Diagnostic psy ?

Forum psychothérapie
jerenico34
Messages : 10
Inscription : 22 oct. 2018, 17:13

Re: Diagnostic psy ?

Message par jerenico34 »

Pour Caféine,

Oui, c'était maladroit.
Mais merci, car j'adore ruer dans les brancards.
jerenico34
Messages : 10
Inscription : 22 oct. 2018, 17:13

Re: Diagnostic psy ?

Message par jerenico34 »

J'ai consulté depuis que j'ai 20 ans environ
*** Pour quoi, exactement ? Quels symptômes ?

Je prendrai le temps ce soir de vous répondre.

Mais je pense que peut importe les symptômes, le traitement consiste toujours à un patient qui parle à un psy. C'est en cela que je ne crois plus. Ai-je tord ?
Dubreuil
Psychologue clinicien
Messages : 19332
Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: Diagnostic psy ?

Message par Dubreuil »

En thérapie, se sentir délogé de soi-même par un(e) inconnu(e) qui ne parle pas " notre langue ", se retrouver décalé(e) dans ses propres certitudes ou croyances, peut nous sembler en effet insupportable.
On a peur d'aller jusqu'à la sensation de chaos, de perdre les repères que l'on s'était construits pour survivre à notre douleur morale.
La " résistance " mise en opposition au travail thérapeutique est une façon désespérée de repousser le spectre de la perte de notre identité.
Il faut alors payer de sa personne pour évoluer, ne pas faire l'économie d'aller au plus douloureux de soi.
Payer aussi le professionnel. C'est se libérer ainsi symboliquement du joug des autres, apprendre à devenir tranquille dans sa tête et ses idées, s’assumer libre et différent. A partir de là, le patient et le thérapeute conviendront d’un prix raisonnable pour les séances. Assez pour que la personne se rappelle qu’elle a un engagement envers elle-même, mais raisonnable pour que cela ne mettre pas en péril son quotidien.
Payer sa consultation, c’est se responsabiliser, ne plus se considérer comme victime, décider de prendre sa vie en main, cesser d’être infantilisé. Hors le contexte quotidien, c’est avoir le droit de se prendre en charge pour ce que l’on est et ce que l’on dit, loin du jugement de valeur et/ou de l’appréciation de son entourage.
C’est à cause de cela que chez un psychiatre, ou dans les CMP les patients ne sont pas satisfaits, souvent frustrés, découragés, dubitatifs. Ne rien payer c’est ne pas s’investir vraiment.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
Psychologue clinicien
Messages : 19332
Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: Diagnostic psy ?

Message par Dubreuil »

jerenico34 a écrit :J'ai consulté depuis que j'ai 20 ans environ
*** Pour quoi, exactement ? Quels symptômes ?

Je prendrai le temps ce soir de vous répondre.

Mais je pense que peut importe les symptômes, le traitement consiste toujours à un patient qui parle à un psy. C'est en cela que je ne crois plus. Ai-je tord ?
[/quote]

