pré-ado

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vivine777
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pré-ado

Message par vivine777 »

bonjour,
je vis seule avec mon fils de bientôt 13 ans. en RP.
Son père est en province, ne le voit que pendant la moitié des vacances.

Mon fils me pose de plus en plus de problèmes. Depuis 2 ans ça va de mal en pis.
Il joue beaucoup aux jeux vidéos, ou regarde des vidéos sur les jeux vidéos ; parfois quand même des vidéos éducatives.
Il y passerait ses journées, soirées, nuits.
C'est toujours moi qui doit intervenir pour stopper, même quand on a convenu avant qu'il ne jouerait qu'une heure par exemple : il ne surveille pas l'heure et rabiote tout le temps qu'il peut.
L'école ne l'intéresse pas, il fait le minimum. Ses résultats sont un peu « justes ». Il pourrait s'en sortir pas trop mal s'il travaillait plus régulièrement grâce à une motivation intrinsèque.
Il n'aime pas lire. Sa chambre est un bazar sans nom : ranger ses cahiers sur l'étagère plutot que de les laisser par terre quand il les sort de son sac de cours est un fait quotidien. Idem pour les vêtements.
Quand il n'a plus son téléphone et qu'il ne peut pas jouer non plus (sur TV), il repousse le moment de faire ses devoirs par des jeux de figurines, il invente des histoires, et il ne peut pas aller faire ses devoirs avant d'avoir fini l'histoire évidemment. On sent bien qu’il n’a pas envie.

J'essaye d'être dans le dialogue, tout en mettant des règles, mais il ne les respecte pas.
Quand j'ai essayé de le punir (suppression des jeux vidéos, comme le préconise son père), ça a donné lieu à de véritables crises où il se braquait, buté, menaçant de partir alors qu'il était tard le soir (il l'a fait une fois, je n'avais pas eu le temps de fermer la porte à clé).

Au lieu d'une punition, ma dernière proposition a été de lui demander d'écrire (une fois par jour, pendant 2 semaines, 30 lignes) sur la thématique de la "réalité" car en effet, quand j'argumente le pourquoi il faut faire ceci ou cela, ou ne pas faire (ex pourquoi je lui demande de ne plus regarder de vidéo le soir après diner, ou pourquoi je lui dis qu'il faut faire ses devoirs en premier comme ça on est débarrassé), il rétorque que lui n'a rien décidé, et qu'il trouve ma règle "chiante" et que cela ne lui convient pas.
Alors par ces textes, que l'on discute après qu'il les ait écrits, j'essaye de lui montrer le principe de réalité VS principe de plaisir.
Le principe de plaisir étant celui qui le gouverne tout le temps : j'ai envie de faire ci, ou j'ai pas envie, j'ai du mal à reporter à plus tard, etc
Il est donc souvent en opposition avec quasi tout ce que je lui demande au quotidien (ranger sa chambre, faire "ce qu'il a à faire", ne serait-ce que se laver…).

Il y a un domaine où pour l'instant, la progression continue : il joue d'un instrument de musique. Après un passage à vide l'année dernière, cette année est marquée, à nouveau, par de bons progrès. Il joue de son instrument régulièrement et il préfère même s’y entrainer en premier avant ses devoirs.

Alors voilà, j'avoue, je fatigue d'être toujours après lui à lui rappeler ce qu'il doit faire : parce que je ne lui en demande pas tant finalement, alors je ne comprends pas pourquoi il ne le fait pas, pourquoi tout est compliqué. Pourquoi il a tant besoin de s’opposer à moi. Et je me dis que ma façon de faire n’est pas la bonne, que je ne le rends pas autonome à être comme ça tout le temps après lui .

Ce soir, alors qu'on a regardé un film jusqu'à minuit, il est parti se laver les dents avec son téléphone pour regarder des vidéos, et cela quand bien même, pendant une pause du film, je lui avais bien fait dire "pas de vidéo après le film", ce à quoi il avait répondu "oui bien sur".
Au bout de 15mn où il ne sortait toujours pas de la SDB, j'y suis allée, j’ai dit « stop, ya des limites » et je lui ai pris le téléphone des mains.

Je me sens vraiment mal de faire cela, je me sens intrusive, mais je suis à bout.
Et plus je suis à bout et plus je réagis de la mauvaise façon (c'est à dire en grondant, en m'énervant), alors que j'ai bien constaté que quand je reste calme, il finit par faire ce que je demande (d'ailleurs un des nœuds est bien là : il a l'impression de "céder", que c'est moi qui "gagne" ; je lui ai expliqué qu'on n'était pas dans une compétition et qu'il n'y avait ni gagnant ni perdant mais que ce que je lui proposais était réfléchi pour son bien, mais il ne l’intègre pas).

