Émotions

Consultation psychologue, psychothérapie, psychanalyse, psychologue en ligne (parler à un psychologue)
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: Émotions

Message par Dubreuil »

J'étais très attaché à lui et jusqu'à aujourd'hui j'ai toujours une pensée pour lui. Il m'a toujours demandé avec Qui je le confondait et je n'avais pas de réponse à lui donner.
*** Parce que vous étiez troublée par son manque de rigueur, il ne respectait pas les règles.

Il parlait de lui.".... Je lui avais dit que ces propos m'avaient blessés, il m'a présenté ses excuses et m'a dit que c'était une projection.
*** Donc vous le connaissiez hors thérapie, je comprends mieux ! Son discours n'était pas celui d'un thérapeute "en service !"

La question que je me pose pourquoi j'ai été attiré par lui ?
*** Parce que son attitude n'était pas professionnelle.

Pourquoi suis restée si longtemps avec lui malgré que j'étais qu'il me maltraitait*
Proposition :
*** Il vous plaisait (ou vous plait), et savait que vous pensiez à lui. Et sa façon de vous rendre dépendante, de vous "forcer la main", de prendre conscience du transfert le concernant, était flatteur, amusant et confortable pour lui. Mais nullement respectueux de votre personne et de l'éthique
de sa profession.

*** Vous avez écrit : " Depuis hier je ne ressens aucune émotion et ça m'interpelle." Pourtant, ici, pour cet homme, vous nous décrivez des émotions bien vivantes et réelles !

Cette phrase, dans votre dernier post : - Je m'en veux de penser à lui et ces pensées anesthésiées tuent mes émotions d'être Maman - je l'interprèterai alors comme une sidération, un statut quo psychique, devant deux sentiments d'égale puissance, et qui de ce fait s'annulent entre eux.
D'une part vous êtes effondrée de savoir que vous n'aurez jamais d'enfant, et vous voudriez vous abîmer dans ce désespoir, mais d'une autre part vous culpabilisez pour votre esprit accaparé par la pensée de cet homme qui ne vous laisse pas indifférente.
Nous n'en sommes plus à une conclusion irrévocable, faute d'informations mon premier post doit être révisé... qu'en pensez-vous ?
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Esperance007.
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Re: Émotions

Message par Esperance007. »

Vous écrivez " Hors vous le connaissez hors thérapie..." Non je ne le connaissais pas avant et je ne l'ai vu que pendant la thérapie.
Je me rappelle une phrase qu'il m'avait dit " vous êtes énigmatique" je lui avait dit non... Et là il m'avait répondu alors dans ce cas on est tous les 2 énigmatiques ( je ne me rappelle pas le contexte)
**** La question que je me pose pourquoi j'ai été attiré par lui ?
*** Parce que son attitude n'était pas professionnelle.
.... J'AI CRU QUE ÇA FAISAIT PARTIE DU TRANSFERT, C'EST POUR CELA J'ÉTAIS ATTACHÉ À LUI.

* Vous avez écrit : " Depuis hier je ne ressens aucune émotion et ça m'interpelle." Pourtant, ici, pour cet homme, vous nous décrivez des émotions bien vivantes et réelles !
J'AI VU UNE PSYCHOLOGUE SAMEDI ET ELLE M'A DIT QUE L'ATTITUDE DE CE PSY N'ÉTAIT PAS ADAPTÉ ET QUE J'AI SUBI 2 RUPTURES : NE PAS POUVOIR ÊTRE MÈRE ET LA RUPTURE (TROP VIOLANTE) AVEC MON PSY.... ELLE M'A DIT FAUT REPRENDRE AVEC LUI ET DIMINUER PROGRESSIVEMENT PUIS ARRÊTER.
CETTE PSYCHOLOGUE VOULAIT ABSOLUMENT QUE JE SOIS SUR ANTIDÉPRESSEURS POUR QUE JE FASSE UNE PSYCHOTHÉRAPIE AVEC ELLE, J'AI REFUSÉ DE PRENDRE ANTIDÉPRESSEURS.
*** j'ai un petit espoir d' avoir un bébé... Mais tout est flou car je ne réalise pas d'être en premenopause

Effectivement pour le 1er post il y avait pas tous les éléments
Dubreuil
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Re: Émotions

