enfant ne veut pas étudier

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neptune62
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Re: enfant ne veut pas étudier

Message par neptune62 »

Vous avez peut-etre raison ,mais durant toute nos conversations j'ai constaté qu'au lieu de chercher des solutions pour le covaincre,vous cherchez plutot des excuses pour son comportement et en contre partie me faire sentir que c'est moi le coupable qui doit revoir ses methodes pour résoudre ce problème.Peut-etre j'ai mal compris mais c'est le préssentiment que je sent
Minijeune
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Re: enfant ne veut pas étudier

Message par Minijeune »

J'essaie de comprendre, c'est tout...
Vous vous demandez ce qu'à votre fils... Il semble ne pas vouloir vous communiquer ce qu'il se passe...
Est-ce qu'il a un problème de motivation, je ne sais pas, mais en ce moment, il vous démontre qu'il ne veut pas passer son bac, parce qu'il ne veut pas étudier du tout, il se laisse aller... Que ce soit de manière consciente ou inconsciente...

Ensuite, la culpabilité... N'est pas dirigé contre vous directement... J'ai expliqué mon vécu, comme je vous l'ai écrit...
Mais c'est vous qui peut dire si vous êtes, ou pas, dans cette situation...
Et par la suite, si jamais c'est le cas, c'est à vous de savoir si vous allez en faire quelque chose ou pas...
Je tiens à dire que puisque c'est quelque chose qui est culturel, et que la pression que j'ai décrite, doit se passer dans toutes les familles, pour qui, cette valeur est importante... Quelle aille raison ou pas d'être... Rendu là, c'est une question de valeur et de culture, et bien que j'aille des idéaux par rapport à ça, ce n'est pas ce qui est important ce que je pense...

Je souhaite le mieux pour vous et votre fils...
Mais si ça doit passer par une prise de conscience...
Rendu là, seul vous pouvez le dire...
Dubreuil
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Re: enfant ne veut pas étudier

Message par Dubreuil »

[quote="neptune62"]J'ai un enfant ( 19 ans ) en terminale secondaire (BAC) et au lieu d'etudier jour et nuit comme font tout ses camarades , il ne veut rien etudier
*** Voilà en effet une terrible contrainte que d'étudier jour et nuit, et de faire comme tous les autres.
Comme l'évoque Mininjeune, votre fils est peut-être en rébellion, non contre vous, mais contre " le système ". A 19 ans, on peut être encore totalement dans sa crise de l'adolescence, on ne sait pas soi-même qui on est et ce que l'on veut, mais ce que l'on maîtrise bien, c'est surtout ne plus être " commandé ", rentrer dans un moule imposé. On se cherche, et cela commence par tout remettre en question, et en premier lieu l'autorité des parents, celle-là qui nous a été imposée durant toute son enfance. Et qu'importe de savoir que l'adulte a raison ou pas, l'adolescent a besoin de CROIRE que c'est lui qui maintenant décide de lui, quitte à ne rien faire. C'est cela qui lui permet de prendre son indépendance. Paradoxalement, c'est peut-être la seule chose qu'il a trouvé pour que ses parents se rendent compte qu'il devient adulte !

au contraire il n'a aucune envie malgré tout mes efforts ( encouragement , lui donner des etudes supplémentaire par des professeurs etc .en vain
*** Lui donner des études supplémentaires alors qu'il n'est pas décidé à étudier est une très mauvaise idée, non ?
Et l'histoire du cousin à qui il se confie, et qui se dépêche de venir vous dire ses secrets n'est pas non plus très propice à ce que votre fils ait envie de se confier à vous.
Il a peut-être des raisons douloureuses à ne plus vouloir travailler, imaginez qu'il soit amoureux...

Il me semble que le mieux serait de changer totalement de tactique.
Le souci que vous avez du devenir de votre enfant prouve que vous l'aimez et que vous êtes un bon père. Il est donc important de reprendre du début et, ( comme le préconise Minijeune ), de tenter un dialogue affectif avec lui. Pour cela c'est VOUS qui allez devoir changer, pas lui.
Vous seul pouvez débloquer la situation, c'est vous l'adulte, c'est à vous de comprendre ce que vit votre enfant, de se mettre à son niveau et de ne plus faire pression sur lui.

Vous pourriez par exemple, lui dire sans aucune colère dans la voix, ni hypocrisie ( c'est pour cela que vous devez vous aussi vous remettre en question ) que vous avez réfléchi, que vous vous rendez compte que vous avez été trop exigeant, que vous n'avez suivi que votre idée de réussite, que vous comprenez qu'il n'est pas vous et que sa vie lui appartient.