J'en suis donc à un point où je me demande si, compte tenu de l'adolescence qui arrive, il ne faudrait pas que je lâche du lest ? mais à quel point ?

Si je le laisse s'organiser comme il veut (jeux et devoirs après les jeux), je pense qu'il va jouer et ne pas voir passer l'heure et les devoirs ne seront pas faits, ou mal parce que tard... Ainsi, si je ne "cadre" plus ses devoirs (voire si pour les maths par ex, je ne les fait plus avec lui), j'ai peur qu'il ne décroche scolairement et qu'on entre dans un cercle vicieux (moins j'en fais, moins je réussis, moins j'en fais avec sentiment d'échec et mauvaise estime de soi en prime).

Ma question ici est donc de savoir si je le laisse se rendre compte par lui-même des résultats qu’il aura en fonction des efforts qu’il aura décidé de fournir ; avec le risque que l’échec, au lieu de lui montrer que sa méthode n’est pas la bonne, le pousse à en faire encore moins à l’école parce qu’il s’estimerait « nul »…

Merci de votre avis.
Bien cordialement.
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licornemagique
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Re: pré-ado

Message par licornemagique »

La bonne moral n'aide pas, elle n'amène (en général) qu'une opposition encore plus prononcé. C'est comme entendre toujours la même chose, cela agace et l'on y donne plus aucun intérêt. Mais si une chose ne fonctionne pas, faire ou dire autrement, ou bien écouter autrement.
Punir c'est chercher à faire mal, on se sent menacé, les réactions ne peuvent être que conflictuel et primaire, jusqu’à ce qu'il y ait un gagnant (ou deux perdant) dans se rapport de force.
Se qui nous paraît d’évidence, simple, ou bien important, ne l'est pas toujours pour l'autre, car on est dans une position, un état, une vie différente, en découle bien des incompréhensions. Ce que l'on fait nous apporte certaine chose, mais quels sont ses choses.
l rétorque que lui n'a rien décidé, et qu'il trouve ma règle "chiante" et que cela ne lui convient pas.
Pourquoi ne pas voir ensemble des compromis dans lequel chacun y trouve sont compte. L'on a pas envie que l'on nous dise quoi faire, surtout lorsque l'on se cherche. Se sentir imposer n'aide pas à se désir d'autonomie.
Mais ensuite, quel réussite attendez-vous, car si la difficulté est trop grande (se qui peut expliquer un désintérêt), il peut s'amener à ruser (triche, mensonge...).
En général, on sait très bien que l'on est en difficulté, et venir nous dire se que l'on sait déjà n'aide pas n'ont plus.
Mais j'ai envie de dire que sa dépend, car on peut très bien avoir le désir de démontrer à l'autre qu'il se trompe, ou bien, continuer à donner l'image que les autres ont de nous.
Si on laisse une personne faire se qu'elle veut, alors qu'elle éprouve déjà des difficultés, il y a fort à parier que les choses empirerons, que la difficulté deviendra plus grande, et que l'abandon prendra forme, pour se réfugier encore plus dans les jeux.
C'est toujours moi qui doit intervenir pour stopper, même quand on a convenu avant qu'il ne jouerait qu'une heure par exemple : il ne surveille pas l'heure et rabiote tout le temps qu'il peut.
Mais les choses ne se passent t-elle pas plus calmement ainsi? C'est dans cette situation que vous pouvez maintenir le cadre, même si c'est vous qui lui rappelez l'heure. (Lui comme les enfants, essaiera d'avoir plus, de tester si l'on veut, mais au moins il y a des repère compris et accepté qui se mettent en place.
ce que je lui proposais était réfléchi pour son bien, mais il ne l’intègre pas).
Réfléchir ensemble? Des choses qui vienne aussi de lui, pour lui, sous votre approbation ou non.
Son père est en province, ne le voit que pendant la moitié des vacances.
Cela peut aussi en être une cause.
j'essaye de lui montrer le principe de réalité VS principe de plaisir.
Vous avez essayer votre réalité vs sa réalité? Ou bien vos désirs vs ses désirs...
:!: Je ne suis pas psychologue :!:
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: pré-ado

Message par Dubreuil »

