Loneliness

Forum adulte, aide psychologique gratuite
Ul36
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Loneliness

Message par Ul36 »

When I look at the facts, everything's perfect and great. I'm lucky. I have friends, great roommates, extraordinary classes and I'm living my dream. But the problem is not the facts, it is the feelings. And like all the time their here to blow everything up. I feel lonely the moment I have no one to talk to. I need physical contacts. The hole in my stomach came back with so much more strengths than I was used to.
I need something that my parents, my friends and all the facts of the words can't give me. None of that is the missing piece to fill the hole.
But even I, don't know what I need. Because I am scared of intimacy. And I've never been in love and actually I think that i don't have that in me. I think that I am unable to love. I know and pronounced the three words a lot of times but I am not sure it really means something in my case. I don't know if I am able to love and less to feel pleasure. I'm destroyed. And I can blame a lot of people for that. But deeply I know that I am fucked up, and that I am the only responsible for being such a mess. Those persons just dug my tomb, but it's been years that I am ready to lie in it.
dire.pour.oublier
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Re: Loneliness

Message par dire.pour.oublier »

( Note à celles et ceux qui pigent rien à l'anglais, copiez/collez le texte dans https://translate.google.com/ )


Well, I guess it would be easier for you to find some help if you wrote in an english speaking forum instead of here, or if you just wrote to us in french (at least using google translate ?).

Can you write french ?
Can you read french ?
Do you specifically want help from this french-speaking forum ?

When I look at the facts, everything's perfect and great. I'm lucky. I have friends, great roommates, extraordinary classes and I'm living my dream. But the problem is not the facts, it is the feelings. And like all the time their here to blow everything up. I feel lonely the moment I have no one to talk to. I need physical contacts.

Affective dependance ?
Abandonment syndrome ?
Have you read about these already ?

How were your parents with you when child ?

The hole in my stomach came back with so much more strengths than I was used to. But even I, don't know what I need.

If you can read advanced french, Mrs Dubreuil published a slightly difficult to read but very enlightening article in her blog here, on the forum, about some psychanalytical theories related to what characterizes the root of anguish for females (compared to males).
I don't know if it could explain this "undefined hole in your stomach", but this makes me think about this article ...

You could also talk about this feeling with a psychologist in your area ?

Because I am scared of intimacy

Any idea why ?

Is it only about physical intimacy ?
Can you be "psychologically" intimate with someone ? (share very intimate thougths and feelings)

And I've never been in love and actually I think that i don't have that in me. I think that I am unable to love. I know and pronounced the three words a lot of times but I am not sure it really means something in my case.

Well, "love" is a feeling that movies and culture made appear like a magic thing ... but in reality, it is not that "magic" (even if it can make magic thing happen in life).

Mrs Dubreuil published an interresting definition of what is love from a psychological point of view.

To me, "Love" is some sort of psychological relation that makes you care about (the) other(s), or at least wish them to be fine and happy, and make you more forgiving and tolerant of their small flaws ... Of course, it also has some deep psychological intricacies that makes it slightly more complicated depending on each persons's background ...

And it is of course different than "being in love", which is more like an uncontrollable mix of feelings, emotions and sexual desires, because your brain is overfloown by hormones of various kinds ...
And science says this state only last for about 8 to 11 months, and only after that perdiod you know if you actually love the other or not.

I personnaly don't like being in love (it's like being on drugs and loosing control of your brain ... yuck).

I don't know if I am able to love and less to feel pleasure

Well, I guess you're talking about "physical love" ?

Regarding "love" as a feeling :
- Do you have a pet and/or a best-friend ?
- If yes, do you care about them ?
- Are you woried about them when they look sick or sad ?
- Does they make you smile when you interact with them ?

If yes : it is love and pleasure. And I guess you could feel it with anybody including a partner in life.

Maybe you just haven't yet found the approriate one ?

Regarding "physical love" : If you can feel "pleasure" alone by yourself, I guess you could also feel it with someone appropriate too.


And I can blame a lot of people for that. But deeply I know that I am fucked up, and that I am the only responsible for being such a mess. Those persons just dug my tomb, but it's been years that I am ready to lie in it.

