je met tout mon coeur pour correspondre a celui qu'on attend ca ne suffit jamais. Je suis parfaitement conscient que je n'ai aucune personnalite propre en verite je ne pense meme pas savoir qui je suis vraiment ni si je peux revenir a qui je suis censé etrr au fond de moi, a l'image d'un fil de fer, une fois tordu dans tout les sens il ne peut jamais reprendre sa forme originelle, mon plus grand mal c'est quand les autre ne sont pas content de moi, je vis clairement au crochet de leur regard et j'en souffre, je suis incapable de satisfaire tout le monde
Merci de vos reponse parler me soulage un peu
Mediterre
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Re: Intense tristesse incompréhensible

Message par Mediterre »

En fait je pense que ma plus grande peur c'est de ne plus être aimé, je suis le cadet d'une fratrie de 2 enfants, et je sais pertinnement que mon grand frère a toujours eu plus d'importance aux yeux de tous. D'ailleurs la majeur partie des souvenirs de mes parents sont de lui, alors j'ai tout fait pour exister a leur yeux, je voulais être le meilleur dans tout les domaines, j'ai transférer cette obsession sur ma femme, je veux être à ces yeux le meilleurs mari de cette terre, que mes enfants soit les plus exemplaires qui soit. Je veux être irréprochable dans mon travail au point d'être reconnu par mes supérieurs. Je veux également être le fils idéal, qui as réussi dans la vie. Je veux faire la fierté de tous, pour que tous m'aime et ne plus jamais être rejetté

Cette réflexion me donne l'impression d'être un enfant... j'ai l'impression d'être rester immature et de ne pas avoir grandi mentalement... j'en ai tellement honte
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: Intense tristesse incompréhensible

Message par Dubreuil »

Vous n'avez pas à en avoir honte, honte de quoi ? Si vous n'avez pas eu les réponses adéquates au moment voulu, si vous vous êtes senti moins aimé que votre frère, la " faute " ne vous revient pas. Cependant, maintenant que vous êtes adulte et que rien ne semble être venu " réparer " votre grande souffrance morale, c'est vers un psy qu'il faut aller parler de visu pour surmonter votre détresse.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
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Re: Intense tristesse incompréhensible

Message par Dubreuil »