LA CRISE DE L'ADOLESCENCE

Le cerveau se développe très rapidement durant la petite enfance puis adopte une vitesse de croisière assez lente jusqu’à l’âge adulte.
Le cerveau est formé à 95/100 dès l’âge de 5 ans, mais les secteurs les plus sophistiqués ne complètent leur développement qu’à la fin de l’adolescence. Dans le cerveau, la partie appelée corps calleux est un ensemble de nerfs réunissant tous les secteurs du cerveau qui participent à son bon fonctionnement, par exemple dans la prise des décisions
Cet ensemble de « câbles » est indispensable à l’intelligence, à la conscience, à la connaissance de soi.
Au tout début de l’adolescence le cortex préfrontal connait une poussée de croissance spectaculaire. L’essentiel de la maturation de cette partie du cerveau a lieu entre 12 et 20 ans.
Vers 20 ans le cortex est pratiquement maître du contrôle des émotions, de la maîtrise de soi, et de la rationalité des décisions.
Tant que le cortex frontal est inopérant les systèmes de compréhension de soi et des autres sont plus ou moins anarchiques.
Sport, musique, réussite scolaire, sens des responsabilités, conscience sociale, peuvent être câblés chez les adolescents.
Il se peut que les années de l’adolescence soient arqués par la rage, la dysfonction, et la désaffection, et ces aspects peuvent restés « gravés » dans la tête de l’adolescent à son passage adulte.
Tout comme le cerveau de l’enfant, celui de l’adolescent est parfois instable, dys-fonctionnel, et imprévisible. On pourrait dire qu’ils ont des circuits nerveux tout neufs qui se déclenchent souvent de façon inattendue. Ils sont momentanément inaptes à contrôler leur impulsivité, à anticiper, et à comprendre les conséquences probables de leurs actes.
Impulsivité et goût du risque sont extrêmement importants dans le développement de la maturité et de l’identité de l’adolescent.
Il est dangereux de demander à un adolescent de se conduire comme un adulte, ou qu’il le fasse en croyant disposer de tous les privilèges de cet état. Il ne sera pas encore en mesure de gérer son autonomie, l’indépendance de ses décisions, et l’évaluation de sa propre conduite, son cerveau ne maîtrise pas tout.
Les impulsions cérébrales l’emportent sur le jugement, le comportement souvent particulier est dû à des « ratés » du système nerveux, sans plus. Il faut attendre que ça passe.
La croissance désordonnée du cerveau peut se traduire par d’imprévisibles modes de pensée, où les réactions subites l’emportent sur le jugement rationnel.
Une déficience neurologique peut empêcher l’enfant, puis l’adolescent à bien identifier et se servir correctement des émotions sociales, telles que la peur ou la colère.
Tout ceci ne sont pas des défauts de caractère, de la méchanceté, de la perversion narcissique, mais le résultat transitoire d’un vice de « câblage » qui se réglera avec le temps !
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
vivine777
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Re: pré-ado

Message par vivine777 »

bonsoir, merci de votre réponse.
Pour répondre à vos interrogations :
- oui j'ai essayé d'établir les règles en accord avec lui. Il en respecte certaines (ex : 3 jours dans la semaine sans jeux vidéos : mais il a négocié d'avoir son téléphone sur les jours dans jeux, et il passe son temps à regarder des vidéos... donc c'est comme s'il jouait)
- pour l'école, on ne lui demande pas la lune : il a des pb de comportement : bavardages essentiellement donc n'écoute pas en classe, on lui demande "juste" d'écouter le cours et de participer "parce qu'en écoutant le cours, c'est la moitié du boulot à la maison qui est fait" ; quant aux résultats scolaires, on aimerait simplement qu'il se maintienne à la petite moyenne qu'il a... voire de faire un peu mieux s'il peut, cela ne lui demanderait pas bcp... mais je ne lui demande pas la perfection ni d'être premier de la classe (les attentes de son père sont peut-être un peu plus ambitieuse mais je rétablis l’équilibre quand il rentre). Pour ma part, je ne l’accable pas de reproches quand il rate un contrôle, au contraire, je lui répète que je sais qu’il est tout à fait capable de bien faire mais qu’il doit réaliser (principe de réalité) que ses résultats montrent qu’il n’a pas appris selon la bonne méthode ou (en maths) qu’il ne s’est pas assez entrainé (c’est ce qui s’est passé avec ses derniers contrôles d’histoire d’un côté, et de maths en second : il fait le gars sûr de lui : « c’est bon là j’ai assez révisé, ça va être bon » et refuse catégoriquement d’en faire plus.
Alors que faire dans ces conditions … ? (car les résultats ont été finalement très « justes » et « mitigés »). Si seulement il tirait les conclusions qu’au vu des résultats, il n’a pas assez travaillé et qu’il décidait de s’entrainer un peu plus la prochaine fois, ce serait encourageant mais tout cela lui échappe on dirait ; et quand on lui fait remarquer il est d’accord (il s’entrainera davantage la prochaine fois) mais je vous le donne en mille qu’une fois le moment venu, il n’en fera pas plus…
Comme vous dites : c’est peut-être histoire de correspondre à l’image que j’ai de lui, ne pas me faire mentir… comment sortir de ce cercle vicieux alors ?

