Entre rêves et réalité

Forum interprétation des rêves
Dubreuil
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Re: Entre rêves et réalité

Message par Dubreuil »

[" C'est vrai que J'arrive a me rendormir. Je ne me sens pas bien du tout depuis le début de son traitement "
*** Ces médicaments vous rendent " malade ".
Pourquoi ne pas changer d'abord, voire de suite de psychiatre ? Suivant ce que vous décrivez et écrivez… on dirait que vous êtes " droguée ". De plus, cet homme semble vous prendre pour un cobaye !
*** Une fois changer de psychiatre, ( votre médecin a quoi comme spécialité ? ) faites un sevrage des médicaments absorbés. Il n'y a que comme cela que vous pourrez savoir s'il vous empoisonne.

Dans le même temps faites des séances EMDR, si celane passe pas, vous serez fixée, cela voudra dire que vous n'êtes pas traumatisée.

Si vous avez de la patience, lisez ce qui est écrit dans le post : Urgent, c'est le tournant de ma vie. Ily a plusieurs informations sur les traumatismes et sur l'EMDR. Un exemple :

TRAUMATISME, STRESS, ANGOISSE, DÉPRESSION : COMMENT ÉVITER DES ANNÉES DE THÉRAPIES EN TROIS SÉANCES

Vous avez sans doute entendu parler de l’EMDR. Mais savez-vous ce que cette méthode toute récente peut vous apporter ? Savez-vous qu’en quelques séances elle peut vous changer la vie ?
« L’Eye Movement Desensitization & Reprocessing », « désensibilisation et reprogrammation par le mouvement des yeux » est une psychothérapie qui a été popularisée en France par David Servan-Schreiber en 2003 avec son fameux livre « Guérir ».
En deux mots, c’est sans doute la plus belle invention thérapeutique que l’on ait vue depuis Freud et l’avènement des thérapies par la parole. Grâce à elle, des milliers de personnes ont été guéries en quelques séances de séquelles de traumatismes ou de ce que l’on appelle le syndrome post-traumatique, l’une des choses les plus difficiles à soigner en psychiatrie.

Acupuncture, shiatsu, TCC (Thérapie comportementale et cognitive), psychiatrie... des méthodes les plus douces aux plus dures, quand plus rien ne marche, seule l’EMDR peut encore guérir. Je dis bien guérir et non pas masquer le problème sous une camisole chimique (anxiolytiques, antidépresseurs, neuroleptiques...) comme le font les psychiatres dès qu'un problème psychique se présente...

L’EMDR est si efficace qu’en quelques années elle a été validée et reconnue par l’American Psychiatric Association, par le Département de la Défense et l’association des vétérans américains et depuis l’an dernier par l’OMS.

Outre-Atlantique, elle est employée jusque dans les hôpitaux. En France, son utilisation est recommandée par la Haute Autorité de Santé (HAS).
l’EMDR est décrite comme une « méthode thérapeutique censée permettre par les mouvements oculaires la remise en route d’un traitement adaptatif naturel d’informations douloureuses bloquées (par exemple après un choc traumatique), la mobilisation de ressources psychiques et la restauration d’une estime de soi déficiente. »
Cette discipline regroupe des centaines de praticiens en France, psychologues cliniciens, psychothérapeutes, psychiatres, psychanalystes (vous trouverez ici une liste des praticiens français).
Le diplôme est délivré par une fédération internationale (EMDR France chez nous, émanation d’EMDR Europe) de façon très stricte. Il existe même une branche spécialisée de cette fédération qui intervient dans les zones de conflits pour soigner les victimes de traumatismes de guerre, par exemple les enfants dans la région des grands lacs en Afrique.

