Comme un goût d'Adieu

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Astrales
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Comme un goût d'Adieu

Message par Astrales »

Bonjour/Bonsoir, j'ai besoin de discuter en ce moment de ma situation très anxiogène. Je suis une fille de 18 ans, je me suis toujours connu en mal-être profond et rejeter de la famille à cause de mes troubles psychologique.

Ma mere ma toujours repeter que j'étais qu'une feignante, un jour elle m'a foutu a la porte car je n'arrivais pas à avancer dans ma vie. Je suis aller en foyer 1 semaine chrono car le foyer d'adulte rime avec alcool, drogue et violence. J'ai accepté de me faire héberger contre ma statue de petite copine. cela fait depuis quelques mois maintenant que j'ai changé de ville, de région et d'identité. Le garçon qui m'a pris sous son aile m'agace au plus profond de mon être, je le déteste, il voulait juste m'aider mais ça né ma rajouter que des problèmes auquelle il est difficile de s'en défaire. Je n'ai pas de job, ma vie actuelle rime avec sommeil et larme.

Je sors tellement peut dehors que j'ai l'impression que ce n'est qu'une vaste simulation d'un environnement humain. Je suis très paranoïaque quand je franchis la porte pour aller dehors, ça devient très compliquer. Ma relation avec ma famille est biaisé, mélanger d'amertume et de mensonge, de facettes et de sourire. J'ai toujours parlé avec ma mère même si je n'ai pas compris sa reflexion.

Après m'avoir jeté comme un chien qu'on jetes en septembre pour en acheter un tout neuf à Noël, elle est tombé enceinte de ce que j'appelle le bébé pansement. Ce n'est vraiment pas péjoratif car ce bébé c'est toute ma vie, le grain de sel de mes pensées Je me dois psychologiquement d'être à ces coté toute ma vie à ce bébé, car j'ai tellement peur qu'il subise le même sort que moi. Mais quelque chose de nouveau est arrivé.

Quelques mois après la naissance de ce bébé, ma mère m'annonce une deuxième grossesse, une nouvelle personne à protéger dans le temps. Déjà qu'il m'a fallu du temps pour accepter le fait que je vais devoir m'occuper psychologiquement (toujours dans ma tête car ce bébé je ne le vois que très rarement) de cet être vivant car au début je ne pouvais même pas m'occuper de moi-même, je n'aurais jamais été capable de repousser mes limites.

Donc revenant a nos moutons, ce deuxième bébé (pas encore née) je crains de ne pas avoir la force mentale pour accepter de me sacrifier une nouvelle fois, je ne m'en ressens pas capable, en ce moment je suis à bout de nerfs avec mes différents problèmes que là c'est de trop je peux plus gérer ce jeu plus longtemps. J'ai étais diagnotisqué à l'âge de 12 ans dépressifs sévères et il ne c'est pas passez une semaine de ma misérable vie où je n'ai pas pensé a m'ôter la vie. Alors vous voyez dans ce cas de figure bien précis, je ne peux m'empêcher de penser à ça tous les jours, je n'ai pas assez d'épaule pour pouvoir assumer toutes ces responsabilités. alors je me suis dit que le moment était venu, que j'allais laisser dernière moi cette vie fugitive. Je ne sais pas exactement quand, mais je sais que ce sera avant la naissance de ce deuxième bébé.

Même si je n'aurais pas eu la force de les accompagner ces bébés, je pourrais au moins dans un coin de leurs pensées être comme une forme d'ange gardien. Un souvenir effaçait qui n'a pu jamais exister.

Tout va disparaitres mes bébés, je vous aime
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: Comme un goût d'Adieu

Message par Dubreuil »

