overdose de bêtise et de non sens

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dire.pour.oublier
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Re: overdose de bêtise et de non sens

Message par dire.pour.oublier »

Dubreuil a écrit : 21 janv. 2021, 10:05 Dans tous vos rêves, à partir de quelques années en arrière jusqu'à ce jour, quels sont ceux qui vous interpellent encore ?
Dans tous vos rêves, à partir de quelques années en arrière jusqu'à ce jour, quels sont ceux qui vous interpellent encore ?
En dehors de ceux que j'ai publié ici (et dont la publication m'apaise), celui qui m'a le plus marqué, fut celui qui s'apparenta à une expérience de mort imminente, il y a 15 ou 20 ans. Mais peut-être est-ce trop lointain pour être pertinent ?

C'était un rêve qui m'avait profondément marqué et perturbé, et qui m'avait laissé l'impression de ne plus être le même.

J'étais dans une sorte de pénombre, une sorte d'espace indescriptible. Je n'avais ni forme ni corps, sinon peut-être la forme d'une boule. Derrière moi je ressentais la présence d'une autre entité qui m'était comme reliée par un cordon, et qui, comme moi, n'avait ni forme ni corps. Sa présence m'était rassurante. Je la ressentais comme celle d'un guide bienveillant.
Je me dirigeais vers une sorte de "triangle fractale doré" dont les pointes s'animaient en tournoyant lentement comme une sorte de "triskelle en spirale", et dont le centre, triangulaire, m'évoquait un portail qu'il me fallait franchir.

J'avais peur, car plus j'en approchais, et plus j'avais l'impression de me désintégrer, que je disparaissais particule par particule, jusqu'à ne plus exister.

A un moment, comme je me suis senti comme aspiré par ce portail et que je n'avais plus aucun contrôle, ma peur se changea en terreur. Et, comme, à l'époque, sans pour autant être religieux, je croyais en dieu, je suppliais sans relâche ce dieu et l'entité derrière moi de me sortir de là. Je me suis alors réveillé d'un bond, en position assise, tout en sueur, le coeur palpitant, mais en ayant l'impression d'avoir manqué une chance exceptionnelle.

Si bien que je me rendormi en demandant une seconde chance.

Presque aussitôt je me retrouvais dans le même rêve en face de ce même portail, avec cette présence bienveillante toujours derrière moi.
Je m'approchais lentement du portail, commençais à ressentir la désintégration, puis l'aspiration vers le portail qui déclencha à nouveau ma peur panique de disparaître, et mes suppliques.
Sauf que cette fois, ni le rêve ni mon passage à travers ce portail ne furent interrompus par mes suppliques.

Je ne me souviens pas de ce que j'ai rêvé ensuite. Tout ce que je sais, c'est qu'en me réveillant, j'étais apaisé et heureux, j'avais l'impression d'avoir "tout su et tout compris", et que j'avais choisi de tout oublier pour pouvoir revenir vivre ici, car j'avais d'autres choses importantes que je voulais vivre ici.

Pendant longtemps j'ai conservé un souvenir vivide de ce "portail fractal", et pendant des années j'ai cherché comment le décrire ou le représenter sans y arriver.
Parfois j'y repense et je cherche sur le web des images fractales qui pourraient y ressembler, ou des symboles "mystiques", ou des représentations d'artistes, en espérant que quelqu'un d'autre aurait pu voir ou vivre quelque chose de similaire.

(Je précise que ne consommais ni drogues, ni d'alcool, ni médicaments.)

En vous racontant ce rêve, je ne peux m'empêcher de faire un lien (peut-être par pure analogie) entre la relation que j'avais dans ce rêve avec cette entité derrière moi, et celle que j'avais dans le rêve précédant avec l'autre enfant plus dégourdi que moi : Une sorte de binôme et d'interdépendance.
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Re: overdose de bêtise et de non sens

Message par dire.pour.oublier »

En relisant, je ne peux m'empêcher de penser à ma propre naissance, rattaché par mon cordon ombilical à mon placenta.
Cela vous semble-t-il une intuition pertinente ? Pensez-vous qu'il soit possible qu'un nouveau né soi traumatisé par sa propre naissance ?
Dubreuil
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Re: overdose de bêtise et de non sens

Message par Dubreuil »

*** Je vous propose une analyse de ce rêve, en fin d'après-midi.
Vous savez que tant qu'une problématique traumatisante n'est pas venue au souvenir du rêveur, l'inconscient qui contient le pourquoi et le comment du traumatisme, s'emploie à le " faire remonter au conscient " par des " images " le masquant pour ne pas le faire revivre à son propriétaire, mais lui permette d'en prendre conscience et un jour ou l'autre le résoudre. Les rêves suivants seront toujours liés au premier tant qu'il ne sera pas élucidé.
Dans le présent du rêveur, il se peut que, sans lui, des énigmes se résolvent par des prises de conscience étrangères à sa réflexion. A ce moment là, l'inconscient passe " à autre chose ".

En relisant, je ne peux m'empêcher de penser à ma propre naissance, rattaché par mon cordon ombilical à mon placenta.
Cela vous semble-t-il une intuition pertinente ? Pensez-vous qu'il soit possible qu'un nouveau né soi traumatisé par sa propre naissance ?
*** Nous avons tous en nous la conscience collective du début des temps ( Yung ). Nous sommes constitués d'expériences et de souvenirs immémoriaux.
Si nous avons cette "mémoire des temps", nous avons également notre propre mémoire depuis le tout début de notre conception. Rien d'étonnant que dans leurs témoignages des personnes " se rappellent " sensoriellement, ( reprises avec des mots du présent souvent maladroits, bien loin de l'exactitude ) des perceptions et émotions vécues dans le ventre de la mère, et bien sûr, au moment de la naissance...
Les témoignages du grand tunnel avec la lumière au bout dans les témoignages de personnes " revenues " de la mort, peuvent aussi être considérées
comme des perceptions avant même leur procréation.
Nous n'utilisons encore que très peu notre intelligence, nous n'avons donc pas encore accès à des " connaissances " élaborées sur " le pourquoi " et le " comment " de notre existence.
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Re: overdose de bêtise et de non sens

Message par Dubreuil »

Voici un des passages sur la naissance, relevés dans le livre " Sacred breath of fury " :

