Ma femme n'a plus de désir

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Rebirth
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Ma femme n'a plus de désir

Message par Rebirth »

Bonjour,

J'ai lu d'autres témoignages proches de ma problématique mais je ne trouve pas de solutions et je désespère.

Depuis sa grossesse il y a 7 ans, ma femme a connu une forte baisse de libido. Au début, nous avons mis cela sur le compte de la grossesse, puis nous nous sommes laissé du temps après la naissance. Mais plus le temps passait,plus nos moments intimes s'espacaient. Désormais, hormis quelques câlins (souvent en sens unique, moi lui donnant du plaisir) tous les 3-4 mois, rien depuis 2 ans.

Je crois avoir tout essayer: être très entreprenant, feindre l'indifférence (détourner le regard quand elle se change, ne lui porter aucun intérêt), lui parler franchement, menacer de la quitter, l'écouter, en discuter posément, la couvrir de compliments, la séduire. J'ai toujours été attentionné, je la masse très souvent, nos discussions finissent toujours de la même façon "c'est comme ça j'y peux rien, je suis désolée mais je ne ressens aucun besoin sexuellement" et depuis quelques mois, elle est mutique si j'aborde le sujet.

Je n'arrive pas à déceler ce qui permet qu'à un moment nous partageons des câlins, le contexte n'est jamais le même.

Je suis fidèle et ai toujours mis un point d'honneur à ne pas aller voir ailleurs comme on dit. Une fois, j'ai voulu me laisser tenter, elle m'avait même dit qu'elle ne m'en voudrait pas lors d'une discussion, mais n'ai rien pu faire et heureusement.

Nous nous aimons très fort le problème n'est pas là.

Aujourd'hui j'en viens à demander de l'aide parce que je me sens à bout! Je pense au sexe tout le temps, je me mets à regarder les autres femmes et même les désirer
ce qui fait que je m'en veux, parce que j'ai l'impression de piétiner mes principes, de devenir un obsédé comme ces congénères masculins qui me dégoûtent avec leur faible estime de la gente féminine et leurs adultères qui leur semblent normal.

Suis-je passé à côté de quelque chose?
Dubreuil
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Re: Ma femme n'a plus de désir

Message par Dubreuil »

Nous nous aimons très fort le problème n'est pas là.
*** Pourtant, les frères et soeurs s'aiment aussi très fort, et ne sont pas en couple.
Le problème est là.
Concernant " sa " libido, seule votre épouse peut aller consulter un sexologue, ou un psy, si ce " problème " l'inquiète. Vous ne pouvez rien pour elle.
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Rebirth
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Re: Ma femme n'a plus de désir

Message par Rebirth »

Quel rapport avec l'amour fraternel?

"C'est son problème vous n'y pouvez rien pour elle" Désolé je ne partage pas cette vision du couple où chacun ses problèmes.
Dubreuil
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Re: Ma femme n'a plus de désir

Message par Dubreuil »

Quel rapport avec l'amour fraternel?
*** C'est bien cela qui vous lie maintenant. Un couple platonique qui ne fait pas l'amour. Un frère, une soeur.

"C'est son problème vous n'y pouvez rien pour elle" Désolé je ne partage pas cette vision du couple où chacun ses problèmes.
*** Hum, il faut d'abord soigner CHACUN ses problèmes pour ne pas peser sur l'autre, et espérer avoir une relation saine et équilibrée.
Quelque chose cloche dans votre couple, vous devez d'abord vous remettre en question, et votre épouse doit faire de même. Si pour elle ce n'est pas aussi grave que pour vous, c'est en cela que vous n'y pouvez rien !
[/quote]
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Rebirth
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Re: Ma femme n'a plus de désir

Message par Rebirth »

Je partage des choses avec ma femme que je ne partagerai pas avec ma sœur... j'aime ma femme autrement que ma sœur ou qu'une amie. Mais soit...

Je comprends mieux le "vous ne pouvez rien pour elle". Il est vrai que je lui reproche de ne jamais se remettre en question. Elle a déjà parlé de voir un sexologue, m'a déjà dit "ça reviendra laisse moi du temps" mais je constate que sur ce pan de notre couple elle ne cherche pas à faire évoluer les choses et que ça reste des paroles.

Enfin tout cela n'est pas encourageant, ça me renforce dans l'idée que nous sommes dans une impasse. Je n'ai pas 40 ans, j'ai du mal à me dire que ma vie sexuelle est terminée. Et dire qu'avant nous étions complémentaires au lit, que c'est même elle qui en redemandait...