There is no fatality.
It's still possible for you to take the control of your destiny and emancipate yourself from your past.
If you have lucidity, then you have free will.
And if you don't know how to proceed by yourself, then, ask help from a psychologist that will help you find and use tools hidden in your own brain.
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: Loneliness

Message par Dubreuil »

Mrs Dubreuil published an interresting definition of what is love from a psychological point of view.
*** Certes, mais je pense que cette personne doit faire l'effort de parler français. C'est elle qui est dans la demande, pas vous.
Ce n'est pas la première fois que nous avons ce genre de message, et je préconise à chaque fois que ce soit l'internaute qui fasse l'effort de parler la langue du forum. Ce qui a été fait jusqu'à maintenant.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Ul36
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Re: Loneliness

Message par Ul36 »

Je suis en fait française mais je vis actuellement à l'étranger et les mots me viennent plus facilement en anglais la plupart du temps. Surtout quand j'ai ces périodes de mal être. J'ai l'impression que c'est plus simple et que cela me distance de ma réalité. Je suis désolée d'avoir causé des problèmes mais je ne trouvais pas de forum an anglais et je dois avouer que faire des recherches internet poussées lorsque on a envie de s'arracher les cheveux et que l'on a du mal à voir l'écran à cause des larmes qui brouillent la vue, ce n'est pas la priorité.
Je ne suis pas sur que ce forum soit l'endroit le plus approprié mais lorsqu'on a besoin de parler et que les numéros vert français ne veulent pas marcher à l'étranger alors on fait ce que l'on peut. Sur le moment je n'ai pas réfléchit. Et pour l'instant je m'y sens bien. Si j'ai parlé anglais c'est aussi parce que lorsque je me suis inscrite on m'a proposé une version anglaise du site. J'en ai donc conclu que je n'étais peut-être pas la seule à le faire. Donc si vous ne voulez pas de postes en anglais je vous suggère de ne pas proposez la version anglaise. Mais je vais tout de même m'appliquer à construire ma pensée en français. Je vous remercie cependant pour m'avoir répondu avec tant de précision et d'avoir pris le temps de l'avoir fait en anglais.

Je ne pense pas que mes parents soient la cause de ce que je ressens. J'ai une relation très fusionnelle avec ma famille mais nous savons et nous préférons vivre avec une certaine distance géographique entre nous. Par ailleurs, je n'ai jamais eu de chance avec les ami(e)s. Ils ont tous fini par partir, par disparaitre ou par me détester à un moment donné. Et si je sais être la cause de certains de ces départs je ne suis pas sûre que mon comportement soit à ce point minable pour faire fuir les gens sans aucune raisons apparentes. Donc oui j'ai un sentiment d'abandon mais pas de la part de ma famille; de la part de mon entourage choisi.

Le trou que je décris est une sensation de vide et d'engloutissement. J'ai l'impression qu'il aspire mon envie de vivre et ma joie de vivre. C'est tout aussi physique que mental. En général j'ai du mal à respirer et j'ai envie de vomir comme si mes entrailles voulaient partir. Mon corps n'est plus en adéquation avec ma tête et j'ai envie de m'échapper de cette enveloppe. C'est comme si j'étais à l'étroit.

Si j'ai peur de l'intimité c'est à la fois physique et morale. Morale parce que au fil des ans je me suis dit qu'il fallait que je ne sois peut-être pas moi-même pour que les gens restent vu qu'ils ne restaient pas quand j'étais moi. Mais cette technique n'a pas non plus marché. Alors maintenant j'essaie d'être moi mais je ne m'ouvre jamais complètement pour me protéger du fait que les gens vont finir par partir. Et puis il y a environ un an j'ai abaisser cette barrière avec un ami comme je ne l'avais jamais fait. Et c'est devenu mon meilleur ami. J'avais une relation avec lui qui était belle et complémentaire. Et puis un jour au milieu d'une conversation par message il a arrêté de me répondre. Je n'ai plus de nouvelles depuis ce jour et je ne sais toujours pas ce qu'il s'est passé. J'ai été bloqué sur tous les réseaux sociaux et je n'ai plus de moyens de le contacter.
Pour l'intimité physique disons que la dernière fois que j'ai eu une relation sexuelle c'était ma première fois et c'est une semaine avant que mon ex-copain m'ait largué....il y a deux ans. Je crois que cela résume de façon clair la situation et la destruction de la confiance en moi que je vis actuellement. Mais c'est aussi moral car j'ai toujours été incapable de répondre honnêtement aux "je t'aime" de sa part. J'ai toujours cru que je finirais par le quitter parce que c'était une relation toxique et malsaine. Personne n'est sensé s'énerver lorsque l'on dit non ! Cela aurait dû me pousser à agir. Mais j'étais coincé, je ne voulais pas lui faire du mal et c'était ma première relation avec quelqu'un et je n'osais pas en sortir. Ce qui fait que j'ai aussi quelque part un peu l'impression que je me suis mise dans cette situation toute seule et que je porte une part de responsabilité.