Que se passe-t-il pendant une séance d’EMDR ?
Vous n'avez pas à parler de vos traumatismes, simplement à décrire vos ressentis émotionnels sur une question posée.
Puis au bout d’un moment, le thérapeute va faire appel à ce que l’on appelle des stimulations bilatérales.
La technique initiale consiste à stimuler latéralement les yeux, d’où le nom de la méthode, à l’aide des doigts, d’un bâtonnet ou même d’un simple crayon que le thérapeute fait osciller de droite à gauche et vice-versa en vous demandant de le suivre du regard.
Le « taping » (le thérapeute vous tapote les genoux droit et gauche en alternance par exemple) ou les sons (à l’aide d’un casque qui vous envoie un son alternatif d’une oreille à l’autre) sont aussi employés.
Cette simple stimulation bilatérale permet au cerveau de « digérer » l’événement traumatisant et ses différentes composantes. Dès que la séance est terminée, et voilà le plus extraordinaire avec cette méthode, vous pouvez repenser à l’événement sur lequel vous avez travaillé sans que des émotions négatives n’apparaissent ou sans pleurer.
Les images parlant mieux que les mots, je vous recommande vivement de visionner des documentaires sur le sujet.
( Vous verrez, par ex, comment se déroule une séance et comment une jeune femme victime de la guerre de 2006 au Liban, terriblement traumatisée, s’est métamorphosée en quelques séances. )

L’EMDR est un outil de traitement des traumatismes qui a été créé à la fin des années 80 par une psychologue américaine, Francine Shapiro, du célèbre institut californien de Palo Alto.
Cette femme avait à l’époque beaucoup de problèmes psychologiques. Pour se défouler elle faisait de la course à pieds et regardait souvent le haut des arbres, ce qui faisait bouger ses yeux horizontalement de manière plus ou moins contrôlée.
A force, elle avait remarqué qu’à chaque fois que cela se produisait, ses angoisses s’atténuaient dans les minutes qui suivaient.
Elle a commencé à faire des recherches sur ce drôle de phénomène et elle a fini par en faire un protocole de soins en intégrant des éléments de la TCC, de la PNL (Programmation neurolinguistique) et d’autres approches dont elle s’est inspirée.

Les premières personnes avec lesquelles Francine Shapiro a utilisé sa méthode sont surtout des vétérans du Vietnam mais aussi des femmes qui avaient subi des violences ou des agressions sexuelles. Le succès a été immédiat, à tel point que l’EMDR a rapidement intéressé les scientifiques. Il y a maintenant des centaines d’études cliniques publiées sur le sujet.

Ces études se sont principalement focalisées sur le traitement des traumatismes, un domaine où il n’existait quasiment rien, et elles concluent plus ou moins toutes à l’efficacité de la méthode. On observe presque toujours une importante diminution des symptômes et cela sur une courte durée, ce qui en fait une méthode spectaculaire. Il suffit de quelques séances pour traiter un violent traumatisme et soulager définitivement les patients.
Le taux de réussite de l’EMDR est au minimum de 70%. David Servan Schreiber cite une étude démontrant un taux de réussite de 80% après 3 séances seulement. 80%, c’est le taux d’efficacité des antibiotiques dans la pneumonie. Pour une psychothérapie, c’est impressionnant.

La psychothérapeute Christiane Girelli, à Toulouse, fut l’une des premières en France à pratiquer cette thérapie, peu avant les années 2000. Elle a vite eu l’occasion d’éprouver l’efficacité de la méthode puisqu’elle a pris en charge des victimes de l’explosion de l’usine AZF fin 2001.
Mais c’est le livre de David Servan-Schreiber qui a provoqué chez nous l’explosion de l’EMDR.
L’EMDR n’a pas la cote dans le monde de la psychiatrie même si quelques psychiatres commencent à se former à cette approche ou à envoyer leurs patients vers des spécialistes. Mais peu pratiquent.
En réalité, ce qui bloque encore chez les psychiatres, c’est qu’une séance d’EMDR demande au moins une heure ! Or ils n’y trouvent pas leur compte vu que dans le même temps, il peuvent faire passer 3 ou 4 patients. Vu le tarif horaire de la psychiatrie, évidemment, cela n’est pas rentable.

