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DUBREUIL a écrit : Prenez garde, donc, que ce " brassage d'air " concernant le comportement sexuel de votre compagne ne devienne à la longue sinon choquant, du moins sans grand intérêt pour la plupart de nos internautes.

Vous avez certainement raison, dans ces conditions la suppression de cette discussion s'impose.
Si la modération pouvait nettoyer tout ça je lui en serait reconnaissant !

Là encore, vous faites abstraction d'un trouble du comportement de votre compagne..
Avant d'effacer vos messages, ne voulez-vous pas répondre à cela ? Puisque c'est vous qui l'avez explicité..

DUBREUIL a écrit :Là encore, vous faites abstraction d'un trouble du comportement de votre compagne..
Avant d'effacer vos messages, ne voulez-vous pas répondre à cela ? Puisque c'est vous qui l'avez explicité..

Je ne suis pas sur de bien comprendre ce que je dois comprendre et chercher !
J'ai déjà donné mon sentiment à ce sujet, je ne veux pas faire abstraction de quoi que ce soit et surtout pas de ce qui apporterait un peu de lumière à la situation.
Je vois rappelle ce que j'ai écris quelques pages plus avant:

L'Amour...c'est quoi ?
S'agissant de moi, c'est une notion qu'il me plait d'envisager mais notre relation a trois mois d'existence. Mes velléités d'expression des sentiments se sont heurtées à ses réserves a ce sujet.
Je pense qu'elle se protège pour quelques bonnes raisons du genre "ne pas souffrir pour et a cause de l'autre", "ne pas se rendre dépendante", "ne pas sembler être acquise" et implicitement affirmer a elle-même et moi aussi qu'elle peut vivre sans et s'e remettre d'une rupture possible.
Elle considère que l'amour se construit avec le temps (moi aussi),et cela implique pour elle: pas de calendrier même à court terme, pas de plan sur la comète, pas de mots trop impliquants, pas de rencontre avec la famille ou les amis susceptibles de devenir les témoins gênants d'un échec possible, etc.
Il est possible que cela soit le signe de quelque chose de plus ancré et complexe que la simple prudence du chat échaudé, mais voila, rien de vraiment prégnant au jour le jour, ça ne "sent pas le trauma"

Effectivement, malgré ces garde-fous et ce problème de compatibilité sexuelle "ça" se construit et si cette construction m'était indifférente je ne rechercherais pas de solution a cette incompatibilité.
Disons qu'il m'est plus facile d'admettre ses réserves que cet égoïsme dans la pratique de la sexualité.
Maintenant, je n'irai pas jusqu'à imaginer et dire qu'elle est narcissique au sens psy car en dehors de cette phase des rapports et de l'accès au plaisir elle est emphatique, humble, pas envieuse ni véritablement manipulatrice, plutôt posée et réservée sans besoin impérieux d'être dans la lumière.
Que dois-je dire ou penser de plus, est-ce que la prudence dans la relation ajoutée à une approche personnelle en matière de sexualité sont révélateurs d'un trouble plus général ?
Et bien, c'est peut-être possible mais j'ai du mal à l'envisager tant ces deux parametres sont vraiment distincts et illustrent deux aspects important de la relation qui ne sont QUE deux aspects de la relation. Il y a TOUT le reste ou rien ne vient troubler le bonheur d'être ensemble.

La définition du narcissisme, c'est "une attention exclusive portée à soi". Ce qui est bien le cas au moins dans certains cas que tu nous décris, non ?

Et cela fait beaucoup de "malgré", tout cela...
D'autant que je mettrais bien cette phrase "en dehors de cette phase des rapports et de l'accès au plaisir elle est emphatique, humble, pas envieuse ni véritablement manipulatrice, plutôt posée et réservée sans besoin impérieux d'être dans la lumière." dans le même lot que le reste.
Exemple, tu dis qu'elle est "réservée", voire qu'elle agit avec une grande prudence. Qualité, ou démarche identique à celle qui a provoqué ta venue sur ce forum et que l'on pourrait également qualifier de "réserve" ?

Ne pas montrer aux autres ce qui est réellement important (ou s'arranger pour oublier qu'ils sont là) et avoir peur qu'ils ne soient "témoins" d'un échec, ne pas se faire remarquer, garder pour soi, être centré sur soi-même, ... Narcissisme ou pas, cela peut très bien être vu comme une certaine tendance générale à s'isoler du regard des autres, non ? Et ce n'est qu'une variante parmi de nombreuses autres.

Que veut dire pour vous : " ça ne sent pas le trauma.. "
Car enfin, pour la psy que je suis, ce que vous décrivez du comportement de cette personne ne semble pas relever du " commun " des réactions féminines face au partage et à l'abandon sexuel entre un homme et une femme. ( frustration constante de votre côté, réaction d'évitement de l'autre )
Quant à dire qu'à part cela tout est idyllique dans vos échanges affectifs quotidiens, peut-être occultez-vous quelques alarmes..

D'autant que vous parlez de " paramètres distincts ".
C'est bien cet écart entre la réalité et le fantasme où se loge le traumatisme. D'un côté l'acte, de l'autre les sentiments. L'acte sans partage. Sans impossibilité de partage. L'acte qui se rattache à tout autre chose que " l'incorporation tendre " de l'autre. L'autre n'existe plus.
Et c'est ainsi que cela vous en fait parler comme un témoin.

trauma : attouchements, viols, violences verbales et/ou physiques, abandon, harcèlement, agressions sonores, situations ou vision que le psychisme n'est pas en capacité d'intégrer, etc..
Elle garde le contrôle sur son propre plaisir, alors que " faire l'amour " pour la femme, c'est s'abandonner à l'autre quand on a suffisamment confiance dans ses ressources psychiques.

Lâcher prise n'est pas un acte anodin. Surtout POUR donnés accès à son corps par un autre. L'autre est vécu à la fois comme un pourvoyeur extérieur de plaisir, voire un agresseur ( l'acte sexuel est une intrusion physique rattachée à l'archaïsme ) et cette " fonction " dite " normale " peut être pour certaines personnes synonyme de perte d'identité, de néant. Après l'acte sexuel, risque de dépersonnalisation.

Et vous n'êtes peut-être pas celui que vous croyez ( ! ) si " traumatisée " mais par amour pour vous, ( donc " tolérance " pour elle ), elle vous laisse rentrer en elle. Elle se " dissocie " peut-être - d'un insurmontable, d'un insupportable - que vous ignorez.

sans avoir les mots, et sans rentrer dans les détails, je dirais qu'on peut aussi fermer les yeux pour ne pas croiser le regard de l'autre, parce qu'on a honte d'éprouver du plaisir, et qu'on ne veut pas "voir qu'on nous voit".