Diagnostic psy ?

[jerenico34]

Bonjour, je suis un homme de 52 ans, ouvrier en bâtiment.
Je souffre de problèmes existentiels, j'ai BEAUCOUP réfléchi à ce que j'ai, j'ai aussi beaucoup consulté.
Je n'ai plus confiance en la psy-bidule (thérapie ou chiatrie).
Mais j'éprouve le besoin de savoir ce qui me fait souffrir depuis tant d'années.
Comment peut-on faire un diagnostic?
Plus de consultations à tout va. Parler de moi, j'ai essayé , re-essayé, etc... J'ai consulté depuis que j'ai 20 ans environ. Je ne vois pas de GUÉRISON. Je parle bien de guérison, car je ne supporte plus le verbe "soigner" qui ne mène à rien.
J'ai besoin d'un diagnostic parce que je me prends la tête à savoir ce que j'ai. Et je trouve un peu de ceci, un peu de cela. Et je m'imagine que l'on devrait mieux GUÉRIR en allant à l'essentiel.
La réponse du genre "à quoi ça va vous servir ?" me gonfle gigantesquement.
Quand un type se fait mal au bras, il passe une radio pour que l'on sache ce qu'il a. S'il est cassé, on le lui dit. Non ? Alors pourquoi on ne dit rien en psy ?

[Cafeine_]

J'ai consulté depuis que j'ai 20 ans environ. Je ne vois pas de GUÉRISON.

j'ai BEAUCOUP réfléchi

C'est que peut être tu contournes le problème réel ? Tu le camoufles derrière ta recherche de diagnostic?, Tu ne te poses pas les bonnes questions ? ou justement tu t'en poses trop et tu t'embourbes dedans ?
Sinon tu aurais déjà des réponses car oui ça fait beaucoup d'années à chercher

[jerenico34]

Bon. Merci pour la réponse.
Heu... que faire de cette réponse ?
JE contourne, je suis fautif de tout?. Et si je n'avais pas pu faire autrement ?

[jerenico34]

Il y a un truc qui me sidère. Pourquoi serai-je fautif ? Pourquoi pas les psys que j'ai consulté ?
Pourquoi moi fautif, et un gars qui boite est-il fautif de boiter ? J'ai ete roué de coups dès l'âge de 5ans, ça a détruit ma personnalité et ma construction. Je suis fautif de ça aussi ?
Je suis en difficulté en ce moment. Je pense de plus en plus au suicide. J'ai vraiment des problèmes et j'aurais voulu trouver ici autre chose que de la culpabilité.

[jerenico34]

tu contournes l Tu camoufles

Des années de consultation, et j'aurai camouflé ? Mais comment je fais pour contourner, camoufler moins que ça ?
Et en admettant que j'aurais contourner, est-ce de ma faute, les psys ne sont-ils pas là pour permettre de ne pas contourner, justement ?
Il y a tellement de choses bizarres en moi, dont je prends conscience AUJOURD'HUI mais qui, en les ayant exprimés n'ont rien résolu du tout. Il y a autre chose de plus inconscient, de plus profond, de plus grave peuit-être, j'en suis certain, et c'est pour ça que je voulais une expertise psy.

[Dubreuil]

[quote="jerenico34"]Il y a un truc qui me sidère. Pourquoi serai-je fautif ? Pourquoi pas les psys que j'ai consulté ?
*** Je ne comprends pas pourquoi vous avancez le terme " fautif " ? Ce qui voudrait dire que vous parlez de culpabilité éventuelle.

Vous a-ton, ou vous êtes vous senti " coupable " de quelque chose en étant enfant ? Je crois que oui. C'est, à mon sens, par cette croyance qu'il faut commencer à ( RE ?)-travailler psychologiquement.

