Mince ... J'avais commencé à réfléchir et à répondre avant que vous n'ayez terminé d'insérer vos questions dans la citation que vous aviez fait de mes deux rêves à 19h54. J'ai cru qu'il était dans votre intention de me faire voir ce que les deux rêves avaient de commun en les mettant côte à côte.
Et au moemnt d'envoyer mon message, le site me montre que vous venez d'en publier un nouveau à 22h.
Bon, je laisse quand même ci-dessous le résultat de cette première réflexion que j'allais poster, et je réponds en prennant le temps de réfléchir à vos questions juste dessous.
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Dubreuil a écrit :21 janv. 2021, 19:54
Je vais reprendre ces 2 rêves qui sont importants pour vous..
Effectivement.
En les mettant l'un à la suite de l'autre (à défaut de pouvoir les superposer), il me semble maintenant plus clair qu'ils partagent une trame et une structure de base similaire.
- un binôme "complémentaire" (pourrait-il s'agir finalement de mes deux hémisphères cérébraux ? (l'un émotionnel, l'autre logique (ou un truc dans le genre avec deux facettes de ma personnalité ?)).
- une lutte imposée contre une force menaçante grandissante.
- une impression d'avoir un certain contrôle au début, qui se change progressivement en une perte de contrôle, et un refus de lâcher-prise.
- un passage obligé sans retour, perçue comme une menace de mort.
Résisterais-je à accepter de me laisser "renaître à ce monde" tel qu'il évolue malgré moi et qui me fait me sentir vulnérable et impuissant ?
Oui. Assurément.
Dans un rêve antérieur, j'étais aussi en binôme avec un "journaliste" (sensible, émotionnel) qui me ralentissait dans notre fuite en dénonçant toutes les atrocités et tous les scandales que nous croisions en chemin ...
Il y avait aussi, une montée crescendo des difficultés et épreuves, avec un passage obligé évocateur d'un danger de mort imminent.
Sauf que dans ce rêve, j'incarnais l'élément fort du binôme, et la traversée du danger fut un succès relativement simple et pragmatique, qui me conduisit dans un jardin intérieur, ou un homme invisible, dont je ne voyais que les bras et les mains, m'expliquait que j'étais comme le crayon de papier à la pointe cassée qu'il tenait entre ses doigts : que c'était lui qui décidait si je pouvais ou non "tracer".
Dans ce jardin, il y avait d'autres personnes qui avaient subis des épreuves difficiles, et je ressentais une frustration de n'avoir rien pu faire pour les aider. Il m'expliquait que toutes ces épreuves et ces personnages n'étaient qu'un "prétexte" (????), et m'encourageait à prendre exemple sur un "christophe" (inconnu de moi, mais qui m'évoque un Saint), assis devant, sur un banc, et qui, contrairement à moi, s'était résigné à accepter .... Sauf que cette idée m'irritait, et je cherchais aussitôt à m'éloigner pour reprendre ma route vers la ville. J'avais beau faire mon possible pour choisir mon chemin, je me rendais compte que ce christophe et ses amis (on aurait cru un secte), me barraient les voies que je ne comptais pas emprunter, comme si pour me faire comprendre que, que je le veuille ou non, je ne pouvais que suivre la voie qui m'était destinée sans échapper à ce que le destin voulait m'imposer de positif ... puisque dans ce rêve, la fin comportait une sorte de leçon symbolique qui me faisait comprendre plusieurs choses que je suis entrain de mieux comprendre en y repensant à l'instant, et à auxquelles je vais reprendre le temps de réfléchir.
Encore merci pour votre aide Mme Dubreuil.
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NOUVELLE REPONSE A VOTRE NOUVELLE PUBLICATION DE 22H
Je vais reprendre ces 2 rêves qui sont importants pour vous..
Cependant, même si en effet ils me semblent liés, je ne peux que vous poser que des questions, ou des rudiments symboliques
Oui, effectivement, j'en ai vu le lien "structurel", comme si le rêve d'il y a 15 ou 20 ans servait d'ossature à mes rêves plus récents.
*** Que savez-vous du passé de vos parents, grands parents, et arrière-grands parents, au moment du nazisme ?
*** Avez-vous entendu leurs souvenirs...
Intuitivement, je n'ai pas l'impression qu'il y ait un lien avec les histoires de mes grands parents. Je n'avais jamais osé les intérroger sur cette période que je savais trouble et ambigüe pour grand nombre de français, car je craignais d'entendre des choses que je n'avais pas envie d'entendre. Si bien que je ne sais pas grand chose.
