Alors c’est plutôt long à expliquer donc je vais essayer de synthétiser au maximum.
Tout commence en mars 2023 où je me met en couple avec un garçon de ma classe en étude supérieure et ensuite j’apprends dans la même journée que ma grand mère maternelle est décédé alors qu’elle n’avait que 69 ans. Donc c’est arrivé subitement je ne m’y attendais pas.
Mon deuil a été / est très compliqué. Et mon nouveau copain s’est révélé au fil des mois sous des angles que je n’avais pas envisagé, quelques exemples :
Puisque j’étais triste et seule car la ville où j’étudie se situe loin de chez moi c’était la seule personne proche que je connaissais donc j’avais envie de le voir souvent étant donné la situation mais il me disait que « lui il avait une vie » (ma vie à moi étant dans ma région) ou alors il s’arrangeait toujours pour venir me voir + tard et partir le + tôt et toujours en me montrant à quel point ça le dérangeait de venir. Pour mon deuil il essayait toujours de me changer les idées et je ne pouvais pas vraiment en parler il faisait comme si ça n’existait pas.
J’essayais de mettre des limites par exemple quand il a eut son alternance je lui ai dis de le fêter avec ces proches car j’étais pas en état mais il a finit par venir quand même et j’ai fais de mon mieux pdt 2h avant de nouveau être triste et il m’a fait culpabilisé car je « ramenais tout à moi ».
Il m’a aussi invité à son anniversaire avec tous ces amis, j’ai fais de mon mieux pour être sociable malgré le contexte ça ne faisait même pas un mois qu’elle était partit, mais voyant que j’étais pas au top il m’a proposé d’aller se coucher assez tôt dans la soirée mais une fois dans notre chambre il voulait qu’on couche ensemble. Mais vu que j’étais triste et qu’il y avait ces amis dans la maison j’ai refusé et il a forcé en se frottant contre moi avant de retourner en colère à la soirée et en me laissant seule à pleurer dans le lit.
J’ai essayé de communiquer que je ne me sentais pas considérer ni écouter etc. Mais c’était un peu compliqué.
Puis pendant les vacances d’été on s’est retrouvé à distance. J’étais triste tous les jours et j’avais des idées noires. J’avais compris qu’il n’était pas familier avec les émotions négatives et je lui demandais simplement de l’espace pour que je puisse gérer mes émotions seules mais il ne me laissait jamais tranquille alors je finissais toujours par peter un câble. De son côté tout roulait et il m’aimait quoi qu’il arrive et rien ne le dérangeait malgré que j’essaye plusieurs fois d’ouvrir le débat.
Et un soir plus de nouvelle, je lui demande si tout va bien et il me dit qu’il me quitte. J’étais surprise et j’ai essayé de communiquer avec lui et de comprendre d’où ça venait. Il avait passé la soirée avec ces amis garçons qui ne sont jamais sorties avec une seule fille de leur vie et ils ont pris la décision à sa place. Et ce que j’ai appris aussi plus tard c’est que toute notre conversation qui a duré toute la nuit et qui était vraiment privé et intime il l’a partageait en même temps dans son groupe d’ami qui lui disaient que j’étais « gros mots gros mots gros mots » bref.
Au final le lendemain il me dit qu’il me redit dans la journée si il m’aime ou pas
pendant ce temps je me suis fais une raison toute la journée et je me suis dis que peut être c’était pour le mieux mais avec mes idées noirs c’était compliqué alors j’avais appelé un psy de FSJ qui m’avait bien aidé et qui m’avait expliqué que je ne faisais pas du tout une dépression mais que j’étais juste en deuil et que c’était normal, et mes proches m’ont juste dit qu’il était immature et de l’oublier.Mais le lendemain matin vers 4h après avoir joué avec ces amis il m’annonce qu’il m’aime encore et que c’est bon !
Je m’étais dis que je passerais à autre chose alors je lui ai dis que c’était pas bon du tout et qu’il faudrait qu’on discute. Tout le Mois d’août a été un peu compliqué mais il me promettait qu’à la rentrée il aurait tout arrangé. J’ai attendu, ça n’a pas été le cas + j’ai appris que la conversation qu’on avait eut la nuit en août était publique. Je l’ai quitté à ce moment là.