Pour l'amour je crois que je me sens perdue parce que oui les gens me manquent, oui je suis heureuse quand je les vois mais j'ai l'impression que ce n'est pas assez, que je leur dois plus, que je suis avare dans mes gestes et mes mots. Alors que ce n'est pas forcément vrai. Mais la sensation que je devrais ressentir plus reste présente.
Donc quand je parle d'amour je parle de tomber amoureuse mais aussi d'amour familiale et amicale.
"Regarding "physical love" : If you can feel "pleasure" alone by yourself, I guess you could also feel it with someone appropriate too." : Je ne suis pas sûre que cela soit déjà vraiment arrivé une fois.

Je pensais pouvoir m'en sortir parce que j'ai rencontré mon ancien meilleur ami après ma rupture brutal avec mon ex, chose qui m'avait dévasté; je me suis senti trahi. Et si je commençais à aller mieux, la disparition soudaine dans la nature de cet ami n'a fait que m'achever.


Encore merci pour votre écoute.
Dubreuil
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Re: Loneliness

Message par Dubreuil »

Message par Ul36 » 16 oct. 2021, 16:35

Quand je regarde les faits, tout est parfait et génial. J'ai de la chance. J'ai des amis, des colocataires formidables, des cours extraordinaires et je vis mon rêve. Mais le problème, ce ne sont pas les faits, ce sont les sentiments. Et comme tout le temps, ils sont là pour tout faire exploser. Je me sens seul au moment où je n'ai personne à qui parler. J'ai besoin de contacts physiques. Le trou dans mon estomac est revenu avec tellement plus de forces que j'en avais l'habitude.
J'ai besoin de quelque chose que mes parents, mes amis et tous les faits des mots ne peuvent pas me donner. Rien de tout cela n'est la pièce manquante pour combler le trou.
Mais même moi, je ne sais pas ce dont j'ai besoin. Parce que j'ai peur de l'intimité. Et je n'ai jamais été amoureux et en fait je pense que je n'ai pas ça en moi. Je pense que je suis incapable d'aimer. Je connais et ai prononcé les trois mots beaucoup de fois mais je ne suis pas sûr que cela signifie vraiment quelque chose dans mon cas. Je ne sais pas si je suis capable d'aimer et moins de ressentir du plaisir. Je suis détruit. Et je peux blâmer beaucoup de gens pour cela. Mais profondément je sais que je suis foutu, et que je suis le seul responsable d'être un tel gâchis. Ces personnes viennent de creuser ma tombe, mais cela fait des années que je suis prêt à y mentir.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
dire.pour.oublier
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Re: Loneliness

Message par dire.pour.oublier »

( Note : google translate n'est pas fiable à 100% ... La dernière phrase devrait plutôt être traduite par : "Ces personnes viennent de creuser ma tombe, mais cela fait des années que je suis prêt à m'y allonger." )
dire.pour.oublier
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Re: Loneliness

Message par dire.pour.oublier »

Je suis en fait française mais je vis actuellement à l'étranger
Quel âge avez-vous ?

Vous avez le mal du pays ?
J'ai l'impression que c'est plus simple et que cela me distance de ma réalité.
Avec quels aspects de la réalité voulez-vous mettre de la distance ?

[...]Surtout quand j'ai ces périodes de mal être.