Par ailleurs, quand vous dites que le fait que j'intervienne peut représenter pour lui le cadre, les repères, qu'il tente chaque fois de repousser... Je suis d’accord avec vous.
Mais mon impatience est ma faiblesse, c'est là où je peine actuellement, même si la raison me dit "éduquer c'est l'art de répéter", j'avoue j'en ai marre de répéter et qu'il se paie ma tête. Et c'est là-dessus qu'il faut que je travaille !! (sur moi j'entends ! :-)) , de manière à conserver ce cadre.

Pour ce qui est de réfléchir ensemble on le fait (on discute bcp, c'est ce qui donne de l'espoir à la situation) mais encore une fois, quand il n'a pas envie de faire qqchose c'est difficile de trouver les arguments pour qu'il le fasse quand même car il doit le faire : se laver !! faire ses devoirs : qu’y a-t-il à réfléchir ensemble là-dessus ? : j’ai déjà expliqué en long, large, travers la nécessité de l’hygiène corporelle, …
alors faire ou dire autrement... ? je me dis que je devrais utiliser l'humour mais je n'y arrive pas, sois je n'y pense pas au bon moment, soit j'y pense et je n'arrive pas à être drôle et la colère reprend le dessus... mais je vais tenter d’approfondir cette piste. Ca ne va pas être facile, c’est vrai que je n’ai rien de drôle………………….
Et vous me confortez dans l’idée qu’il ne faut donc pas lui laisser faire comme il veut au niveau de ses devoirs… il va sombrer sinon.
Je me sens bien seule face à la tâche. Et j’ai l’impression de payer maintenant le fait de m’y être mal prise depuis toujours avec lui.

merci encore, bonne soirée
cdt
Dubreuil
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Re: pré-ado

Message par Dubreuil »

Lisez " le complexe du homard "
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licornemagique
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Re: pré-ado

Message par licornemagique »

Et j’ai l’impression de payer maintenant le fait de m’y être mal prise depuis toujours avec lui
Lisez " le complexe du homard "
"Le complexe du homard
Dolto a inventé cette image pour représenter la crise d’adolescence. L’enfant se défait de sa carapace, soudain étroite, pour en acquérir une autre. Entre les deux, il est vulnérable, agressif ou replié sur lui-même. Mais « ce qui va apparaître est le produit de ce qui a été semé chez l’enfant », avertit Dolto. Les parents devraient donc voir les crises explosives comme une preuve qu’ils ont rempli leur contrat, les repères éducatifs s’avérant suffisamment souples pour « sauter » au bon moment.
A l’inverse, si les parents sont trop rigides, l’ado restera prisonnier de sa carapace et désarmé face à la dépression. "

- Dans quel sens on peut interpréter cette explosion. Ne peut-elle pas autant s'exprimer par un replis prononcé (c'est imploser alors), que par une extériorisation impulsive?
Mais dans cette situation, ne pas se laver, rester devant la console, serait rester prisonnier?
Parce que, quoi qu'il en soit, ou la façon dont celle-ci est exprimé, la "crise", ou se passage, est invariable.
Peut importe alors la façon dont l'ados exprime sa crise, l'on ne peut qu'y faire "face"; on y répond, il est aussi bien évident que le cadre ou les limites évolue en fonction de l'âge et de la maturité de l'enfant? ba, si le cadre est suffisamment claire, il en est finalement le même (ou presque) entre les adultes et les enfants (on ne tape pas, par exemple). L'enfant s'amène avant tout, à trouver plus de liberté, simplement, c'est celle qu'il acquière par sont autonomie, c'est sa liberté d'existence qui l'amènera jusqu'à sont émancipation, sa vie d'adulte. C'est donc plutôt des droits et liberté que l'on acquière du à notre maturité, plus que de nouveaux cadres et repère? Ou bien il se complète tout de même car elles sont aussi l'expression de droit et d'interdit.

