Bonjour,
J'ai lu avec une grande attention tout ce que vous m'avez écrit, et je vous en remercie grandement. Merci pour tout ce temps consacré à essayer de m'éclairer, moi qui ne connaissait rien aux différents types de psy et de thérapies, et qui y vois maintenant un tout petit peu plus clair...
Tout d'abord, dommage pour moi que vous soyez installée à Nice car je pense que je vous aurez sans doute fait confiance pour une thérapie, alors que comme vous m'avez dit, lorsqu'on va voir un psy, on ne peut jamais être sûr de bien tomber.
Disons que les Niçois sont chanceux
Ensuite, j'ai le sentiment en lisant votre description des différents types de thérapies que la psychanalyse est peut-être ce qui pourrait le plus m'aider, qu'elle semble effectuer sur le long terme un travail en profondeur alors que les autres thérapies proposent une aide plus immédiate mais peut-être plus "superficielle", travaillant peut-être plus en surface et moins en profondeur.
Je dis cela dans mon cas particulier bien sûr, compte-tenu des problèmes personnels que j'ai exposés, car je vois bien que les autres thérapies, notamment la TCC, peuvent être très utiles pour des personnes souffrant de maladies ou symptômes particuliers (alimentaires, drogues, etc.)
J'avais dit que mon entretien avec un psychiatre, qui s'avère être aussi psychanalyste, s'était mal déroulé lorsque je lui ai parlé de remboursement SS et étonné qu'il m'incite à lui régler un montant non remboursé, mais en lisant votre description, cela semble bien correspondre à la méthode d'un psychanalyste.
Car hormis cet épisode "financier", le reste s'est bien passé, il a écouté mes problèmes et a décelé chez moi de nombreuses barrières, évidentes à ses yeux, ce qui est sans doute vrai, me connaissant...
J'ai lu aussi dans votre description que même si on doit se faire confiance, on peut ne pas tout le temps être d'accord avec son psychanalyste et être parfois en conflit avec lui...
Du coup, moi qui me disait que je n'allais pas le revoir, j'hésite... Il n'a pas l'air si mauvais, et peut-être ne dois-je pas me fier totalement à une impression négative que j'ai eu peut-être due à ma méconnaissance de sa spécialité?
D'un autre côté, moi qui rêvais d'une aide rapidement efficace, je me dis que la psychanalyse est tout de même bien longue, 5 ans selon le psychiatre psychanalyste que j'ai consulté.
Et vous qui êtes psychologue, êtes en mesure de bien me renseigner sur tous les types de thérapie.
Du coup, plutôt que commencer une psychanalyse, peut-être devrais-je d'abord aller voir comme vous me l'avez conseillé initialement un psychologue clinicien, qui devrait comme vous (je l'espère) être en mesure non seulement de m'apporter des conseils utiles, voire de m'orienter vers un bilan psychomoteur ou des TCC qui, si j'ai bien compris, peut être utiles pour lutter contre de mauvaises habitudes?
Vous parliez aussi d'un "psy comportementaliste", s'agit-il d'un psychologue clinicien?
J'avoue que je suis un peu perdu entre tous ces types de psys, tous susceptibles de présenter un intérêt, même si je serai tenté, suivant vos conseils, d'éliminer le psychiatre (non psychanalyste)...
En résumé, maintenant que vous en savez un peu plus sur moi, me conseilleriez vous de trouver d'abord un psychologue clinicien et de parler de tout cela avec lui, ou alors de parier sur la durée et de commencer une psychanalyse?
Voire de consulter les deux types de praticiens en même temps (au-delà du budget sue cela impliquerait, à voir si je peux l'assurer, y aurait-il un risque de "court circuit" à tenter plusieurs types de thérapie en même temps?
Encore un grand merci pour vos réponses...