Comme la psychanalyse est une thérapie basée sur la parole, ses effets ne se manifestent que dans le cortex, notre cerveau analytique, le plus évolué, celui dont nous nous servons tous les jours pour penser. On retrace son histoire, on raconte... Or on sait aujourd’hui que tout ce qui est traumatisme ne se situe pas dans le cortex mais dans le cerveau limbique, primitif, là où se forment et résident les émotions.
Le cerveau limbique ou reptilien est celui qui contrôle nos comportements les plus primaires : c’est de lui que partent des émotions comme la peur, l’agressivité ou le plaisir, c’est en lui que se forme la mémoire.
Ce système limbique se compose principalement de l’hippocampe, de l’amygdale et de l’hypothalamus. Tous les blocages émotionnels qui se sont créés au moment du traumatisme se situent à ce niveau.
Et tant que l’on n’établit pas de connexion entre cerveau limbique et cortex, le problème reste intact.
Nous ne pouvons pas comprendre rationnellement nos traumatismes
Lorsqu’il y a traumatisme, les différents éléments de ce traumatisme sont stockés à différents endroits du cerveau mais pas dans le cortex, d’où l’impossibilité de comprendre (qui signifie étymologiquement « saisir par l’intelligence »). Vous avez une image, une odeur, une cognition c’est-à-dire des pensées du type « Je suis nul(le) » ou « Je ne suis pas à la hauteur », des sensations physiques, etc. Il n’y a pas de liens entre ces différentes zones de stockage des éléments du traumatisme dans le cerveau. Ce qui fait qu’ils persistent.
A chaque fois qu’une personne va par exemple sentir une odeur qui lui rappelle l’événement traumatisant, elle va déclencher une crise d’angoisse et sans forcément faire le lien avec celui-ci. Et comme le cerveau fonctionne par associations, il s’ensuit des chaînes de réaction psychosomatiques.
Autre exemple : une personne qui a été séquestrée va avoir du mal dans les situations où elle se sentira coincée, à l’étroit, jusqu’à parfois ne plus pouvoir sortir de chez elle de peur de la foule, etc. Tout s’enchaîne ainsi tant que le cerveau n’a pas trouvé la manière d’évacuer ce stress post-traumatique.

Au quotidien, nous rencontrons tous de petites difficultés, des contrariétés, des situations déplaisantes. Les études sur le sommeil ont maintenant prouvé que ces événements sont « digérés » par le cerveau pendant que nous dormons.
Tout se passe pendant la phase de sommeil paradoxal, soit au dernier stade du cycle du sommeil, dans la phase où nous rêvons. Cette phase se traduit entre autres par ce que les chercheurs appellent le REM, Rapid Eye Movement : vos yeux bougent dans tous les sens.
Le sommeil paradoxal jouerait un rôle fondamental dans le transfert des éléments accumulés dans la journée dans le cerveau limbique vers le néocortex, nous permettant ainsi de digérer nos émotions en nettoyant notre cerveau limbique.
Lorsque vous rêvez, vous ne faites que nettoyer votre cerveau des stress de la journée et pendant ce temps, vos yeux bougent latéralement. Pour l’instant, on ne comprend pas en quoi ce mouvement peut permettre de favoriser ces connexions neuronales ou comment il y est lié mais ce dont on est sûr, c’est que le phénomène est extraordinairement efficace.
C’est le même processus qui s’opère dans l’EMDR : une reconstruction de la mémoire profonde du même ordre que celle qui se produit dans le sommeil paradoxal.

Si votre cerveau a du mal à faire ce travail la nuit, si vous êtes angoissé, déprimé et sous médication (hypnotiques, neuroleptiques, etc.), ce qui entraîne un mauvais sommeil paradoxal, des symptômes intrusifs vont apparaître : vous ferez de mauvais rêves à répétition, des cauchemars, avec en prime des « flashbacks » dans la journée, exactement ce que l’on observe chez les personnes qui ont vécu un fort traumatisme. Chez les traumatisés s’ajoutent dans la journée des symptômes dits d’évitement : on fait (inconsciemment) tout pour éviter ce qui pourrait nous rappeler ce qui s’est passé.

Rien ne vaut donc l’EMDR pour traiter les grands traumatismes : accidents de voiture, victimes de faits de guerre, de viol, d’agression, mort brutale d’un proche, etc. Mais la méthode, forte de ses 30 ans d’expérience, va plus loin aujourd’hui : on s’en sert aussi pour les petits traumatismes, des traumatismes de la vie moderne certes minimes mais qui, en s’additionnant, finissent par provoquer des dépressions ou des états anxieux sévères. Les thérapeutes parlent aussi dans ce cas de « syndrome post-traumatique ».