Vous êtes en confinement l'un et l'autre, fichu pour fichu, vous vous doutez bien que rien de positif n'évoluera dans le bons sens que vous souhaitez. Alors lâchez prise, donnez-vous les moyens de mieux vous rencontrer l'un et l'autre, autrement !
Dites que c'est OK, fini les contraintes. Vous lui proposez 2heures d'études par jour, SANS CONTROLE, et le reste du temps vous le laissez tranquille, sans plus rien lui imposer.
Dans le même temps, si cela se fait dans votre famille, faites des jeux de société ensembles, discutez de films ou d'informations mondiales, etc... pensez, vivez, partagez autre chose. Retrouvez-vous, faites-vous confiance.
L'affection entre un père et un fils, c'est justement cela qui permet les grandes choses, un bel avenir.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
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Re: enfant ne veut pas étudier

Message par Dubreuil »

Voici maintenant quelques pistes, tout d'abord, concernant l'adolescence...

Le cerveau se développe très rapidement durant la petite enfance puis adopte une vitesse de croisière assez lente jusqu’à l’âge adulte.
Le cerveau est formé à 95/100 dès l’âge de 5 ans, mais les secteurs les plus sophistiqués ne complètent leur développement qu’à la fin de l’adolescence. Dans le cerveau, la partie appelée corps calleux est un ensemble de nerfs réunissant tous les secteurs du cerveau qui participent à son bon fonctionnement, par exemple dans la prise des décisions
Cet ensemble de « câbles » est indispensable à l’intelligence, à la conscience, à la connaissance de soi.
Au tout début de l’adolescence le cortex préfrontal connait une poussée de croissance spectaculaire. L’essentiel de la maturation de cette partie du cerveau a lieu entre 12 et 20 ans.
Vers 20 ans le cortex est pratiquement maître du contrôle des émotions, de la maîtrise de soi, et de la rationalité des décisions.
Tant que le cortex frontal est inopérant les systèmes de compréhension de soi et des autres sont plus ou moins anarchiques.
Sport, musique, réussite scolaire, sens des responsabilités, conscience sociale, peuvent être câblés chez les adolescents.
Il se peut que les années de l’adolescence soient arqués par la rage, la dysfonction, et la désaffection, et ces aspects peuvent restés « gravés » dans la tête de l’adolescent à son passage adulte.
Tout comme le cerveau de l’enfant, celui de l’adolescent est parfois instable, dys-fonctionnel, et imprévisible. On pourrait dire qu’ils ont des circuits nerveux tout neufs qui se déclenchent souvent de façon inattendue. Ils sont momentanément inaptes à contrôler leur impulsivité, à anticiper, et à comprendre les conséquences probables de leurs actes.
Impulsivité et goût du risque sont extrêmement importants dans le développement de la maturité et de l’identité de l’adolescent.
Il est dangereux de demander à un adolescent de se conduire comme un adulte, ou qu’il le fasse en croyant disposer de tous les privilèges de cet état. Il ne sera pas encore en mesure de gérer son autonomie, l’indépendance de ses décisions, et l’évaluation de sa propre conduite, son cerveau ne maîtrise pas tout.
Les impulsions cérébrales l’emportent sur le jugement, le comportement souvent particulier est dû à des « ratés » du système nerveux, sans plus. Il faut attendre que ça passe.
La croissance désordonnée du cerveau peut se traduire par d’imprévisibles modes de pensée, où les réactions subites l’emportent sur le jugement rationnel.
Une déficience neurologique peut empêcher l’enfant, puis l’adolescent à bien identifier et se servir correctement des émotions sociales, telles que la peur ou la colère.
Tout ceci ne sont pas des défauts de caractère, de la méchanceté, de la perversion narcissique, mais le résultat transitoire d’un vice de « câblage » qui se réglera avec le temps !
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
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Re: enfant ne veut pas étudier

Message par Dubreuil »