Et là vous vous dites, il était temps !!! Mais c’est sans compte la suite. (D’ailleurs je passe les bons moments car vous vous en doutez il y en a eut aussi)
Il n’a jamais accepté que je veuille arrêter et il ne m’a plus laissé tranquille, on était dans le même iut. Il me faisait 100 promesses etc. Et j’avais fini par prévenir mes amis qui avaient mis une distance entre nous et même mes parents s’en étaient mêlé et lui avait téléphoné pour qu’il arrête. Mais il n’a pas arrêté et la prochaine étape pour mes parents c’était la police. Ça me faisait angoissé alors je me suis dis que je gérerais le problème toute seule et j’ai arrêté d’en parler. Mais ça n’a pas marché, on se voyait à l’IUT, il me parlait à part, il a cassé une poubelle, c’est mis à genoux, venait toquer sans s’arrêter chez moi et quand je lui demandais de partir il refusait, et même si je le bloquais il m’envoyait des mails si je bloquais ces mails il créait une nouvelle adresse mail et il a même fini par s’intégrer dans mon groupe d’ami. Bref c’était sans fin et avec toujours mon deuil dans les pattes je finissais par craquer et par croire à ces promesses et à ces efforts avant qu’il recommence à me faire mal avec des piques ou des comportements.
Ce que je supportais le moins c’était de ne pas comprendre, je ne comprenais pas pourquoi malgré le fait que je lui explique tout mon ressentit vis à vis d’une situation il finissait toujours par recommencer et me faire mal alors qu’il savait très bien que ça me faisait mal.
Et puis finalement il me l’avait dit, il m’avait dit qu’il était jaloux quand j’étais trop forte en cours, ou jaloux de mes amis ou jaloux des garçons qui me parlaient donc quand je le saoulais il faisait exprès.
Ça m’avait choqué mais je ne pensais même plus avoir le choix. Même si je voulais que la relation s’arrête, et j’ai essayé plusieurs fois de l’arrêter encore et encore il ne me lâchait pas, et puisque je finissais par craquer je me sentais fautive aussi. Il s’excusait 100 fois pour les mêmes choses etc.
En janvier j’ai de nouveau recommencé à craquer, mentalement ça n’allait plus et vu que je minimisais cette situation je me suis dis que c’était le deuil de ma grand mère qui me travaillait. Puis j’ai vu un psychologue, on a parlé essentiellement de ça et ça m’a allégé sur cette aspect de ma vie. Mais de l’autre côté ça continuait les vagues et je finissais par me dire que c’est les hauts et les bas d’une relation.
Et je me disais qu’il me rassurait quand j’étais triste mais la plupart du temps où j’étais triste c’était à cause de lui. Des que j’arrivais à le maintenir à distance qlq jours j’avais l’impression de respirer à nouveau mais je n’y arrivais jamais longtemps.
En mars j’ai commencé à devenir vraiment morose et je n’arrivais plus à faire mes projets, en avril également. Mentalement je commençais vraiment à craqué. Et il y a une fille, avec qui il avait toujours été plus ou moins ami mais en février je l’avais vu lui touche le torse. Depuis j’avais comme un malaise et puisqu’on était dans une pseudo relation je lui avais demandé pourquoi c’était ambiguë entre eux si il voulait qu’on se remette ensemble. Il m’a assuré que ça ne l’était pas mais ça n’a fait qu’empirer jusqu’à ce qu’il la drague ouvertement par message, d’ailleurs elle aussi et en couple et elle le draguait aussi m’enfin bref. Et ensuite qu’il m’envoie les screenshot etc. J’ai craqué pour de bon et j’en ai parlé à mes amis de l’IUT qui se sont occupés de mettre de la distance entre nous.