Merci pour vos réponses en tout cas.
Dubreuil
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Re: Ma femme n'a plus de désir

Message par Dubreuil »

LE MANQUE DE DESIR

Tout part du constat que dans les couples établis, le désir sexuel des femmes pour leur partenaire s’éteint en moyenne plus rapidement que le désir des hommes pour leur partenaire. Il n’est pas aisé de mesurer objectivement le désir sexuel parce qu'il se produit progressivement dans le secret de l’intimité des couples.
Mais il y a un nombre croissant d’études qui pointent dans le même sens, il y a beaucoup de couples dont la vie sexuelle est moribonde ou morte, et c’est rarement l'homme qui n’a plus envie que sa compagne le touche (même si ça arrive).

C’est généralement décrit — et ressenti — par les femmes comme une perte généralisée de libido, mais c’est en réalité souvent une perte de désir spécifiquement pour le partenaire.
Le désir revient en force en cas de relation extra-conjugale ou après la séparation, avec une impression de revivre et d’avoir trouvé enfin (c’est sûr, cette fois-ci c’est la bonne) un-e partenaire idéal-e.

La perte de nouveauté
Les humains sont accro à la nouveauté et l’essentiel de nos désirs et de nos enthousiasmes s’érodent avec le temps et la répétition. Mais si ça venait de là, la perte de désir devrait être statistiquement aussi rapide chez les hommes que chez les femmes. Il y aurait alors autant de femmes que d’hommes qui vivraient avec quelqu’un qui ne supporte plus d’être touché-e.
Voire, le phénomène devrait être plus rapide chez les hommes que chez les femmes, puisque selon le stéréotype en vigueur, ça devrait être le mâle, chasseur intrépide et curieux, qui devrait ressentir davantage un besoin de découverte et de nouveauté, et donc se lasser plus tôt, plutôt que sa femelle qui l’attend sagement dans la bienveillance rassurante d’une domesticité routinière.
Par ailleurs, la répétition d’un certain plaisir en diminue certes l’appétence mais le phénomène est réversible ; et quand ledit plaisir se fait plus rare, on le prise à nouveau davantage. Or dans le contexte de la baisse de désir sexuel, cette réversibilité est de moins en moins vraie à mesure que s’endort la libido. Dans un mariage déjà sans sexe, il n’y a pas de retrouvailles torrides après une longue absence.

Ensuite il y a celle qui dit que Monsieur ne s’y prend pas bien, et que si Madame était plus souvent satisfaite, elle aurait plus souvent envie.
Ceci pourrait effectivement expliquer l’asymétrie hommes/femmes, puisqu’il est bien connu que les hommes arrivent à prendre leur pied la plupart du temps, même quand leur compagne n’y met pas du sien ou quand elle débute totalement. L’inverse n’est malheureusement pas vrai.
Une fois le processus enclenché, l’insatisfaction de la partenaire participe à un effet de cercle vicieux. Le plaisir est inextricablement lié à l’excitation : si le désir vient à baisser, l’excitation s’essouffle et le plaisir devient laborieux. Et pour empirer les choses, l’enthousiasme défaillant de l’une n’encourage pas l’assiduité de l’autre.

Ce n’est pas parce qu’il y a le mot ‘désir’ que ça fonctionne pareil.
C’est vrai que la plupart de nos désirs/de nos envies sont conditionnés par les circuits de récompense dans notre cerveau (dopamine). Ainsi, quand on mange tout le temps le même chocolat, on s’en lasse un peu ; et si un chocolat qui faisait envie s’avère fade, on en reprend de moins en moins. Mais le désir sexuel est assez différent des autres types de désir en ce qu’il précède sa récompense : on a parfois très très envie de quelqu’un sans savoir si le sexe sera bon ; et quand on était ado, on avait très envie de sexe avant même d’y avoir goûté. A l’inverse, personne n’a très envie de vin, de kitesurf ou de Chopin sans y avoir goûté.

Le stress de nos vies trépidantes ?
Même quand ils ont une vie qui ne leur laisse pas beaucoup de répit, les amants arrivent à y rentrer au chausse-pied leurs retrouvailles sporadiques sans nécessairement prendre une semaine de RTT à chaque fois — et leur aventure, bien que stressante en soi et chronophage dans un calendrier de ministres, loin de finir de les rendre apathiques, leur donne l’impression de revivre.

