Comment faire pour trouver une thérapie adaptée et un thérapeute qui me correspond?

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Lu3742
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Comment faire pour trouver une thérapie adaptée et un thérapeute qui me correspond?

Message par Lu3742 »

Bonjour,

je me permets d'écrire ici car je ne sais pas trop par où commencer afin de trouver un thérapeute et une thérapie vraiment adapté à mes besoins.
Je suis en dépression depuis environ deux ans et demi, même si cet état-là était latent depuis un bon moment avant que ma dépression ne se déclare véritablement, j'ai tout fait pour résister à mes angoisses jusqu'à ce qu'elles deviennent totalement incontrôlables et trop envahissantes. La période du covid n'a rien arrangé dans tout cela.

Mais cette dépression vient surtout de problèmes familiaux, nous sommes trois enfants dans ma famille, j'ai un grand frère et une grande sœur, notre éducation a été très chaotique, "foutraque" comme dit mon frère, mes parents ont chacun un vécu difficile, forcément des schémas se sont reproduits dans notre éducation, en miroir de ce qu'on vécut mes parents. Nous sommes, nous les enfants, tous les trois très tourmentés, les rapports ont presque toujours été très conflictuels, et violents très fréquemment. Tout cela dans un environnement néfaste, notre maison d'enfance n'a jamais été entretenue, en gros nous avons grandi dans un véritable taudis, nous avons aussi toujours manqués d'argent, même si on a toujours mangé à notre faim et que l'on avait tout ce qu'il fallait pour être habillés correctement. Mais nous avons quand même souffert du manque de moyens financier dans cette famille.

Je reproche à mes parents de n'avoir pas su gérer un nombre incalculables de travers venant de notre éducation. Nous sommes tous les trois adultes maintenant, j'ai plus de 30 ans, mon frère 40 et ma sœur va sur la cinquantaine.

Il y a environ 10 ans, j'ai déménagé en région Lyonnaise à 500 kms de ma région d'origine, pour vivre avec mon compagnon que j'avais rencontré, et avec qui je suis toujours. Depuis cette période, les rapports, notamment avec mon frère et ma sœur se sont beaucoup dégradés. Pour faire court, mon choix de vie d'il y a 10 ans n'a pas été accepté, et n'est toujours pas accepté par eux. Et donc, tous ce qui m'a pesé depuis mon enfance sur notre éducation m'a explosé en pleine figure. J'ai ouvert les yeux sur tous les dysfonctionnements de ma famille.

Grace à mon compagnon qui s'est rendu compte dès le début des rapports malsains entre nous dans ma famille, chose dont je ne me rendais pas compte car j'étais habitué qu'à des rapports conflictuels dans ma famille depuis mon enfance. D'autant plus que les rapports dans la famille de mon compagnon sont très bons entre eux, il n' y a que de l'amour, l'amour le plus sain qu'il puisse exister dans une famille, et que j'aurai aimé tellement avoir.

Mais, depuis cela je suis vraiment très mal dans ma famille, j'ai essayé tant de fois de chercher à ouvrir le dialogue entre nous à propos de nos problèmes liés à notre éducation, mais en retour j'ai toujours eu soit de l'incompréhension, soit du déni. Je comprends aussi que mes parents ont un vécu eux-mêmes difficile, et donc ils ne se rendent pas compte que des schémas se sont reproduits.

Et donc, mon choix de vie lorsque j'ai changé de région n'a pas été accepté. Mon frère me reproche d'avoir abandonné ma famille, ma sœur a eu du mal à accepter mon compagnon, et elle a eu du mal à me laisser faire ma vie. Je pense que ma sœur a depuis toujours une emprise sur moi. Je ne veux pas rentrer dans les détails ici, mais je me demande si ma sœur n'a pas de la perversion narcissique en elle. En tout cas, j'ai vraiment été sous l'emprise de ma sœur et je pense que je continue à l'être même si j'ai pris de très grandes distances avec elle. Elle m’a déjà fait des menaces, du chantage…
Elle a déjà voulu manipuler certains de ses amis, je pense que ma mère est sous son emprise totale, mon frère aussi, et le compagnon de ma sœur aussi.

Donc petit à petit au fil du temps, les relations sont devenues de plus en plus conflictuelles, beaucoup avec mon frère, et surtout avec ma sœur.
A force de m'en prendre plein la tête, cela me mettait en miettes à chaque fois, et je rentrais en région lyonnaise après avoir vu ma famille totalement vidée, angoissée, ne sachant plus qui je suis!