[jerenico34]

Merci de répondre.
J'ai utilisé le terme fautif car je me sentais accusé par Caféine qui me faisais un peu trop de reproches à mon goût. "tu contournes le problème", "Tu le camoufles derrière ta recherche de diagnostic", "Tu ne te poses pas les bonnes questions", "tu t'en poses trop". Alors, je me suis senti "fautif" . Et, je refuse d'être fautif et d'être la cause de mes pb.
Non, je ne me sens pas fautif, en tout cas pas consciemment. Je ne me souviens pas avoir été particulièrement jugé "fautif" lorsque j'étais enfant.
Mais, j'ai été trop fortement puni, frappé, dénigré, lorsque j'avais (de mémoire) entre 5 et 9 ans. Coups de ceinturon, de pantoufles, de double baffe (les 2 mains de mon père en même temps), etc... Il suffisait que je mange du chocolat en cachette, et c'était la rouste garantie, un mensonge ou ne pas m'être lavé correctement, beaucoup de prétextes à être puni surtout à ces âges là. Ai-je répondu à votre question à propose de "Fautif" ?

[Dubreuil]

[quote="
j'ai aussi beaucoup consulté.
*** Pour quoi ?

Mais j'éprouve le besoin de savoir ce qui me fait souffrir depuis tant d'années.
Un peu de ceci, peut-être ? Votre enfance traumatique ?
*** j'ai été trop fortement puni, frappé, dénigré, lorsque j'avais (de mémoire) entre 5 et 9 ans. Coups de ceinturon, de pantoufles, de double baffe (les 2 mains de mon père en même temps), etc... Il suffisait que je mange du chocolat en cachette, et c'était la rouste garantie, un mensonge ou ne pas m'être lavé correctement, beaucoup de prétextes à être puni surtout à ces âges là.

Comment peut-on faire un diagnostic?
J'ai consulté depuis que j'ai 20 ans environ
*** Pour quoi, exactement ? Quels symptômes ?

. Je ne vois pas de GUÉRISON. Je parle bien de guérison, car je ne supporte plus le verbe "soigner" qui ne mène à rien.
***C'est le patient qui SE guérit, ce ne sont pas les psys ! ( ça se saurait ! )

Et je trouve un peu de ceci, un peu de cela.
*** Voilà, c'est ça !

Et je m'imagine que l'on devrait mieux GUÉRIR en allant à l'essentiel.
*** En fait, c'est bien pour cela que la psychanalyse existe ( !!! ) Pour son silence. Quand le patient arrive un jour, à l'essentiel...

La réponse du genre "à quoi ça va vous servir ?" me gonfle gigantesquement.
*** Je ne comprends pas cette expression, après quoi vous a-t-elle été donnée ?

Quand un type se fait mal au bras, il passe une radio pour que l'on sache ce qu'il a. S'il est cassé, on le lui dit. Non ?
Oui. Sauf que vous avez mis 52 ans à vivre, à subir, et que votre bras cassé se révèle être une vie brisée... Vous voyez la différence ?

Alors pourquoi on ne dit rien en psy ?
*** Parce qu'il n'y a rien à dire, c'est le patient qui sait. C'est ce qu'il va dire, et s'entendre dire qui va l'éclairer, et éclairer le thérapeute.

Nous avons TOUTES NOS REPONSES, ce sont nos douleurs. C'est donc la façon dont nous posons nos questions qui ne sont pas adaptées.

[Cafeine_]

J'ai utilisé le terme fautif car je me sentais accusé par Caféine qui me faisais un peu trop de reproches à mon goût.

Oups, je suis désolé que tu l'ai pris comme ça, j'avoue que mes questions sont maladroites. En gros ce que je voulais dire, ça rejoint ce que Mme Dubreuil dit ici :

Quand le patient arrive un jour, à l'essentiel...

[jerenico34]

Justement NON !
CE N'EST PAS AU PATIENT À SE GUÉRIR LUI-MÊME !

Je suis bien la preuve que votre théorie ne marche pas !
Après X années de consultations.
Et si le patient ne parvient pas à dire , le psy à pris le fric et le patient souffre tjrs.
Aujourd'hui, je n'ai plus du tout d'argent, comment je fais pour "guérir" ?