" Yeux clos il se redresse vivement sur les coudes :
- Laissez-moi aux soupirs, aux silences, je n'aime que les balancés, l'assonance ! Mais on criait : - « Oui maintenant, oui, allez-y, poussez, poussez ! », et ces heurts, cette violence, en rythme, en cadence dans ma chair en coups portés me faisaient trembler.
Il retombe sur le divan :
- Combien étaient-ils à mon crime d'enfantement, approuvant déjà la sanglante trahison, comptant en bas leur terrible soustraction ? Elle s'impatientait, poussait, poussait... Mais arrête, arrête, que t'ai-je fait ! Dehors on s'affairait, on appuyait, écartait, là là... doucement, doucement ! On parlait, on riait, rires imbéciles de l'ignorance ! Et moi je luttais, je m'arc-boutais, terreur des odeurs, et cette lueur, les voix, ce froid, je résistais ! Elle pleurait, j'entendais son souffle se reprendre, se rassembler pour mieux m'arracher, m'exiler, elle poussait, poussait... alors je l'aidais, je l'aidais, je venais !
Tétanisé d'un coup, il s'était senti dessaisi, emporté, il était né.
Il se voit, braillard et nu, innocent à sa merci, à jamais dépendant des femmes et de la vie.
- D’embryon à fœtus, je naissais garçon, mais pour elle ça n'avait l'air de rien cette arrivée au masculin, tout juste une idée, l'homme part toujours pour quelque chose, ou vers quelqu'un ! On ne consulte pas l’enfant avant de le concevoir, assigné à comparaître il sort du ventre clos de sa mère pour rentrer dans celui de sa tribu. On m'avait floué dans son ventre par égarement, inconséquente elle m'en sortait pour l'autre enfermement."
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Re: overdose de bêtise et de non sens

Message par Dubreuil »

Voici un passage relevé dans un livre : " Mena ", qui est le journal d'une petite fille entre ses 6 et 11 ans :

" J’étais assise sur le vieux banc du parc de l'hôpital et je regardais le vent faire bouger les feuilles dans les arbres avec le soleil qui lançait ses rayons dorés à travers, et d’un seul coup, sans rien demandé, j’ai su que je savais tout. Je savais tout sur avant, maintenant et après, tout sur les gens, les animaux et les choses, les planètes, les religions, la souffrance, à quoi ça servait la vie et comment c’était la mort, ailleurs, je savais tout, partout. Alors je me suis dépêchée de me dire : - Vite, vite, qu’est-ce que tu sais ? Et aussitôt je n’ai plus rien su."
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Re: overdose de bêtise et de non sens

Message par Dubreuil »

Je vais reprendre ces 2 rêves qui sont importants pour vous..
Cependant, même si en effet ils me semblent liés, je ne peux que vous poser des questions, ou écrire des rudiments symboliques, que vous trouverez facilement dans les 3 livres suivants ( que j'ai déjà souvent mentionnés ) qui sont, à mon sens, les moins fantaisistes de tout ce que j'ai pu lire depuis le début de mes fonctions professionnelles :
LE DICTIONNAIRE DES SYMBOLES de Jean Chevalier et Alain Gheerbrant. Editions Robert Laffont/Jupiter
LA SYMBOLIQUE DES REVES : la nature. Jacques de La Rocheterie. Editions Imago
LA SYMBOLIQUE DES REVES : Le corps humain. Jacques de la Rocheterie. Editions Imago

" J'étais un enfant (autre que celui que je fus), accompagné d'un autre enfant un peu plus âgé et dégourdi que moi.
Dans le lieu où nous nous trouvions, il y avait des sortes de "populistes" ou de "nazis" armés qui avaient une influence grandissante que nous cherchions à fuir.
*** Que savez-vous du passé de vos parents, grands parents, et arrière-grands parents, au moment du nazisme ?
Avez-vous beaucoup aimé un membre de la famille ?

Mais plus nous les fuyions, et plus nous constations que leur influence et leur présence grandissaient tout en restreignant de plus en plus nos possibilités de fuite.
*** Avez-vous entendu leurs souvenirs...

Il me semble que la fuite avait commencé dans des sortes de couloirs labyrinthiques et sombres, dont certaines issues et certains couloirs étaient condamnés ou surveillés par des lasers rouges qu'il nous fallait franchir en sautant ou en se faufilant par dessous pour éviter de déclencher l'alarme.
*** Dans votre rëve, à votre avis pourquoi deviez-vous fuir ?
Dans votre vie que pourriez-vous fuir ?
Avez- vous dans votre famille des personnes qui ont dû fuir ou se cacher ?

L'enfant plus dégourdi que moi prenait la tête, mais parfois j'essayais d'emprunter un autre chemin qu'il n'avait pas vu, mais qui s'avérait finalement impossible ou trop risqué à franchir.
*** L'enfant dégourdi est une partie de vous, l'énergie en vous. Pourquoi serait-elle freinée ?
Y a-t-il la mort d'un enfant dans votre famille ?

A un moment, nous courrions dans une sorte de zone industrielle ou commerciale. Il y avait des hangars. Nous entrâmes furtivement dans l'un d'eux où se déroulait un entraînement de tennis dans la pénombre.
*** on pourrait comparer cela avec la structure de votre psychisme. Quelque chose se joue dans l'ombre. Quelque chose qui vous " travaille " depuis longtemps, remis sans cesse d'actualité. Un culpabilité enfantine ?

C'était d'autres enfants qui suivaient un entraînement "ultra moderne" (il y avait des technologies à la fois futuristes et rétro qui employaient des lasers pour détecter les balles de tennis dans le noir).
Nous profitions de cette pénombre pour ramper le long des parois intérieures afin de chercher une issue, de l'autre côté, où étaient regroupés les apprentis et les entraîneurs.
*** Que représentent pour vous ces personnes qui possèdent le savoir et le dispensent ?

Profitant encore de la confusion, l'enfant qui m'accompagnait et moi espérions passer inaperçus au milieu de ce groupe afin de fuir par ce sas aussitôt s'ouvrirait-il. Mais en même temps, je ressentais qu'il ouvrirait sur un couloir sombre qui n'offrirait plus aucune échappatoire.
*** Cela vous est-il arrivé de vous sentir dans une impasse ?
Comment s'est passé votre naissance ?