Je n'ai jamais laissé tomber ma famille, dès le début ou j'ai emménagé avec mon compagnon, je retournais très souvent voir ma famille, (je travaille dans les écoles, donc j'ai les vacances scolaires), ma famille est venue plusieurs fois chez nous, et malgré cela, je m'en suis toujours pris plein la tête, que des reproches.

Alors au fur et à mesure, j'ai pris mes distances, pour me protéger, mais avec des disputes de plus en plus dures lorsque je voyais ma famille, j'ai résisté au maximum, jusqu'à ce que je sois au fond du trou, et que ma dépression se déclare "au grand jour". Cela s'est passé l'été 2021, depuis je suis sous anti-dépresseurs, entre été 2021, et décembre de l'année dernière je n'ai pas revue ma famille et n'avais presque pas de contact.
Tout cela a des conséquences sur ma santé physiquement, hormis ma santé mentale, qui n’est pas elle aussi en grande forme avec ma dépression… J’ai des douleurs physiques un peu partout, très mal au dos, avec des sciatiques, j’ai des soucis d’estomac, de digestion, j’arrive à faire le lien entre les premières apparitions de ces symptômes et différents évènements qui m’ont marqué avec ma famille. C’est bien connu que les douleurs de dos et problèmes digestifs sont souvent d’origine psychologique, d’autant plus qu’une colopathie fonctionnelle m’a été diagnostiquée, et l’anxiété est un fort élément déclencheur de cette maladie. Et je ne vous parle pas des symptômes physiques liés à la dépression… Je ne peux pas accepter que ma santé s’abime à cause de ma famille ! Sinon, jusqu’ou ça va aller, c’est inadmissible.

Personne de ma famille ne prend au sérieux ma dépression, j'ai l'impression que pour eux je fais du cinéma. Je n'ai pas de soutien de leur part.

J'ai consulté une psychologue de juillet 2022 à novembre 2022, cela n'a pas duré car sa méthode n'était pas adapté pour moi, donc au final elle ne m'a pas aidé.

Je revois ma famille depuis un an environ car mon père est décédé en décembre dernier, ce drame est tellement lourd à gérer que je n'ai pas commencé d'autres thérapies depuis. Le frère de mon père est décédé huit mois avant. Ceux sont deux deuils difficiles à faire, et tout cela fait un mélange extrêmement explosif au niveau des relations, qui sont devenus d'une dureté extrême. J'ai revu ma mère, mon frère et ma sœur pendant ces vacances de Toussaint, il y a encore eu plein de choses très difficiles à vivre pour moi, j'ai fini un soir en pleurs complètement désespérée avec des idées très noires, malgré les anti-dépresseurs et anxiolytiques. Heureusement que je dormais chez une très bonne amie. Ça a été ma soupape. Mais le lendemain je n'étais pas mieux, j'ai été extrêmement odieuse avec ma mère. Avec tout ce marasme, je suis très dure avec ma mère, alors qu'elle est âgée, et qu'elle devrait être tranquille car elle a perdu son mari il y a à peine un an. Mais je n'arrive pas à accepter qu'elle ne fasse rien en voyant combien on se déchire avec mon frère et ma sœur.

Mon frère et ma sœur m’en veulent énormément (en plus de toutes les autres rancœurs), de ne pas avoir été là pour les derniers mois avant que mon père ne décède, ils se sont beaucoup occupé de lui car il n’avait pratiquement plus d’autonomie. Ces dernières années mon père a été souvent hospitalisé, a subi beaucoup d’opérations, tout cela l’a beaucoup diminué. Pratiquement un an après sa disparition, les rancœurs sont très vives, j’ai l’impression qu’ils me font payer mon absence. Je n’arrête pas de me justifier face à eux, je m’en suis voulue tellement de ne pas être allé voir ma famille lors de la période critique pour mon père, je leur ai dit maintes et maintes fois, mais j’avais un gros blocage, sachant que ma dépression est dû à ma famille, je ne pouvais pas descendre. Mais ils ne le comprennent pas. Toutefois, je peux concevoir que c’est dur à comprendre pour eux. Aussi, je me dis quand est-ce que ça va s’arrêter toutes ces rancœurs, jusqu’où ça va aller ?

Je n’ai plus confiance et n’ai plus d’espoir que les choses s’arrangent, les rancœurs sont perpétuelles, je pense que rien ne pourra changer cela, et, même si je me montre présente, ça ne leur suffit jamais, je continue à me prendre quand même des commentaires blessants sans arrêt.