*** Peut-être parce que c'est en vous que vous n'avez jamais cru, puisque votre enfance ne semble pas vous avoir donné confiance en vous.
En effet, en psychanalyse peut importe les symptômes, le thérapeute sait que la racine est ailleurs et que c'est là qu'il va accmpagner son patient.
Mais un forum n'est pas un lieu analytique, et il me faut un minimum d'informations pour que je puisse réfléchir avec vous à un soulagement possible de votre impatience et agacement d'abord, puis de votre mal-être.
Mais en tout premier lieu, la thérapie en ligne n'est quasi pas pratiquée par les psys.
Très peu de psychologues ou de psychiatres pratiquent cet outil souvent proposé par des professionnels au profil parfois douteux.
Alors, avant de vous laisser séduire par certains arguments chocs qui peuvent être avancés, ou une facilité évidente, prenez le temps d'une réflexion.
Si des contacts en ligne peuvent se justifier dans certaines situations ( déplacement à l'étranger, impossibilité de quitter le domicile, handicap, tout premier contact pour se renseigner, etc. ), la thérapie en ligne reste injustifiée.
Il est probablement possible d'envisager des diagnostics ou pré-diagnostics médicaux par téléphone, ce qui d'ailleurs se fait déjà au niveau de certains services de garde afin de mieux dispatcher les patients (médecin de garde, urgences). Cela signifie-t-il pour autant qu'il faille se passer d'une visite chez le médecin ?
Pour faire du bon boulot avec un psychologue, il faut être motivé.
Nous pourrions le paraphraser comme suit : il faut absolument se bouger. Se rendre chez un psychologue, c'est également s'exposer, prendre un risque. Là aussi se mesure la motivation au changement.
Le travail à distance n’est souvent rien moins qu'une manière de ne pas s'engager, de ne pas s'exposer, et finalement de ne pas aller mieux.
La question du cadre, essentielle, se trouve également mise à mal. Le cadre est beaucoup plus difficile à poser si vous êtes chez vous, interrompu, et qui sait aussi, ce cadre n'intéresse peut-être tout simplement pas le "professionnel" qui vous répond.
Toute personne ayant des connaissances minimales en communication vous le dira: un aspect essentiel du contact entre deux personnes est lié à la communication non verbale. ( présence de l’interlocuteur, émotions, etc… ) Toutes ces informations, webcam ou pas webcam, sont beaucoup moins disponibles, dans un sens comme dans l'autre (patient psy et psy patient).
La thérapie à distance n’existe pas, ce sont des entretiens, rien de plus.
Qui se trouve au bout du fil ou derrière l'ordinateur. Quelle est sa formation? Appelez-vous une personne spécifique au profil et à la formation bien définie, ou un numéro d'appel général vous parlant, par exemple, de professionnels certifiés ( ce qui ne veut, soyons très clairs, absolument rien dire ) vous répondant anonymement ?
Un cadre clair est-il fixé? Des durées précises envisagées? Une ponctualité respectée? Comment saurez-vous si votre interlocuteur semble 100% présent dans l'entretien? Si quelqu’un n’est pas à côté de lui et fait des recherches sur vous ? Si on ne se moque pas de vous en profitant des détails que vous donnez, etc, etc…
Prudence ! Méfiance ! Intelligence !
Quant à croire ou ne pas croire, ce n'est pas à moi de vous dire si vous avez tort.
Simplement que vous semblez partir dans des positions négatives qui peuvent aller à l'encontre des éclairages que vous souhaitez recevoir.
Cette position de discours par internet ne peut être qu'intellectuelle, et vous ne recevrez ici que des proposition de réflexions sur vous-même.
A vous cantonner dans une certitude d'échec, tout comme celle de penser que c'est le thérapeute qui doit amener la guérison, vous risquez de perdre tous les bénéfices du temps que je mettrai éventuellement à tenter de vous orienter vers une autre compréhension de vous-même.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
Psychologue clinicien
Messages : 19332
Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: Diagnoaustic psy ?

Message par Dubreuil »

- Savoir aussi que si ce qu'a écrit le psy vous interpelle c'est que vous l'avez pris pour vous, sur un point ou un autre.Il vous a nécessairement touché là où vous aviez quelque chose à régler avec vous-même ou quelqu'un d'autre. Sinon cela serait resté dans l'état.
- Savoir que les mots d'un professionnel sont ceux d'une expérience clinique, et s'ils vous paraissent insupportables pour l'autre, c'est vous qui devez alors vous demander où cela vous fait mal. Vous ne pouvez parler que de vous, qu'en votre nom, puisque c'est de vous dont viennent vos émotions.
- Savoir que les propos et termes choisis par le psy sont issus d'une expérience clinique, et que si le " raccourci " est trop abrupte, il vous appartient de demander la signification d'un mot, ou le sens général de la phrase en question.
- Savoir que la plupart du temps, les psys ont poursuivi d'autres études après leur diplôme basique de fac. Ils ont souvent des spécialisations, des qualifications autres. Quand ils parlent de techniques, c'est qu'ils les ont la plupart du temps expérimentées sur eux-mêmes.
- Savoir que parce que vous pensez que l'autre a tort, vous n'avez pas nécessairement raison.
- Savoir que les mots " psys " écrits par un psy ne correspondent pas toujours à ce que l'on a l'habitude de lire, ou d'interpréter. D'où la nécessité de ne pas hésiter à demander au professionnel ce qu'il a voulu dire.
- Savoir qu'il faut laisser à la personne qui vous donne son point de vue, ( et fuyez les conseils ! ) la possibilité de réfléchir à sa propre réponse.
- De même, si elle écrit à votre place, elle vous crée une dette symbolique, vous infantilise en quelque sorte, vous faisant valoir que vous n'êtes pas en capacité de trouver tout seul vos propres arguments.
- Ecrire en votre nom c'est en quelque sorte vous " ôter " sa parole.
- Savoir que ce n'est pas en quelques lignes qu'un psy peut accompagner un questionnement. Vous ne pouvez non plus, lui donner en quelques phrases toutes les émotions et les explications nécessaires à son entendement. Donc soyez compréhensif. Et si sa réponse ne vous semble pas adaptée, Il suffit de mieux vous exposer, et il réorientera ses propositions.
- Savoir que quand un psy répond il ne donne pas des ordres. Il propose une, ou des solutions. Vous avez toute latitude de prendre ce qu'il vous convient dans ses réponses.
- Savoir qu'un psy est en capacité de vraiment tout lire. Rien ne le blesse venant de son patient. Il sait qu'il n'est pas concerné. Il est le " révélateur " d'une souffrance qui s'exprime parfois contre lui mais dont il n'est pas l'artisan ( cela s'appelle le transfert )
- Savoir que l'expérience de l'analyse permet à un psy de vraiment se différencier professionnellement de son interlocuteur. Il a appris à rester neutre et ne pas se sentir " entamé " par la souffrance de l'autre.
- Savoir que le psy n'est en aucun cas un sorcier ou un devin. Il ne sait de vous que ce que vous allez lui dire. C'est à partir de ce que vous lui direz que ses connaissances et son expérience clinique lui permettront de vous donner un éclairage différent sur vos problèmes. Des propositions d'interprétation différentes de celles que vous aviez jusque là l'habitude d'entendre, ou d'élaborer.
- Savoir qu'un psy reçoit autant de ses patients que ce qu'il leur donne. La façon dont réagit un patient peut lui permettre de se remettre en question, tout autant que d'aborder un autre patient d'une façon différente.
- Savoir que dans un forum le " psy " reste un professionnel quand il intervient dans un post, il est en son lieu et place, et doit être respecté en tant que tel.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
Psychologue clinicien
Messages : 19332
Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: Diagnostic psy ?