Message par Dubreuil »

*** A mon sens, tout cela devient très complexe, avec beaucoup trop de personnages "psy" autour de vous.

- "Si vous êtes déjà en thérapie, et que vous souhaitez parler ici de votre problématique, le travail thérapeutique entrepris avec un(e) psy demande que le patient s'attache à ce qui s'est dit et ce que le thérapeute lui a renvoyé.
Etre tenté d'aller exposer sa problématique sur un forum risque d'émousser la qualité de la thérapie, de noyer justement le processus de compréhension. La multiplicité des réponses éloigne la réponse de la personne elle-même."
Pour ma part je vais donc me retirer.
" L'éthique d'un thérapeute demande de respecter la qualité du travail effectué par son confrère et de respecter son patient, en ajoutant rien de plus de ce qu'il appréhende, afin de ne pas perturber le lien avec des réponses " arrivant trop vite ", parce que pas encore réfléchies.
D'autre part, le risque des propositions d'interprétation psy sur le net, c'est de dépasser l'entendement du patient et nuire à son propre cheminement, qui lui est indispensable pour justement se dégager de sa souffrance et de ses problèmes."

Bonne route à vous.
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Esperance007.
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Re: Émotions

Message par Esperance007. »

" Si vous êtes déjà en thérapie, et que vous souhaitez parler ici de votre problématique, le travail thérapeutique entrepris avec un(e) psy demande que le patient s'attache à ce qui s'est dit et ce que le thérapeute lui a renvoyé..... **** Je ne suis pas en thérapie, j'ai consulté une psychologue samedi pour commencer un travail avec elle, elle m'a demandé d'aller voir mon médecin traitant pour un traitement anti depresseur pour débuter une prise en charge avec elle ( car j'avais des idées suicidaires), mon généraliste et moi même pensons que c'est prématuré d'être sous traitement. Comme j'ai pas de traitement antidépresseur je n'ai pas de suivi avec elle.
Les échanges avec vous me permettent de voir les choses autrement.
Merci à vous
Dubreuil
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Re: Émotions

Message par Dubreuil »

Comme j'ai pas de traitement antidépresseur je n'ai pas de suivi avec elle.
*** OK.

1) 10 oct. 2023, 08:40, j'ai eu la confirmation définitive que je ne pourrais pas avoir d'enfant
2) 10 oct. 2023, 21:09, j'ai un petit espoir d' avoir un bébé

*** C'est à dire ?
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Esperance007.
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Re: Émotions

Message par Esperance007. »

Bonjour,
Il y a toujours un petit espoir au fond de moi pour avoir un bébé... Car Il y a bien des femmes qui tombent enceinte à la premenopause. Il y a ce mal être qui revient, je pense pas pouvoir remonter la pente si je n'ai pas de bébé
Esperance007.
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Re: Émotions

Message par Esperance007. »

Je suis un peu perdue, pensez vous que je devrais consulter une hypnotherapeute ou faire l'emdr ? Quelle thérapie qui sera plus appropriée dans mon cas ?
Par contre je pense que ça va être compliqué si je consulte 1 therapeute (1 homme), car j'ai plus envie de revivre ce que j'ai vécu avec mon ancien psychanalyste
Dubreuil
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Re: Émotions

Message par Dubreuil »

