Je reviendrais après avoir mangé.
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J'en profite pour revenir sur cette petite info :
Quand mes rêves se déroulent, je ressens parfois qu'au milieu des scènes et des symboles visuels, mon cerveau, en plus de produire des émotions et des raisonnements, produit aussi des "ressentis" d'ordre intellectuel, qui n'ont pas d'apparence dans le rêve, mais qui y sont ressentis comme présents au même titre que les émotions, et qui se greffent à certains symboles ou certaines scènes visuelles.Petite info
*** Votre inconscient a son propre langage et se fiche, mais alors totalement, de vos interprétations intellectuelles qui vous font surfer en surface. Et n'éclaire en rien le message qu'il vous délivre.
3 possibilités concernant vos propres interprétations :
- Soit vous niez et c'est très intéressant parce que c'est une "résistance"
- Soit vous ne répondez pas et c'est très intéressant parce que c'est un "évitement "
- Soit vous " restez en surface intellectuelle " et il faut définir si ce n'est pas la peur d'une décompensation ( donc on s'abstient d'insister )
Ces "ressentis intellectuels oniriques" ne se manifestent pas sous la forme d'un long discours raisonné ni d'un raisonnement : ils se manifestent comme un ressenti vague et condensé (un peu comme une intuition) qui, SI il était suivi par ma conscience, aboutirait à former un propos intellectuel développé (tout comme une émotion ressentie dans le rêve, aboutie à sa description avec des mots et des pĥrases).
Lorsque je décris le contenu d'un rêve, j'ai parfois ces objets "intellectuels" qui me reviennent en mémoire en même temps que le reste des symboles.
Lorsque ces "objets intellectuels" sont simples, j'ajoute un commentaire ou une précision sur un "ressenti" d'ordre intellectuel.
Mais lorsqu'ils sont trop complexe, ces "objets intellectuels" ne se laissent décrire, comprendre et traduire qu'après avoir "décodé" d'autres informations du rêve.
Et j'ai constaté, souvent, que ces décodages donnaient accès des solutions pour des problématiques du présent.
Mon ressenti est que ces "objets intellectuels" produits dans le rêve se distinguent clairement des "intellectualisations" superficelles qui viendraient chercher à donner du sens à posteriori, ou à fuir une angoisse.
Ils ont cezrtes quelque chose de superficiel, puisqu'ils n'obligent pas à plonger dans le passé lointin. Mais ne peut-on pas consédérer que ces "objets intellectuels" font partie intégrante du language et du message de l'inconscient ?
Retrouver l'origine des symboles émotionnels permet de retrouver les blessures latentes du passé, et de tenter de les libérer de les énergie enquistées qui viennent parasiter et conditionner nos comportement présents. Mais ne se pourrait-il pas que l'inconscient les utilisent comme des mots de vocabulaire afin de transmettre des messages NON-émotionnels pour des problématiques présentes ? Et qu'aurait-il à sa disposition pour s'exprimer si on lui retirait ce vocabulaire ?
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En fait, il n'y aurait pas grand chose à dire de plus .... Sinon que je parlais d'un projet entrepreneurial dans le domaine d'un de mes centres d'intérêt, et auquel je m'étais efforcé de donner une composante éducative et utilitariste.Depuis des années que je cherchais éperdument à concilier indépendance, passion, créativité et utilité sociale pour que toutes mes facettes de ma personnalité soient comblées en même temps ..... Pensant avoir trouvé une voie pour y parvenir, je m'y suis engagé en y mettant toute mon énergie et en faisant de nombreux sacrifices pendant 3 années avec sortie de l'impasse programmée pour janvier 2020 ... Sauf que 2020 fut une bonne baffe, et un retour dans une nouvelle impasse ...
*** Si vous acceptez, rentrez dans le vif du sujet. De quoi parlez-vous ?
Dans sa première phase, ce projet devait me servir de marche-pied pour une seconde phase, et servir de marche-pîed à d'autres auto-entrepreneurs, voir même à mes concurrents.
Comme je savais que la première phase serait particulièrement rude et chronophage à cause de l'évolution de la concurrence, ma stratégie a été de préparer les outils informatiques de la seconde phase à l'avance. Et pour ne pas predre du temps sur la concurrence qui continuait d'évoluer, j'ai travaillé comme un forcené, usant ma santé et sacrifiant ma vie sociale et sentimentale.
Entre temps, comme les plateformes d'e-commerce ont ouvert en grand leurs portes à la concurrence chinoise (ce que je n'avais pas anticipé), il m'a fallu adapter mon projet et redoubler d'efforts pour m'assurer d'avoir une petite tête d'avance dés la phase 1.
Aussi, je vous épargne les galères administratives à causes de vides juridiques ...
Et nous voilà fin 2019, où tout est prêt à être lancé. Optimiste, fier, confiant.
Janvier et février 2020, l'activité décolle lentement.
Mars 2020, c'est déjà terminé.
Trois ans d'efforts pour n'avoir le temps de ne faire qu'un chiffre d'affaire de 15 euros avant qu'une pandémie viennent tout stopper ...
C'est rageant, et en même temps, j'ai presque envie de dire que j'ai l'habitude que ce soit ainsi. Car chaque fois que je me suis élancé confiant dans la vie, il y a eu une catastrophe que je n'avais pas causé pour interrompre cet élan comme une mouche qui vient se tapper contre vitre : Problème de santé, suicide de mon père, problème de santé, autre problème de santé, pandémie.
Il y a quelques mois, quand j'y pensais, j'en riais.
En plus, 2020 était l'année où je devenais plus vieux que mon père.
J'avais calculé le nombre de jours qu'il avait vécu depuis ça naissance, puis la date à laquelle j'en aurais vêcu autant que lui. La vie un sens de l'humour incroyable : cette date était le 1er avril 2020. Quel beau poisson d'avril ...
Bon ... j'espère ne pas vous avoir donné l'impression de gacher votre énergie, et vous remercie encore mille fois pour tout le temps que vous m'avez consacré.