Mais vraiment, le lien qui me vient est celui du contexte actuel, avec la montée en puisssance du populisme et du néonazisme, qui me pertube beaucoup. J'ai eu consacré de gros efforts sur certains réseaux sociaux à débunker les fausses informations qu'ils y publiaient, et à débattre avec eux pour démonter leurs théories et affirmations racistes, pour essayer d'apporter un contrepoids raisonné et rationnel à leur déjections haineuses dans l'espoir qu'elles soient moins contagieuses ... Mais au final, j'ai fini par comprendre que ce combat était vain ... Et ce sentiment d'impuissance et de renoncement m'a d'autant plus culpabilisé que je n'ai cessé de voir leur pouvoir et leur présence grandir jusqu'à l'élection de Trump et au delà .... Les évènements récents du capitol américain ne doivent pas y être pour rien dans la production de ce rêve.
Il y a aussi la chanson des Rita Mitsouko qui me vient spontanément à l'esprit : "le p'tit train, s'en va dans la campagne".
Il y a aussi le sentiment de voir se répéter l'histoire innévitablement de manière cyclique à travers le symbole de "cet équipement "ultra moderne" à la fois "furturiste et rétro" (superposition du présent, du futur et du passé).
*** Dans votre rëve, à votre avis pourquoi deviez-vous fuir ?
Dans votre vie que pourriez-vous fuir ?
Avez- vous dans votre famille des personnes qui ont dû fuir ou se cacher ?
Dans le rêve, c'était les nazis qui voulaient nous tuer ou nous soumettre.
Dans la vie, en ce moment, ce que j'essaye de fuir le plus, je crois que c'est la fatalité, le lâcher prise, d'accepter mon impuissance et de ne pas m'en culpabiliser.
Un de mes grands-pères avait fuit un camp de prisonniers, mais je ne ressens pas de lien avec le rêve.
*** L'enfant dégourdi est une partie de vous, l'énergie en vous, pourquoi serait-elle freinée ?
Ma force est freinée (affaiblie) par ma sensibilité émotionnelle. Tandis que ma sensibilité est refoulée par ma force.
Je ne parviens pas à trouver un équilibre entre les deux, ni à bien les faire coexister. Cela m'handicape beaucoup je trouve, et me conduit régulièrement à un statu-quo qui se manifeste par une immobilité, des indécisions.
Et c'est d'avoir essayé d'être plus fort ces derniers temps qui m'a fait faire cette série de cauchemars je pense, en refoulant trop d'émotions.
Y a-t-il la mort d'un enfant dans votre famille ?
PAs à ma connaissance.
*** on pourrait comparer cela avec la structure de votre psychisme. Quelque chose se joue dans l'ombre. Quelque chose qui vous " travaille " depuis longtemps, remis sans cesse d'actualité.
*** Que représentent pour vous ces personnes qui possèdent le savoir et le dispensent ?
Ce n'était pas vraiment comme des professeurs que je les percevais dans ce rêve. Ils avaient certes le rôle d’entraîneurs, mais je les percevais en tant qu'adultes responsables (ou de responsables) qui, voulant conserver leurs privilèges et leur petite vie confortable, étaient devenus complices passifs des nazis qui avaient pris le pouvoir. Je ressentais que leur résignation complice avait, dans le cadre de leur fonction d’entraîneur, un effet pervers et corruptrice sur ces enfants de privilégiés qui s'entraînaient au tennis dans un contexte qui aurait du les effrayer autant que je l'étais, ou au moins en percevoir l'anormalité et s'en inquiéter.
Mais ce sas autour duquel ils s'affairaient et qui ne s'ouvrait qu'à des heures précises sur un couloir contrôlé par les nazis, me laissait comprendre qu'ils étaient en réalité devenus des prisonniers sans même s'en rendre compte.
Je ne sais pas ce que cette symbolique pouvait "cacher" au delà d'une inquiétude plus ou moins consciente de voir une partie de notre jeunesse grandir dans un environnement idéologico-politique rendu de plus en plus ambiguë et malsain par la complaisance de leurs parents et des politiciens.
Je crois que leur rôle d’entraîneur symbolisait une responsabilité morale vis à vis de la jeunesse, et plus largement du peuple.
*** Cela vous est-il arrivé de vous sentir dans une impasse ?
Régulièrement, tout le long de ma vie. Aussitôt sorti d'une impasse par des efforts prodigieux, que la vie m'offrait une belle baffe qui me ramenait dans une autre impasse ...
Et en ce moment, c'est plus que jamais une impasse dans tout les domaines.
Comment s'est passé votre naissance ?
Perte des eaux accidentelle, accouchement un jour plus tôt par voie naturelle.