Dans les crises dépressives du milieu de vie, les représentations s’acheminent inévitablement vers le destin de la sexualité et vers l’inexorable de la mort. Ce qui nécessite une réélaboration du complexe de castration et de la position dépressive des moments de crise antérieurs.
Cette crise est souvent marquée par une dépression, soit passagère, soit définitive, parfois accompagnée d’angoisse, d’une dévalorisation hostile de sa propre image et d’une perte d’auto-estime. Ce qui a été possédé est perdu, ce qui a été espéré n’est pas arrivé.
A la ménopause, en lien avec des pertes réelles à subir, de nombreux renoncements sont à accomplir chez la femme : ils concernent l’enfantement, la jeunesse, la mère archaïque et la mère oedipienne, l’enfance des enfants devenus grands, les parents disparus ou proches de la mort, etc.
L’arrêt de la fonction des organes de procréation peut être vécue, dans la période de crise, comme une castration réellement advenue.
Une femme revit également son angoisse de castration féminine, qui est celle de ne plus être désirable et désirée. Elle revit ses angoisses d’adolescence : l’image du corps et sa capacité de séduire redeviennent un facteur central dans le regard qu’elle porte sur elle-même et dans son auto-estime, qui auparavant dépendaient du regard des autres.
Les patientes racontent leur sentiment catastrophique d’être devenues transparentes, subitement invisibles dans la rue, d’avoir perdu ce regard anonyme des passants.
« Souvent, je m’arrête éberluée devant cette chose incroyable qui me sert de visage… écrit Simone de Beauvoir. Peut-être les gens qui me croisent voient-ils simplement une quinquagénaire qui n’est ni bien ni mal, elle a l’âge qu’elle a. Mais moi je vois mon ancienne tête où une vérole s’est mise dont je ne guérirai pas ».
Cette blessure narcissique peut renvoyer la femme, non seulement à l’époque de la puberté, mais à celle de la déception de la petite fille de la phase phallique, qui se vit comme n’ayant pas de sexe. Elle ne se sent alors plus capable ni d’être une mère, ni d’être une femme, et elle n’est pas davantage un homme.

Les affects envieux visent les hommes pour lesquels il est possible de refaire leur vie avec une jeune femme et des enfants. Ils visent également les jeunes femmes, qui ont tous ces possibles devant elles. L’ombre d’une femme jeune et belle tombe sur le moi, ce qui peut entraîner des sentiments hostiles vis à vis d’une fille. « Miroir, mon beau miroir, dis-moi… ». On connaît la réponse. L’objet de rivalité ce n’est plus désormais la mère, mais la fille.
Le sentiment du vide peut devenir lancinant. Vide pour les femmes chez qui la maternité avait été le centre de leur identité et qui avaient projeté tout leur narcissisme phallique sur leurs enfants. Vide surtout pour les femmes qui n’ont pas eu d’enfants. Le départ des enfants risque de réactiver ce vécu de vide. C’est le « syndrome du nid vide ».
Il y a souvent refuge dans la maladie, dans les souffrances physiques, et dans les somatisations. Le narcissisme blessé reprend sa place et dégrade la libido ou la détourne. Les affects dépressifs et la douleur psychique peuvent être déniés, souvent par une mise en acte, une suractivité, ou une exacerbation hystérique.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
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Re: Émotions

Message par Dubreuil »

Je peux vous proposer de suivre une thérapie douce et respectueuse : l'HYPNOSE HUMANISTE, dont l'efficacité rapide a fait ses preuves, avec les coordonnées d'une thérapeute du 06 (mon département) qui travaille aussi par visuo-conférence.

La THERAPIE HUMANISTE
( ou l'hypnose humaniste )
*** Cette hypnose n'a ABSOLUMENT rien à voir avec les séances que l'on regarde à la télé

En l'espace de quelques années seulement, l'hypnose thérapeutique a gagné ses lettres de noblesse. Désormais bienvenue dans les hôpitaux et les maternités (où on l'utilise pour lutter contre la douleur, par exemple), les patients font également appel à elle en complément de traitements allopathiques, dans le cadre de certaines pathologies : fibromyalgies, cancer, sclérose en plaques...
Si l'hypnose thérapeutique la plus connue reste l'hypnose ericksonienne (du nom de son fondateur, Milton H. Erickson), des « variantes » existent : c'est le cas de l'hypnose humaniste.

1-Pendant une séance, ON EST 100 % REVEILLE
C'est « la » différence principale qui existe entre l'hypnose ericksonienne et l'hypnose humaniste : pendant une séance d'hypnose humaniste, la personne reste 100 % consciente. On parle même de « conscience augmentée » !
« Les fondateurs de l'hypnose humaniste ont fait une expérience très simple, raconte Louis Monnier. Ils ont essayé de « réveiller » une personne se trouvant déjà dans un état « normal » (ou « état ordinaire de conscience »), en utilisant les techniques habituellement employées en hypnose ericksonienne. » Surprise : la personne est entrée dans un état de transe un peu différent, caractérisé par une conscience d'elle-même plus importante.
« Concrètement, alors que pendant la transe ericksonienne, on se sent un peu pâteux, un peu engourdi, pendant une transe humaniste, on se sent au contraire en pleine forme. Comme si on venait de se réveiller ! »