Message par Dubreuil »

Parce qu'il est nécessaire, ou parfois vital, de " se " donner réponse à un trouble du comportement, un problème de couple, la signification d'un rêve, ou encore de passer un bilan psychologique, psychomoteur, d'orientation professionnelle, faire la différence entre angoisse, phobie, stress ou dépression nerveuse, dénoncer un harcèlement moral, une agression sexuelle vécue au présent, ou dans l'enfance, survivre après un deuil, comprendre et participer à la guérison de son cancer, gérer un conflit professionnel, affectif, ou familial... il est souvent impératif de consulter une personne non impliquée dans notre histoire, quelqu'un qui a appris à rester neutre, à écouter sans juger, à proposer sans imposer.

- " Peut-être, mais je ne vois pas comment un psy pourrait savoir ce que j'ai ! "

Parce que, " ce que vous avez ", vous le savez. Cette réponse vous la connaissez, c'est votre symptôme. C'est la souffrance que votre corps et votre esprit vous font ressentir, vous donnent à voir. Et votre réponse est très douloureuse, parce que vous ne vous posez pas " la bonne question " qui est à l'origine de ce mal-être.
Parce que vous vous arrêtez à la manifestation de cette souffrance, et que plus vous y pensez, plus vous voulez qu'elle s'en aille, plus elle vous pèse et vous angoisse. Alors que de cesser de lui donner de l'importance, déplacer votre intérêt ailleurs, dans les souvenirs où elle s'est insidieusement enracinée, vous aidera à en comprendre le message et traiter en priorité la cause, et non ses effets.
Un médecin ( généralise ou psychiatre ) donne des médicaments pour écraser la douleur mentale, pour qu'elle cesse. Mais elle reste tapie dans un coin de notre inconscient et reviendra dans d'autre manifestations somatiques.
Un psychologue clinicien ne prescrit pas de traitement psychiatrique, il accompagne pas à pas son patient pour l'aider à mettre des mots sur cette souffrance, à la faire monter à la conscience, la parler, la faire sortir enfin. A éradiquer cette douleur qui le paralyse et l'empêche d'être maître de sa vie et de son désir.
Et qui ne reviendra plus parce qu'elle aura été acceptée, comprise, assumée.
Le psy n'est qu'un témoin, un " passeur " du réel au symbolique, et à l'imaginaire. C'est par ses connaissances et sa propre analyse, qu'il avance des propositions de questionnement à son patient. Jusqu'à ce que ce dernier les reprennent à son compte, et arrive peu à peu à décanter, atteindre, et résoudre, à son rythme et dans le respect de sa personnalité, le cœur de son conflit psychique, qui n'est autre que le pourquoi de la réponse qui le fait tant souffrir.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
Psychologue clinicien
Messages : 19332
Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: Diagnostic psy ?

Message par Dubreuil »

[quote="Je ne vois pas de GUÉRISON. Je parle bien de guérison, car je ne supporte plus le verbe "soigner" qui ne mène à rien.