Donc, lors de ces quelques jours avec ma famille, mon compagnon s'est beaucoup inquiété, d'autant plus qu'il n'était pas avec moi car il travaillait, et ma copine chez qui je dormais s'est beaucoup inquiété aussi, je me suis fait très peur moi-même lorsque j'ai eu ma crise de pleurs, avec les pensées que j'avais, et la colère que j'ai ressentie, ma copine et mon compagnon m'ont beaucoup fait la "leçon", ils se sont mêmes écrits des sms pour que ma copine veille sur moi. Tout cela m'a extrêmement touché et me motive pour recommencer une thérapie. De toute manière je n'ai pas le choix, depuis la mort de mon père je vais vraiment de plus en plus mal, j'ai une colère énorme en moi, beaucoup beaucoup de tristesse, pratiquement plus de motivation pour quoi que ce soit, ne serait-ce que faire la vaisselle est très souvent insurmontable, et surtout, si je ne fais rien je vais perdre mon compagnon. Et tout ce que je demande c'est d'être heureuse avec lui et que l'on accomplisse de beaux projets ensemble, dit comme ça c'est pas compliqué en fait...

J’ai déjà été suivie par des psychologues à plusieurs moments de ma vie, mais vue mon état actuel, je dois absolument trouver un praticien qui correspond le mieux possible à mes attentes, avec un type de thérapie qui me fera vraiment avancer.

Je suis suivie par une psychiatre pour mon traitement, pour le moment pas question de baisser la dose ou de passer à un anti-dépresseur moins fort.

Je viens demander conseil sur ce forum pour avoir des pistes afin de trouver la « perle rare » qui m’aidera à m’en sortir.
Mes attentes d’une thérapie sont claire : ce que j’attends avant tout, c’est que la thérapie m’aide à trouver la réponse pour savoir quelle décision prendre par rapport à ma famille, la question est : en reprenant un travail auprès d’un thérapeute, et en allant vraiment jusqu’au bout de la thérapie, en ayant chercher tout au fond de moi-même, puis-je réussir à garder le lien avec ma famille, les voir fréquemment, sachant que rien ne changera, mais en étant assez forte pour ne pas être impacté par ce marasme familial ? Ou dois-je couper les ponts pour enfin vivre pour moi-même, et être en paix ?
Une autre de mes attentes est de réussir à sortir de ma dépression grâce au travail thérapeutique, et aussi de m’aider à faire le deuil de mon oncle et de mon père.

Car ces deuils, surtout celui de mon père, sont très difficiles à traverser. Ce travail est polluée par nos relations familiales, lorsque mon père est décédé, j’ai eu un grand espoir que nous arriverions tous les trois frères et sœurs à enterrer nos rancœurs, que nous nous serrerions les coudes pour se soutenir face à ce drame, et que nous aurions été capable d’être très unis pour soutenir ma mère surtout. J’aurai tant aimé que nos rancœurs terribles se transforment en amour, en bienveillance. J’étais prête à cela, j’ai eu une grosse prise de conscience en me disant : bon on arrête nos conneries de gue-guerres, c’est trop grave ce qui vient d’arriver, on enterre nos rancœurs et on se soutien, mais je dois vivre dans un monde de bisounours… Malheureusement, c’est tout le contraire qui est arrivé et c’est très dur à vivre. Je sais que me concernant, pour traverser « au mieux » le deuil de mon père, se soutenir en famille, sans rancœurs, sans arrières pensées, serait indispensable, je ressens au fond de mes tripes que j’en ai besoin. Mais voilà, c’est comme ça.

J’aimerai trouver un psychologue qui soit spécialisé dans le deuil, la dépression, et dans tout ce qui concerne la famille : la transmission et ce que portent les descendants inconsciemment ou non, l’environnement malsain (la maison d’enfance qui est un taudis), et les relations toxiques dans la famille, notamment la perversion narcissique.

J’ai très envie d’essayer aussi l’hypnose. Mes traumatismes sont tellement profonds, j’ai l’impression que ce sont eux qui dirigent ma vie, je dois faire un grand nettoyage intérieur pour ne plus être contrôlée par mes angoisses. Je pense que l’hypnose m’aiderai beaucoup, l’EMDR est une pratique qui m’attire énormément. Mais je ne sais pas si cette méthode serait la plus efficace pour moi, certes j’ai besoin de « traiter » beaucoup de traumatismes, en revenant notamment sur des évènements du passé lointain et plus proche d’il y a quelques mois. Mais je suis aussi dans un très grand mal-être général, alors je ne sais pas si une méthode type hypnose ericksonienne serait plus adapté ? Ou dans un premier temps je fais une thérapie en hypnose ericksonienne ou avec une méthode similaire, puis dans un deuxième temps je fais une thérapie en EMDR ?