Vous ressentez ces vagues de mal-être depuis quand ?

Par ailleurs, je n'ai jamais eu de chance avec les ami(e)s. Ils ont tous fini par partir, par disparaitre ou par me détester à un moment donné. Et si je sais être la cause de certains de ces départs je ne suis pas sûre que mon comportement soit à ce point minable pour faire fuir les gens sans aucune raisons apparentes.

Vous voulez développer ?

Si j'ai peur de l'intimité c'est à la fois physique et morale. Morale parce que au fil des ans je me suis dit qu'il fallait que je ne sois peut-être pas moi-même pour que les gens restent vu qu'ils ne restaient pas quand j'étais moi.

Quels traits de votre personnalité cherchiez vous à gommer ?

Et puis il y a environ un an j'ai abaisser cette barrière avec un ami comme je ne l'avais jamais fait. Et c'est devenu mon meilleur ami. J'avais une relation avec lui qui était belle et complémentaire. Et puis un jour au milieu d'une conversation par message il a arrêté de me répondre. Je n'ai plus de nouvelles depuis ce jour et je ne sais toujours pas ce qu'il s'est passé. J'ai été bloqué sur tous les réseaux sociaux et je n'ai plus de moyens de le contacter.

Quelle était la nature de cette conversation ?

Il était célibataire ?


Pour l'intimité [...] c'est aussi moral car j'ai toujours été incapable de répondre honnêtement aux "je t'aime" de sa part.
J'ai toujours cru que je finirais par le quitter parce que c'était une relation toxique et malsaine.

Je ne suis pas certain de comprendre.
Vous ressentiez quoi en vrai pour lui ?
Et vous lui répondiez-quoi ?


Personne n'est sensé s'énerver lorsque l'on dit non !

Je confirme.
Vous a-t-il forcée ?
Etait-il violent ?

Mais j'étais coincé, je ne voulais pas lui faire du mal et c'était ma première relation avec quelqu'un et je n'osais pas en sortir.

Pourquoi coincée ?
Pourquoi ne pas vouloir lui "faire du mal" ?


Pour l'amour je crois que je me sens perdue parce que oui les gens me manquent, oui je suis heureuse quand je les vois mais j'ai l'impression que ce n'est pas assez, que je leur dois plus, que je suis avare dans mes gestes et mes mots. Alors que ce n'est pas forcément vrai. Mais la sensation que je devrais ressentir plus reste présente.

Vous les trouvez plus expressifs que vous ?

Est-il possible que vous ayez trop "sacralisé" ou trop "idéalisé" le concept de "Amour" ?


J'ai une relation très fusionnelle avec ma famille
Comment décririez vous cette relation "très fusionnelle" ?
Ul36
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Re: Loneliness

Message par Ul36 »

J'ai 20 ans. Je fais mes études à l'étranger. J'ai un peu le mal du pays mais pas tant que ça. Je ne sais pas trop comment l'expliquer, j'ai l'habitude de vivre loin de chez moi.
Je met de la distance avec mes sentiments car j'ai l'impression que je n'ai pas le droit de les avoir. J'ai l'impression qu'ils sont moins vrais et moins embarrassants dis en anglais. Je suis mal à l'aise face à ces sentiments. Ces périodes ont je crois toujours été plus ou moins là parce que j'ai toujours eu des problèmes relationnels avec les autres depuis la maternelle. Mais ça a vraiment commencé vers mes 12 ans lorsque mes amies sont devenues mes harceleuses... Donc mes "amies" se sont retournées contre moi en début de cinquième parce que dans un excès de colère intense j'ai insulté l'une d'entre elle. Mes excuses n'ont rien changé pour les trois années qui ont suivi. Elles ont été assez douées pour tourner le reste des élèves contre moi. J'ai des problèmes de confiance depuis. Mais déjà en primaire des amies avaient fini par tourner leur veste sans même que je me souvienne pourquoi et s'il y avait même une raison. Je n'ai connu aucun de ces retournements de situation au lycée. J'avais des amies et c'était super, cela n'empêche pas que cela a été un peu difficile car je devait apprendre à m'ouvrir comme je n'avais pas eu la chance de le faire au collège.
C'est pour ça que j'essayais de moins lever la main en cours même quand je connaissais la réponse, je ne parlais pas du tout pour être sûre de dire la chose qu'il fallait, j'ai dit que j'étais d'accord lorsque je ne l'étais pas pour ne pas rentrer dans des disputes ou des débats, j'ai dit que j'aimais ou que je n'aimais pas telle ou telle chose pour rentrer dans le moule, je n'ai pas vraiment porter les vêtements que j'aimais avant mon lycée parce que l'on se moquait déjà suffisamment de mon style.