L'eau était verte, mais plus propre que ce à quoi je m'attendais. Car la première pensé qui m'était venue en plongeant fut celle, justement, de la propreté de cette eau, et d'une maladie relativement rare mais de plus en plus fréquente à cause du réchauffement climatique : un microbe aquatique qui, en entrant par les voies nasales, s'attaque au cerveau.
*** Peut-être les " eaux de la mère ", et le liquide amniotique

Comme nous nous sentions toujours poursuivis et cernés, et que nous craignions de nous faire tirer dessus, nous décidâmes de nous laisser porter par le courant en faisant de l'apnée et en nous laissant flotter comme des morts.
Lorsque nous sortîmes la tête de l'eau, un peu plus loin, une part de moi était surpris de constater que le cours d'eau s'était rétréci alors qu'il aurait dû être plus grand.
*** Comme au moment d'une naissance

Lorsque nous ressortîmes la tête de ce cours d'eau devenu ruisseau boueux, nous constatâmes, surpris, que nous rampions maintenant entre les pâtes d'une file de cochons roses qui galopait dans un couloir sombre.
*** l'image du porc compense une attitude exagérément ou prématurément spiritualisée quand le sujet est trop avide de pureté et d'absolu.

Alors que l'enfant qui m'accompagnait décidait de se précipiter en avant, je remarquais sur le côté une ouverture de wagon.
*** C'est la seconde fois qu'une issue se présente à vous.

Hélas, cette voie ferrée était bordée d'une barrière blanche qui nous empêchait de fuir, et nous sentions que le train commençait à avancer sans offrir d'espace pour échapper à son écrasement même en nous plaquant au sol ou en nous glissant dessous.
*** Dans la réalité, êtes-vous " oppressé " par un interdit personnel ou familial ?
Avez-vous des troubles respiratoires ?

J'étais dans une sorte de pénombre, une sorte d'espace indescriptible. Je n'avais ni forme ni corps, sinon peut-être la forme d'une boule.
*** Diriez-vous que cela pourrait être durant la constitution du foetus ?

Derrière moi je ressentais la présence d'une autre entité qui m'était comme reliée par un cordon, et qui, comme moi, n'avait ni forme ni corps. Sa présence m'était rassurante. Je la ressentais comme celle d'un guide bienveillant.
*** Dans le fantasme une entité ? Un jumeau ?
Dans la réalité une emprise amoureuse ? " ( comme si vous vous étiez toujours connu(e)s )
Le désir d'une symbiose ?
A ce moment là, étiez-vous souffrant ?

Je me dirigeais vers une sorte de "triangle fractale doré" dont les pointes s'animaient en tournoyant lentement comme une sorte de "triskelle en spirale", et dont le centre, triangulaire, m'évoquait un portail qu'il me fallait franchir.
J'avais peur, car plus j'en approchais, et plus j'avais l'impression de me désintégrer, que je disparaissais particule par particule, jusqu'à ne plus exister.
*** Diriez-vous qu'il fallait mourir à quelque chose pour renaître ?
Aviez-vous dans réel un choix éprouvant à faire ?

A un moment, comme je me suis senti comme aspiré par ce portail et que je n'avais plus aucun contrôle, ma peur se changea en terreur.
*** La naissance est décrite comme le premier traumatisme

Et, comme, à l'époque, sans pour autant être religieux, je croyais en dieu, je suppliais sans relâche ce dieu et l'entité derrière moi de me sortir de là. Je me suis alors réveillé d'un bond, en position assise, tout en sueur, le coeur palpitant, mais en ayant l'impression d'avoir manqué une chance exceptionnelle.
*** Ne pas vouloir quitter la symbiose, et en même temps devenir soi-même, indépendant et libre

Si bien que je me rendormi en demandant une seconde chance.
Presque aussitôt je me retrouvais dans le même rêve en face de ce même portail, avec cette présence bienveillante toujours derrière moi.
Je m'approchais lentement du portail, commençais à ressentir la désintégration, puis l'aspiration vers le portail qui déclencha à nouveau ma peur panique de disparaître, et mes suppliques.
Sauf que cette fois, ni le rêve ni mon passage à travers ce portail ne furent interrompus par mes suppliques.
*** Naître à quelque chose, une re-naissance à soi-même, une délivrance ?

Pendant longtemps j'ai conservé un souvenir vivide de ce "portail fractal
"*** Que voulez-vous dire ?
, et pendant des années j'ai cherché comment le décrire ou le représenter sans y arriver.
*** On pourrait également y associer un labyrinthe " bienveillant ", habité et coloré ? Un puzzle qui se prête à des prismes lumineux ? Des images répétitives mais déformées d'une idée de la beauté ? Des images mystiques où les mots n'ont pas cours ? Etc... ?

Parfois j'y repense et je cherche sur le web des images fractales qui pourraient y ressembler, ou des symboles "mystiques", ou des représentations d'artistes, en espérant que quelqu'un d'autre aurait pu voir ou vivre quelque chose de similaire.
*** Avez-vous un don, ou des aspirations artistiques qu'il vous semble ne pouvoir mettre à jour ? Ou qui sont déjà dans votre existence ?

En vous racontant ce rêve, je ne peux m'empêcher de faire un lien (peut-être par pure analogie) entre la relation que j'avais dans ce rêve avec cette entité derrière moi, et celle que j'avais dans le rêve précédant avec l'autre enfant plus dégourdi que moi : Une sorte de binôme et d'interdépendance.
*** Y a-t-il eu des jumeaux dans votre famille ? Avez-vous eu à faire avec des jumeaux ?

Entre autre, une partie de vous est en attente d'être libérée, soit par un changement professionnel, soit/ou, destinée à un élèvement créatif dépassant vos propres aspirations.
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Re: overdose de bêtise et de non sens

Message par dire.pour.oublier »

Mince ... J'avais commencé à réfléchir et à répondre avant que vous n'ayez terminé d'insérer vos questions dans la citation que vous aviez fait de mes deux rêves à 19h54. J'ai cru qu'il était dans votre intention de me faire voir ce que les deux rêves avaient de commun en les mettant côte à côte.
Et au moemnt d'envoyer mon message, le site me montre que vous venez d'en publier un nouveau à 22h.

Bon, je laisse quand même ci-dessous le résultat de cette première réflexion que j'allais poster, et je réponds en prennant le temps de réfléchir à vos questions juste dessous.

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Dubreuil a écrit :21 janv. 2021, 19:54 Je vais reprendre ces 2 rêves qui sont importants pour vous..
Effectivement.
En les mettant l'un à la suite de l'autre (à défaut de pouvoir les superposer), il me semble maintenant plus clair qu'ils partagent une trame et une structure de base similaire.