LES LIENS ENTRE LE PERE ET LE FILS
généralités

La première identification du petit garçon, c'est la mère. Pour devenir homme, passer du côté du masculin, il lui faudra d'abord passer sans encombre de cette identification première à la mère à l'identification au père.
Le petit garçon sort d'un corps féminin. Il ne connait tout d'abord que les odeurs du corps féminin, ce qui constituera par la suite cet intérêt de l'homme pour les odeurs de la femme, cette façon qu'il aura de s'en sentir submergé, impressionné émotionnellement
et sexuellement.
De ce corps féminin qui ne ressemble en rien au sien il va devoir s'en dégager très vite pour accéder au masculin. Et la passation, pour chaque petit garçon est toujours délicate et risquée.
Pour lui permettre de se séparer d'elle, la mère doit veiller à ne pas priver l'enfant de son accès au père. Mais si elle ne reconnait pas le père, si elle ne lui dit pas qui il est et comment il se nomme, si elle ne le présente pas physiquement, si elle nie sa place, si elle refuse que le père assume son rôle affectif et éducatif, si elle ne le veut qu'absent ou indigne, l'enfant restera avec elle, noyé, incapable de structuration, de symbolisation.
L'absence fréquente du père et de modèle masculins auprès du jeune garçon parait expliquer certaines difficultés de comportement reliés à l'affirmation de l'identité sexuelle chez l'homme.
On peut dire que la femme est, mais que l'homme doit se faire.
C'est pour cela que des rites se font dans le monde, des rites d'initiation concernant le passage du petit garçon à la puberté. Symboliquement et dans sa chair il quitte définitivement le féminin pour intégrer le masculin.
Quand un fils demeure identifié à sa mère il demeure fusionné à son inconscient, à l'inconscient de cette mère, à ses besoins, à ses désirs. Il ne peut pas ressentir ces besoins et ces désirs comme indépendants de lui-même et décider ou non d'y obéir. Cet enfant fusionné avec sa mère sera également fusionné avec le monde extérieur. Son comportement sera naturellement ce que lui demanderont les stéréotypes. Ainsi si la télévision lui dit qu'il doit être macho il sera macho, s'il doit être doux il sera doux. Identifié à sa mère il n'a pas accès à sa propre individualité, il reste le jouet de son inconscient et des normes sociales.