*** Lacan, parmi ses nombreuses formules en avait une, perçue à tort comme provocatrice alors qu’elle est profondément freudienne : « la guérison vient de surcroît » !

Guérison du symptôme comme visée seconde d’une cure, non pas superflue mais secondaire au regard de la première : l'important, c'est que la thérapie produise des effets dans l’ordonnement symbolique du sujet.

Que certaines psychothérapies produisent des résultats cela ne fait aucun doute, qu’il s’agisse de suggestion ou de toute autre chose pourquoi le leur contester ? Mais ce qu’on peut attendre essentiellement de la psychanalyse, ce n’est pas la restitution d’un état antérieur, qu’on désigne sous le terme médical de « guérison », MAIS UNE MUTATION.

Autrement dit, la parole sur le divan fait acte, il y a un avant et un après.
La guérison, pour la psychanalyse : c'est qu'il n'y aura pas de retour en arrière dans le traumatisme.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
jerenico34
Messages : 10
Inscription : 22 oct. 2018, 17:13

Re: Diagnostic psy ?

Message par jerenico34 »

Heu ... Mouais.
Mais je savais déjà tout ça. Discours éculé de psy. Mais je respecte, je ne suis pas d'accord, par culture et par expérience, mais je vous laisse penser ce que vous voulez.
Bon, je vais faire simple , je voulais m'exprimer ici, ce que je ne peux pas faire ailleurs, personne autour de moi ne peut ni ne veut me comprendre.
Je reste sur ma position.
Je souhaite tout de même préciser dans le désordre :
- surdouance à 140 (test) qui ne me sert à rien, mais ça vous parle peut-être.
- père malade psy depuis ses 25 ou 30 ans (je ne sais pas exactement) et ayant consulté pendant des années, TS médicamenteuses à répétition, grande souffrance psy. décès en janvier 2012 TS réussie (probablement ne le voulait-il pas, mais on s'en fout). Le nom de sa maladie ? Je m’arrête à combien de nom ? A l'époque on appelait ça PMD, TOCs, QI probable au dessus de 150 jamais chiffré, jamais détecté. Culture GIGANTESQUE. Obsessions diverses. Provocateur, associable, etc ... Hyper intéressant mais se tenant tjrs hors de portée de ses enfants. A partir de mes 5 ans, je n'ai plus éxisté à ses yeux en tant que fils. A tout fait pour se faire détester par ses enfants, surtout les 20 dernières années de sa vie. Parti en laissant 40 000 € de dettes. Dans son dernier sms : "et merde au deux autres" (enfants).
- 15 09 2011 décès de ma copine, accident terrible, écrasée par un train (NON suicide) deuil TRÈS difficile. J'avais rompu toute relation avec ma mère 9 mois auparavant, mais anéanti de douleur, j'ai répondu à ses appels, et j'ai renoué.
- mère égoïste au possible , prétexte aujourd'hui avoir Alzheimer, pratique pour ne rien assumer des graves erreurs du passé reprochées par ses
enfants. Certes elle a bien un Alzheimer mais TRÈS modéré. Diagnostiqué seulement en 2018. (Mon père l'appelait Folcoche)
- enfance de 0 à 5 probablement ok, je ne sais pas. De 5 à 9 coups et violence du père approuvée par la mère. Dénigrement général parental et pris pour un benêt par tout le reste de la famille. Scolarité pourrie. Apprentissage cuisine foiré avant la fin, petits boulots, formations pro diverses et variées à répétition . Grandes difficultés à tenir un travail plus de 2 ans, sauf le dernier, j'y suis depuis 2006. Je ne réussi pas à mettre de l'argent de coté. J'ai fais une bonne dépression en début d'année 2018, 2 X 3 semaines d’arrêt de taf. Je supporte de moins en moins l'agressivité, je pers ma résistance, mon indépendance, ma personnalité progressivement, et ça m'inquiète pour l'avenir, je me vois finir comme mon père, pas joli joli.
J'ai des tocs, des gestes tranquillisants dès que je suis seul, je suce encore mon pouce, et oui, et je me berce dans mon lit si je suis seul. Je suis avec une copine depuis 6 ans mais n'arrive pas à m'installer avec elle, chacun chez soi.
- J'ai suivi quelques psychothérapies qui ne m'ont pas parues servir à grand chose. Un peu vers 20 ans, 30 ans, et j'ai encore tenter le coup cette année, mais je n'ai plus de pognon comme je l'ai déjà dis. Et comme vous le dites très bien, pas pognon, pas de soins. (c'est juste de la provoc)
- Ha, oui, quand j'étais petit, je faisais dans mon froc jusqu'à mes 6 ans environ, et la maitresse avait conseillé à mes parents de m'envoyer chez le pédopsy. Mais lorsque le pédopsy leur a dit "foutez lui la paix", ils n'ont rien assumé et ont stoppé les consultations, ("le psy était con"). Et lorsque j'ai eu 30 ans, je lui ai téléphoné lui demandant des infos sur moi, il m'a répondu " je me souviens de vous (il a justifié) , éloignez vous de vos deux parents, ils sont aussi mauvais l'un que l'autre." J'étais scotché je croyais à l'époque que seul mon père était toxique, l'avenir me prouvera que non, j'ai eu confiance en ses propos, mais ce n'est pas simple de rompre avec ses deux parents.
- J'ai été marié de 28 à 33 ans, et j'ai eu 2 fils qui ont 22 et 25 ans, à mon avis ils vont très bien.
- J'ai consulté cette année deux psychiatres remboursés, patentés et tout, mais nuls et pas du tout à l'écoute alors que j'étais en pleine détresse et dépressif, l'un d'eux m'a répondu en fin de consultation "on va en rester là, si vous avez besoin de moi rappelez moi". Puis j'ai trouvé un TRES bon gars bien sympa et tout, mais pas remboursé, et je suis à sec, donc plus rien. Je suis allé le voir une dizaine de fois.