LA HONTE

Honte de soi, de son histoire, de son image, de ses origines ou, tout simplement de situations vécues, le sentiment de honte se vit, malheureusement, le plus souvent dans le silence. On s'en cache autant qu'on la cache. Pourtant, seule sa verbalisation permettrait de s'en défaire.
La honte est une émotion universelle qui possède sa propre physiologie et ses caractéristiques. Rougissement de la peau, regard baissé, nuque courbée, la honte se caractérise aussi par un sentiment d'indignité, des pensées d'infériorité et de dévalorisation. Elle est le sentiment ressenti lorsque nous, nos actes, notre identité, ne correspondent pas aux normes du groupe auquel nous appartenons, ou souhaiterions appartenir.
Emotion assassine, elle contribue à couper des autres, celui ou celle qui la ressent.
La honte peut, cependant, s’avérer être une émotion socialement utile, car elle, ou plutôt la volonté de l'éviter, nous pousserait à bien nous tenir dans le groupe, à en respecter les règles afin d'en être acceptés ou, tout simplement pouvoir y demeurer. La honte, selon des études menées, posséderait aussi quelques conséquences positives. En effet, des études ont révélé qu'elle rendrait notre interlocuteur plus indulgent et plus enclin à nous aider.
Il est essentiel, dans un premier temps, de savoir distinguer la honte de la pudeur et de la culpabilité. Si ces dernières, la pudeur et la culpabilité, ont, elles aussi, une utilité sociale, leurs conséquences, contrairement à la honte, ne menacent en rien l'intégrité de la personne. Comme l'écrit le psychiatre Tisseron dans son livre « Vérités et mensonges des émotions », « la pudeur protège, la culpabilité sociabilise, la honte désoriente. »
Lorsque le sentiment de honte est expérimenté, ce sont les trois piliers de l'identité, que sont l'estime de soi, l'affectivité et l'intégration dans le groupe, qui se retrouvent menacés.
L'estime de soi, car la honte se transforme en miroir déformant, au travers duquel la personne se perçoit, faisant d'elle une personne indigne d'amour. Une personne habitée par un sentiment d'être perpétuellement en faute. La honte tue toute chance de cultiver une bonne estime de soi. Elle l’entache un peu plus à chaque fois, pour finir par la faire disparaître.
La honte menace tout autant l'intégration sociale que l'affectivité, car ce sentiment provoque, non seulement une rupture avec l'environnement, mais surtout avec soi-même. Au cours de son développement, l'individu, bénéficiant d'un environnement aimant et sain, développe un partenaire privilégié intérieur, qui fonctionne à l'image d'une mère aimante et bienveillante. C'est ce partenaire intérieur qui permet à chacun d'établir ce que l'on nomme le « dialogue intérieur ». Ce dialogue intérieur nous permet le plus souvent de relativiser, d'analyser et de comprendre les expériences que nous vivons, mais aussi d'y faire face avec un certain aplomb. En résumé, c'est cette capacité au dialogue intérieur qui donne à chacun la sensation d'être maître de son monde. Or, la honte brise le contact avec ce qui sert de support à ses émotions, son partenaire intériorisé. ». Avec ce dialogue intérieur tranquillisant devenu impossible, la personne se retrouve privée de support intérieur et, par conséquent, de sécurité interne. Elle devient alors vulnérable, une proie facile pour toutes sortes d'abuseurs. Incapable d'entretenir un dialogue intérieur bienveillant, le sujet n'a d'autre choix que d'aller chercher cette consolation à l'extérieur, ou de se replier sur lui-même. Ainsi, dans des situations d'humiliation, le sujet voit son estime personnelle voler en éclats. Avec un dialogue intérieur apaisant rompu, il est enclin à donner le pouvoir à celui qui vient de le placer plus bas que terre, adoptant ses repères et ses croyances. On comprend pourquoi beaucoup de victimes d'abus finissent par croire qu'elles ne méritent pas mieux ! Car c'est ainsi que pensent leurs abuseurs !
La logique intellectuelle nous amènerait à penser que ces personnes n'ont aucune raison de ressentir de la honte, puisqu'elles ne sont pas à l'origine de l'abus subi. Pourtant, c'est bien ce sentiment de honte qui leur interdit, le plus souvent, de dénoncer l'abus ou même de se défendre. Dans son livre « La force des émotions », le psychiatre Christophe André avance des hypothèses formulées par des chercheurs en ce qui concerne cette honte ressentie par les victimes. L'individu intégrerait les notions d'autonomie et de contrôle comme faisant partie de sa dignité. Dans les situations d'abus, le sujet se voit privé de sa capacité de se défendre, de faire face à la situation, la honte s'installerait alors, car cette impuissance ressentie serait à l'encontre des valeurs de dignité humaine. Le sujet se retrouve honteux de n'avoir pas su se défendre !

« Formuler sa honte, c'est déjà la maîtriser ! », écrit le psychiatre André au sujet de la honte. Car si la honte désocialise, désoriente, il est essentiel de relancer le dialogue, de faire en sorte que la honte n'ait pas une chance de gagner la partie, en coupant l'individu de son environnement. Lorsque une honte est ressentie, il est essentiel de réinstaurer un dialogue avec l'extérieur pour pallier à la rupture de ce dialogue intérieur bienveillant.
En verbalisant l'émotion de notre passé, la honte cesse d'être un vestige morbide pour devenir un appel à la reconnaissance. Lorsque la honte se fait sentir, il est utile de choisir un interlocuteur neutre et bienveillant avec qui dialoguer ( un psy ) afin que ce dernier puisse offrir ce que la honte empêche : un regard accueillant et chaleureux sur son histoire, sur soi-même.
Car « la honte non dite accompagne le glissement vers une indignité toujours croissante, tandis que la honte revendiquée constitue le plus sûr rempart contre le risque d'envahissement. » (André)