- un binôme "complémentaire" (pourrait-il s'agir finalement de mes deux hémisphères cérébraux ? (l'un émotionnel, l'autre logique (ou un truc dans le genre avec deux facettes de ma personnalité ?)).
- une lutte imposée contre une force menaçante grandissante.
- une impression d'avoir un certain contrôle au début, qui se change progressivement en une perte de contrôle, et un refus de lâcher-prise.
- un passage obligé sans retour, perçue comme une menace de mort.

Résisterais-je à accepter de me laisser "renaître à ce monde" tel qu'il évolue malgré moi et qui me fait me sentir vulnérable et impuissant ?
Oui. Assurément.


Dans un rêve antérieur, j'étais aussi en binôme avec un "journaliste" (sensible, émotionnel) qui me ralentissait dans notre fuite en dénonçant toutes les atrocités et tous les scandales que nous croisions en chemin ...
Il y avait aussi, une montée crescendo des difficultés et épreuves, avec un passage obligé évocateur d'un danger de mort imminent.
Sauf que dans ce rêve, j'incarnais l'élément fort du binôme, et la traversée du danger fut un succès relativement simple et pragmatique, qui me conduisit dans un jardin intérieur, ou un homme invisible, dont je ne voyais que les bras et les mains, m'expliquait que j'étais comme le crayon de papier à la pointe cassée qu'il tenait entre ses doigts : que c'était lui qui décidait si je pouvais ou non "tracer".
Dans ce jardin, il y avait d'autres personnes qui avaient subis des épreuves difficiles, et je ressentais une frustration de n'avoir rien pu faire pour les aider. Il m'expliquait que toutes ces épreuves et ces personnages n'étaient qu'un "prétexte" (????), et m'encourageait à prendre exemple sur un "christophe" (inconnu de moi, mais qui m'évoque un Saint), assis devant, sur un banc, et qui, contrairement à moi, s'était résigné à accepter .... Sauf que cette idée m'irritait, et je cherchais aussitôt à m'éloigner pour reprendre ma route vers la ville. J'avais beau faire mon possible pour choisir mon chemin, je me rendais compte que ce christophe et ses amis (on aurait cru un secte), me barraient les voies que je ne comptais pas emprunter, comme si pour me faire comprendre que, que je le veuille ou non, je ne pouvais que suivre la voie qui m'était destinée sans échapper à ce que le destin voulait m'imposer de positif ... puisque dans ce rêve, la fin comportait une sorte de leçon symbolique qui me faisait comprendre plusieurs choses que je suis entrain de mieux comprendre en y repensant à l'instant, et à auxquelles je vais reprendre le temps de réfléchir.

Encore merci pour votre aide Mme Dubreuil.

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NOUVELLE REPONSE A VOTRE NOUVELLE PUBLICATION DE 22H
Je vais reprendre ces 2 rêves qui sont importants pour vous..
Cependant, même si en effet ils me semblent liés, je ne peux que vous poser que des questions, ou des rudiments symboliques
Oui, effectivement, j'en ai vu le lien "structurel", comme si le rêve d'il y a 15 ou 20 ans servait d'ossature à mes rêves plus récents.
*** Que savez-vous du passé de vos parents, grands parents, et arrière-grands parents, au moment du nazisme ?
*** Avez-vous entendu leurs souvenirs...
Intuitivement, je n'ai pas l'impression qu'il y ait un lien avec les histoires de mes grands parents. Je n'avais jamais osé les intérroger sur cette période que je savais trouble et ambigüe pour grand nombre de français, car je craignais d'entendre des choses que je n'avais pas envie d'entendre. Si bien que je ne sais pas grand chose.
Mais vraiment, le lien qui me vient est celui du contexte actuel, avec la montée en puisssance du populisme et du néonazisme, qui me pertube beaucoup. J'ai eu consacré de gros efforts sur certains réseaux sociaux à débunker les fausses informations qu'ils y publiaient, et à débattre avec eux pour démonter leurs théories et affirmations racistes, pour essayer d'apporter un contrepoids raisonné et rationnel à leur déjections haineuses dans l'espoir qu'elles soient moins contagieuses ... Mais au final, j'ai fini par comprendre que ce combat était vain ... Et ce sentiment d'impuissance et de renoncement m'a d'autant plus culpabilisé que je n'ai cessé de voir leur pouvoir et leur présence grandir jusqu'à l'élection de Trump et au delà .... Les évènements récents du capitol américain ne doivent pas y être pour rien dans la production de ce rêve.
Il y a aussi la chanson des Rita Mitsouko qui me vient spontanément à l'esprit : "le p'tit train, s'en va dans la campagne".
Il y a aussi le sentiment de voir se répéter l'histoire innévitablement de manière cyclique à travers le symbole de "cet équipement "ultra moderne" à la fois "furturiste et rétro" (superposition du présent, du futur et du passé).

*** Dans votre rëve, à votre avis pourquoi deviez-vous fuir ?
Dans votre vie que pourriez-vous fuir ?
Avez- vous dans votre famille des personnes qui ont dû fuir ou se cacher ?
Dans le rêve, c'était les nazis qui voulaient nous tuer ou nous soumettre.
Dans la vie, en ce moment, ce que j'essaye de fuir le plus, je crois que c'est la fatalité, le lâcher prise, d'accepter mon impuissance et de ne pas m'en culpabiliser.
Un de mes grands-pères avait fuit un camp de prisonniers, mais je ne ressens pas de lien avec le rêve.
*** L'enfant dégourdi est une partie de vous, l'énergie en vous, pourquoi serait-elle freinée ?
Ma force est freinée (affaiblie) par ma sensibilité émotionnelle. Tandis que ma sensibilité est refoulée par ma force.
Je ne parviens pas à trouver un équilibre entre les deux, ni à bien les faire coexister. Cela m'handicape beaucoup je trouve, et me conduit régulièrement à un statu-quo qui se manifeste par une immobilité, des indécisions.
Et c'est d'avoir essayé d'être plus fort ces derniers temps qui m'a fait faire cette série de cauchemars je pense, en refoulant trop d'émotions.
Y a-t-il la mort d'un enfant dans votre famille ?
PAs à ma connaissance.
*** on pourrait comparer cela avec la structure de votre psychisme. Quelque chose se joue dans l'ombre. Quelque chose qui vous " travaille " depuis longtemps, remis sans cesse d'actualité.
*** Que représentent pour vous ces personnes qui possèdent le savoir et le dispensent ?
Ce n'était pas vraiment comme des professeurs que je les percevais dans ce rêve. Ils avaient certes le rôle d’entraîneurs, mais je les percevais en tant qu'adultes responsables (ou de responsables) qui, voulant conserver leurs privilèges et leur petite vie confortable, étaient devenus complices passifs des nazis qui avaient pris le pouvoir. Je ressentais que leur résignation complice avait, dans le cadre de leur fonction d’entraîneur, un effet pervers et corruptrice sur ces enfants de privilégiés qui s'entraînaient au tennis dans un contexte qui aurait du les effrayer autant que je l'étais, ou au moins en percevoir l'anormalité et s'en inquiéter.
Mais ce sas autour duquel ils s'affairaient et qui ne s'ouvrait qu'à des heures précises sur un couloir contrôlé par les nazis, me laissait comprendre qu'ils étaient en réalité devenus des prisonniers sans même s'en rendre compte.