L’âge ?
Non. En redémarrant une nouvelle relation, même tard, le désir est bien là. Certes on est de moins en moins impétueux à mesure que l’on n’a plus vingt ans, mais on n’est pas encore asexué-e : après 6 mois ensemble, les couples qui se sont formés à cinquante ans ont certainement une sexualité beaucoup plus enthousiaste que les couples du même âge qui se sont rencontrés au lycée.

*** la psychologie de l’évolution justifie la monogamie de la façon suivante : le petit d’homme est fragile et ses chances de survie sont bien meilleures si la mère n’est pas seule à s’en occuper. Les mères qui s’assuraient de la fidélité du père ont mieux transmis leurs gènes que celles qui s’en désintéressaient, puisque leurs enfants ont mieux survécu.
Mais ce n’est pas la famille nucléaire et le pater familias qui pourvoit aux besoins de l’enfant, c’est le clan. Et donc toutes les explications qui invoquent un avantage sélectif du couple stable pour expliquer nos structures familiales monogames actuelles sont des explications ethnocentriques.

Consanguinité et effet Westermarck
Une bonne partie du monde animal (y compris chez les mammifères) a recours aux phéromones pour reconnaître la parenté.
Le phénomène mis en avant par de nombreux primatologues est que la reconnaissance de parenté serait davantage sociale qu’olfactive : le parent est celui auprès duquel on passe beaucoup de temps, et en particulier dans l’intimité physique (nourrissage, jeux, papouilles, épouillage, co-dodo). Pour éviter l’inceste, il suffit de faire en sorte que la proximité physique et l’attachement familial éprouvés dans l’enfance désensibilisent contre l’attirance sexuelle à l’âge adulte.
Ce mécanisme s’appelle l’effet Westermarck et il est assez bien documenté : y compris quand ils ne sont pas apparentés, l’attirance sexuelle à l’âge adulte entre des enfants qui ont grandi ensemble est nettement atténuée (en comparaison avec l’attirance qu’ils ressentent pour des partenaires potentiels extra-familiaux).
A l’inverse, des frères et sœurs biologiques mais qui n’ont pas grandi ensemble éprouvent souvent une attirance très forte quand ils se retrouvent à l’âge adulte (ce qui ne serait pas le cas si la reconnaissance de parenté avait principalement une base génétique, par exemple olfactive).

Persistance de l’effet Westermarck à l’âge adulte
la perte du désir dans le couple serait une simple conséquence de la persistance de l’effet Westermarck à l’âge adulte : en vivant longtemps l’un avec l’autre, on se désensibilise, comme si on était frère et sœur.

Cette persistance est davantage fréquente chez les femmes que chez les hommes, puisque les femmes en tirent un bénéfice sélectif plus important (elles ont moins d’occasions reproductives, elles ont donc moins le droit de gaspiller). Ainsi, pour éviter qu’on ait tous ses enfants avec le même père, l’évolution se contente de réemployer le même mécanisme qui protégeait déjà contre la consanguinité.
C’est finalement tout simple : statistiquement, au long des millions d’années d’évolution du genre Homo, les femmes qui perdaient leur désir sexuel non seulement pour les hommes avec lesquels elles avaient grandi mais aussi pour les hommes avec lesquels elles partageaient une intimité durable avaient un meilleur succès reproductif puisque la diversité génétique de leur descendance s’en trouvait accrue.

Propositions de ce climat incestueux " frère-soeur "
- l’asymétrie hommes/femmes dans la perte du désir (les hommes ont moins besoin de se protéger contre le risque de consanguinité)
les couples de lesbiennes ont rapidement moins d’intimité sexuelle que les couples de gays
- le malaise, voire le dégoût que certaines femmes peuvent finalement ressentir dans la simple proximité physique avec leur partenaire, qui donne lieu à toutes sortes de stratégies d’évitement plus ou moins conscientes
- la dichotomie madone/putain (l’amante en début de relation a beaucoup plus de désir que l’épouse après quelques années)
l’idée que les hommes ont toujours plus envie de sexe que les femmes (comme le modèle majoritaire est le couple monogame de longue durée, la disparité du désir correspond à l’expérience quotidienne du plus grand nombre — d’autant qu’on oublie rapidement que c’était différent au début de la relation)
- la longévité de la passion dans les couples d’amants illégitimes ou dans les relations longue distance (en ne se voyant que rarement, on évite la proximité et donc la désensibilisation)
- la plus grande volatilité des couples qui se forment très tôt : la désensibilisation sexuelle étant au départ un mécanisme juvénile, elle est plus rapide quand on est plus jeune. (Et donc si les couples qui se forment plus tardivement durent plus longtemps, ce n’est pas seulement parce qu’on sait mieux ce qu’on veut ou parce qu’on se résigne après le troisième divorce)