2 - On peut travailler sur tous les problèmes... ou presque
« L'objectif de l'hypnose humaniste, c'est surtout de stimuler les mécanismes d'auto-guérison du corps, de l'âme et de l'esprit. De comprendre tous les « nœuds » qui nous empêchent de fonctionner correctement, puis de les démêler »
Bien sûr, l'hypnose humaniste ne traite pas les problèmes mécaniques (fractures, arthrose, ostéoporose, tendinite, maladie virale...). En revanche, elle peut soulager la douleur et même aider à renforcer les défenses immunitaires de l'organisme pour favoriser la guérison. « On utilise aussi l'hypnose humaniste pour le développement personnel et le coaching professionnel : c'est une approche thérapeutique qui permet de mieux gérer ses émotions et son comportement. » Ou encore de trouver l'amour, de réussir sa carrière, de résoudre un conflit familial...
Cependant, l'hypnothérapeute précise quand même que « l'hypnose ne se substitue à aucun avis ni traitement médical. Les traitements en cours ne peuvent et ne doivent être suspendus que sur recommandation expresse du corps médical, même si vous constatez une amélioration au cours ou après vos séances d'hypnose. Les troubles psychologiques graves relèvent du domaine de la psychiatrie et ne peuvent, en aucun cas, être traités par l'hypnose. »

3 - « Les symboles, c'est le langage de notre inconscient ». C'est là qu'intervient l'anamnèse : cette longue discussion préliminaire permet à la personne de bien comprendre le contexte de sa problématique, afin de pouvoir se la représenter de façon symbolique pendant la phase d'hypnose. En clair, il s'agit de répondre à la question : « votre mal-être, vous le décririez comment ? » Ça peut être une boule noire, des piquants, une flamme brûlante... « C'est exactement la même chose que dans les contes de fées : le loup représente le masculin sauvage, par exemple. En langage symbolique, cela traduit une peur, une blessure... »
Ensuite, l'hypnothérapeute réutilise ces symboles pour nous permettre de communiquer avec notre « moi intérieur » : il s'agit alors de modifier (de « soigner ») ces représentations intérieures pour aller mieux... en profondeur !

4 - C'est le patient qui fait tout le travail
« Lorsque vous faites une séance d'hypnose ericksonienne, vous laissez les clés de votre inconscient à l'hypnothérapeute : vous êtes plutôt passif.
En hypnose humaniste, c'est l'inverse : c'est vous qui agissez. L'hypnothérapeute n'est qu'un guide, chargé de vous ouvrir les portes de votre esprit. »
Concrètement, c'est un peu comme un voyage intérieur : par la parole, l'hypnothérapeute guide la personne dans différents environnements imaginaires et symboliques, mais c'est cette dernière qui va réaliser mentalement certaines actions pour résoudre son problème.
Mieux encore : après 1 ou 2 séances, la personne peut réutiliser ce qu'elle a appris pour continuer à changer par elle-même. C'est l'autohypnose !

5 - Ça se rapproche de la méditation de pleine conscience
« L'état de conscience augmentée que l'on atteint lors d'une séance d'hypnose humaniste est proche de celui que l'on expérimente pendant une séance de méditation de pleine conscience ».
L'objectif n°1 de l'hypnose humaniste est d'amener la personne à prendre conscience d'elle-même, en lui permettant de communiquer avec son inconscient et sa conscience supérieure (ou conscience majuscule)
D'après Louis Monnier, « notre esprit, notre corps est comparable à une maison. Quand on ne la regarde pas, le temps fait son œuvre : elle se fissure, se ternit. En revanche, il suffit de porter son attention sur cette maison, en conscience, pour qu'elle commence à s'auto-réparer »
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Esperance007.
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Re: Émotions

Message par Esperance007. »

**Merci pour l'explication sur la différence entre les 2 types d'hypnose... Je préfère faire de l'hypnose en presentielle.
*** En ce qui concerne votre post sur la dépression, je ne fais même plus attention à Moi ( vestimentaire maquillage), je ne cherche même plus à plaire les hommes en l'occurrence. Je ne peux pas séparer être avec un homme et pas d'enfant avec lui.
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