Les pères n'imitent pas les mères dans leur prise en charge de l'enfant. Ils sont différents, ils sont hommes et pères.
L'amour du père se différencie de l'amour de la mère dans ce qu'il est souvent conditionnel, ce sont les réalisations de l'enfant qu'il va encourager : " Si tu fais ça tu auras ça ! " Cette présence du conditionnel est cruciale car elle œuvre dans le développement de la personnalité, du goût de se dépasser, du respect de la hiérarchie. Mais elle doit être accompagnée d'attention et d'affection sincère.
Le père ne doit pas être lâchement caché derrière sa femme pour imposer ses opinions ou ses décisions.
En assumant ses propres imperfections le père ouvre à l'enfant un monde réel où l'on n'attend pas forcément de lui la perfection, de la compétition, de l'émulation, mais surtout ce qui a trait à l'écoute, à la tendresse, à la spontanéité.
C'est au cours des deux premières années de leur existence que les garçons ont absolument besoin de leur père.
Chez les enfants n'ayant pas eu la présence du père durant ce temps on relève parfois les mêmes développements atypiques que chez les orphelins placés en foyer d'accueil ou chez les fils de famille monoparentale élevés en vase clos et manquant de substituts paternels.
Chez certains fils sans père on peut retrouver une déficience sur le plan social, sexuel, moral ou cognitif.
La présence corporelle du père auprès du fils lui donne la possibilité d'aimer d'abord sa mère et plus tard de désirer la femme plutôt que de la redouter ou de la mépriser.
Tenu par son apparence sexuée, le rôle qui lui sera attribué, la façon dont les parents vont l'élever en fonction de son identité sexuelle, tout cela contribuera à lui donner sa propre place, ses propres repères. Très vite l'enfant imite pour s'adapter, il reproduit d'abord avant de se détacher plus ou moins de ce qui l'entrave dans son autonomie.
Certes le père peut être absent, mais présent il il peut donner une image si négative ou si répugnante de lui-même que le fils refusera carrément de s'identifier au masculin ( par ex : alcoolisme, déviances sexuelles.. ). Au contraire, il s'attachera à mépriser son père et à ne lui ressembler en aucune façon.
Le fils, malgré la présence de ce père ne peut s'identifier à lui dans une bonne image. Afin d'établir son identité masculine il ne peut se sentir suffisamment confirmé et sécurisé par sa présence pour arriver à l'âge adulte.
Si le père est absent de corps ou bien d'autorité, il n'y a pas de transfert d'identification de la mère au père. L'absence du père signifie automatiquement une influence accrue de la mère, du féminin, chargée d'une responsabilité trop lourde et déséquilibrée dans ses rapports éducatifs et affectifs avec le petit garçon.
Dans leur identité sexuelle certains fils sont fragilisés par le silence, l'indifférence, l'absence des pères. Loin de leur odeur, de leurs gestes affectueux ils sont coupés de l'accès au corps du père par celui de la mère et vont grandir dans cet état de fait entrainant des perturbations avec leurs propres corps. Ou bien encore, à regarder vivre leurs pères, humiliés, malheureux, silencieux ou sévères, taciturnes ou violents, dans leur esprit les pères ne peuvent se laisser aller à toucher, cajoler, humer, sentir, rire, pleurer. Pour eux cela ne se passe que du côté de la mère, les hommes ne s'accordent pas ce genre de faiblesse. Il pourra s'ensuivre chez le petit garçon puis chez le jeune adulte une répression de toute sa propre sensualité et de toute sa corporalité.
La première conséquence de l'abandon des fils aux soins exclusifs de la mère est la peur des femmes.
Les fils ont peur d'être engouffrés, perdus, anéantis dans l'amour maternel trop étouffant. La femme n'est pas leur univers. Ils ont tout d'abord la peur inconsciente d'en devenir une, de devenir une femme, qu'on les prenne pour une femme ! Ensuite, ces fils devenus hommes pourront ressentir une peur pour le corps de la femme et leur propre corps.
Sans la présence, les ressentis et les conversations masculines simples et affectueuses d'un père, l'adolescent qui voudra s'abandonner à sa sensualité pourra se sentir très vite culpabilisé. Dans ses relations affectives et amoureuses il apprendra surtout à se dominer, à se réprimer. Devenu adulte il pourrait ne se concentrer que sur son seul plaisir génital, ne laissant pas la jouissance ni les jeux amoureux déborder des zones érogènes dont il a coutume de se contenter, il ne voudra pas se comporter comme une femme qui s'abandonne, ou avoir l'air d'une femme aux yeux de sa partenaire. Il ne s'abandonnera qu'aux plaisirs permettant aux hommes de se montrer sensuels sans se sentir jugés : l'amour du vin, celui de la bonne chère ( chair ? )
Le désir d'amour du fils en mal de père absent, indifférent ou humilié, ou nié par la mère, peut se manifester dans :
- Les tentatives de suicide
- Les fugues
- Les troubles psychosomatiques
- les paroles culpabilisantes, les manipulations perverses.
Plus les manques se feront sentir à cause de l'absence du père et plus ces manques seront compensés par une idéalisation inconsciente. Par ex : le fils idéalisera le père, ou le recherchera dans un autre homme en lui donnant la figure d'un père idéal. Il sera hésitant dans ses désirs, ses décisions, il aura une mauvaise évaluation de ses semblables et se retrouvera souvent trahi par ceux qu'il croyait être de bons pères de remplacement.
A l'adolescence il pourra présenter une confusion par rapport à l'identification sexuelle avec une féminisation du comportement.
- Estime de soi défaillante
- Agressivité refoulée d'où difficulté d'affirmation, d'ambition, et de curiosité exploratoire
- Blocages en ce qui concerne la sexualité
- Problèmes d'apprentissage
- Difficultés à assumer des valeurs morales, à prendre des responsabilités, à intégrer le sens du devoir et les obligations envers autrui
- Difficulté à assumer ou accepter l'autorité
L'absence ou le silence du père ne favorise pas le contact et la maitrise de l'agressivité naturelle du garçon, mais l'incite plutôt à mépriser ce qui est masculin en lui. Et ce sont justement ces valeurs masculines, dont il est en quelque sorte privé, " castré " par la mère, qui finissent par l'entrainer vers une misère intérieure.
Seul avec sa mère, loin de la parole et de la loi symbolique du père, le manque de structure interne peut entrainer le fils dans une certaine mollesse, une absence de rigueur et des complications dans l'organisation de sa vie.
Certains adolescents peuvent développer des troubles psychologiques, de la délinquance, de l'alcoolisme, le tout baignant dans une révolte sans fin contre la société jugée patriarcale.
Les fils sans pères restent sans corps du masculin.
La présence du père permet au fils l'accès à l'agressivité naturelle et primitive de son sexe, sinon il subit les interdictions de la mère qui tolère mal les manifestations naturelles de la sauvagerie instinctive. Elle veut que son fils reste poli, réservé, et lui interdit les apanages de la masculinité, par voie de conséquence si le fils ne se réfugie pas dans la pathologie, il pourrait alors devenir hostile à sa mère, puis à la femme.
C'est la répression de l'énergie qui pousse à la violence. Et cette violence est là pour cacher l'impuissance, le désespoir qui s'empare du fils, du garçon, de l'homme tout entier, et le soumet à sa force irrationnelle et instinctive. Le Moi n'a pu contenir ces forces intérieures et l'homme passe à l'action pour se libérer de cette insoutenable tension.
Un petit garçon, un adolescent ou un homme, ne se sent pas véritablement du côté du masculin tant qu'il n'a pas touché à son énergie brute, au plaisir de se battre et celui de se défendre. Cette expérience lui donne une sécurité interne et cette ressource fondamentale fondée sur le fait qu'une agressivité bien canalisée peut l'aider à se sortir de toutes les situations.
Tant qu'un homme ne sait pas qu'il peut utiliser autre chose que la douceur ou la violence aveugle pour se défendre, il ne sait pas être pleinement en relation avec lui-même. Et par voie de conséquence il ne sait pas qu'il peut être pleinement lui-même avec la femme.
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Dubreuil
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Re: enfant ne veut pas étudier

Message par Dubreuil »

]LA PROCRASTINATION
beaucoup de personnes, et d'adolescents passent par cette étape

Les causes de la procrastination sont psychologiques, c'est à dire reliées à des traits de personnalité et/ou des difficultés cognitives. Ces difficultés sont elles-mêmes partiellement expliquées par les gènes et la neurobiologie.
Parmi les causes de procrastination psychologiques, on retrouve :
La peur de l'échec