- Que demande t-on, que peut-on demander à l'autre (l'ados) dans notre désir (?) ou position d'éducation, nos obligations d'éducation, ce que l'on peut faire ou amener à l'autre pour l'aider ou le soutenir dans le développement de sa vie.
Peut-on imposer face à celui qui s'oppose, comment s'amener à aider l'ados qui se laisse "se perdre?", jusqu’où ira t-il, finalement, on se laisse prendre de doute, sur sont avenir, sur des attentes, social, ou autre, qui ne sont pas encore affirmé.
- Parce que l'ados est en "crise", en développement, qu'il passe par des phases d'agitations qui l'amène à tout ses comportements qui nous paraisse immature, inconscient, risqué...

Mais l'est-il réellement, l'ados finis t-il toujours à sa perte, quand bien même tous ses comportements? Ne craignons pas des choses qui n’arrive que dans nos "cauchemars", par le fait de trop s'approprier la vie de notre enfant, de ne pas lui faire suffisamment confiance, d'avoir des aspirations et des désirs qui ne sont pas les nôtres, car l'ados acquière toujours plus sont identité et ses propres valeurs au dépends et aux plus grand mal, parfois, des parents qui ont du mal à accepter que leurs enfants n'est pas le reflet de leurs désirs et de se qu'il idéalisait à travers leur enfant.
Ce qui nous inquiète chez notre enfant est le résultat de nos craintes, de ce que l'on aspire pour le bien-être et la réussite de notre enfant, il est donc évident que l'on s'y implique pour le voir reprendre "forme". Mais comment l'aider de notre côté pour ne pas se laisser débordé et l'amener à prendre conscience de cette "réalité"(?). L'ados vie autant le réelle que nous, c'est jusque que sont développement encore immature le laisse paraître comme on le voit de notre position. Mais quelque part, à chaque instant de notre vie on se laisse percevoir notre immaturité d'hier, (à 60 ans je me perçoit immature à 40 ans...).

L'expression de cette fameuse crise en est (normalement) que passage, une façon de pouvoir s'écarter, d'aller vers d'autre limite, d'expérimenter, celle que l'on nous interdit, celle qui font parfois peur, cela amène à prendre meilleur conscience de nos repères, pour un retour au source, cadre rassurant et prospère, celui toujours connus, car l'être s'amène bien souvent à retrouvé ou se retourner sur se qu'il a connus. (quelque part n'est ce pas pour rien, homme ou femme, retrouvant chez sont partenaire des similitudes avec sont passé, sont enfance; relation au père ou à la mère).

- Alors, que peut-on faire, que doit-on faire, doit-on laisser?
La meilleur chose à faire, je pense, est de garder et maintenir se qui attrait aux besoins essentiel d'une personne. Se sentir reconnus, accepter, comprise, soutenus...
Mais vers ou, jusqu’où peut-on laisser l'autre dans sont escalade, à quel moment réagir, comment réagir face à des comportements alarmant, mais le sont-ils réellement...

Les interdits et les limites sont essentiel et construise une sécurité rassurante, quand bien même elle sont frustrante, l'ados ne fait que vivre ou revivre différemment ses frustrations infantile. Ils leurs donnent une nouvelles approche, un nouveaux sens, une nouvelle signification, se laisse peut-être affirmer la continuité de l'enfance dans cette affirmation, continuant à vérifier le réelle, que sont environnement continus à être suffisamment solide pour l'accompagner face à ses nouvelles inquiétude d'ados, toujours sous le nid familiale, aux angoisses de la séparation (celle qu'il vivait ses premiers mois de vie)...

- Je m'interroge sur les notes, puissent-elle n'être que l'effet de la crise d'adolescence?
Ce n'est pas pour excuser tout les ados qui ont de mauvais résultat, mais peut-on s’interroger sur la considération des notes?
Moi par exemple j'ai toujours été premier de la classe toute ma primaire, et à partir du collège sa a dégringolé au fur et à mesure des année. Pareil pour mon comportement, très expressif au primaire, puis de plus en plus fade par la suite.
Ou je suis tout simplement débile. ha ha.
:!: Je ne suis pas psychologue :!:
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: pré-ado

Message par Dubreuil »

Ces notes sont pertinentes et très intéressantes.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
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