Bipolarité avérée

[CoB]

Bonjour, je viens chercher de l'aide ici pour exprimer mon "cas"
Pour faire court, opération de la thyroïde (kyste sur la partie gauche avec lobectomie gauche), 2010 hospitalisation sous contrainte en HP pendant 5 semaines et là on m'annonce que j'ai fait une bouffée délirante aïgue et je suis diagnostiquée bipolaire.
Je n'y croyais pas trop, je me disais que ça pouvait arriver une fois de pêter les plombs mais voilà, toujours problème de thyroïde (je développe un autre kyste sur la partie droite restante) et de nouveau hospitalisation fin décembre 2018 pour la même chose qu'en 2010, des bouffées délirantes.
Alors voilà ! Je dois maintenant accepter ce diagnostic. Je suis bipolaire, et c'est drôle parce qu'en ce moment, depuis que j'ai accepté d'être bipolaire, je prends conscience en regardant dans mon passé la similarité de mes symptômes à ceux décrit dans cette maladie. En même temps, cela fait un bien fou parce que pas mal de choses remontent à la conscience mais en même temps je vis plus intensément les variations d'humeurs.
Comment expliquer ce phénomène? Est-ce la conscience des troubles qu'ils font qu'ils sont douloureux?
Je suis aujourd'hui en phase down de la maladie, c'est à dire en dépression, hier j'étais pourtant bien avec des projets mais aujourd'hui plus aucune motivation, je squatte mon canapé !
J'aimerai trouver de l'aide ici. Merci de m'avoir lu

[Dubreuil]

[quote="Dubreuil"]une bouffée délirante aïgue
Vous devez certainement savoir que les drogues mises dans les anesthésiants, provoquent toutes sortes de réactions psychiatriques.
la thyroïde étant " le berceau " des émotions, aucune surprise, n'est-ce pas. les traitements utilisés pour pallier à l'absence, ou aux troubles thyroïdiens ne sont pas non plus étrangers aux comportements " psychiatriques ".
Et enfin, avant " tous ces problèmes thyroïdiens " vos troubles du comportement pouvaient simplement relever de votre hypo, ou hyper-thyroïdie. Et donner l'aspect bien évident d'une bipolarité.
Vous êtes contente d'avoir un diagnostic. C'est vrai que cela soulage de mettre un nom sur " l'inconnu ". Mais personne ne vous force de vous conformer à la gravité des symptômes. Comme les enfants dont les parents disent qu'ils sont " insupportables ", et deviennent fidèlement insupportables pour être acceptés, reconnus, et aimés ( ? ) comme tels.
Gardez votre confiance en vous, et votre sens critique, vous êtes bien " autre chose "que l'on a diagnostiqué, à tort ou à raison, "bipolaire" !