La peur de l'échec est une des causes principales de la procrastination. Le procrastinateur a souvent peur de ne pas être à la hauteur, et c'est pour cela il n'arrête pas de repousser sa réalisation. Toutefois, assez fréquemment, il n'admet pas qu'il a peur d'échouer. Les personnes qui ont une tendance à la procrastination sont en effet des perfectionnistes. Souvent, elles procrastinent parce qu'elles ont peur de ne pas pouvoir exécuter une tâche comme il faut. Ces personnes sont rarement satisfaites de leur travail ou de leur vie, et pensenttoujours qu'elles pourraient « faire mieux ».
La peur de perdre le contrôle

Une autre cause qui peut être à l'origine de la procrastination est la peur de perdre le contrôle. Le procrastinateur a envie d'avoir le pouvoir décisionnel sur les tâches à accomplir : c'est lui qui doit pouvoir décider comment et quand s'en occuper.
Le manque de motivation

Le manque de motivation peut aussi expliquer la procrastination. Si on ne voit pas l'utilité d'une tâche, ou que l'on n'anticipe pas de plaisir immédiat, il est moins aisé de passer à l'action !
Les difficultes de concentration

Parfois, des difficultés de concentration peuvent être la cause d'une tendance à la procrastination. Plus particulièrement, la procrastination - et les difficultés d'organisation au sens large - est fréquente chez les personnes qui souffrent de TDA/H (Trouble de déficit attentionnel avec ou sans hyperactivité).
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Re: enfant ne veut pas étudier

Message par Dubreuil »

LA PROSCRASTINATION ( suite )

Le mot procrastination vient du latin “procrastinare” de “pro” (en avant) et “crastinus” (qui concerne le lendemain). C’est une pratique consistant à remettre à plus tard certaines actions, sur lesquelles vous auriez intérêt à vous concentrer à ce moment, en général au bénéfice d’une action plus agréable ou plus confortable.
C’est un mode de fonctionnement répandu, quel que soit le sujet, nos ancêtres latins en parlaient déjà…
Aujourd’hui 20% des gens s’identifient comme étant des procrastinateurs chroniques.
La procrastination est, par ailleurs, considérée comme particulièrement répandue dans le milieu étudiant, où les activités et échéances sont multiples et difficilement priorisables, on parle du “syndrome des étudiants”.
La procrastination, c’est une habitude de fonctionnement qui se manifeste par le report au lendemain de tâches importantes. Ce qui constitue une habitude nuisible pour nous tous.

Un constat important avant de rentrer dans le détail :
ce n’est pas parce que nous dépriorisons une action que nous procrastinons. Un changement de priorité et de plan peut relever de la bonne gestion du temps et des priorités.
reporter une tâche importante car nous nous sentons fatigué n’est pas non plus forcément à relier avec de la procrastination si nous ne reportons pas cette tâche pour plus d’un jour et que cette pratique n’est pas fréquente.
Il existe de nombreux moyens de se saboter et d’éviter le succès, mais parmi eux, la procrastination est l’un des plus infaillibles. Les procrastinateurs se sabotent, ils se mettent des obstacles et choisissent des voies contre-productives pour atteindre leurs objectifs.
La procrastination est ainsi un facteur de stress important et le seul fait d’y penser met l’individu dans un état d’auto-dévalorisation (“Je suis paresseux”, “Je n’ai pas de volonté”, sentiment de culpabilité…) qui ne résout en rien les problèmes et renforce le mécanisme de procrastination lui-même.

1. Quels sont les grands types de procrastinateurs
Les Dr. Ferrari et Dr. Pyschyl ont identifié 3 types de procrastinateurs
*** les éveillés, ou chercheurs de sensations fortes, qui attendent la dernière minute pour obtenir la bouffée euphorique associée,
*** les évitants, qui vont éviter la peur de l’échec ou même du succès, mais qui restent dans tous les cas préoccupés par l’opinion des autres sur eux-mêmes ; ils préfèrent que les autres pensent qu’ils ne font pas d’effort plutôt qu’ils ne manquent de capacités.
*** les indécis, qui ne peuvent pas prendre une décision ; le fait de ne pas prendre une décision n’engage pas la responsabilité de

La procrastination prend généralement ses racines dans l’enfance, souvent en réaction à un mode d’éducation autoritaire empêchant l’enfant de développer la capacité d’auto-régulation, d’intérioriser leurs propres intentions et d’apprendre à agir pour leur réalisation.
De plus, elle est renforcée à l’âge adulte par le fait que les procrastinateurs recherchent le soutien indulgent de leurs amis par rapport à leur mauvaise pratique.