Le sentiment de honte est pénible et angoissant à vivre, alors, il n'est pas rare que la honte se dissimule derrière d'autres manifestations, telle une immense ambition ou bien un ego survalorisé.
Il est aussi possible de projeter sa honte sur un tiers, à coup d'humiliation, ou sur un fait de notre histoire, sur un aspect de notre identité. Mais une chose est certaine, elle ne disparaît jamais, elle demeure tapie dans l'esprit et continuera de se manifester sous différentes formes.
Comme l'écrit le psychiatre Tisseron, « si les situations de honte peuvent facilement être oubliées, ses conséquences, elles, ne le sont jamais. Elles subsistent sous la forme de destruction et de fixations qui perturbent à jamais la vie psychique et relationnelle de celui qui en a été un jour marqué. » Ainsi en va-t-il de ce sentiment d'être perpétuellement en faute qui ne serait que la mise en scène de sa honte ressentie passée.
Il est donc primordial d'identifier la honte issue de traumatismes passés, d'accepter de la mettre à découvert en la partageant avec un interlocuteur de confiance et empathique, afin de s'offrir une chance d'en guérir. Car ce n'est pas la honte qui tue à petit feu, mais le silence auquel elle condamne.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: Intense tristesse incompréhensible

Message par Dubreuil »

JE N'AI PAS CHOISI DE VENIR AU MONDE

On ne choisit pas ses parents. On ne choisit pas ses enfants. Et nul enfant n’est obligé d’aimer ses parents, et nul parent n’est obligé d’aimer son enfant. Seul le respect de part et d'autre s'impose.
Il y a une marge immense entre le désir d'enfant et l'enfant que l'on met au monde.
Nul n'est préparé à partager. Nul n'est prêt devant " la différence ". Nul ne peut savoir " avant " ce qu'il adviendra " après " de son désir, de ses fantasmes, de ses émotions qu'elles soient positives ou de rejet.
" Faire un enfant ", c'est FAIRE. Et c'est tout.
Faire un enfant pour certaines femmes, c'est ne plus jamais s'en remettre, parce qu'il vivait dans le désir et le fantasme, mais n'était pas " à faire " dans le conscient. Il faut être prêt(e) pour avoir un enfant.
Difficile d'avoir ce recul terrible de se dire que nous n'avons pas demandé à venir au monde de tel ou tel individu. Que l'on a été " tiré " du ?.. on ne sait pas d'où l'on vient. Mais on sait que l'on est porteur de caractéristiques génétiques qui ont racine bien au delà du père et de la mère. Nous sommes issus de la mémoire du monde, des mondes, de l'univers. Nous avons toutes les peines et les joies de l'humanité en nous. Nous sommes infini et universel, chacun (e ).
Nous sommes le lien entre le passé et le devenir.
Bien autre chose que fils ou fille de. Voulu ou renié.
Bien autre chose qu'enfant désiré ou banni.
Nous sommes cela, certes , mais nous sommes tellement plus attendus et complets ailleurs.
Qu'est-ce qu'un désir d'enfant ? Certainement pas une pensée " altruiste " ( on ne met pas un enfant au monde pour qu'il souffre et meurt ) mais un " élan " sexuel. La réponse à l'espèce.
Et viennent s'y greffer " le leurre " du futur parent qui " rêve " son enfant futur. Réel, symbolique, imaginaire.
Dans certains pays on met un enfant au monde et il appartient à la communauté.
On n'appartient qu'à soi.
On ne peut qu'être SEUL en soi, même accompagné, même aimé. Cela semble en effet bien plus confortable d'avoir une maman attentive et présente. Mais si le fait d'en avoir une change la destinée de certains, ce n'est pas toujours dans leur " bon sens ", et d'autres vivent sans et leur vie n'en est pas moins belle, bonne et " réussie ".
Même foetus, nous sommes déjà " indépendants. Et pourtant tributaires " des émotions et sentiments de notre génitrice.
Et cela pourrait être jugé comme injuste et affolant.
Que dire quand on vient au monde, petite fille " inconnue " pour la mère, et face à une autre inconnue. L'une est toute puissante, l'autre est totalement dépendante.
L'amour inné pour l'enfant est une fadaise. Et si l'enfant pouvait tout petit fuir à toutes jambes des bras de certains parents il le ferait sans état d'ême.
