Bonjour
Je vous écris pour vous exposer mon problème. J'ai régulièrement envie de voler des petites choses, jamais en magasin mais plutôt sur mon lieu de travail (fournitures...) ou chez des proches (livres, babioles). Ce qui motive cela c'est l'une de ces raisons (parfois que l'une, parfois un peu mélangées) :
- envie de vendre cet objet (pour récupérer des sommes ridicules : 1 euro en général !)
- envie de faire profiter à d'autres (pas forcément à moi-même en plus) des choses qui prennent la poussière chez ces personnes, qui ne sont pas à mes yeux assez "respectés" (?), utilisés, qui sont trop oubliés
- envie de faire profiter à d'autres des objets qui n'ont aucun intérêt chez la personne (bouquin de maths de collège des années 90 chez des gens de 70 ans)
- envie de libérer de l'espace que certains se sont appropriés chez d'autres (par exemple, une armoire avec des bricoles laissés par ma soeur chez nos parents, dont ils n'ont aucun usage (jouets, livres pour ados, vêtements enfants)
C'est à la fois avec de gros gros guillemets un sentiment "d'avidité" et/ou de "rendre justice" qui m'animent.
Je ne me sens pas mal une fois que j'ai subtilisé qc, ou même quand je l'ai vendu, ou que je passe devant au quotidien.
J'ai peur par contre de me faire prendre, car je serai morte de honte et l"idée de perdre la confiance de ces proches me terrifient.
Que pensez-vous de cela ?
Merci
envie de voler
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Re: envie de voler
Vous êtes vous documentée sur la cleptomanie ?
Vous reconnaissez vous dans la description ?
https://psychotherapie.ooreka.fr/astuce ... leptomanie
Si oui, plusieurs article évoquent l'efficacité d'une thérapie cognitivo-comportementale (TCC).
Vous reconnaissez vous dans la description ?
https://psychotherapie.ooreka.fr/astuce ... leptomanie
Si oui, plusieurs article évoquent l'efficacité d'une thérapie cognitivo-comportementale (TCC).
Re: envie de voler
La cleptomanie n'est pas une envie c'est une pulsion.
La personne ne réfléchit absolument pas, elle ne prémédite rien et n'a pas d'états d'âme
*** Ici, cela ressemble plutôt à une carence affective, un besoin de "compensation", de " réparation" en lien avec beaucoup de souffrance psychologique.
D'une façon détournée, la personne cherche à combler "un manque " affectif, à " se remplir" de ce qu'elle considère qu'on lui a volé.
En faire bénéficier les autres, c'est aussi trouver un moyen détourné de ne pas " donner de soi " de ne pas perdre le peu que l'on a, mais aussi de se montrer attentif, généreux, autant pour donner à l'autre l'attention que l'on a pas eu la chance de recevoir, et dans le même temps avoir une bonne image de soi, de se sentir utile et aimé.
Il serait plus simple de demander aux propriétaires des objets, de vous les céder, mais il n'y aurait plus le délice de la culpabilité, et la jouissance de l'acte.
La personne ne réfléchit absolument pas, elle ne prémédite rien et n'a pas d'états d'âme
*** Ici, cela ressemble plutôt à une carence affective, un besoin de "compensation", de " réparation" en lien avec beaucoup de souffrance psychologique.
D'une façon détournée, la personne cherche à combler "un manque " affectif, à " se remplir" de ce qu'elle considère qu'on lui a volé.
En faire bénéficier les autres, c'est aussi trouver un moyen détourné de ne pas " donner de soi " de ne pas perdre le peu que l'on a, mais aussi de se montrer attentif, généreux, autant pour donner à l'autre l'attention que l'on a pas eu la chance de recevoir, et dans le même temps avoir une bonne image de soi, de se sentir utile et aimé.
Il serait plus simple de demander aux propriétaires des objets, de vous les céder, mais il n'y aurait plus le délice de la culpabilité, et la jouissance de l'acte.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
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