Oui il était célibataire, il savait que je commençais à avoir des sentiments pour lui et lui aussi commençais à en avoir ; mais il m'a dit que rien ne se passerait entre nous car il ne savait pas si on serait dans la même ville l'année d'après. Le sujet de la conversation était le fait qu'il faisait des examens de santé pour vérifier qu'il n'héritait pas des maladies de sa famille. Après deux jours de silence de sa part je lui ai demandé s'il allait bien, pas de réponse. Je lui ai donc dit que malgré tout je voulais qu'on garde la relation qu'on avait car j'y tenais. Deux jours après j'ai reçu "Non." et depuis plus de nouvelles. J'ai longtemps cru qu'il lui était arrivé quelque chose ou qu'il était malade.

Pour mon ex copain, je ne sais pas ce que je ressentais pour lui, il était un ami j'imagine mais je ne le connaissais pas suffisamment pour dire qu'il était un très bon ami. Il était quelqu'un que j'appréciais. Donc je me suis senti coupable de ne pas lui dire "je t'aime" comme lui après notre premier rendez-vous. On ne se parlait que depuis quelques semaines et je ne m'attendais pas à ça. Alors je n'ai rien répondu et puis j'ai eu le sentiment que je devais le faire même si je ne le pensais pas vraiment. Alors je le lui ai dit, chaque fois qu'il le disait.
Il n'a jamais été violent ou ne m'a forcé physiquement à faire quoique soit. Mais il m'a fait comprendre que je devais lui rendre les faveurs. (Je ne sais pas si vous comprenez mais c'est difficile pour moi de l'exprimer mot pour mot. Voilà pourquoi je préfère l'anglais ça rend les chose moins réelles.)
Coincée parce que j'avais l'impression qu'il me fallait plus que le fait que je n'avais pas de sentiments pour lui pour le quitter. Comme si ce n'était pas une excuse valable et que je n'avais pas le droit.
Pendant un camp, avant que je le rencontre ; j'ai flirter avec un gars et un jour il m'a dit qu'il m'aimait et je me suis enfuie en courant. Je ne ressentais pas la même chose et je lui ai fait très mal. Je me suis senti coupable comme jamais dans ma vie. J'avais l'impression que je revivais cette situation encore avec mon ex et je n'arrivais pas à la terminer de la même façon. Un garçon m'appréciait et je devais en être contente...

Oui je crois que j'ai sacralisé ce sentiment car dans mes actes je ne suis pas moins expressive qu'eux j'en suis certaine. J'ai juste peur de ne pas faire assez et qu'ils finissent par partir également.
Fusionnelle car je cuisine ; je parle cinéma, littérature, musique, relation ; je chante, danse, joue, rie, embrasse avec mes deux parents et mes frères. Mes premières soirées étaient avec mes frères, ou mon cousin et ma cousine. Je partage des trucs avec mon père et seulement avec lui. J'ose pleurer devant eux. Mes frères me parlent de leur relation de leurs envies, de leur doutes. Nous ne sommes pas une famille Danone où tout est toujours parfait évidemment. Mais on s'aime et on se fait suffisamment confiance pour se confier des secrets et pour parler de sujets intimes.
dire.pour.oublier
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Re: Loneliness

Message par dire.pour.oublier »

Je met de la distance avec mes sentiments car j'ai l'impression que je n'ai pas le droit de les avoir.

Pourquoi pas le droit ?

J'ai l'impression qu'ils sont moins vrais et moins embarrassants dis en anglais. Je suis mal à l'aise face à ces sentiments.