Mais il continuait à me parler à me dire que j’étais magnifique «aussi »
bref ça m’a fait tres mal toute cette histoire et je crois que ça m’a tellement mis à bout de nerf que je me suis fais du mal. J’avais des idées noires etc. Il m’a appelé et je pensais encore que c’était une conversation privée mais elle était là aussi. Il a fini par venir me voir avant de repartir. Ma résidence a eut un problème d’incendie et je n’avais nul part où aller alors j’ai erré dans la ville jusqu’au rail du tram et du train à côté et je faisais que pleurer. J’ai reçu des messages de la sœur du garçon qui me disait d’arrêter de me faire du mal pour l’attention etc. Je me suis sentie encore + mal. Un monsieur est venu voir pourquoi je pleurais et m’a emmené chez lui, heureusement il était bien intentionné et ils m’ont ramené chez moi en voiture avec sa femme. Le soir mon père m’a appelé et je lui ai tout raconté.Bref, tout le monde était au courant dans ma famille et mes amis et j’ai eut beaucoup de soutiens. Ils se sont beaucoup énervé, pour eux c'est du harcèlement. C'est un pervers narcissique. J’ai encore du mal à réaliser ce qui c’est passé mais j’essayais d’aller mieux, je ne sais pas si tout ça c'est vrai, j'ai déjà eut une séance avec une psychologue qui m'a dit qu'il m'avait manipulé et qu'il avait profité de ma détresse émotionelle, et que c'était du harcèlement. J'ai encore du mal à le réaliser, pour moi c'était forcément quelqu'un de 100% méchants mais des fois il est gentil alors je sais pas. Et j'arrive même pas à être en colère contre lui, je me sens juste blessé, est ce que c'est normal ?
Hier c’était mon dernier jour de cours à l’IUT, l’année prochaine je suis censé partir au Canada et j’étais rassuré de me dire que lui et la fille je ne les reverrais plus parce que de les voir à l’IUT ça me faisait mal.
Mais j’ai appris que malgré qu’il ait dit l’inverse il viendrait peut être aussi.
Je ne sais plus quoi faire, j’étais apaisé de me dire que c’était la dernière fois que je le voyais mais maintenant j’angoisse à l’idée de le retrouver là bas et j’ai envie d’annuler. ça me trigger vraiment rien qu'à l'idée de le recroiser dans le futur et d'être de nouveau dans sa classe.
D’après l’avis de mes parents je lui ai écris un msg pour lui demander de me tenir au courant pour que je puisse adapter mes plans de venir ou pas en fonction de sa décision, il a vu mais il n’a jamais répondu.
Je ne sais plus quoi faire, je n’ai pas les moyens pour voir un psychologue régulièrement et je me suis fais faire prescrire des séances mais elles sont au minimum prévu pour mi juin.
Mentalement ça ne va pas bien du tout je déprime et je rumine j’essaye de sortir de traîner avec ma famille et mes amis, j’écoute des podcasts et j’essaye de me concentrer sur mon bien être mais je suis épuisé et dès que je me retrouve seule je fini rapidement par me sentir mal de nouveau.
J’ai des idées noires je me vois en train de mourir de toutes les manières possibles et imaginables et je ne sais plus quoi faire pour que ça s’arrête je pleure en m’endormant car j’ai peur je pense que j’ai vraiment besoin d’aide.
J'ai oublié de préciser mais aussi je finissais toujours par le pardonner pcq il me faisait de la peine ou parce qu'il retournait les situations, par exemple avec la fille avec qui c'était ambigüe au début il m'a dit qu'il s'était laissé tenté et que je réagissais trop et au fil des jours que j'étais trop jalouse etc. Heureusement à ce moment là j'en avais parlé avec mes proches alors quand j'ai commencé à douter et à me dire que c'était ma faute et que peut être j'étais effectivement trop jalouse ils ont su me remettre les idées en places. Sauf que c'était pas la première fois et je me sens nulle de mettre remise en questions à chaque fois. Mais je ne comprend même pas comment j'ai pu finir dans une telle dynamique alors que je l'aime même plus et pourtant j'espérais des choses comme si on était ensemble et ça me rend folle de m'être sentit coincé à ce point, je sais pas c'est comme si j'étais une autre personne, alors que les autres aspects de ma vie se déroule assez bien.
Et même ça avait beaucoup empiré, parfois quand il venait de force chez moi je l'ai tapé parce qu'il refusait de me laisser tranquille, mais je m'en veux terriblement, j'avais jamais levé la main sur quelqu'un, j'essaye de me rassurer parce qu'il est costaud etc et que je lui ai pas fait mal mais je sais que je ne suis pas comme ça de base. J'avais même coupé la manche d'un de ces pulls mais de la même manière je m'en suis voulu et je me suis fais du mal juste après pcq je culpabilisais d'avoir été méchante. Et finalement il n'en avait rien à faire.
Merci de m’avoir lu