L’avant dernière psychologue qui me suivait il y a quelques années était vraiment pas mal, elle m’a proposée l’hypnose en EMDR pour me faire avancer plus vite dans la thérapie, mais j’avais peur et donc j’avais stoppé la thérapie. Maintenant je suis certaine que l’hypnose pourrait être bénéfique.
Je ne souhaite pas retourner chez cette personne car il y a des choses au cour de la thérapie qui m’ont dérangé, et son cabinet est à 1 heure de route, je veux trouver quelqu’un bien plus près.

Je ne sais pas si c’est judicieux de vouloir mélanger le travail sur le deuil, la dépression et tout ce qui concerne la famille en allant voir quelqu’un spécialisé dans ces domaines ? Cela ne risque-t-il pas de me perturber encore plus ? Là il y a urgence pour que j’avance sur ces choses-là, mais je ne veux pas non plus m’y perdre.
Est-ce judicieux aussi d’entamer un travail d’hypnose en parallèle ? J’ai repéré plusieurs psychologues autour de chez moi qui sont spécialisé en hypnose. Consulté auprès d’un seul praticien qui est à la fois psychologue spécialisé dans ce sur quoi je veux avancer, et à la fois hypnothérapeute serait l’idéal. Mais là aussi j’aimerai être conseillé, c’est une bonne idée de faire tout cela auprès d’une seule personne, ou est-ce mieux de consulter un psy et un hypnothérapeute à part ?

Mon médecin traitant et ma psychiatre me conseillent de me diriger vers un psychologue clinicien, ce type de thérapie est-il assez efficace pour m’aider dans mes différentes problématiques ? J’ai besoin d’avoir quelqu’un en face qui me fasse vraiment réfléchir et qui me fasse aller au fond de moi-même afin de trouver les réponses, afin d’avoir vraiment une réflexion profonde. Il faut aussi que le praticien soit très perspicace, que l’analyse soit au plus juste selon ce que je lui dis ou selon mes attitudes lors des séances, afin de me guider le plus précisément possible, pour trouver enfin l’alignement parfait en moi et être en paix avec moi-même. Pour, je l’espère, toute ma vie.

Je ne sais pas quel autre type de thérapie pourrait peut-être être plus adapté à mes souhaits ? Je ne veux pas non plus faire une psychanalyse, cela est très long, pour le moment je ne pense pas que cela me correspond.

C’est pour les raisons citées plus haut que je pense sérieusement me diriger aussi vers l’hypnose, car à mon avis, c’est en allant chercher au fond de mes pensées et de mon inconscient, que j’aurai cette fameuse réflexion profonde, et que cela me fera vite avancer.

Une fois que j’aurai trouvé vers quel type de thérapie me diriger, comment je peux savoir si le praticien me correspond vraiment ? Quelle démarche est la plus judicieuse, prendre rendez-vous chez plusieurs thérapeutes en même temps et comparer ? Ou enchaîner plusieurs thérapeutes avec deux ou trois rendez-vous par thérapeutes jusqu’à trouver la bonne personne ? Cela est bien sûr plus rapide pour moi d’avoir plusieurs rendez-vous en même temps et de comparer…

Je souhaite aussi intégrer un groupe de parole, je pense que cela m’aiderai beaucoup aussi, mais je ne sais pas comment en trouver. Il n’y en a pas au cmp dont je dépends, et mes recherches sur internet ne sont pas convaincantes. Je ne veux pas un groupe de parole en ligne.
Si je peux avoir ici des noms d’associations, des contacts, qui organisent des groupes de parole pour les personnes en dépression un peu partout en France ça serait super. Si c’est pour me donner des contacts locaux, et que vous avez besoin de savoir ma zone d’habitation, merci de me contacter en message privé.

Je remercie d’avance les personnes qui me liront jusqu’au bout et qui pourront répondre à mes questions.
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: Comment faire pour trouver une thérapie adaptée et un thérapeute qui me correspond?

Message par Dubreuil »

J'ai consulté une psychologue de juillet 2022 à novembre 2022, cela n'a pas duré car sa méthode n'était pas adapté pour moi, donc au final elle ne m'a pas aidé.
***Que voulez-vous dire ? Quelle méthode ?
Considérez que vos conflits durent depuis l'enfance et qu'il vous faudra plus de 5 mois pour en découvrir les émotions rattachées.