Ces constatations pourraient aider certains couples à comprendre que ce qu’ils vivent est peut-être bien normal et à ne pas trop chercher à savoir à qui la faute, et à trouver des solutions inventives en faisant au mieux avec ce que l’on est, plutôt que ce que l’on croit qu’on devrait être, ou avoir.
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Dubreuil
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Re: Ma femme n'a plus de désir

Message par Dubreuil »

LE MANQUE DE DESIR CHEZ LA FEMME

http://www.blogdunsexologue.com/cours-d ... tion-femme
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Re: Ma femme n'a plus de désir

Message par Dubreuil »

ABSENCE DE LIBIDO
Message par Antony » 06 mars 2021, 12:13

Bonjour,
Je vous invite à étudier le circuit de la récompense :

https://youtu.be/o2kru13qC6g

https://youtu.be/8IBnn0MV4Z4
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Re: Ma femme n'a plus de désir

Message par Rebirth »

Ah bah je vais avoir de la lecture. Merci
Rebirth
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Re: Ma femme n'a plus de désir

Message par Rebirth »

Merci pour tous ces apports qui m'ont permis de cerner plusieurs potentielles problématiques (je ne peux pas penser pour elle donc je n'ai aucune certitude sur la/les raison(s) du blocage):

_ Besoin de nouveauté: nos relations sexuelles variées à nos débuts sont devenues "routinières" avec le temps, l'impression d'avoir fait le tour. Je sais qu'il y a quelques temps elle a eu une relation avec un autre avec échanges de "câlins" alors que c'était déjà très calme niveau sexualité entre nous. Elle m'a aussi dit que pour elle l'histoire se répète et qu'en couple, il arrive toujours un moment où son désir s'atténue.

=> Que puis je lui apporter de nouveau? J'ai déjà proposé des jeux, des accessoires, nous avons parlé triolisme mais elle ne semble pas convaincue et ne souhaite rien essayer.


_ Stress quotidien: Elle ne s'épanouit pas au travail, la santé de ses parents décline et autres font qu'à la maison elle est constamment fatiguée, stressée, énervée.

=> Sur ce point là je suis persuadé d'être un bon soutien, je ne peux pas agir sur les causes mais tente d'effacer les conséquences.


_ Modification de l'acceptation de soi: Son corps a changé et elle a du mal à l'accepter. Elle n'arrive plus à se sentir belle, désirable. Elle se trouve grosse et regrette son physique d'avant.

=> J'aime son corps, je la trouve belle et désirable (et je suis loin d'être le seul), elle le sait mais reste focalisée sur ses "défauts"


_ Problèmes du partenaire: Avec la baisse de nos rapports, j'ai perdu énormément de confiance en moi et suis rentré dans une recherche de performance (pour lui donner envie d'y revenir en quelque sorte). La qualité de mes érections n'est plus optimale.

=>J'ai déjà consulté pour ça.


_ Sentiment de culpabilité: Elle s'en veut de la situation et aimerait m'offrir plus, mais il est hors de question pour elle de se forcer (et je suis bien d'accord).

=> Lorsqu'elle me dit ça, je lui explique qu'on ne cherche pas si c'est la faute de l'un ou de l'autre, que je ne lui en veux pas (ce qui en réalité n'est pas toujours vrai) car ce serait contre productif et que c'est pour cela que j'essaie de comprendre et de savoir quelles sont ses attentes. Mais comme je l'ai déjà dit, la communication sur le sexe est quasi rompue depuis quelques temps.


_ Blocage psychologique: Nous avons un enfant, nous n'en voulons pas d'autre. Pour des raisons de santé, ma femme ne prend plus de contraceptif. A-t-elle peur de retomber enceinte? Nous avons déjà parlé de ligatures des trompes et vasectomie.

=> Sur ce point, ce n'est qu'hypothese.


_Pour ce qui est du circuit de la récompense, ma femme sait qu'elle prendra du plaisir et m'en donnera si nous avons rapport, alors il y a t il un nœud dans le circuit? Un élément cité précédemment?


Voilà pour ma réflexion après lecture et visionnage de vos liens.

Encore merci, j'essaierai de revenir sur le sujet si je trouve un moment propice et si je la sens ouverte à la discussion.
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