Je ne sais pas ce que cette symbolique pouvait "cacher" au delà d'une inquiétude plus ou moins consciente de voir une partie de notre jeunesse grandir dans un environnement idéologico-politique rendu de plus en plus ambiguë et malsain par la complaisance de leurs parents et des politiciens.

Je crois que leur rôle d’entraîneur symbolisait une responsabilité morale vis à vis de la jeunesse, et plus largement du peuple.

*** Cela vous est-il arrivé de vous sentir dans une impasse ?
Régulièrement, tout le long de ma vie. Aussitôt sorti d'une impasse par des efforts prodigieux, que la vie m'offrait une belle baffe qui me ramenait dans une autre impasse ...
Et en ce moment, c'est plus que jamais une impasse dans tout les domaines.

Comment s'est passé votre naissance ?
Perte des eaux accidentelle, accouchement un jour plus tôt par voie naturelle.

*** Dans la réalité, êtes-vous " oppressé " par un interdit personnel ou familial ?
Avez-vous des troubles respiratoires ?
Non et non.
J'étais dans une sorte de pénombre, une sorte d'espace indescriptible. Je n'avais ni forme ni corps, sinon peut-être la forme d'une boule.
*** Diriez-vous pendant la constitution du foetus ?
Ce n'est pas l'impression ou le sentiment que ça me donne ou m'évoque.
J'avais l'impression d'avoir une forme "spirituelle", une forme "pure" de toute matérialité. L'esprit sans le corps.
Derrière moi je ressentais la présence d'une autre entité qui m'était comme reliée par un cordon, et qui, comme moi, n'avait ni forme ni corps. Sa présence m'était rassurante. Je la ressentais comme celle d'un guide bienveillant.
*** Dans le fantasme une entité ? Un jumeau ?
Dans la réalité une emprise amoureuse ? " comme si vous vous étiez toujours connu(e)s ?
Le désir d'une symbiose ?
A ce moment là, étiez-vous souffrant ?
Pas un jumeau, mais une sorte de "guide ou de gardien" silencieux, qui en savait plus que moi. Un peu comme "l'enfant plus dégourdi que moi".
Pas une emprise amoureuse, ni le désir d'une symbiose.
Sa présence me rassurait et était comme une compagnie latente qui avait ce role de "guide ou de gardien". En fait je crois qu'il s'agissait de ma part de "force" que je ne parviens pas à incarner en même temps que ma part "sensible".

Dans cette période je n'avais pas encore réussi à faire un deuil d'une mort violente.
Je me dirigeais vers une sorte de "triangle fractale doré" dont les pointes s'animaient en tournoyant lentement comme une sorte de "triskelle en spirale", et dont le centre, triangulaire, m'évoquait un portail qu'il me fallait franchir.
J'avais peur, car plus j'en approchais, et plus j'avais l'impression de me désintégrer, que je disparaissais particule par particule, jusqu'à ne plus exister.
*** Diriez-vous qu'il fallait mourir à quelque chose pour renaître ?
Aviez-vous dans réel un choix éprouvant à faire ?
Je ne me souviens pas, c'est trop lointain.
Pendant longtemps j'ai conservé un souvenir vivide de ce "portail fractal
"*** Que voulez-vous dire ?
L'apparence de cet indescriptible portail symbolique m'avait faciné. Son image s'était gravée dans ma mémoire si fortement, que le souvenir le rendait presque visible à mon imagination lorsque j'y pensais.
et pendant des années j'ai cherché comment le décrire ou le représenter sans y arriver.
*** On pourrait également y associer un labyrinthe " bienveillant ", habité et coloré ?
Non. Pas de labyrinthe.
Ni de bienveillance, ni de malveillance. Une neutralité impartiale émanait de lui.
Il avait des teintes dorées sur un fond sombre.
Il n'était pas habité, mais en y repensant, il est possible que je ressentais des présences de l'autre côté.
Un puzzle qui se prête à des prismes lumineux ? Des images répétitives mais déformées de la beauté, assymétriques ? Des images mystiques où les mots n'ont pas cours ? Etc, etc... ?
Pas de puzzle. Pas d'images. Pas d'asymétries. Pas d'images mystiques ni de mots d'aucune langue.

Même si j'ai consevé en mémoire les mots que j'avais employé à l'époque pour le décrire (triangle fractal doré dont les pointes tournaient lentement en formant des spirales), le souvenir de son apparence s'est estompé.
*** Avez-vous un don, ou des aspirations artistiques qu'il vous semble ne pouvoir mettre à jour ?
Non.
*** Y a-t-il eu des jumeaux dans votre famille ? Avez-vous eu à faire avec des jumeaux ?
Non, aucun.
Jamais.
Ce qui est certain, c'est qu'une partie de vous est en attente d'être libérée, soit par un changement professionnel, soit/ou, destinée à un élèvement créatif à caractère humanitaire.
Humanitaire, non. Social, plutôt.
Depuis des années que je cherchais éperdument à concilier indépendance, passion, créativité et utilité sociale pour que toutes mes facettes de ma personnalité soient comblées en même temps ..... Pensant avoir trouvé une voie pour y parvenir, je m'y suis engagé en y mettant toute mon énergie et en faisant de nombreux sacrifices pendant 3 années avec sortie de l'impasse programmée pour janvier 2020 ... Sauf que 2020 fut une bonne baffe, et un retour dans une nouvelle impasse ...


Bon, je sens que je vous ai beaucoup mise à contribution, et je vous remercie du fond du coeur pour tout cela.