Pourquoi embarrassants ?
Vous pouvez vous exprimer en anglais si vraiment c'est plus simple pour vous. Mais vous pourriez aussi choisir de le faire en français pour vous exercer à vous exprimer plus librement. ( Ce forum est neutre, anonyme et bienveillant. La seule qui vous juge, c'est vous même. )

Mais ça a vraiment commencé vers mes 12 ans lorsque mes amies sont devenues mes harceleuses... Donc mes "amies" se sont retournées contre moi en début de cinquième parce que dans un excès de colère intense j'ai insulté l'une d'entre elle. Mes excuses n'ont rien changé pour les trois années qui ont suivi. Elles ont été assez douées pour tourner le reste des élèves contre moi. J'ai des problèmes de confiance depuis. Mais déjà en primaire des amies avaient fini par tourner leur veste sans même que je me souvienne pourquoi et s'il y avait même une raison.

Je ne connais pas les statistiques, mais je peux vous affirmer que tout le monde ne garde pas des souvenirs positifs de sa scolarité.
Surtout à de si jeunes ages ou le manque de maturité et d'intelligence peut rendre certains enfants et ados particulièrement bêtes et méchants, au point que leurs victimes finiront leur scolarité avec des traumatismes plus ou moins marqués.

Vous leur en voulez toujours ?
Vous vous en voulez ?
Avez-vous réussi à relativiser leurs comportements en le mettant sur le compte de leur immaturité d'enfants et d'ados ?
Avez-vous recroisé ou eu des nouvelles de certaines de ces personnes qui sont maintenant adultes ?

Je n'ai connu aucun de ces retournements de situation au lycée. J'avais des amies et c'était super, cela n'empêche pas que cela a été un peu difficile car je devait apprendre à m'ouvrir comme je n'avais pas eu la chance de le faire au collège.
C'est pour ça que j'essayais de moins lever la main en cours même quand je connaissais la réponse, je ne parlais pas du tout pour être sûre de dire la chose qu'il fallait, j'ai dit que j'étais d'accord lorsque je ne l'étais pas pour ne pas rentrer dans des disputes ou des débats, j'ai dit que j'aimais ou que je n'aimais pas telle ou telle chose pour rentrer dans le moule, je n'ai pas vraiment porter les vêtements que j'aimais avant mon lycée parce que l'on se moquait déjà suffisamment de mon style.
Ok, donc vous avez nourri la fausse-croyance que ça c'est mieux passé parce que vous aviez gommé certains aspects de votre personnalité ?
N'est il pas possible que ce se soit mieux passé parce que les lycéens sont plus matures que les collégiens ?


Quoi qu'il en soit, la bonne nouvelle, maintenant, c'est que vous êtes adulte.
Vous pouvez vous affirmer d'avantage dans vos goûts et vos idées.
Peut-être que ça ne plaira pas à certaines de vos relations amicales actuelles, mais ça fera un peu de place pour rencontrer des personnes qui vous accepteront comme vous êtes et avec qui vous pourrez vous sentir un peu plus libre d'être vous-même ?

Alors certes, en tant qu'adulte, pour s'insérer professionnellement et socialement, il faut parfois savoir faire quelques compromis et respecter certains codes. Mais vous avez plus de liberté d'être authentique et de vous affirmer.

Et je dirais que c'est particulièrement en ce moment de votre vie où vous êtes encore étudiante que vous devriez vous le permettre, car c'est quand on est étudiant qu'on a le plus de possibilités de rencontrer du monde et de se faire de nouveaux amis. (même si les futures carrière professionnelles pourraient finir par vous séparer).

Et puis rien ne vous empêche de vous libérer "progressivement" pour laisser à vos amis actuels le temps de s'habituer en douceur à votre "émancipation" ? (qu'est ce qui pourrait les faire fuir ?)

Qu'en pensez-vous ?

Vous comptez faire votre vie dans le pays où vous étudiez ?