Les dernières avancées de la neuroscience montrent que la procrastination est un mécanisme universel car cela correspond au mode de fonctionnement de notre cerveau.
Laura Rabin, Joshua Fogel et Katherine Nutter-Upham ont conduit des recherches révolutionnaires dans ce domaine.
Ils abordent la procrastination comme étant un échec de l’auto-régulation chez les individus. “La procrastination est de plus en plus reconnue comme impliquant un échec de l’auto-régulation tel que les procrastinateurs, en comparaison des non-procrastinateurs, ont une capacité réduite de résistance à la tentation sociale, aux activités générant du plaisir, et apportant une récompense immédiate alors que les bénéfices d’un travail sont plus lointains… Ces individus ne parviennent pas à utiliser efficacement les signaux internes et externes permettant de déterminer quand amorcer, maintenir et terminer des actions visant à l’atteinte d’un objectif. ».
Ils fournissent une liste de caractéristiques associées à la procrastination, parmi lesquelles se trouvent :

- la désorganisation,
- le faible niveau de contrôle émotionnel,
- le faible niveau de planification et de définition d’objectifs,
- l’utilisation réduite des capacités à évaluer, comprendre et planifier,
- la distraction,
- le peu de persévérance,
- l’insuffisance dans la gestion du temps et des tâches.

La procrastination est également un état d’opposition entre deux zones du cerveau :
*** le système limbique, qui intervient dans les comportements inconscients, les automatismes, contribue à la formation de la mémoire et impacte le comportement, particulièrement par les émotions comme l’agressivité, la peur ou le plaisir,
et le cortex préfrontal qui, par opposition, ne fonctionne pas par automatisme mais permet, entre autre, de nombreux processus d’autorégulation, un comportement flexible et adapté au contexte comme : la résolution de nouveaux problèmes, la modification du comportement en réponse à de nouvelles informations, l’anticipation, la planification, l’organisation, la résolution de problème, le raisonnement logique, la mémoire de travail, l’apprentissage de règles, l’attention, la motivation, l’initiative, la planification et la production de stratégies pour traiter des actions complexes…
Ainsi, pour que le cortex préfrontal entre en jeu beaucoup plus d’énergie est nécessaire. Si vous ne fournissez pas suffisamment d’énergie consciente à la résolution de la situation, le système limbique reprend le dessus…et vous remettez au lendemain en préférant réaliser des tâches déjà connues…

Le Dr Barry Richmond a, par ailleurs identifié, un lien direct entre procrastination et dopamine (neurotransmetteur intervenant dans diverses fonctions importantes, telles que le comportement, la cognition, les fonctions motrices, la motivation, les récompenses, le sommeil ou la mémorisation).
L’individu a naturellement tendance à favoriser la réalisation des activités pour lesquelles il sait qu’il obtiendra une récompense. Le plus nous pensons mériter une récompense, le plus de dopamine nous allons produire, le plus de motivation nous allons avoir. Par opposition plus la récompense nous semble lointaine, moins nous produisons de dopamine donc moins de motivation donc report de la tâche…

LES STRATEGIES

1ère étape : Reconnaitre que vous procrastinez
*** Un constat important avant de commencer :
ce n’est pas parce que vous dépriorisez une action que vous procrastinez. Un changement de priorité et de plan peut relever de la bonne gestion du temps et des priorités.
reporter une tâche importante car vous vous sentez fatigué n’est pas non plus forcément à relier avec de la procrastination si vous ne reportez pas cette tâche pour plus d’un jour et que cette pratique n’est pas fréquente.
Voici quelques indicateurs qui vous permettrons de détecter si vous procrastinez :
Votre liste des choses à faire du jour est remplie de tâches à faible priorité.
Vous lisez vos e-mails plusieurs fois avant de réellement commencer à les traiter.
Vous vous posez pour travailler sur un sujet important et partez vous prendre un café dans la minute qui suit.
Un sujet est présent sur votre votre liste des choses à faire depuis des jours, semaines ou mois, même si vous savez qu’il est important pour vous.
Vous dites fréquemment “Oui” à des tâches sans importance que d’autres vous demandent de faire et cela vous empêche de régler les sujets importants de votre liste.
Vous attendez de vous sentir dans “l’état d’esprit adéquat” ou attendez “le bon moment” pour aborder une tâche importante qui pourrait être faite maintenant…

2ème étape : Changer d’environnement
Les procrastinateurs recherchent activement la distraction.
Vérifier ses e-mails ou son compte facebook, Linkedin… est une action parfaite pour se distraire de l’objectif principal et s’auto-réguler face aux sentiments tels que la peur de l’échec. Prenez l’habitude de ne consulter ces sources d’information que deux à trois fois par jour.
Faites des pauses pré-programmées pour rafraichir votre esprit et votre corps. Changez d’activité pour 10 minutes (allez marcher, écoutez de la musique, discutez…), vous vous sentirez ensuite motivé et votre esprit sera plus clair. Mais là encore veillez à ce que les pauses ne soient pas une excuse pour procrastiner.
Si vous sentez qu’il vous est difficile de travailler sur une tâche dans un lieu donné, changez d’environnement. Recherchez l’atmosphère la plus propice à votre concentration. Allez dans une salle de réunion, dans un café, dans un parc, à la bibliothèque…