Je publie ce soir et relirait demain.
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: overdose de bêtise et de non sens

Message par Dubreuil »

Petite info
*** Votre inconscient a son propre langage et se fiche, mais alors totalement, de vos interprétations intellectuelles qui vous font surfer en surface. Et n'éclaire en rien le message qu'il vous délivre.
3 possibilités concernant vos propres interprétations :
- Soit vous niez et c'est très intéressant parce que c'est une "résistance"
- Soit vous ne répondez pas et c'est très intéressant parce que c'est un "évitement "
- Soit vous " restez en surface intellectuelle " et il faut définir si ce n'est pas la peur d'une décompensation ( donc on s'abstient d'insister )

Dans un rêve antérieur, j'étais aussi en binôme avec un "journaliste" (sensible, émotionnel) qui me ralentissait dans notre fuite en dénonçant toutes les atrocités et tous les scandales que nous croisions en chemin ...
*** Ambivalence
( vous savez que TOUS les personnages évoqués dans un rêves sont des " parties " de la structure de la personnalité de la personne )

Il y avait aussi, une montée crescendo des difficultés et épreuves, avec un passage obligé évocateur d'un danger de mort imminent.
Sauf que dans ce rêve, j'incarnais l'élément fort du binôme, et la traversée du danger fut un succès relativement simple et pragmatique, qui me conduisit dans un jardin intérieur, ou un homme invisible, dont je ne voyais que les bras et les mains, m'expliquait que j'étais comme le crayon de papier à la pointe cassée qu'il tenait entre ses doigts : que c'était lui qui décidait si je pouvais ou non "tracer".
*** Forte connotation sexuelle

Dans ce jardin, il y avait d'autres personnes qui avaient subis des épreuves difficiles, et je ressentais une frustration de n'avoir rien pu faire pour les aider. Il m'expliquait que toutes ces épreuves et ces personnages n'étaient qu'un "prétexte" (????), et m'encourageait à prendre exemple sur un "christophe" (inconnu de moi, mais qui m'évoque un Saint), assis devant, sur un banc, et qui, contrairement à moi, s'était résigné à accepter ....
*** Syndrome du sauveur

Intuitivement, je n'ai pas l'impression qu'il y ait un lien avec les histoires de mes grands parents. Je n'avais jamais osé les intérroger sur cette période que je savais trouble et ambigüe pour grand nombre de français, car je craignais d'entendre des choses que je n'avais pas envie d'entendre. Si bien que je ne sais pas grand chose.
*** Donc, une angoisse reconnue et un lien évident

Et ce sentiment d'impuissance et de renoncement m'a d'autant plus culpabilisé que je n'ai cessé de voir leur pouvoir et leur présence grandir jusqu'à l'élection de Trump et au delà .... Les évènements récents du capitol américain ne doivent pas y être pour rien dans la production de ce rêve.
*** Possible.
Egalement connotation sexuelle

Dans votre rëve, à votre avis pourquoi deviez-vous fuir ?
Dans le rêve, c'était les nazis qui voulaient nous tuer ou nous soumettre.
*** Vos propres pulsions

Un de mes grands-pères avait fuit un camp de prisonniers, mais je ne ressens pas de lien avec le rêve.
*** mais vous en parlez

Ma force est freinée (affaiblie) par ma sensibilité émotionnelle. Tandis que ma sensibilité est refoulée par ma force.
*** intellect inutile

Je ne parviens pas à trouver un équilibre entre les deux, ni à bien les faire coexister. Cela m'handicape beaucoup je trouve, et me conduit régulièrement à un statu-quo qui se manifeste par une immobilité, des indécisions.
***Ambivalence

Et c'est d'avoir essayé d'être plus fort ces derniers temps qui m'a fait faire cette série de cauchemars je pense, en refoulant trop d'émotions.
***Connotation sexuelle

*** Que représentent pour vous ces personnes qui possèdent le savoir et le dispensent ?
Ce n'était pas vraiment comme des professeurs que je les percevais dans ce rêve. Ils avaient certes le rôle d’entraîneurs, mais je les percevais en tant qu'adultes responsables (ou de responsables) qui, voulant conserver leurs privilèges et leur petite vie confortable, étaient devenus complices passifs des nazis qui avaient pris le pouvoir.
*** Conflit surmoïque

Je ressentais que leur résignation complice avait, dans le cadre de leur fonction d’entraîneur, un effet pervers et corruptrice sur ces enfants de privilégiés qui s'entraînaient au tennis dans un contexte qui aurait du les effrayer autant que je l'étais, ou au moins en percevoir l'anormalité et s'en inquiéter.
*** Vos conflits d'intérêt se renvoient la balle

Mais ce sas autour duquel ils s'affairaient et qui ne s'ouvrait qu'à des heures précises sur un couloir contrôlé par les nazis, me laissait comprendre qu'ils étaient en réalité devenus des prisonniers sans même s'en rendre compte.
*** Vous décrivez votre ambivalence

Je crois que leur rôle d’entraîneur symbolisait une responsabilité morale vis à vis de la jeunesse, et plus largement du peuple.
*** considérations intellectuelles qui ne vous est d'aucun intérêt

J'étais dans une sorte de pénombre, une sorte d'espace indescriptible. Je n'avais ni forme ni corps, sinon peut-être la forme d'une boule.
Diriez-vous pendant la constitution du foetus ?
Ce n'est pas l'impression ou le sentiment que ça me donne ou m'évoque.
J'avais l'impression d'avoir une forme "spirituelle", une forme "pure" de toute matérialité. L'esprit sans le corps.
*** Reportez-vous au symbole du porc

Sa présence me rassurait et était comme une compagnie latente qui avait ce role de "guide ou de gardien". En fait je crois qu'il s'agissait de ma part de "force" que je ne parviens pas à incarner en même temps que ma part "sensible".
*** Votre ambivalence

Dans cette période je n'avais pas encore réussi à faire un deuil d'une mort violente.
*** Expliquez-vous. Rentrez dans le vif du sujet?