Oui il était célibataire, il savait que je commençais à avoir des sentiments pour lui et lui aussi commençais à en avoir ; mais il m'a dit que rien ne se passerait entre nous car il ne savait pas si on serait dans la même ville l'année d'après. Le sujet de la conversation était le fait qu'il faisait des examens de santé pour vérifier qu'il n'héritait pas des maladies de sa famille. Après deux jours de silence de sa part je lui ai demandé s'il allait bien, pas de réponse. Je lui ai donc dit que malgré tout je voulais qu'on garde la relation qu'on avait car j'y tenais. Deux jours après j'ai reçu "Non." et depuis plus de nouvelles. J'ai longtemps cru qu'il lui était arrivé quelque chose ou qu'il était malade.

Même si cette relation ne s'est pas terminée comme vous l'auriez souhaitée, au moins ce garçon a eu le respect de ne pas abuser de vos sentiments, ni de vous laisser espérer l'impossible en gardant contact avec vous.
Il aurait certes pu y mettre un peu plus de tact, mais bon, peut-être n'a-t-il pas su trouver le courage ou les mots qu'il fallait pour vous ménager d'avantage ?

Vous y croyez à son histoire de "maladies héréditaire" ?

Pour mon ex copain, je ne sais pas ce que je ressentais pour lui, il était un ami j'imagine mais je ne le connaissais pas suffisamment pour dire qu'il était un très bon ami. Il était quelqu'un que j'appréciais. Donc je me suis senti coupable de ne pas lui dire "je t'aime" comme lui après notre premier rendez-vous. On ne se parlait que depuis quelques semaines et je ne m'attendais pas à ça. Alors je n'ai rien répondu et puis j'ai eu le sentiment que je devais le faire même si je ne le pensais pas vraiment. Alors je le lui ai dit, chaque fois qu'il le disait.

Vous dire qu'il vous aime au bout de quelques semaines, dès le premier RDV : c'était pas très mature de sa part.

Je comprends que ça vous ait déstabilisée, et je trouve normal que vous n'ayez pas trouvé naturel de lui répondre "je t'aime" sans trop savoir quoi dire d'autre pour ne pas le blesser dans ses sentiments.

Les relations asymétriques, c'est pas toujours facile à gérer, surtout quand on n'a pas trop d'expérience.

C'était juste pas la bonne personne, ou c'était juste trop tôt pour vous ...

Le jour où vous trouverez la bonne personne, vous le saurez. ( Et vous saurez aussi ne pas lui faire peur en lui avouant vos sentiments trop tôt ou trop fort ... )


Il n'a jamais été violent ou ne m'a forcé physiquement à faire quoique soit. Mais il m'a fait comprendre que je devais lui rendre les faveurs. (Je ne sais pas si vous comprenez mais c'est difficile pour moi de l'exprimer mot pour mot. Voilà pourquoi je préfère l'anglais ça rend les chose moins réelles.)

Au moins déjà, c'est une bonne chose qu'il ne fut pas violent physiquement.
Mais il n'en demeure pas moins qu'il s'agissait là d'un garçon très immature, et pas très respectueux je trouve s'il a fait peser sur vous une pression psychologique.

Si vous ressentez le besoin d'en dire plus pour vous libérer d'un poids, faites-le en anglais si vous ne parvenez pas à le faire en français.

Coincée parce que j'avais l'impression qu'il me fallait plus que le fait que je n'avais pas de sentiments pour lui pour le quitter. Comme si ce n'était pas une excuse valable et que je n'avais pas le droit.
Pendant un camp, avant que je le rencontre ; j'ai flirter avec un gars et un jour il m'a dit qu'il m'aimait et je me suis enfuie en courant. Je ne ressentais pas la même chose et je lui ai fait très mal. Je me suis senti coupable comme jamais dans ma vie. J'avais l'impression que je revivais cette situation encore avec mon ex et je n'arrivais pas à la terminer de la même façon. Un garçon m'appréciait et je devais en être contente...

Vous n’étiez pas responsable de l'immaturité et l'emballement émotionnel de ces garçons.

Je comprends que ce fut difficile pour vous à gérer. Mais vous n'y étiez pour rien, vous n'étiez pas préparée, vous n'avez pas su comment gérer ...
Ce n'est pas quelque chose qu'on nous apprend à l'école. Chacun apprend par lui même en fonction de ses expériences passées (bonnes ou mauvaises).