3ème étape : Fixer des objectifs prioritaires et un plan pour les atteindre
Avoir des objectifs clairs en tête est la meilleure garantie de trouver des solutions. Sans objectif spécifique, l’individu a tendance à se concentrer sur ses faiblesses, manques et problèmes (ce qui correspond au mode de fonctionnement du cerveau).
Formulez vos objectifs prioritaires de façon claire (vous devez les comprendre en les relisant plusieurs jours après), positive, atteignable et réaliste, planifiée en tenant compte de toutes vos contraintes et ressources.
Formulez les simplement et d’une façon qui vous motive (Visualisez-vous au moment de l’atteinte de vos objectifs, pensez à ce que vous ressentez à ce moment là, pensez également à un slogan positif pour désigner votre objectif…).
Identifiez également les conséquences et implications négatives qu’aurait le fait de ne pas travailler sur cet objectif.
Puis formulez la récompense que vous vous accorderez pour avoir atteint l’objectif. La récompense peut prendre la forme d’une émotion positive, d’un cadeau à soi-même, d’une fête, … ou toute autre chose qui vous fasse vraiment plaisir…
Définissez ensuite un plan des étapes nécessaires à l’atteinte de chacun de vos objectifs prioritaires. Pour cela, faites de même que lors de la définition des objectifs : chaque étape du plan doit être claire, positive, atteignable et réaliste, planifiée.
Gardez ces plans de façon à y avoir facilement accès (idéalement affichez-les à votre poste de travail, sur votre frigo, dans votre salle de bain…).

4ème étape : Lister les actions nécessaires dans chaque étape du plan
Faites la liste de toutes les petites actions que vous identifiez comme nécessaire à l’atteinte de chacune des étapes de votre plan. Identifier de petites actions concrètes et gérables rend le plan plus concret et évite le sentiment d’accablement sous le poids du travail.
Écrivez cette liste sur un papier, cela aide à organiser ses pensées. Planifiez chaque action de façon réaliste (en tenant compte de votre disponibilité) sur une base quotidienne, hebdomadaire ou mensuelle.
5ème étape : Prendre des premières petites actions et programmer la suite
Prenez vos premières petites actions dans la journée (la réalisation des premières actions ne doit pas prendre beaucoup de temps). La plupart des procrastinateurs ne commence jamais à travailler sur un objectif car ils se sentent à priori accablés par la tâche à réaliser. En prenant de petites actions pour commencer vous lancez la dynamique simplement et mettez toutes les chances de votre côté pour démarrer. Une fois ces premières actions menées, la tâche semble plus concrète, atteignable et simple.
Faites une pause et notez l’émotion que vous ressentez maintenant que vous avez réalisé cette première action.
Puis programmez chaque action précisément dans votre agenda (date et moment / heure précis/e). Cela vous permettra également d’arrêter de culpabiliser quand une action n’est pas encore faite car vous savez que vous avez réservé un créneau horaire pour travailler à sa réalisation.
6ème étape : S’engager
Partagez votre projet, votre objectif, vos actions avec autrui : un collègue, un ami, un membre de votre famille… Engagez-vous à les informer de chacune de vos réalisations quotidiennement. Demandez à ces personnes de vérifier vos avancements.
7ème étape : Suivre son plan d’action
Revoyez votre liste des actions du jour quotidiennement, le matin.
Faites un point sur votre plan une fois par semaine. Veillez particulièrement à ne pas repousser des actions sous l’influence du mécanisme de procrastination.
8ème étape : Pratiquer la répétition d’affirmations positives
Tentez l’expérience, répétez vous régulièrement les affirmations positives en relation avec la procrastination et qui vous correspondent !
Par exemple :
“Il n’y a pas d’essai mais des actions.”
“Mon désir de finir cette tâche est supérieur à mon désir de procrastination.”
“Je peux toujours trouver le temps et l’énergie nécessaire à la réalisation de mes tâches.”
“Je prends des actions quotidiennement pour atteindre mon objectif.”
“J’aime ressentir le bonheur d’avoir fini une tâche.”
“ J’agis maintenant et ici et je suis OK !”
“Je choisis de commencer sur cet objectif par une petite action et c’est OK si elle est imparfaite.”
“L’accomplissement et la réalisation d’actions me font sentir vraiment bien.”
“J’adore commencer et finir une tâche.”
“Je priorise mes actions et agis dans la joie tout au long de la journée.”
“Je prends conscience que je fais de plus en plus d'actions réussies.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
neptune62
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Re: enfant ne veut pas étudier