Outre le syndrome post-traumatique, il existe aussi le "stress post-traumatique" qui se traduit par des problèmes d'addiction, de dépression, de phobie.
L’EMDR sait aussi remonter aux sources de notre mal-être dans l’enfance. Ces petits traumatismes commencent dans l’enfance, dans cette période de la vie où notre cerveau est encore très malléable et où nous n’avons pas le recul nécessaire pour comprendre ce qui nous arrive. Ce peut être de simples paroles : « T’es nul ! », « Tu n’arriveras à rien », « Tu es feignant » ou ceci ou cela. Tous ces micro-événements de l’enfance s’ancrent en nous, au plus profond de notre cerveau limbique et contribuent à la construction du futur adulte.
Cela se traduira plus tard par un manque de confiance en soi, une mauvaise image de soi, une fragilité émotionnelle, un complexe ou n’importe quel autre travers psychologique.
C’est comme un programme informatique qui tourne dans votre tête et influence votre vision du monde et toutes vos actions. Cela peut déjà en soi devenir problématique mais si en plus des événements tels que licenciement, divorce, perte d’un proche ou harcèlement au travail vous tombent dessus adulte, il en résulte un syndrome post-traumatique.
Ce qui ne devrait être que souvenir reste bien dans le présent, comme une grande cicatrice émotionnelle dans votre cerveau. Cela entraîne des symptômes proches de ceux de la dépression et qui se manifestent d’ailleurs comme une dépression. Dans certains cas, les symptômes sont dits « bruyants » : délires, hallucinations... Il ne s’agit pas là d’une maladie mentale mais bien de l’expression d’un traumatisme.
Dans ce cas aussi, le travail du thérapeute en EMDR sera donc de « reprogrammer » votre cerveau et d’évacuer les mauvaises émotions en utilisant les mêmes techniques que pour les grands traumatismes.

Pour un traumatisme grave, récent et unique, cette thérapie nécessite entre 5 et 10 séances.
Pour le syndrome post-traumatique issu d’évènements répétés jour après jour, les prises en charge sont plus longues car il est nécessaire de remonter à tous les micro-traumatismes impliqués, ce dont les victimes ne se souviennent pas forcément ou n’ont pas conscience, à la différence d’un événement violent. Parfois cela peut demander jusqu’à 25 séances.

Si, après toutes ces séances, l’EMDR ne donne pas de résultat, c’est tout simplement que le problème psychologique n’est pas de nature traumatique mais qu’il relève d’une maladie psychiatrique sérieuse, voire d’une psychose qui doit être prise en charge autrement.
Un thérapeute raisonnable vous demandera dans les 60 à 80 euros pour une 1h30.
Mais les tarifs peuvent dépasser les 120 euros et le cas n’est pas rare dans les grandes villes ! Choisissez donc bien votre thérapeute en gardant à l’esprit que les plus gourmands ne sont pas forcément les meilleurs.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: Entre rêves et réalité

Message par Dubreuil »

LES SYMPTOMES DE L'ANGOISSE

Quand les symptômes qui vont suivre sont soulagés par la prise d'un anxiolytique ou une bonne séance de relaxation, cela vous indique que le problème est relié à votre angoisse, et que ce n'est pas une maladie quelconque.
De plus, si vos symptômes varient, qu'ils diminuent ou disparaissent quand vous êtes occupés à une activité comme lire ou regarder un film très prenant, ça vous indique aussi que vos symptômes sont causés par l'angoisse.

Impression qu'on va perdre l'équilibre
* Étourdissements
* Sensation d'instabilité en marchant
* Sensation d'être abasourdi(e)

Difficulté à respirer
* Sensation d'un manque d'air
* Impression d'être en train de s'étouffer
* Sensation de suffoquer
* Hyperventilation (halètement)

Sensations dans la poitrine
* Palpitations cardiaques
* Impression que le cœur va s'arrêter de battre
* Sentiment d'oppression dans la poitrine
* Douleurs dans la poitrine

Engourdissements et picotements
* Dans les doigts et les orteils
* La bouche et les lèvres
* Sur le dessus de la tête
* Dans les bras et les jambes
* Ailleurs

Sensations dans la gorge
* Sensation de boule
* Difficulté à avaler

Sensations dans l'estomac
* Crampes d'estomac
* Sensation que le coeur me fait un demi-tour

Tension musculaire
* Secousses
* Tremblements
* Fibrillation musculaire
* Tendance à sursauter pour un rien

Dépersonnalisation
* "Je sens que je n'habite plus mon corps"
* "C'est comme si je me regardais moi-même de l'extérieur"

Déréalisation
* Impression que tout est étrange
* Les événements ou les choses se déroulent comme dans un film ou dans un rêve.