Je viens demander conseil sur ce forum pour avoir des pistes afin de trouver la « perle rare » qui m’aidera à m’en sortir.
*** Cela est subjectif et n'existe pas, la "perle rare", c'est vous.

Mes attentes d’une thérapie sont claire : ce que j’attends avant tout, c’est que la thérapie m’aide à trouver la réponse pour savoir quelle décision prendre par rapport à ma famille, la question est : en reprenant un travail auprès d’un thérapeute, et en allant vraiment jusqu’au bout de la thérapie, en ayant chercher tout au fond de moi-même, puis-je réussir à garder le lien avec ma famille, les voir fréquemment, sachant que rien ne changera, mais en étant assez forte pour ne pas être impacté par ce marasme familial ? Ou dois-je couper les ponts pour enfin vivre pour moi-même, et être en paix ? Une autre de mes attentes est de réussir à sortir de ma dépression grâce au travail thérapeutique, et aussi de m’aider à faire le deuil de mon oncle et de mon père.
*** La dépression, c'est quand l'avion a un trou d'air, et soulève le coeur. C'est parfait pour vous dire d'arrêter votre course folle, ne pas attendre d'un thérapeute-miracle, car c'est vous qui "savez" déjà, qui avez les réponses en vous puisque c'est vous qui générez votre angoisse autour. Il ne peut qu'écouter et vous accompagner dans vos questionnements.

je ressens au fond de mes tripes que j’en ai besoin. Mais voilà, c’est comme ça.
*** Exactement. On ne choisit pas sa famille, on ne choisit pas ses parents, on fait avec. Ou pas, si on veut survivre et se protéger, on arrête d'attendre ce que l'on a pas reçu et on choisit ce que l'on désire maintenant. C'est aussi cela devenir adulte. On décide de développer ses potentialités et on va vers les personnes qui vous aiment et nous respectent.

J’aimerai trouver un psychologue qui soit spécialisé dans le deuil, la dépression, et dans tout ce qui concerne la famille : la transmission et ce que portent les descendants inconsciemment ou non, l’environnement malsain (la maison d’enfance qui est un taudis), et les relations toxiques dans la famille, notamment la perversion narcissique.
*** Tous les psys cliniciens ont cette "spécialité" qui est l'écoute de la douleur et la demande du patient de la surmonter.

Je ne souhaite pas retourner chez cette personne car il y a des choses au cour de la thérapie qui m’ont dérangé
*** Lui en avez-vous parlé ?

Je ne sais pas si c’est judicieux de vouloir mélanger le travail sur le deuil, la dépression et tout ce qui concerne la famille en allant voir quelqu’un spécialisé dans ces domaines ? Cela ne risque-t-il pas de me perturber encore plus ? Là il y a urgence pour que j’avance sur ces choses-là, mais je ne veux pas non plus m’y perdre.
*** Commencez d'abord et simplement par l'HYPNOSE HUMANISTE qui va "déblayer" les impacts traumatiques du passé, et de ce fait, automatiquement ceux du moment présent. Elle évitera surtout vos sentiments de peur de l'inconnu psy, et vous pourrez ensuite faire votre choix tranquillement.

C’est pour les raisons citées plus haut que je pense sérieusement me diriger aussi vers l’hypnose, car à mon avis, c’est en allant chercher au fond de mes pensées et de mon inconscient, que j’aurai cette fameuse réflexion profonde, et que cela me fera vite avancer.
*** Ne mélangez pas inconscient et hypnose. Il sont antinomiques. Et seule la psychanalyse peut toucher votre inconscient.
Je vous laisse faire vos propres recherches sur la pertinence de cette réflexion.

Je souhaite aussi intégrer un groupe de parole, je pense que cela m’aiderai beaucoup aussi, mais je ne sais pas comment en trouver. Il n’y en a pas au cmp dont je dépends, et mes recherches sur internet ne sont pas convaincantes. Je ne veux pas un groupe de parole en ligne.
*** Groupe de parole classiquement utilisé à la fois pour le respect de la personne et pour son efficacité :
LE PSYCHODRAME DE MORENO (jeux de rôles )
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Dubreuil
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Re: Comment faire pour trouver une thérapie adaptée et un thérapeute qui me correspond?