Message par neptune62 »

Pour commencer,je dois remercier infiniment minijeune et Dubreuil pour leurs analyses et efforts afin de m’éclaircir l’état de mon fils.
Permettez moi de dire que durant les années 90 j’ai lis un livre d’analyste français qui explique bien et définit l’analyste en indiquant que le psychologue est loin d ’etre un analyste car ce dernier plonge profondément dans l’inconscience de l’individu d’où il qualifie l’état exacte du patient et continu ses dialogues avec lui.Vraiment j’etais très passionné par cet analyste.
De ma part je ne peux prétendre que je suis idéal mais je ne suis pas non plus un père agressif (alcoolique ou etc …)au contraire j’aime bien ma famille et je consacre mon temps libre pour rester avec eux ,par exemple pendant s=ce confinement on joue au monopoly mais le problème que mon fils ne veut pas communiquer avec moi et à titre d’information , au début de cette année je lui ai suggéré que je l’aiderai à comprendre les mathématiques et il refusa
Sa mère lui a demandé une explication de ce refus , et il a prétendu que je parlerai à haute voix (alors que ce n’ai pa vrai)
Et je l’ai convaicu à essayer et j’étais bien calme et explique tout ce que doit etre expliqué et puis il n’a pas voulu répeter ????
Excuser mon français l’essentiel que vous comprenez ce que je veux dire.
Hier sa mère l’a obligé à étudier sinon il sera défavorisé de son portable et du net et il restera enfermé seul dans sa chambre(je sais que ce n’est pas la belle solution)alors et apres quelques heures il l’a demandé pour causer ensemble et en présence de son cousin mais pas en ma présence ????
Il a affirmé qu’il va bien étudier à raison de 3 ou 4 h par jour
J’ai rien fait pour me refuser meme dans les négociations et je n’ai pas voulu l’embarrasser
Enfin tant de fois j’essai de m(approcher de lui il ne refuse pas mais il ne me revêle rien même si j’insiste .
Merci encore une fois
Ah avant d'oublier il avait un autre cousin de son age et qui etait très proche de lui et le seul à qui il revèle ses secrets ; ce cousin est décedé il ya 2 ans c'est une autre cause peut etre qui a bien influencé sur son état
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: enfant ne veut pas étudier

Message par Dubreuil »

En effet, c'est bien en qualité d'analyste ( et non plus de psychologue puisque vous faites la différence ) que je vous réponds :
*** A 19 ans, on peut être encore totalement dans sa crise de l'adolescence, on ne sait pas soi-même qui on est et ce que l'on veut, mais ce que l'on maîtrise bien, c'est surtout ne plus être " commandé ", rentrer dans un moule imposé. On se cherche, et cela commence par tout remettre en question, et en premier lieu l'autorité des parents, celle-là qui nous a été imposée durant toute son enfance. Et qu'importe de savoir que l'adulte a raison ou pas, l'adolescent a besoin de CROIRE que c'est lui qui maintenant décide de lui, quitte à ne rien faire. C'est cela qui lui permet de prendre son indépendance. Paradoxalement, c'est peut-être la seule chose qu'il a trouvé pour que ses parents se rendent compte qu'il devient adulte !

Il me semble que le mieux serait de changer totalement de tactique.
Pour cela c'est VOUS ( et votre épouse ) qui allez devoir changer, pas lui.
C'est à vous de comprendre ce que vit votre enfant, de se mettre à son niveau et de ne plus faire pression sur lui. Et ce n'est pas l'aider à devenir un homme en le punissant comme un enfant.
Vous pourriez par exemple, lui dire que vous avez réfléchi, que vous vous rendez compte que vous êtes trop exigeant durant ce confinement, que vous n'avez suivi que votre idée de réussite.
Vous êtes en confinement l'un et l'autre, fichu pour fichu, vous vous doutez bien que rien de positif n'évoluera dans le bons sens que vous souhaitez. Alors lâchez prise, donnez-vous les moyens de mieux vous rencontrer l'un et l'autre, autrement ! Et s'il n'en manifeste pas l'envie, n'insistez pas, écartez-vous.
Si vous respectez aujourd'hui ses réticences, il aura du temps pour comprendre que vous n'êtes pas son ennemi, ni un censeur, et il " reviendra ".
Dites que c'est OK, fini les contraintes. Vous lui proposez 2heures d'études par jour, SANS CONTROLE, et le reste du temps vous le laissez tranquille, sans plus rien lui imposer.

Mais bien sûr, ce ne sont que des propositions.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
neptune62
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Re: enfant ne veut pas étudier

Message par neptune62 »

Encore merci et je vais lacher prise en lui indiquant que ses décisions peuvent etre prises par lui seul sans aucune intervention
bon travail ce que vous faites
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