Peur d'être schizophréne

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Math710
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Peur d'être schizophréne

Message par Math710 »

Bonjour à vous alors voilà je m'exprime a ce sujet car j ai peur de devenir schizophréne beaucoup de personne me juge par rapport à mon comportement me disent que je suis bisarre et de temp en temp il m arrivé d entendre des voix mes pourtant je suis capable de parler et je suis entièrement dans le monde réel puisque je parle de travail et de chose totalement sensé il m arrivé de me sentir anxieux et coupé du mon et de mes émotions
Devinezquoi
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Re: Peur d'être schizophréne

Message par Devinezquoi »

Pour être rassuré, allez tout simplement passer un test dans un IMP. C'est gratuit et confidentiel.
DUBREUIL -psychologie clinique - analyste - psychomotricité - modérateur Centraide
Dy95
Messages : 4
Inscription : 01 oct. 2022, 17:26

Re: Peur d'être schizophréne

Message par Dy95 »

Bonjour,

Tout d'abord sachez que la peur est le pire ennemie dans se monde avec la colère. La peur peut nous faire imaginer des choses impressionnantes et inimaginables dans le monde réel (choses terribles etc...). Vous êtes peut être différente des autres et peut être pas. Peut-être que d'autres personnes sont pareil que vous dans les personnes qui vous disent "bizarre" mais ont aussi peur de l'exprimer en fonction du rapport de force avec "les amis".

Si vous vous sentez normal alors rester normal et ancrer en vous. Essayer de pratiquer la méditation le soir et/ou le matin afin de visualiser votre meilleur journée/vous poser l'esprit. Accueillez les bonnes émotions et ne pas rentrer dans celles mauvaises. C'est un parcourt souvent pas simple quand on est jeune et étudiant mais nécessaire à votre bon développement de vie et pour la suite (travail, relation social etc...). Pourquoi pas vous développer avec un nouveau sport, une nouvelle activité en rapport avec vos envies. Accueillez les personnes qui peuvent être similaire que vous dans votre comportement ou même juste qui veulent avoir un lien avec vous même un petit lien cela est très bon pour le moral.

Essayer aussi d'en parler à des proches si ces derniers vous écoute en prenant ce qu'il vous donne de bons pour vous. Rester toujours vous même en tout cas et ne changer pas pour les autres sauf si vous en avez vraiment envie car la et le piège de pouvoir changer de mauvaise manière.

Aimer vous plus que tout, c'est votre énergie, votre corps, votre âme, elle et il vous appartient et vous en faites ce que bon vous désiré dans la vie pour être le mieux possible chaque jours.

La vraie force d'une personne est toujours de suivre son propre chemin alors n'ayez pas crainte, vous n'êtes pas schizophrène, juste peut être incomprise et dans l'incompréhension, fatigué mentalement des remarques, peut être la peur de quelque chose (peur de pas être normal, peur d'être rejeté etc...) mais rassurez vous ce ne sont que des peurs, de la fatigue et une incompréhension. Redynamisé vous, accepter peut être d'être différente de ces personnes car cela n'est pas grave, vous êtes peut être plus précoces sur certains sujets et cela et ni bon ni mauvais c'est juste vous. N'ayez pas peur de vous affirmer car sinon le doute rentre dans la tête et la c'est un danger de rumination et de faire rentrer par la suite des choses "voix" dans la tête par manque de confiance et par doute sur sois même.

J'espère pouvoir vous avoir remis un minimum dans le bon chemin et n'oubliez pas que tout à un sens et que l'affirmation de soi-même enlève le doute, diminue les peurs et permet d'avoir un meilleur ancrage à nous même. Une des choses difficiles aussi mais qui appartient à chacun d'entre nous d'essayer et de leurs pardonner car ces personnes, pour juger une autres personne ou faire des remarques doivent aussi peut être avoir une vie pas simple, cela apaise la colère.

Mauvaises "peurs" et mauvaise "colère" à enlever au maximum de votre vie.

Le Yin yoga et aussi une bonne pratique pour le relâchement mental et physique.

Bonne journée.