Message par Dubreuil »

a THERAPIE HUMANISTE
( ou l'hypnose humaniste )
*** Cette hypnose n'a ABSOLUMENT rien à voir avec les séances que l'on regarde à la télé

En l'espace de quelques années seulement, l'hypnose thérapeutique a gagné ses lettres de noblesse. Désormais bienvenue dans les hôpitaux et les maternités (où on l'utilise pour lutter contre la douleur, par exemple), les patients font également appel à elle en complément de traitements allopathiques, dans le cadre de certaines pathologies : fibromyalgies, cancer, sclérose en plaques...
Si l'hypnose thérapeutique la plus connue reste l'hypnose ericksonienne (du nom de son fondateur, Milton H. Erickson), des « variantes » existent : c'est le cas de l'hypnose humaniste.

1-Pendant une séance, ON EST 100 % REVEILLE
C'est « la » différence principale qui existe entre l'hypnose ericksonienne et l'hypnose humaniste : pendant une séance d'hypnose humaniste, la personne reste 100 % consciente. On parle même de « conscience augmentée » !
« Les fondateurs de l'hypnose humaniste ont fait une expérience très simple, raconte Louis Monnier. Ils ont essayé de « réveiller » une personne se trouvant déjà dans un état « normal » (ou « état ordinaire de conscience »), en utilisant les techniques habituellement employées en hypnose ericksonienne. » Surprise : la personne est entrée dans un état de transe un peu différent, caractérisé par une conscience d'elle-même plus importante.
« Concrètement, alors que pendant la transe ericksonienne, on se sent un peu pâteux, un peu engourdi, pendant une transe humaniste, on se sent au contraire en pleine forme. Comme si on venait de se réveiller ! »

2 - On peut travailler sur tous les problèmes... ou presque
« L'objectif de l'hypnose humaniste, c'est surtout de stimuler les mécanismes d'auto-guérison du corps, de l'âme et de l'esprit. De comprendre tous les « nœuds » qui nous empêchent de fonctionner correctement, puis de les démêler »
Bien sûr, l'hypnose humaniste ne traite pas les problèmes mécaniques (fractures, arthrose, ostéoporose, tendinite, maladie virale...). En revanche, elle peut soulager la douleur et même aider à renforcer les défenses immunitaires de l'organisme pour favoriser la guérison. « On utilise aussi l'hypnose humaniste pour le développement personnel et le coaching professionnel : c'est une approche thérapeutique qui permet de mieux gérer ses émotions et son comportement. » Ou encore de trouver l'amour, de réussir sa carrière, de résoudre un conflit familial...
Cependant, l'hypnothérapeute précise quand même que « l'hypnose ne se substitue à aucun avis ni traitement médical. Les traitements en cours ne peuvent et ne doivent être suspendus que sur recommandation expresse du corps médical, même si vous constatez une amélioration au cours ou après vos séances d'hypnose. Les troubles psychologiques graves relèvent du domaine de la psychiatrie et ne peuvent, en aucun cas, être traités par l'hypnose. »

3 - « Les symboles, c'est le langage de notre inconscient ». C'est là qu'intervient l'anamnèse : cette longue discussion préliminaire permet à la personne de bien comprendre le contexte de sa problématique, afin de pouvoir se la représenter de façon symbolique pendant la phase d'hypnose. En clair, il s'agit de répondre à la question : « votre mal-être, vous le décririez comment ? » Ça peut être une boule noire, des piquants, une flamme brûlante... « C'est exactement la même chose que dans les contes de fées : le loup représente le masculin sauvage, par exemple. En langage symbolique, cela traduit une peur, une blessure... »
Ensuite, l'hypnothérapeute réutilise ces symboles pour nous permettre de communiquer avec notre « moi intérieur » : il s'agit alors de modifier (de « soigner ») ces représentations intérieures pour aller mieux... en profondeur !

4 - C'est le patient qui fait tout le travail
« Lorsque vous faites une séance d'hypnose ericksonienne, vous laissez les clés de votre inconscient à l'hypnothérapeute : vous êtes plutôt passif.
En hypnose humaniste, c'est l'inverse : c'est vous qui agissez. L'hypnothérapeute n'est qu'un guide, chargé de vous ouvrir les portes de votre esprit. »
Concrètement, c'est un peu comme un voyage intérieur : par la parole, l'hypnothérapeute guide la personne dans différents environnements imaginaires et symboliques, mais c'est cette dernière qui va réaliser mentalement certaines actions pour résoudre son problème.
Mieux encore : après 1 ou 2 séances, la personne peut réutiliser ce qu'elle a appris pour continuer à changer par elle-même. C'est l'autohypnose !