Voilà, alors, normalement, vous vous dites, "mais si vous n'avez pas confiance aux psys, que faites vous ici , et pourquoi vous nous racontez tout ça ?" Ben si, j'ai confiance, disons, que je vous laisse votre chance de me convaincre. Un peu comme au ping pong, je ne veux pas de votre balle, je vous la renvoie. :)
Dubreuil
Psychologue clinicien
Messages : 19332
Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: Diagnostic psy ?

Message par Dubreuil »

[Message par jerenico34 » 24 oct. 2018, 19:01
Heu ... Mouais.
Discours éculé de psy. Mais je respecte, je ne suis pas d'accord, par culture et par expérience, mais je vous laisse penser ce que vous voulez.
*** Quelle suffisance, quelle grossièreté, et quel mépris pour un professionnel qui prend du temps pour répondre à vos questionnements !
Certes, je ne doute pas qu'intellectuellement vous pouviez déjà savoir " tout ça ". Mais le savoir n'a aucun intérêt, c'est l'appréhender et le vivre qui est utile et nécessaire pour évoluer. Ce à quoi vous semblez totalement hermétique.
Vouloir avoir raison et prouver que nous sommes dans le juste est quelque chose de satisfaisant pour tout être humain. C’est quelque chose de grisant pour notre estime personnelle et un excellent moyen de rééquilibrer nos dissonances cognitives. Mais nous sommes également nombreux(ses) à comprendre que cela a des limites, qu’il est vital d’adopter des attitudes constructives et une vision humble, afin d’apprécier et de respecter à leur juste valeur les efforts fournis par les autres.

" Ben si, j'ai confiance, disons, que je vous laisse votre chance de me convaincre. Un peu comme au ping pong, je ne veux pas de votre balle, je vous la renvoie. "
*** En thérapie, il y a une pathologie que " les psys " se refusent de recevoir en cabinet. Ces personnes malades psychiquement ne se remettent jamais en cause, et sont incapables de dialoguer. Tout n'est que justifications pour démontrer qu'elles ont raison de se plaindre, et que leurs jugements sont sans appel . Elles manipulent, et décortiquent tout pour mettre l'autre en faute, et rester dans la toute puissance. Est-ce votre cas ?
Si vous aviez pris le temps de lire mes propositions, vous auriez vu que le psy ne cherche surtout pas à convaincre. Il ne souffre pas du mal de son patient, il en est détaché, il n'est pas concerné. C'est ainsi qu'il peut l'accompagner dans la compréhension de son mal-être et la résolution de ses conflits.
Je vous laisse le soin de vérifier le nom de cette pathologie, et d'en décliner les effets éventuels sur vous-même et ceux que vous cotoyez, mais pour ma part, je ne suis pas là pour des joutes oratoires.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
jerenico34
Messages : 10
Inscription : 22 oct. 2018, 17:13

Re: Diagnostic psy ?

Message par jerenico34 »

Suffisant 8-) ? Oui, si vous voulez. Vous refusez la joute, dommage.
Vous passez à coté de quelqu'un qui cachait sa volonté d'aller mieux derrière un jeu sympa. Mais comme c'était avec MES règles et non les vôtres, ça vous gène.
Au revoir. :D
Répondre

Revenir à « Forum psychothérapie »

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 26 invités