Sensation de catastrophe imminente
* "J'avais l'impression de mourir"
* "J'ai pensé perdre le contrôle de mes actes"
* "J'ai pensé devenir fou (folle)"
* "J'ai pensé m'évanouir et perdre connaissance"
* "J'ai peur de me rendre ridicule en public"

Bouffées
* Bouffées de chaleur
* Bouffées de froid

Autres symptômes corporels
* Sécheresse de la bouche
* Mains froides
* Transpiration
* Nausées
* Besoin fréquent d'uriner
* Diarrhée:
o avant une attaque
o après une attaque
o n'importe quand

Faiblesse et fatigue
* Faiblesse dans les jambes
* Faiblesse généralisée

Fatigue mentale
* "Ma mémoire me joue des tours"
* "Je me sens irritable"
* "Tout bruit m'agace"
* "J'ai de la difficulté à me concentrer"

Si vous avez déjà vu un médecin, voire un spécialiste et qu'il n'a rien trouvé, il ne trouvera rien une deuxième ou une troisième fois.
Les douleurs, même causées par l'angoisse et non causées par une réelle maladie sont bel et bien réelles, on a vraiment mal :
Une patiente : - " J'ai eu tellement mal au ventre que j'ai cru avoir un cancer en phase terminale. J'étais incapable de manger ou de boire. J'ai même passé 3 jours alitée à ne même pas pouvoir prendre une seule gorgée d'eau sans déclencher des douleurs atroces. Après avoir parlé à mon doc au téléphone et avoir décidé de prendre un anxio, 20 minutes après je n'avais plus rien. Comme je le dis souvent à la blague maintenant, mais à l'époque je ne trouvais pas ça drôle j'ai pris des anxios miraculeux, ils m 'ont guérie d'un cancer des boyaux en phase terminale. Il a fallu que je me rende là, aussi "bas" pour enfin comprendre que je ne souffrais d'aucun cancer, d'aucune maladie grave de l'intestin (je les ai toutes eues, bien entendu en plus de faire une centaine de crises d'appendicite..), pour que je comprenne enfin que tout ça était causé par l'angoisse et non par une maladie."
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
ade67
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Re: Entre rêves et réalité

Message par ade67 »

J'ai fais un cauchemar terrible la nuit dernière. Je souligne le mot terrible car il m' a parut si vrai que le lendemain ces images ne décollaient pas de mon esprit et revenaient sans cesse. A tel point que en fin de journée j'ai fais une CNEP (Dixit le diag psy). Je ne comprend pas comment un cauchemar peut conduire mon cerveau à s'éteindre sans préavis.
Le Voici :
cauchemard viol. Un homme trapu et chauve habillé de jeans du haut à la tête me force en menaçant si je n'accepte pas quelque chose d'affreux va se produire, il porte une chaine à maille assez grossière autour du cou, il à les yeux bleus, et sans sourcils.Je ne reconnais pas l'endroit, mais je suis par terre dans une sorte de grande salle, sur un sol en pierre gris claire. Des personnes familières regardent, mais je ne vois pas leur visage, je sais juste qu'elles sont proches de moi. Leur regard me commande d'obéir et en même temps sont gênés par la situation, pour autant aucune d'elles n'interviennent. je me résouds et baisse mon short et ma culotte, Je me laisse faire, il n'arrive pas à rentrer en moi, ça l'énerve. C'est douloureux, puis en fin il y arrive, au bout de 3 assaults, Je ne sens plus rien, je reprends mes esprits et je m'aperçois qu'il gît endormit visiblement satisfait de sa besogne. Je me dirige alors vers une douche me laver, je sens mauvais, j'ai honte je ne veux pas tomber enceinte. Mes parents me tueraient. J'essaye d'enlever le maximum de sperme en moi. J'ai très peur d'être enceinte, je ne sais pas quoi faire. Reveil !
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: Entre rêves et réalité

Message par Dubreuil »

Depuis janvier, j'ai pris le temps de répondre " professionnellement " à vos propos en tentant de vous diriger vers diverses explications, et propositions… vous semblez ne pas avoir apprécié ou mis à profit mon aide, ( aucun commentaire, aucune réflexion sur mes écrits ) j'en conclue donc qu'il est inutile que j'insiste.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
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