D'ailleurs, la seconde fois que ça vous est arrivé, c'est dans votre expérience passée que vous avez puisé pour tenter de mieux gérer les "sentiments" et "émotions" de ce second garçon, et, malheureusement, vous n'aviez pas encore assez d'expérience pour trouver la bonne façon de gérer sans vous retrouver piégée ...

C'était très gentil et bon de votre part de ne pas vouloir le blesser. Mais vous vous êtes oubliée. Et peut-être était-ce une manière symbolique de vouloir réparer le passé ?

Ce qui est certain, c'est que vous n'êtes pas la première ni la dernière jeune femme à prendre vos jambes à votre cou parce qu'un garçon trop immature vous sort un "je t'aime" trop précoce et inapproprié.
Et vous n'êtes pas non plus la première ou dernière à vous retrouver piégée par peur de blesser l'autre ...

Parfois c'est les filles qui dégainent ce "je t'aime" inadéquat en premier et qui font fuir le garçon ou le conduisent à se piéger tout seul parce qu'il ne veut pas la blesser, ou parce que c'est la première fois qu'on lui dit "je t'aime" et qu'il se dit "allez pourquoi pas", ou parce qu'il regrette d'avoir fuit la première fois où on le lui a dit.

Ca arrive surtout quand on est jeune et inexpérimenté, mais ça arrive encore parfois quand on est adultes.

Donc, attendez vous à ce que ça se reproduise au moins encore une fois dans votre futur.
Ce jour là, si vous ressentez la même chose, vous lui répondrez spontanément sans hésiter.
Et si vous ne ressentez pas la même chose, vous puiserez dans vos expériences passées, et vous chercherez un compromis qui vous permettra de limiter la blessure de l'autre sans vous sentir piégée ou obligée de répondre la même chose.

Ca ne sera pas super simple pour vous deux. Le garçon sera peut-être vexé, blessé, frustré, mais de toutes façons, ça lui arrivera encore avec d'autres femmes jusqu'à ce qu'il soit assez mature pour gérer ses emballement émotionnels et capable de tomber amoureux sans éructer des "je t'aime" au bout d'une semaine comme un cerf en rut ne peut s'empêcher de bramer

Et vous, de votre côté, vous allez apprendre à trouver la bonne stratégie pour gérer ce type de comportement immature sans vous oublier vous-même.

Un garçon m'appréciait et je devais en être contente...

Je ne comprends pas. Que voulez-vous dire ?


Oui je crois que j'ai sacralisé ce sentiment car dans mes actes je ne suis pas moins expressive qu'eux j'en suis certaine.
J'ai juste peur de ne pas faire assez et qu'ils finissent par partir également.
Ca non plus je ne comprends pas bien.
Est-il possible que vous ayez développé une fausse-croyance en mélangeant plusieurs expériences négatives de votre passé ?


Fusionnelle car je cuisine ; je parle cinéma, littérature, musique, relation ; je chante, danse, joue, rie, embrasse avec mes deux parents et mes frères. Mes premières soirées étaient avec mes frères, ou mon cousin et ma cousine. Je partage des trucs avec mon père et seulement avec lui. J'ose pleurer devant eux. Mes frères me parlent de leur relation de leurs envies, de leur doutes. Nous ne sommes pas une famille Danone où tout est toujours parfait évidemment. Mais on s'aime et on se fait suffisamment confiance pour se confier des secrets et pour parler de sujets intimes.
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: Loneliness

Message par Dubreuil »

dire-pour-oublier...
" Ce qui est certain, c'est que vous n'êtes pas la première ni la dernière jeune femme à prendre vos jambes à votre cou parce qu'un garçon trop immature vous sort un "je t'aime" trop précoce et inapproprié."
*** Mais pourquoi est-ce "immature" d'exprimer ponctuellement ses émotions, ses emballements, d'être précoce et immature en paroles amoureuses ? Pour abonder dans le sens de Loneliness, vous condamnez bien des élans, des sensations, c'est aussi important de se lâcher, de croire, d'exprimer, d'espérer entendre la pareille, non ?
Je dis cela parce que vous le répétez plusieurs fois.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
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