L'apparence de cet indescriptible portail symbolique m'avait faciné. Son image s'était gravée dans ma mémoire si fortement, que le souvenir le rendait presque visible à mon imagination lorsque j'y pensais.
*** Superbe leurre
C'est en effet difficile de résister à la tentation de l'artifice de son Surmoi

Depuis des années que je cherchais éperdument à concilier indépendance, passion, créativité et utilité sociale pour que toutes mes facettes de ma personnalité soient comblées en même temps ..... Pensant avoir trouvé une voie pour y parvenir, je m'y suis engagé en y mettant toute mon énergie et en faisant de nombreux sacrifices pendant 3 années avec sortie de l'impasse programmée pour janvier 2020 ... Sauf que 2020 fut une bonne baffe, et un retour dans une nouvelle impasse ...
*** Si vous acceptez, rentrez dans le vif du sujet. De quoi parlez-vous ?
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
dire.pour.oublier
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Re: overdose de bêtise et de non sens

Message par dire.pour.oublier »

Petite info
*** Votre inconscient a son propre langage et se fiche, mais alors totalement, de vos interprétations intellectuelles qui vous font surfer en surface. Et n'éclaire en rien le message qu'il vous délivre.
3 possibilités concernant vos propres interprétations :
- Soit vous niez et c'est très intéressant parce que c'est une "résistance"
- Soit vous ne répondez pas et c'est très intéressant parce que c'est un "évitement "
- Soit vous " restez en surface intellectuelle " et il faut définir si ce n'est pas la peur d'une décompensation ( donc on s'abstient d'insister )
Bon, je vais essayer de prendre un raccourcis plus en profondeur, dans ce qui me semble être au coeur de ma problématique.

L'impasse ultime, est l'impasse reproductive.
Je ne parviens pas à accepter l'idée de finir par devenir une impasse "biologique".
En même temps (ambivalence), je ne suis pas convaincu qu'il soit sage de faire venir au monde un enfant (qui n'a rien demandé) dans ce monde effrayant et hors de contrôle. Comment pourrait-il s'y sentir en sécurité si moi même je ne m'y sens pas en sécurité ?
On peut certainement fouiller autour et peut-être plus profond ...

Dans un rêve antérieur, j'étais aussi en binôme avec un "journaliste" (sensible, émotionnel) qui me ralentissait dans notre fuite en dénonçant toutes les atrocités et tous les scandales que nous croisions en chemin ...
*** Ambivalence
( vous savez que TOUS les personnages évoqués dans un rêves sont des " parties " de la structure de la personnalité de la personne )
Oui.
Il y avait aussi, une montée crescendo des difficultés et épreuves, avec un passage obligé évocateur d'un danger de mort imminent.
Sauf que dans ce rêve, j'incarnais l'élément fort du binôme, et la traversée du danger fut un succès relativement simple et pragmatique, qui me conduisit dans un jardin intérieur, ou un homme invisible, dont je ne voyais que les bras et les mains, m'expliquait que j'étais comme le crayon de papier à la pointe cassée qu'il tenait entre ses doigts : que c'était lui qui décidait si je pouvais ou non "tracer".
*** Forte connotation sexuelle
De toutes façons, tout est lié à l'instinct de reproduction ...

Dans ce jardin, il y avait d'autres personnes qui avaient subis des épreuves difficiles, et je ressentais une frustration de n'avoir rien pu faire pour les aider. Il m'expliquait que toutes ces épreuves et ces personnages n'étaient qu'un "prétexte" (????), et m'encourageait à prendre exemple sur un "christophe" (inconnu de moi, mais qui m'évoque un Saint), assis devant, sur un banc, et qui, contrairement à moi, s'était résigné à accepter ....
*** Syndrome du sauveur
Sauf que c'est moi que c'est une partie de moi que je "sauve" (ou aide) en aidant quelqu'un d'autre.

Intuitivement, je n'ai pas l'impression qu'il y ait un lien avec les histoires de mes grands parents. Je n'avais jamais osé les intérroger sur cette période que je savais trouble et ambigüe pour grand nombre de français, car je craignais d'entendre des choses que je n'avais pas envie d'entendre. Si bien que je ne sais pas grand chose.
*** Donc, une angoisse reconnue et un lien évident
Oui. Donc forcément l'angoisse existe dans mon cerveau, donc compte tenu de la thématique du rêve, elle a du s'activer dans le rêve ... .
Et ce sentiment d'impuissance et de renoncement m'a d'autant plus culpabilisé que je n'ai cessé de voir leur pouvoir et leur présence grandir jusqu'à l'élection de Trump et au delà .... Les évènements récents du capitol américain ne doivent pas y être pour rien dans la production de ce rêve.
*** Possible.
Egalement connotation sexuelle
Je précise que je n'ai pas de problèmes érectile.
Dans votre rëve, à votre avis pourquoi deviez-vous fuir ?
Dans le rêve, c'était les nazis qui voulaient nous tuer ou nous soumettre.
*** Vos propres pulsions
???
Un de mes grands-pères avait fuit un camp de prisonniers, mais je ne ressens pas de lien avec le rêve.
*** mais vous en parlez
Oui. Par que c'est lié à l'angoisse qui faisais que je n'avais jamais osé interroger mes grands-parents sur cette période, et que cet acte courrageux me rassure. J'aurais trouvé honteux et déshonorant d'être le petit fils de collabos.
Ma force est freinée (affaiblie) par ma sensibilité émotionnelle. Tandis que ma sensibilité est refoulée par ma force.
*** intellect inutile
Soit ...
Je ne parviens pas à trouver un équilibre entre les deux, ni à bien les faire coexister. Cela m'handicape beaucoup je trouve, et me conduit régulièrement à un statu-quo qui se manifeste par une immobilité, des indécisions.
***Ambivalence
Et c'est d'avoir essayé d'être plus fort ces derniers temps qui m'a fait faire cette série de cauchemars je pense, en refoulant trop d'émotions.
***Connotation sexuelle
Encore ?
Vous la voyez où cette connotation ?

*** Que représentent pour vous ces personnes qui possèdent le savoir et le dispensent ?
Ce n'était pas vraiment comme des professeurs que je les percevais dans ce rêve. Ils avaient certes le rôle d’entraîneurs, mais je les percevais en tant qu'adultes responsables (ou de responsables) qui, voulant conserver leurs privilèges et leur petite vie confortable, étaient devenus complices passifs des nazis qui avaient pris le pouvoir.
*** Conflit surmoïque
Oui, je crains de devenir ce "complice passif" en acceptant ne cherchant plus qu'à m'occuper de moi.
Je ressentais que leur résignation complice avait, dans le cadre de leur fonction d’entraîneur, un effet pervers et corruptrice sur ces enfants de privilégiés qui s'entraînaient au tennis dans un contexte qui aurait du les effrayer autant que je l'étais, ou au moins en percevoir l'anormalité et s'en inquiéter.
*** Vos conflits d'intérêt se renvoient la balle
Oui.
Mais ce sas autour duquel ils s'affairaient et qui ne s'ouvrait qu'à des heures précises sur un couloir contrôlé par les nazis, me laissait comprendre qu'ils étaient en réalité devenus des prisonniers sans même s'en rendre compte.
*** Vous décrivez votre ambivalence
Oui. Mais intérêts sont rendus prisonniers par une culpabilité à l'idée qu'il me rendre complice silencieux.
Je crois que leur rôle d’entraîneur symbolisait une responsabilité morale vis à vis de la jeunesse, et plus largement du peuple.
*** considérations intellectuelles qui ne vous est d'aucun intérêt