5 - Ça se rapproche de la méditation de pleine conscience
« L'état de conscience augmentée que l'on atteint lors d'une séance d'hypnose humaniste est proche de celui que l'on expérimente pendant une séance de méditation de pleine conscience ».
L'objectif n°1 de l'hypnose humaniste est d'amener la personne à prendre conscience d'elle-même, en lui permettant de communiquer avec son inconscient et sa conscience supérieure (ou conscience majuscule)
D'après Louis Monnier, « notre esprit, notre corps est comparable à une maison. Quand on ne la regarde pas, le temps fait son œuvre : elle se fissure, se ternit. En revanche, il suffit de porter son attention sur cette maison, en conscience, pour qu'elle commence à s'auto-réparer »

ANNABEL GLISE
hypnotherapeute.humaniste.nice@gmail.com

Thérapies comportementales
Addictions
Etats dépressifs réactionnels​

Cabinet Thérapeutique
30 Avenue Jean Bares
06100 Nice

Portable : 06 61 80 53 18
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Dubreuil
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Re: Comment faire pour trouver une thérapie adaptée et un thérapeute qui me correspond?

Message par Dubreuil »

Vous devriez participer à une thérapie de groupe où les personnes sont en situation de jeux de rôle, comme le PSYCHODRAMEDE MORENO.
Il peut être animé par un seul psychologue-analyste, avec d'autres participants. Ou encore la personne est seule avec plusieurs analystes qui jouent des rôles qu'elle a vécu. C'est un moyen thérapeutique souverain pour faire "sortir " les colères traumatiques, et vivre enfin dans la "réalité" du quotidien.
Prenez des renseignements sur internet, et revenez me voir pour en parler. J'ai exercé cette technique en qualité d'analyste (élève de Anne Schutzenberger), plus de 20 années et je peux vous assurer que bien menée elle est souveraine pour tous.
Parallèlement vous pouvez suivre des séances d'HYPNOSE HUMANISTE qui sont très utiles pour la confiance en soi.

ATELIER DU JEU DE ROLE DE MORENO
La thérapie de groupe du Jeu de rôle de Moréno, aussi appelé Psychodrame de Moréno ( psycho, venant de psychologie, et drame venant de théâtre ) utilise la parole et les associations de pensées, les rêves, les tensions du participant, pour jouer avec le temps passé, présent, avenir, dans le but de l’aider à comprendre et gérer ses conflits professionnels, affectifs ou familiaux.
La personne et le reste du groupe exprime et se libère de tensions affectives plus ou moins fortes à des fins de prise de conscience de soi et d’évolution personnelle et relationnelle.
Le psychodrame, ou jeu de mise en scène à but psychothérapique
Dans son sens le plus général, le psychodrame est un travail en groupe où sont improvisés les rôles et les dialogues. Il permet de lever certains blocages, de dédramatiser des situations traumatisantes ou d'aborder un passage difficile.
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Re: Comment faire pour trouver une thérapie adaptée et un thérapeute qui me correspond?

Message par Dubreuil »

Généralités...

