Insomnie angoisses suite greffe pulmonaire

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Thrylia
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Insomnie angoisses suite greffe pulmonaire

Message par Thrylia »

Bonjour,

J'ai eu une greffe pulmonaire y a maintenant un an et demi. Je pensais être bien après cette greffe mais tout le contraire. Bcp de crise d'angoisse. Peur de la foule, insomnie,angoisse de mort. Je me fais suivre depuis peu. Seulement deux séances. On m'a dit que l greffe était une renaissance et du coup bcp de choses remonte. A savoir que je n'ai jamais pleurer avant l greffe et après ma greffe. Dans ma famille pleurer était pour les faibles et personne qui n'était pas assez fort voila la réponse que j'ai fait par e mail a ma psy et sa reponse pleurer est un moyen d'expression et cela fait du bien. Mais j'arrive pas a comprendre pourquoi alors qu'on dit qu'il faut être fort.
Dubreuil
Psychologue clinicien
Messages : 19311
Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: Insomnie angoisses suite greffe pulmonaire

Message par Dubreuil »

Etre fort, c'est être vrai.
Etre vrai, c'est être sincère.
Pour être sincère il faut se connaître.
Pour se connaître il faut accepter ses émotions.
Pour accepter ses émotions il faut les vivre.
Pleurer fait partie d'une libération des énergies négatives, et il est nécessaire d'accepter de s'en libérer, de se laisser aller, même de pleurer sur soi-même, sur les malheurs que l'on a eu, sur ce que l'on ressent. Sinon on renforce sa carapace et on tombe malade.
Pleurer libère. Ensuite on est fort pour affronter la vie.
Quand on a eu un choc physique ou un choc émotionnel ( comme une opération, et la peur avant, et après ) la tension nerveuse EST PARFOIS PLUS FORTE QUE SOI, les larmes viennent toutes seules, et c'est le fait de décompresser. Il ne faut pas le maîtriser.
Pleurer est INDISPENSABLE. ( vous n'êtes pas obligé(e) de le faire en public !!! ) Sinon vous retardez votre convalescence, mais surtout vous risquez de vous provoquer des maladies dépressives ou psychosomatiques.
Si vous n'acceptez pas de pleurer, d'accepter vos émotions, vous interdisez aux autres de le faire, et vous ne les comprendrez pas.

Tout dépend aussi de ce que vous entendez par être fort. Si c'est " en jeter ", faire croire, mentir, bluffer, vous n'êtes pas quelqu'un de fort, vous êtes un simulateur, en qui on ne peut pas avoir confiance.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
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