J'étais dans une sorte de pénombre, une sorte d'espace indescriptible. Je n'avais ni forme ni corps, sinon peut-être la forme d'une boule.
Diriez-vous pendant la constitution du foetus ?
Ce n'est pas l'impression ou le sentiment que ça me donne ou m'évoque.
J'avais l'impression d'avoir une forme "spirituelle", une forme "pure" de toute matérialité. L'esprit sans le corps.
*** Reportez-vous au symbole du porc
Il me faudra y réfléchir encore.
Sa présence me rassurait et était comme une compagnie latente qui avait ce role de "guide ou de gardien". En fait je crois qu'il s'agissait de ma part de "force" que je ne parviens pas à incarner en même temps que ma part "sensible".
*** Votre ambivalence
Oui.
Dans cette période je n'avais pas encore réussi à faire un deuil d'une mort violente.
*** Expliquez-vous. Rentrez dans le vif du sujet?
Durant mon enfance, mon père, souffrant, attentait régulièrement à sa vie. Sa douleur le rendait bougon et fermé.
Quelques semaines avant son ultime tentative, il était devenu sourriant et chaleureux. (Oh là, je crois que je viens de comprendre pourquoi je tiens tant à préserver la part sensible de ma personnalité, alors qu'une part de moi la perçoit comme un handicap et voudrait s'en débarasser ...).
Bref, quelques semaines avant sa fin, il avait changé, il était comme le père que j'aurais toujorus voulu qu'il soit. Je ne comprenais pas. Et alors que je commençais à m'habituer à l'idée que les choses ailles mieux, il est parti dans la nuit en nous laissant un mot d'adieu. Nous l'avons cherché des semaines, sans jamais le trouver, jusqu'à ce que son corps fut repêché.

L'apparence de cet indescriptible portail symbolique m'avait faciné. Son image s'était gravée dans ma mémoire si fortement, que le souvenir le rendait presque visible à mon imagination lorsque j'y pensais.
*** Superbe leurre
C'est en effet difficile de résister à la tentation de l'artifice de son Surmoi
Vous pensez qu'il s'agit du surmoi par sa neutralité impersonnelle et le sentiment qu'il y avait des présences derrière ? (Surmoi construit par l'extérieur)
Depuis des années que je cherchais éperdument à concilier indépendance, passion, créativité et utilité sociale pour que toutes mes facettes de ma personnalité soient comblées en même temps ..... Pensant avoir trouvé une voie pour y parvenir, je m'y suis engagé en y mettant toute mon énergie et en faisant de nombreux sacrifices pendant 3 années avec sortie de l'impasse programmée pour janvier 2020 ... Sauf que 2020 fut une bonne baffe, et un retour dans une nouvelle impasse ...
*** Si vous acceptez, rentrez dans le vif du sujet. De quoi parlez-vous ?
Je dois partir dans quelques minutes. Je reviendrais en parler un peu plus tard (<--- il ne s'agit pas d'un évitement (<---- il ne s'agit pas d'une négation (<---- ne voyez pas de connotation sexuelle dans les flêches)))

Merci.
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: overdose de bêtise et de non sens

Message par Dubreuil »

L'impasse ultime, est l'impasse reproductive.
Je ne parviens pas à accepter l'idée de finir par devenir une impasse "biologique".
*** C'est vous qui vous limitez

En même temps (ambivalence), je ne suis pas convaincu qu'il soit sage de faire venir au monde un enfant (qui n'a rien demandé) dans ce monde effrayant et hors de contrôle. Comment pourrait-il s'y sentir en sécurité si moi même je ne m'y sens pas en sécurité ?
*** Chacun fait comme il veut, ou comme il peut. Qu'attendez-vous dans cette réflexion qui n'engage que vous.

De toutes façons, tout est lié à l'instinct de reproduction ...
C'est explicitement démontré !

Sauf que c'est moi que c'est une partie de moi que je "sauve" (ou aide) en aidant quelqu'un d'autre.
*** Croyez-vous que l'altruisme soit de ce monde ?

Je précise que je n'ai pas de problèmes érectile.
*** Hum... c'est vous qui parlez de votre pénis.


*** Vos propres pulsions
???
En effet, vous êtes ces "nazis"
( l'enfant est un pervers polimorphe. Freud )

Oui. Par que c'est lié à l'angoisse qui faisais que je n'avais jamais osé interroger mes grands-parents sur cette période, et que cet acte courrageux me rassure. J'aurais trouvé honteux et déshonorant d'être le petit fils de collabos.
*** C'est le lien principal de ce rêve.

Et c'est d'avoir essayé d'être plus fort ces derniers temps qui m'a fait faire cette série de cauchemars je pense, en refoulant trop d'émotions.
***Connotation sexuelle

Bref, quelques semaines avant sa fin, il avait changé, il était comme le père que j'aurais toujorus voulu qu'il soit. Je ne comprenais pas. Et alors que je commençais à m'habituer à l'idée que les choses ailles mieux, il est parti dans la nuit en nous laissant un mot d'adieu. Nous l'avons cherché des semaines, sans jamais le trouver, jusqu'à ce que son corps fut repêché.
*** L'eau

Vous pensez qu'il s'agit du surmoi par sa neutralité impersonnelle et le sentiment qu'il y avait des présences derrière ? (Surmoi construit par l'extérieur)
*** Vous, qu'en pensez-vous ?

Depuis des années que je cherchais éperdument à concilier indépendance, passion, créativité et utilité sociale pour que toutes mes facettes de ma personnalité soient comblées en même temps ..... Pensant avoir trouvé une voie pour y parvenir, je m'y suis engagé en y mettant toute mon énergie et en faisant de nombreux sacrifices pendant 3 années avec sortie de l'impasse programmée pour janvier 2020 ... Sauf que 2020 fut une bonne baffe, et un retour dans une nouvelle impasse ...
*** Si vous acceptez, rentrez dans le vif du sujet. De quoi parlez-vous ?

ne voyez pas de connotation sexuelle dans les flêches)))
*** Pourtant...
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
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