*** Dans la réalité, êtes-vous " oppressé " par un interdit personnel ou familial ?
Avez-vous des troubles respiratoires ?
Non et non.
J'étais dans une sorte de pénombre, une sorte d'espace indescriptible. Je n'avais ni forme ni corps, sinon peut-être la forme d'une boule.
*** Diriez-vous pendant la constitution du foetus ?
Ce n'est pas l'impression ou le sentiment que ça me donne ou m'évoque.
J'avais l'impression d'avoir une forme "spirituelle", une forme "pure" de toute matérialité. L'esprit sans le corps.
Derrière moi je ressentais la présence d'une autre entité qui m'était comme reliée par un cordon, et qui, comme moi, n'avait ni forme ni corps. Sa présence m'était rassurante. Je la ressentais comme celle d'un guide bienveillant.
*** Dans le fantasme une entité ? Un jumeau ?
Dans la réalité une emprise amoureuse ? " comme si vous vous étiez toujours connu(e)s ?
Le désir d'une symbiose ?
A ce moment là, étiez-vous souffrant ?
Pas un jumeau, mais une sorte de "guide ou de gardien" silencieux, qui en savait plus que moi. Un peu comme "l'enfant plus dégourdi que moi".
Pas une emprise amoureuse, ni le désir d'une symbiose.
Sa présence me rassurait et était comme une compagnie latente qui avait ce role de "guide ou de gardien". En fait je crois qu'il s'agissait de ma part de "force" que je ne parviens pas à incarner en même temps que ma part "sensible".
Dans cette période je n'avais pas encore réussi à faire un deuil d'une mort violente.
Je me dirigeais vers une sorte de "triangle fractale doré" dont les pointes s'animaient en tournoyant lentement comme une sorte de "triskelle en spirale", et dont le centre, triangulaire, m'évoquait un portail qu'il me fallait franchir.
J'avais peur, car plus j'en approchais, et plus j'avais l'impression de me désintégrer, que je disparaissais particule par particule, jusqu'à ne plus exister.
*** Diriez-vous qu'il fallait mourir à quelque chose pour renaître ?
Aviez-vous dans réel un choix éprouvant à faire ?
Je ne me souviens pas, c'est trop lointain.
Pendant longtemps j'ai conservé un souvenir vivide de ce "portail fractal
"*** Que voulez-vous dire ?
L'apparence de cet indescriptible portail symbolique m'avait faciné. Son image s'était gravée dans ma mémoire si fortement, que le souvenir le rendait presque visible à mon imagination lorsque j'y pensais.
et pendant des années j'ai cherché comment le décrire ou le représenter sans y arriver.
*** On pourrait également y associer un labyrinthe " bienveillant ", habité et coloré ?
Non. Pas de labyrinthe.
Ni de bienveillance, ni de malveillance. Une neutralité impartiale émanait de lui.
Il avait des teintes dorées sur un fond sombre.
Il n'était pas habité, mais en y repensant, il est possible que je ressentais des présences de l'autre côté.
Un puzzle qui se prête à des prismes lumineux ? Des images répétitives mais déformées de la beauté, assymétriques ? Des images mystiques où les mots n'ont pas cours ? Etc, etc... ?
Pas de puzzle. Pas d'images. Pas d'asymétries. Pas d'images mystiques ni de mots d'aucune langue.
Même si j'ai consevé en mémoire les mots que j'avais employé à l'époque pour le décrire (triangle fractal doré dont les pointes tournaient lentement en formant des spirales), le souvenir de son apparence s'est estompé.
*** Avez-vous un don, ou des aspirations artistiques qu'il vous semble ne pouvoir mettre à jour ?
Non.
*** Y a-t-il eu des jumeaux dans votre famille ? Avez-vous eu à faire avec des jumeaux ?
Non, aucun.
Jamais.
Ce qui est certain, c'est qu'une partie de vous est en attente d'être libérée, soit par un changement professionnel, soit/ou, destinée à un élèvement créatif à caractère humanitaire.
Humanitaire, non. Social, plutôt.
Depuis des années que je cherchais éperdument à concilier indépendance, passion, créativité et utilité sociale pour que toutes mes facettes de ma personnalité soient comblées en même temps ..... Pensant avoir trouvé une voie pour y parvenir, je m'y suis engagé en y mettant toute mon énergie et en faisant de nombreux sacrifices pendant 3 années avec sortie de l'impasse programmée pour janvier 2020 ... Sauf que 2020 fut une bonne baffe, et un retour dans une nouvelle impasse ...
Bon, je sens que je vous ai beaucoup mise à contribution, et je vous remercie du fond du coeur pour tout cela.
Je publie ce soir et relirait demain.