On ne choisit pas ses parents. On ne choisit pas ses enfants. Et nul enfant n’est obligé d’aimer ses parents, et nul parent n’est obligé d’aimer son enfant. Seul le respect de part et d'autre s'impose.
Il y a une marge immense entre le désir d'enfant et l'enfant que l'on met au monde.
Nul n'est préparé à partager. Nul n'est prêt devant " la différence ". Nul ne peut savoir " avant " ce qu'il adviendra " après " de son désir, de ses fantasmes, de ses émotions qu'elles soient positives ou de rejet.
" Faire un enfant ", c'est FAIRE. Et c'est tout.
Faire un enfant pour certaines femmes, c'est ne plus jamais s'en remettre, parce qu'il vivait dans le désir et le fantasme, mais n'était pas " à faire " dans le conscient. Il faut être prêt(e) pour avoir un enfant.
Difficile d'avoir ce recul terrible de se dire que nous n'avons pas demandé à venir au monde de tel ou tel individu. Que l'on a été " tiré " du ?.. on ne sait pas d'où l'on vient. Mais on sait que l'on est porteur de caractéristiques génétiques qui ont racine bien au delà du père et de la mère. Nous sommes issus de la mémoire du monde, des mondes, de l'univers. Nous avons toutes les peines et les joies de l'humanité en nous. Nous sommes infini et universel, chacun (e ).
Nous sommes le lien entre le passé et le devenir.
Bien autre chose que fils ou fille de. Voulu ou renié.
Bien autre chose qu'enfant désiré ou banni.
Nous sommes cela, certes , mais nous sommes tellement plus attendus et complets ailleurs.
Qu'est-ce qu'un désir d'enfant ? Certainement pas une pensée " altruiste " ( on ne met pas un enfant au monde pour qu'il souffre et meurt ) mais un " élan " sexuel. La réponse à l'espèce.
Et viennent s'y greffer " le leurre " du futur parent qui " rêve " son enfant futur. Réel, symbolique, imaginaire.
Dans certains pays on met un enfant au monde et il appartient à la communauté.
On n'appartient qu'à soi.
On ne peut qu'être SEUL en soi, même accompagné, même aimé. Cela semble en effet bien plus confortable d'avoir une maman attentive et présente. Mais si le fait d'en avoir une change la destinée de certains, ce n'est pas toujours dans leur " bon sens ", et d'autres vivent sans et leur vie n'en est pas moins belle, bonne et " réussie ".
Même foetus, nous sommes déjà " indépendants. Et pourtant tributaires " des émotions et sentiments de notre génitrice.
Et cela pourrait être jugé comme injuste et affolant.
Que dire quand on vient au monde, petite fille " inconnue " pour la mère, et face à une autre inconnue. L'une est toute puissante, l'autre est totalement dépendante.
L'amour inné pour l'enfant est une fadaise. Et si l'enfant pouvait tout petit fuir à toutes jambes des bras de certains parents il le ferait sans état d'ême.
L'enfant est un faire-valoir, un objet de jouissance, un objet de troc, un chantage, une victime désignée pour se venger.. etc.. En chacun de nous il y a le pire et le meilleur. A échelle réduite, les parents peuvent passer par toutes ces étapes.. l'enfant est un formidable moyen exutoire.
Parler de l'amour inné de la mère est bon moyen de rassurer tout le monde. Le meilleur argument des diffamations contre les pères ( par ex. ) Et de perversion des liens par les services sociaux, magistrats, etc.. en culpabilisant à vie, à la fois parents et enfants.
Et c'est du lien qui va se tisser entre ces deux êtres que va " se mettre au monde " le bébé qui va grandir, évoluer, penser.
La maman met " physiquement " au monde son enfant. Il est considéré comme " son bien ", " sa chose ". Le bébé vit en symbiose ( par la force de la vie et des choses ) avec elle. Et il n'a aucune chance de s'en sortir, de s'éveiller " au monde " c'est à dire à un autre monde que celui où le maintient cette femme.
Pourtant on dit ; mettre AU monde, pas mettre A SOI.
Et puis, enfin, il va enfin et " POUR DE VRAI " venir AU monde pour la seconde fois, quand le père ou une tierce personne viendra faire " coupure " dans ce lien mortifère. L'enfant va grandir, acquérir la parole et dire Non. Et ce non, parallélement à la venue d'un tiers le libère du joug maternel. Il est enfin au monde.
Nous n'avons pas tous la même vie, nous n'avons pas tous la même chance, nous n'avons pas tous les mêmes envies, besoins, désir. Nous sommes fortement conditionnés par notre langue, notre pays, nos lois, nos croyances, etc..
Tout à revoir, refaire, repenser, redire.. parce que nous sommes libres en nous-mêmes, seuls, et uniques. Il n'y pas LA VERITE, mais notre vérité, acquise au fur et à mesure de nos expériences, et il y a également " notre vérité " dans nos croyances à la mère. Au père.
Cependant, nous sommes séparé d'eux. Ensemble parfois, mais séparés. Donc vivant.
Toute la question est là.
Et tout le travail de l'enfant qui grandit est de " tuer symboliquement " père et mère pour s'assumer et être indépendant.
S'il n'a pas assez " reçu " dans l'enfance, c'est une chose. Mais s'il en a fait son combat, sa colère, ses revendications, sa violence ou ses rancoeurs, c'est autre choses.
On ne peut pas revenir en arrière. Ni pour nous, ni pour l'autre.
On ne peut qu'essayer d'avancer avec ce que l'on a reçu. En prenant le temps de le " reconnaitre, de l'accepter ", c'est ce que l'on fait en thérapie.
Et ce bagage qui nous a été donné s'ajoute à ce que nous " en sommes " devenu. Pour en tirer le meilleur parti et laisser derrière nous ce qui ne nous appartient pas. A savoir les erreurs, les manques, les tortures mentales et/ou physiques, imposés par nos géniteurs. On garde le meilleur. On sait que l'on est " ailleurs ".
On sait que ce qui nous a manqué ne nous sera jamais rendu. Mais que ce que l'on se donne à soi-même de réflexion, de respect, de tolérance, d'attention, d'amour, nous est pour toujours acquis.
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PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
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