L'enfant est un faire-valoir, un objet de jouissance, un objet de troc, un chantage, une victime désignée pour se venger.. etc.. En chacun de nous il y a le pire et le meilleur. A échelle réduite, les parents peuvent passer par toutes ces étapes.. l'enfant est un formidable moyen exutoire.
Parler de l'amour inné de la mère est bon moyen de rassurer tout le monde. Le meilleur argument des diffamations contre les pères ( par ex. ) Et de perversion des liens par les services sociaux, magistrats, etc.. en culpabilisant à vie, à la fois parents et enfants.
Et c'est du lien qui va se tisser entre ces deux êtres que va " se mettre au monde " le bébé qui va grandir, évoluer, penser.
La maman met " physiquement " au monde son enfant. Il est considéré comme " son bien ", " sa chose ". Le bébé vit en symbiose ( par la force de la vie et des choses ) avec elle. Et il n'a aucune chance de s'en sortir, de s'éveiller " au monde " c'est à dire à un autre monde que celui où le maintient cette femme.
Pourtant on dit ; mettre AU monde, pas mettre A SOI.
Et puis, enfin, il va enfin et " POUR DE VRAI " venir AU monde pour la seconde fois, quand le père ou une tierce personne viendra faire " coupure " dans ce lien mortifère. L'enfant va grandir, acquérir la parole et dire Non. Et ce non, parallélement à la venue d'un tiers le libère du joug maternel. Il est enfin au monde.
Nous n'avons pas tous la même vie, nous n'avons pas tous la même chance, nous n'avons pas tous les mêmes envies, besoins, désir. Nous sommes fortement conditionnés par notre langue, notre pays, nos lois, nos croyances, etc..
Tout à revoir, refaire, repenser, redire.. parce que nous sommes libres en nous-mêmes, seuls, et uniques. Il n'y pas LA VERITE, mais notre vérité, acquise au fur et à mesure de nos expériences, et il y a également " notre vérité " dans nos croyances à la mère. Au père.
Cependant, nous sommes séparé d'eux. Ensemble parfois, mais séparés. Donc vivant.
Toute la question est là.
Et tout le travail de l'enfant qui grandit est de " tuer symboliquement " père et mère pour s'assumer et être indépendant.
S'il n'a pas assez " reçu " dans l'enfance, c'est une chose. Mais s'il en a fait son combat, sa colère, ses revendications, sa violence ou ses rancoeurs, c'est autre choses.
On ne peut pas revenir en arrière. Ni pour nous, ni pour l'autre.
On ne peut qu'essayer d'avancer avec ce que l'on a reçu. En prenant le temps de le " reconnaitre, de l'accepter ", c'est ce que l'on fait en thérapie.
Et ce bagage qui nous a été donné s'ajoute à ce que nous " en sommes " devenu. Pour en tirer le meilleur parti et laisser derrière nous ce qui ne nous appartient pas. A savoir les erreurs, les manques, les tortures mentales et/ou physiques, imposés par nos géniteurs. On garde le meilleur. On sait que l'on est " ailleurs ".
On sait que ce qui nous a manqué ne nous sera jamais rendu. Mais que ce que l'on se donne à soi-même de réflexion, de respect, de tolérance, d'attention, d'amour, nous est pour toujours acquis.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Mediterre
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Re: Intense tristesse incompréhensible

Message par Mediterre »

Je reviens après plusieurs jour, ma tristesse est passé enfin du moins je pense, je ne sais pas, je ne ressens plus grand chose à vrai dire, j'ai cette impression de passé complètement à coté de ma vie au point que je suis blasé de tout, comme si je laissais couler le temps en me disant que ma véritable vie commencera plus tard, que des choses vont changer, je suis du genre à croire au destin mais je ne sais plus.
Je suis complètement perdu je ne sais pas combien de temps je vais pouvoir encore vivre comme ça, j'ai construit tout un tas de chose parce que je devais les construire, parce que c'est comme ça que ça fonctionne, parce que c'est comme ça qu'il faut le faire, parce que je dois avoir un bon emploi pour pouvoir avoir une famille et rester sur ce chemin la... Mais est-ce que cela me convient ? Je ne pense pas mais c'est ce que l'on m'a toujours appris, c'est de cette manière que je dois vivre on dirait...
Pensez-vous que cette vie est faite pour moi ? Moi je ne pense pas mais après tout je n'en sais rien

Cordialement

Mediterre
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