STOP ! Vous n'êtes pas la maman de ces bébés, et rien ne dit qu'ils vont subir la même vie que vous (leur père a aussi son mot à dire).
Ils ne vous ressembleront pas mentalement, et s'en sortiront certainement bien mieux que vous.
Cela voudrait surtout dire qu'inconsciemment vous leur souhaitez la même détresse que vous.
Vous avez eu une mère perturbée affectivement et inconséquente, mais l'enfance est une chose et à 18 ans on a la possibilité de se dégager de son emprise, d'y réfléchir calmement et intelligemment avec un(e) professionnel(e)
Ces bébés personnifient surtout le bébé "confiant " que vous avez été, et qui a été trahi.
Maintenant apprenez à vous détacher de votre "idéal" maternel, c'est en tout premier lieu une génitrice, et pas le centre du monde.
Occupez-vous donc de vous, allez voir un(e) thérapeute pour parler de tout ce qui vous est arrivé, vous arrive, et vous traumatise.
On ne choisit pas ses parents. On ne choisit pas ses enfants. Et nul enfant n’est obligé d’aimer ses parents, et nul parent n’est obligé d’aimer son enfant. Seul le respect de part et d'autre s'impose.
Il y a une marge immense entre le désir d'enfant et l'enfant que l'on met au monde.
Nul n'est préparé à partager. Nul n'est prêt devant " la différence ". Nul ne peut savoir " avant " ce qu'il adviendra " après " de son désir, de ses fantasmes, de ses émotions qu'elles soient positives ou de rejet.
" Faire un enfant ", c'est FAIRE. Et c'est tout.
Faire un enfant pour certaines femmes, c'est ne plus jamais s'en remettre, parce qu'il vivait dans le désir et le fantasme, mais n'était pas " à faire " dans le conscient. Il faut être prêt(e) pour avoir un enfant.
Difficile d'avoir ce recul terrible de se dire que nous n'avons pas demandé à venir au monde de tel ou tel individu. Que l'on a été " tiré " du ?.. on ne sait pas d'où l'on vient. Mais on sait que l'on est porteur de caractéristiques génétiques qui ont racine bien au delà du père et de la mère. Nous sommes issus de la mémoire du monde, des mondes, de l'univers. Nous avons toutes les peines et les joies de l'humanité en nous. Nous sommes infini et universel, chacun (e ).
Nous sommes le lien entre le passé et le devenir.
Bien autre chose que fils ou fille de. Voulu ou renié.
Bien autre chose qu'enfant désiré ou banni.
Nous sommes cela, certes , mais nous sommes tellement plus attendus et complets ailleurs.
Qu'est-ce qu'un désir d'enfant ? Certainement pas une pensée " altruiste " ( on ne met pas un enfant au monde pour qu'il souffre et meurt ) mais un " élan " sexuel. La réponse à l'espèce.
Et viennent s'y greffer " le leurre " du futur parent qui " rêve " son enfant futur. Réel, symbolique, imaginaire.
Dans certains pays on met un enfant au monde et il appartient à la communauté.
On n'appartient qu'à soi.
On ne peut qu'être SEUL en soi, même accompagné, même aimé. Cela semble en effet bien plus confortable d'avoir une maman attentive et présente. Mais si le fait d'en avoir une change la destinée de certains, ce n'est pas toujours dans leur " bon sens ", et d'autres vivent sans et leur vie n'en est pas moins belle, bonne et " réussie ".
Même foetus, nous sommes déjà " indépendants. Et pourtant tributaires " des émotions et sentiments de notre génitrice.
Et cela pourrait être jugé comme injuste et affolant.
Que dire quand on vient au monde, petite fille " inconnue " pour la mère, et face à une autre inconnue. L'une est toute puissante, l'autre est totalement dépendante.
L'amour inné pour l'enfant est une fadaise. Et si l'enfant pouvait tout petit fuir à toutes jambes des bras de certains parents il le ferait sans état d'ême.
L'enfant est un faire-valoir, un objet de jouissance, un objet de troc, un chantage, une victime désignée pour se venger.. etc.. En chacun de nous il y a le pire et le meilleur. A échelle réduite, les parents peuvent passer par toutes ces étapes.. l'enfant est un formidable moyen exutoire.
Parler de l'amour inné de la mère est bon moyen de rassurer tout le monde. Le meilleur argument des diffamations contre les pères ( par ex. ) Et de perversion des liens par les services sociaux, magistrats, etc.. en culpabilisant à vie, à la fois parents et enfants.
Et c'est du lien qui va se tisser entre ces deux êtres que va " se mettre au monde " le bébé qui va grandir, évoluer, penser.
La maman met " physiquement " au monde son enfant. Il est considéré comme " son bien ", " sa chose ". Le bébé vit en symbiose ( par la force de la vie et des choses ) avec elle. Et il n'a aucune chance de s'en sortir, de s'éveiller " au monde " c'est à dire à un autre monde que celui où le maintient cette femme.
Pourtant on dit ; mettre AU monde, pas mettre A SOI.
Et puis, enfin, il va enfin et " POUR DE VRAI " venir AU monde pour la seconde fois, quand le père ou une tierce personne viendra faire " coupure " dans ce lien mortifère. L'enfant va grandir, acquérir la parole et dire Non. Et ce non, parallélement à la venue d'un tiers le libère du joug maternel. Il est enfin au monde.
Nous n'avons pas tous la même vie, nous n'avons pas tous la même chance, nous n'avons pas tous les mêmes envies, besoins, désir. Nous sommes fortement conditionnés par notre langue, notre pays, nos lois, nos croyances, etc..
Tout à revoir, refaire, repenser, redire.. parce que nous sommes libres en nous-mêmes, seuls, et uniques. Il n'y pas LA VERITE, mais notre vérité, acquise au fur et à mesure de nos expériences, et il y a également " notre vérité " dans nos croyances à la mère. Au père.
Cependant, nous sommes séparé d'eux. Ensemble parfois, mais séparés. Donc vivant.
Toute la question est là.
Et tout le travail de l'enfant qui grandit est de " tuer symboliquement " père et mère pour s'assumer et être indépendant.
S'il n'a pas assez " reçu " dans l'enfance, c'est une chose. Mais s'il en a fait son combat, sa colère, ses revendications, sa violence ou ses rancoeurs, c'est autre choses.
On ne peut pas revenir en arrière. Ni pour nous, ni pour l'autre.
On ne peut qu'essayer d'avancer avec ce que l'on a reçu. En prenant le temps de le " reconnaitre, de l'accepter ", c'est ce que l'on fait en thérapie.
Et ce bagage qui nous a été donné s'ajoute à ce que nous " en sommes " devenu. Pour en tirer le meilleur parti et laisser derrière nous ce qui ne nous appartient pas. A savoir les erreurs, les manques, les tortures mentales et/ou physiques, imposés par nos géniteurs. On garde le meilleur. On sait que l'on est " ailleurs ".
On sait que ce qui nous a manqué ne nous sera jamais rendu. Mais que ce que l'on se donne à soi-même de réflexion, de respect, de tolérance, d'attention, d'amour, nous est pour toujours acquis.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
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