Dylan
Dubreuil
Psychologue clinicien
Messages : 19311
Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: Peur d'être schizophréne

Message par Dubreuil »

La vraie force d'une personne est toujours de suivre son propre chemin alors n'ayez pas crainte, vous n'êtes pas schizophrène, juste peut être incomprise et dans l'incompréhension, fatigué mentalement des remarques, peut être la peur de quelque chose (peur de pas être normal, peur d'être rejeté etc...) mais rassurez vous ce ne sont que des peurs, de la fatigue et une incompréhension. Redynamisé vous, accepter peut être d'être différente de ces personnes car cela n'est pas grave, vous êtes peut être plus précoces sur certains sujets et cela et ni bon ni mauvais c'est juste vous. N'ayez pas peur de vous affirmer car sinon le doute rentre dans la tête et la c'est un danger de rumination et de faire rentrer par la suite des choses "voix" dans la tête par manque de confiance et par doute sur sois même.
*** Math 710, si vous repassez par là, Vous avez une excellente réponse de Dylan.

Par contre, je ne m'aventurerai pas, avec vous, comme d'autres internautes inquiets, d'être aussi catégorique sur la rassurance que vous n'êtes pas porteu(r)se (?) de symptômes nécessitant de plus amples investigations.
En qualité de professionnelle je dirai qu'il faut aller au bout des choses pour être serein(e), ou immédiatement agir si quelque chose nous inquiète .
La réponse de "Devinez quoi" était plus raisonnable sur le plan strictement médical :
"Pour être rassuré, allez tout simplement passer un test dans un IMP. C'est gratuit et confidentiel."
L'important est également de connaître votre âge, si c'est dans la période de l'adolescence il y a parfois des épisodes "d'irréalité" bien connus. (voir explication plus bas). Et il est utile de savoir si vous "buvez " de temps à autre, et si des "pétards agrémentent aussi vos passe-temps. Certains organismes (via le psychisme) s'habituent mal à ces "extras " ! A ce moment là il ne faut surtout pas insister, car en effet on peut verser dans la schizophrénie.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
Psychologue clinicien
Messages : 19311
Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: Peur d'être schizophréne

Message par Dubreuil »

Le cerveau se développe très rapidement durant la petite enfance puis adopte une vitesse de croisière assez lente jusqu’à l’âge adulte.
Le cerveau est formé à 95/100 dès l’âge de 5 ans, mais les secteurs les plus sophistiqués ne complètent leur développement qu’à la fin de l’adolescence. Dans le cerveau, la partie appelée corps calleux est un ensemble de nerfs réunissant tous les secteurs du cerveau qui participent à son bon fonctionnement, par exemple dans la prise des décisions
Cet ensemble de « câbles » est indispensable à l’intelligence, à la conscience, à la connaissance de soi.
Au tout début de l’adolescence le cortex préfrontal connait une poussée de croissance spectaculaire. L’essentiel de la maturation de cette partie du cerveau a lieu entre 12 et 20 ans.
Vers 20 ans le cortex est pratiquement maître du contrôle des émotions, de la maîtrise de soi, et de la rationalité des décisions.
Tant que le cortex frontal est inopérant les systèmes de compréhension de soi et des autres sont plus ou moins anarchiques.
Sport, musique, réussite scolaire, sens des responsabilités, conscience sociale, peuvent être câblés chez les adolescents.
Il se peut que les années de l’adolescence soient arqués par la rage, la dysfonction, et la désaffection, et ces aspects peuvent restés « gravés » dans la tête de l’adolescent à son passage adulte.
Tout comme le cerveau de l’enfant, celui de l’adolescent est parfois instable, dys-fonctionnel, et imprévisible. On pourrait dire qu’ils ont des circuits nerveux tout neufs qui se déclenchent souvent de façon inattendue. Ils sont momentanément inaptes à contrôler leur impulsivité, à anticiper, et à comprendre les conséquences probables de leurs actes.
Impulsivité et goût du risque sont extrêmement importants dans le développement de la maturité et de l’identité de l’adolescent.
Il est dangereux de demander à un adolescent de se conduire comme un adulte, ou qu’il le fasse en croyant disposer de tous les privilèges de cet état. Il ne sera pas encore en mesure de gérer son autonomie, l’indépendance de ses décisions, et l’évaluation de sa propre conduite, son cerveau ne maîtrise pas tout.
Les impulsions cérébrales l’emportent sur le jugement, le comportement souvent particulier est dû à des « ratés » du système nerveux, sans plus. Il faut attendre que ça passe.
La croissance désordonnée du cerveau peut se traduire par d’imprévisibles modes de pensée, où les réactions subites l’emportent sur le jugement rationnel.
Une déficience neurologique peut empêcher l’enfant, puis l’adolescent à bien identifier et se servir correctement des émotions sociales, telles que la peur ou la colère.
Tout ceci ne sont pas des défauts de caractère, de la méchanceté, de la perversion narcissique, mais le résultat transitoire d’un vice de « câblage » qui se réglera avec le temps !
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
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